Commentaires à propos de votre film du mois

[Anorya]

Grosse surprise que ce petit film qui s'impose comme un second prétendant pour août.


Les combattants.

[Harkento]

Nouveau prétendant !



Dellamorte Dellamore de Michele Saovi : 9 / 10
Découvert il y a presque 10 ans, je me devais de revoir cette oeuvre inclassable qui m'avait tant fasciné par le passé. A la revoyure hier soir, je me suis extasié corps et âme devant tous les plans poétiquo-baroques déployant un univers onirique, sensuel et macabre unique en son genre (et étrangement cohérent !) tout en me régalant de la narration Lynchéenne du film de Saovi. J'avais oublié à quel point cette oeuvre est vraiment atypique, généreuse et très élaborée dans sa démarche artistique en affichant une liberté - et des ruptures - de ton et un mélange des genres rarement vu dans un seul et même film. Rajouté à cela une liberté d'interprétation que chaque spectateur peut se faire, et on tient là sans nulle doute à un des plus grands films des années 90 !

[Père Jules]

Et en bonus un petit coup de coeur:

Spoiler (cliquez pour afficher)

Ah oui ! Je dois dire que ça avait été une belle surprise pour moi aussi.

[origan42]

[Rick Blaine]

Grand film!

[Pr. Aronax]

Bon c'est joué pour ce mois-ci



Une découverte épique, proche de la puissance ressentie lors d'un Mulholland Drive.

Un croisement sublime entre un After Hours sensuel et un Shining labyrinthique, le tout au service de l'une des plus belles histoires d'amour du cinéma.

[Jeremy Fox]

Bon c'est joué pour ce mois-ci



Une découverte épique, proche de la puissance ressentie lors d'un Mulholland Drive.

Un croisement sublime entre un After Hours sensuel et un Shining labyrinthique, le tout au service de l'une des plus belles histoires d'amour du cinéma.

Ce film reste (avec le château ambulant) ma plus grosse émotion pour une découverte au cinéma. J'adorais déjà Kubrick mais je ne m'attendais pas à un tel choc.

[Pr. Aronax]

Heureux homme qui a pu le voir au cinéma, je t'envie

Mais ce fut une totale surprise pour moi aussi, d'ailleurs toute la 1ere partie jusqu'à la révélation du fantasme d'Alice, j'étais plutôt dubitatif, puis arrive la 1ere déambulation kafkaïenne du bon docteur et là bingo, j'ai été charmé comme rarement

[Jeremy Fox]

Heureux homme qui a pu le voir au cinéma, je t'envie

A sa sortie peu de temps après la mort de Kubrick ; j'avais peur qu'au vu du sujet, son dernier film me fascine moins que la plupart des précédents et qu'il termine sa filmographie sur une note un peu moins forte. La surprise en fut d'autant plus grande et je me le suis remémoré une bonne partie de la nuit. Le lendemain, j'y pensais toujours et les deux ou trois revisions depuis en DVD n'ont pas atténué mon enthousiasme ni ma fascination. Un chef d’œuvre d'une perfection plastique et scénaristique pour moi éblouissante. Un de mes rares 10/10

[Johnny Doe]

Un chef d’œuvre d'une perfection plastique et scénaristique pour moi éblouissante. Un de mes rares 10/10

Pas mieux. Moi je l'avais découvert autour des 15-16 ans et je n'étais pas vraiment conditionné, à ce moment là, pour apprécier vraiment un film comme Eyes Wide Shut, d'autant que j'avais envie de le voir par curiosité, mais que je m'attendais à m'ennuyer. Pourtant le film a exercer un pouvoir de fascination incroyable sur moi, à un moment ou je connaissais et n'aimait que très peu ce que j'avais vu de Kubrick, j'en était à me demander pourquoi j'étais fasciné. Les revisions n'ont jamais écornée cette fascination et le film me bouleverse toujours autant (ce plan du masque sur l'oreiller, Kidman dormant à côté...). A noté aussi qu'il s'agit d'une de mes premières grande claque de mise en scène, une des premières fois et ce n'étais pas un étalage de virtuosité qui m'emballait, mais juste une véritable perfection dans le travail sur le cadre et la photographie.

Depuis il s'agit toujours de mon Kubrick favoris avec Barry Lyndon et Lolita (et presque tous les autres ).

[Anorya]

3ème prétendant avec L'oeuf de l'ange de Mamoru Oshii.

[Federico]

Re-découverte (je ne l'avais pas vu depuis un bon 1/4 de siècle) de...

Othello (The Tragedy of Othello: The Moor of Venice, 1952, Orson Welles)

Merci d'abord à Patrick Brion d'avoir proposé l'édition restaurée, histoire d'en prendre encore plus plein les mirettes.
Edit : mais paglop pour le non-respect du format d'origine.
Visuellement, c'est sans doute le Welles le plus hallucinant (ou le plus excessif, c'est selon). Le pré-générique à lui seul, c'est quelque chose, même si on voit tout ce que Welles a emprunté et doit à Murnau, Sjöström, Eisenstein, Vertov, Dreyer etc. Tout n'est pas parfait (Robert Coote est pénible comme le sont parfois certains seconds couteaux burlesques dans les films de Welles) mais plus que le réalisateur dans le rôle-titre (un peu trop tartiné de brou de noix), c'est à nouveau la performance du grand acteur irlandais Micheál MacLiammóir* qui m'a régalé. Faut dire que Iago est LE personnage central de la pièce.

I am not what I am...

(*) Personnage au-delà de l'excentrique si l'on croit la description qu'en fit Richard Fleischer dans ses mémoires.

[aelita]

Un mois cinématographique qui va se retrouver écourté pour cause d'absence. Je donne donc dès à présent mon bilan du mois d'août. Petit mois de toute façon, en quantité, par rapport aux deux mois précédents ("seulement" 30 films découverts ou redécouverts, dont 7 sorties salles 2014 et une resortie salles).
Et, sans trop de surprise, c'est l'impressionnant film de Loznitsa qui remporte le titre. Beau doublé pour Loznitsa dont le Maïdan avait été mon film du mois de mai (et même triplé, avec Dans la brume en février 2013...)
Film du mois My Joy (Sergeï Loznitsa), suivi de :
2. La Clepsydre (Wojciech Has)
3. Tout sur ma mère (Pedro Almodovar)
4. Le bannissement (Andreï Zvyaguintsev)
5. Comme des frères (Hugo Gélin)
Ont raté, de peu, le podium : Little Bird (Boudewijn Koole), Detective Dee, la légende du dragon des mers (Tsui Hark), Winter sleep (Nuri Bilge Ceylan), Le grand homme (Sarah leonor).

[Harkento]

3ème prétendant avec L'oeuf de l'ange de Mamoru Oshii.

Vu à l'instant !
J'ai été littéralement scotché par la tenue visuelle du métrage et les partis pris de mise en scène de Oshii ! Cette oeuvre métaphorique, contemplative et profondément mélancolique m'a transporté le temps d'1h10 dans un autre monde et je ne suis pas près d'oublier ce voyage onirique dont le pouvoir d'évocation et de fascination n'a pas d'équivalent, même si l'univers lorgne ouvertement vers l'expressionnisme et le symbolisme. La beauté des images sont d'une puissance poétique rare ! Quel créateur d'ambiance ce Oshii !! En bref, un film qui touche directement l'inconscient et qui laisse la part belle au pouvoir de l'image (et que dire de la musique du méconnu Yoshihiro Kanno absolument parfaite qui rajoute à l'emphase !). Typiquement le genre de film que j'affectionne. Merci pour cette découverte Anorya !

[Anorya]

Ah oui cette musique est fabuleuse et j'en parle à peine dans le topic du film...
Topic où je t'encourage à laisser parler ta plume du coup sur ce film.