Harkento a écrit :Oui, complètement ! Jusqu'à présent, j'avais pas mal d'à priori sur le cinéaste et c'est avec ces préjugés que j'ai découvert le film de Ford. Et après avoir lus les avis de Strum et Tag j'ai complètement réévalué le film, si bien que tout le film m'est apparu sous un nouveau jour. Dans la foulée, je me suis regardé My darling Clementine (que j'ai au passage beaucoup aimé avec ce travail éblouissant sur la composition des plans ! ainsi que la rencontre entre H. Fonda et V. Mature), et j'ai même récupéré The quiet man qui sera vu en avril je pense.
Pas vu les deux autres mais Roma représente pour moi le sommet du génie de Fellini et même si je serai toujours mal à l'aise avec les classements, il est à vie dans mon top 10-15.
Pour ceux que ça intéresse, ce monument a récemment fait l'objet d'un intéressant numéro des Nouveaux chemins de la connaissance sur France Culture.
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
39 films ce mois ci, riche en découvertes de haute tenue !
Encore une fois la palme à l'Italie avec pas moins de 3 films dans le top 5 dont un monstrueux Alberto Sordi, une comédie fraîche et désinvolte avec un Ugo Tognazzi étonnant et une délicieuse Catherine Spaak.
S'immiscent dans ce carton transalpin un poignant plaider anti-rasciste de Samuel Fuller ainsi qu'un chef d'oeuvre parmi tant d'autres de Kurosawa.
1. Il boom (Vittorio De Sica)
2. La voglia matta (Elle est terrible) (Luciano Salce)
3. White dog (Samuel Fuller)
4. La visita (Annonces matrimoniales) (Antonio Pietrangeli)
John Holden a écrit :39 films ce mois ci, riche en découvertes de haute tenue !
Encore une fois la palme à l'Italie avec pas moins de 3 films dans le top 5 dont un monstrueux Alberto Sordi, une comédie fraîche et désinvolte avec un Ugo Tognazzi étonnant et une délicieuse Catherine Spaak.
S'immiscent dans ce carton transalpin un poignant plaider anti-rasciste de Samuel Fuller ainsi qu'un chef d'oeuvre parmi tant d'autres de Kurosawa.
1. Il boom (Vittorio De Sica)
Etonnante incursion de De Sica dans le domaine de la comedie italienne, à une epoque où ses grandes oeuvres sont derriere lui.
Quand à Sordi, que dire de plus à part qu'il est enorme ?
Ton numero 2 m'enchante au plus haut point et ton numero 3 est tout bonnement une des meilleurs oeuvres des 80s.
Je me mate le Pietrangeli tres bientot.
Dernière modification par Jack Carter le 31 mars 15, 22:45, modifié 1 fois.
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
5. Un condamné à mort s'est échappé (Robert Bresson)
6. Tueurs de dames (Alexander Mackendrick)
7. L'Introuvable (W.S. Van Dyke)
8. Europe 51 (Roberto Rossellini)
9. Tristana (Luis Buñuel)
10. Pale Rider / Josey Wales hors-la-loi (Clint Eastwood)
Réalisateur du mois : Anthony Asquith
Redécouverte du mois : L'Année dernière à Marienbad
Prix d'interprétation masculin : William Powell dans L'Introuvable
Prix d'interprétation féminin : Katie Johnson dans Tueurs de dames
C'est tout sauf innocent ce que tu dis car après avoir découvert le Rossellini aujourd'hui, je me faisais cette réflexion concernant ce film dont la rigueur de la mise en scène alliée à une caractérisation synthétique et délicate des personnages se rapproche d'une certaine façon du cinéma d'Ozu. La beauté plastique des paysages et le talent pour situer et mettre en valeur les décors naturels m'ont fait également penser à Satyajit Ray.
Joshua Baskin a écrit :J'y vais du mien aussi et encore une fois, un top pour le moins éclectique :
Éclectique, c'est le mot. Bravo. J'ai envie de le revoir rien qu'à lire le titre.
Et big up à celles et ceux qui placent Inherent Vice dans leurs tops. Des gens bien, à n'en pas douter.
Il m'a été difficile de départager mes deux favoris du mois. Avec l'excellent téléfilm The Deal, Frears réussit à évoquer sur une durée série B la descente aux enfers des travaillistes sous Thatcher, leur transformation en parti pro-business et la rivalité Blair/Brown, le tout en dressant un portrait peu reluisant de Blair, dépeint comme un homme attaché à la quête du pouvoir pour le pouvoir et incarnation d'une époque vouée au culte de la célébrité et de l'image (son I always wanted to be an actor vaut pour cela mais aussi comme profession de foi politique). Mon autre favori fut Mafioso d'Alberto Lattuada. Ce qui commence comme une confrontation Italie du Nord/Italie du Sud portée par la talent comique d'Alberto Sordi bifurque progressivement vers la dimension puissamment amorale des meilleures comédies noires anglaises. C'est finalement ce dernier film qui a emporté le morceau.
