Commentaires à propos de votre film du mois

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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MJ
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Message par MJ »

Cathy a écrit :Par contre comment as-tu "She married her Boss" ?
Faut chercher sur Youtube, transfert vhs médiocre... ça n'aide pas à se passionner pour le film au-delà du sexisme d'époque!
"Personne ici ne prend MJ ou GTO par exemple pour des spectateurs de blockbusters moyennement cultivés." Strum
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Demi-Lune
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Message par Demi-Lune »

Père Jules a écrit :Un cœur en hiver (Claude Sautet, 1992) Image
Les oiseaux (Alfred Hitchcock, 1963) Image
Collateral (Michael Mann, 2004) Image
Gremlins (Joe Dante, 1984) Image
Père Jules a écrit :Skyfall (Sam Mendes, 2012) Image
:|
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AtCloseRange
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Message par AtCloseRange »

ça craint.
Federico
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Message par Federico »

Je n'ai pas vu Skyfall mais pour les trois premiers, Père Jules note sévère... :|
Mais je ne vais pas jouer l'hosto qui se moque de la charité car ce mois-ci, je risque de faire de même avec d'autres grands classiques... :fiou:
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Père Jules
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Message par Père Jules »

Demi-Lune a écrit :
Père Jules a écrit :Un cœur en hiver (Claude Sautet, 1992) Image
Les oiseaux (Alfred Hitchcock, 1963) Image
Collateral (Michael Mann, 2004) Image
Gremlins (Joe Dante, 1984) Image
Père Jules a écrit :Skyfall (Sam Mendes, 2012) Image
:|
Père Jules a écrit :Un cœur en hiver (Claude Sautet, 1992) Image
Un beau film mais de Sautet, je préfère de loin ses années 70.
Père Jules a écrit :Les oiseaux (Alfred Hitchcock, 1963) Image
Redécouvert hier. Je ne l'avais pas vu depuis bien quinze ans.
Les 5 dernières minutes sont vraiment formidables et quelques scènes m'ont fait un très belle effet. Le tout s'est tout de même retrouvé plombé pour un passage absolument ridicule (les plans du visage de Tippi Hedren qui suit l'essence qui s'enflamme), et des transparences toujours aussi laides. Fondamentalement, le film ne m'a pas paru correspondre à mon souvenir.
Père Jules a écrit :Collateral (Michael Mann, 2004) Image
Prenant, avec un Tom Cruise extrêmement inquiétant, mais j'ai trouvé ça visuellement très moche.
Un problème de forme donc, le fond correspondant en revanche tout à fait à l'idée que je m'en étais fait la première fois.
Père Jules a écrit :Gremlins (Joe Dante, 1984) Image
Je voulais le revoir par nostalgie. Quelques beaux moments, mais la magie n'opère plus comme à 10 ou 12 ans. Je me trouve même assez large dans ma notation au regard de l'ennui ressenti ici ou là.

Et puis t'es quand même gonflé, t'es le premier à dire que 3 et 3,5 étoiles, ce sont de bonnes notes ! :)

Quant au Bond, tu ne vas pas me retirer le seul film de la franchise qui retient un tant soit peu mon attention.
C'est rudement efficace, diablement gaulé, je ne vais pas me priver.

Et sinon Demi, on reparle du Rossellini que tu as honteusement massacré ? :mrgreen: :evil:
Dernière modification par Père Jules le 12 août 13, 12:37, modifié 1 fois.
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Père Jules
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Message par Père Jules »

Demi-Lune a écrit :Harold et Maude (Hal Ashby, 1971) Image
Voyage en Italie (Roberto Rossellini, 1954) Image
:| :mrgreen:
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Demi-Lune
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Message par Demi-Lune »

Père Jules a écrit :Le tout s'est tout de même retrouvé plombé pour un passage absolument ridicule (les plans du visage de Tippi Hedren qui suit l'essence qui s'enflamme)
Ce passage est génial. Le montage rend la scène encore plus dramatique grâce à ce contrechamp sur Hedren et la manière dont elle est filmée. Je peux comprendre qu'on puisse trouver que l'idée visuelle ne fonctionne pas parce qu'elle paraît artificielle, vieillotte ou qu'elle brise une certaine logique réaliste en dilatant le temps, mais ce découpage en trois/quatre plans volontairement figés, suspendus, comme des photogrammes, c'est quelque chose qui rappelle que Hitchcock a fait ses armes sur le cinéma muet et s'est rappelé de toutes ses possibilités expressives. J'adore ces plans de Hedren figée, on suit le déplacement de sa tête et sa réaction face à la traînée d'essence... je trouve ça magistral car Hitchcock fait le choix risqué de suspendre la vraisemblance par sa technique (l'effet est volontairement étudié, antinaturel), mais décuple du coup la force du champ, cette fameuse traînée qui paraît encore plus dramatique justement parce que le personnage qui la regarde est statufié d'impuissance. Le champ et le contrechamp s'entre-répondent visuellement, c'est très très fort, et ça ne dure qu'une poignée de secondes.
Père Jules a écrit :Et puis t'es quand même gonflé, t'es le premier à dire que 3 et 3,5 étoiles, ce sont de bonnes notes ! :)
Oui oui, mais c'est l'association avec Skyfall au-dessus du reste qui me faisait un peu mal. Mais bon, chacun note comme il veut, hein. :mrgreen: Hein que c'est chiant d'avoir à se justifier ?
Et sinon Demi, on reparle du Rossellini que tu as honteusement massacré ? :mrgreen: :evil:
Volontiers. J'ai trouvé ça creux, ennuyeux et je n'ai absolument rien compris à cette fin parachutée, ce "miracle" incompréhensible et incohérent. J'ai apprécié tous les Rossellini que j'ai vus jusqu'ici, mais celui-ci a échoué à capter mon attention, ou alors ça ne l'a été que de façon très épisodique (la visite du musée archéologique de Naples, la balade à Pompéi, le jeu de Bergman). A vrai dire, Voyage en Italie m'a fait penser à du pré-Antonioni. Tu vois le tableau...

Quant à Harold et Maude, c'est un film assez sympathique mais que je trouve néanmoins en-deçà de ce que sa réputation pouvait augurer. Il y a une liberté de ton plutôt appréciable (même si bon, la gérontophilie, c'est pas trop mon truc hein) mais Ashby fait quand même passer en force l'exubérance de son duo (Ruth Gordon devient vite chiante) et le scénario se montre très répétitif (tous les faux suicides) et lassant (les "emprunts" de Maude). Le truc qui m'a fait le plus rire, c'est le militaire avec son bras amputé qui fait un salut avec sa manche rétractable. Le film me dérange aussi d'un point de vue plus "philosophique", disons. Il joue avec le suicide et ça me met mal à l'aise.
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Message par Federico »

Demi-Lune a écrit :
Père Jules a écrit :Le tout s'est tout de même retrouvé plombé pour un passage absolument ridicule (les plans du visage de Tippi Hedren qui suit l'essence qui s'enflamme)
Ce passage est génial. Le montage rend la scène encore plus dramatique grâce à ce contrechamp sur Hedren et la manière dont elle est filmée. Je peux comprendre qu'on puisse trouver que l'idée visuelle ne fonctionne pas parce qu'elle paraît artificielle, vieillotte ou qu'elle brise une certaine logique réaliste en dilatant le temps, mais ce découpage en trois/quatre plans volontairement figés, suspendus, comme des photogrammes, c'est quelque chose qui rappelle que Hitchcock a fait ses armes sur le cinéma muet et s'est rappelé de toutes ses possibilités expressives. J'adore ces plans de Hedren figée, on suit le déplacement de sa tête et sa réaction face à la traînée d'essence... je trouve ça magistral car Hitchcock fait le choix risqué de suspendre la vraisemblance par sa technique (l'effet est volontairement étudié, antinaturel), mais décuple du coup la force du champ, cette fameuse traînée qui paraît encore plus dramatique justement parce que le personnage qui la regarde est statufié d'impuissance. Le champ et le contrechamp s'entre-répondent visuellement, c'est très très fort, et ça ne dure qu'une poignée de secondes.
Pareil. C'est une des séquences qui m'épatent le plus dans le film (avec celle, plus-que-parfaite, leçon de découpage et de montage, du rassemblement des corbacs sur le portique derrière Hedren). Et puis le plan subjectif à vue d'oiseau, en plongée, après... :oops:
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Message par Federico »

Demi-Lune a écrit :J'ai trouvé ça creux, ennuyeux et je n'ai absolument rien compris à cette fin parachutée, ce "miracle" incompréhensible et incohérent. J'ai apprécié tous les Rossellini que j'ai vus jusqu'ici, mais celui-ci a échoué à capter mon attention, ou alors ça ne l'a été que de façon très épisodique (la visite du musée archéologique de Naples, la balade à Pompéi, le jeu de Bergman). A vrai dire, Voyage en Italie m'a fait penser à du pré-Antonioni. Tu vois le tableau...
Bonne comparaison. La première fois, il m'avait bouleversé, surtout à cause de la séquence des fouilles. Je l'ai revu il y a quelques années et il m'avait un peu ennuyé. Je crois que ce qui me gène le plus, c'est de voir l'immense George Sanders (un de mes acteurs préférés) qui semble perdu dans un monde cinématographique qui n'est pas le sien (Sanders détesta le tournage et ça se voit à l'écran)... :?
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Message par Harkento »

Premier candidat qui risque bien de trôner en haut de l'affiche à la fin du mois :

L'ange de la violence (All Fall Down) de John Frankenheimer : 9 / 10
Image

En puis également,
Terracota Warriors de Ching Siu-Tung : 8 / 10
Image
Un très grand film HK ! Comme quoi, il existe encore et toujours des pépites à découvrir ! Un film trans-genre porté le souffle de Tsui Hark (à la production), le génie et la folie de Ching Siu-Tung, et l'interprétation sans faille de Zhang Yimou et Gong Li, dont c'est seulement le troisième film mais qui va s'imposer comme une immense actrice dans la décennie à venir. Définitivement un classique HK qui restera dans ma mémoire !
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Message par Supfiction »

Harkento a écrit :Premier candidat qui risque bien de trôner en haut de l'affiche à la fin du mois :

L'ange de la violence (All Fall Down) de John Frankenheimer : 9 / 10
Image
Tiens, tu me rappelles que je n'ai toujours pas acheté ce film alors que je le voulais lorsqu'il est sorti.

Pour info j'ai retrouvé ce message de 2007. Le dvd ne serait pas 16/9 apparemment :( ..

Nestor Almendros a écrit :L'ANGE DE LA VIOLENCE (ALL FALL DOWN) - 1962

Je vais faire mon paresseux et reposter ici l'avis de Judyline daté du 12 février dernier
Judyline a écrit :6,5/10

Le problème de ‘L’ange de la violence’, c’est qu’il a un peu de mal à tenir la comparaison avec d’autres films de la même époque qui traitent du même sujet. Aillant vu récemment ‘A l’est d’Eden’ ou encore ‘Les jeunes loups’, deux films sur le mal-être et les questions que se posent les jeunes, j’ai eu quelques difficultés à accrocher à ce film-ci.

Il faut dire que l’histoire tombe un peu dans la caricature, et à la différence des deux films que je cite plus haut, elle ne m’a ni vraiment émue ni vraiment surprise. Ca reste toujours assez prévisible. Même les personnages penchent vers le cliché : le jeune rebelle à qui l’avenir fait peur ; la mère possessive au possible, au penchant légèrement incestueux ; le père alcoolique qui préfère fermer les yeux sur ce qui se passe autour de lui; et pour finir la jolie Echo, jeune fille au visage d’ange dont on peut presque deviner le sort avant même qu'elle ait ouvert la bouche. Le seul personnage plus ou moins ‘normal’ du film (le jeune frère), celui à qui est censé s’identifier le spectateur et aussi celui qui est censé être le personnage le moins intéressant de l’histoire, devient pour finir celui à qui on s’accroche le plus. Mais il faut dire que Brandon De Wilde est adorable !

Heureusement, le film est quelques peu sauvé par son casting spécialement bon : Warren Beatty, dans le rôle du jeune ‘macho-mais-beau’ ; Eva Marie Saint, toujours aussi envoûtante ; et puis dans le rôle des parents, les excellents seconds rôles que sont Angela Lansbury et Karl Malden.
Je viens de le découvrir et j'ai trouvé le film très curieux. Je m'attendais, d'après le titre, à une sorte de thriller et je me suis trouvé devant un mélodrame poussif et un peu lourd. Je serai donc un poil moins enjoué que Judyline car je m'y suis rapidement ennuyé. Ce qui m'a le plus bloqué c'est son style théatral, qui ne me semble pas être une coincidence. L'histoire se base principalement sur des personnages caricaturaux (et surtout emblématiques pour le message qu'on veut faire passer) en oubliant l'intrigue (quasi inexistante). C'est écrit comme une pièce de théatre (peu de lieux, personnages tourmentés autour desquels fonctionne le récit). Un gros trait pas forcément subtil qu'il faut pouvoir supporter...

Très beau master Warner, immaculé/bien défini/bien contrasté, dont le seul défaut (mais de taille) est de ne pas être en 16/9. Une aberration quand on constate la qualité de la restauration (récente). Une bévue de plus pour Warner France?
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Frances »

Gros coup de coeur du week end pour Thé et sympathie de Minnelli que je ne connaissais pas :oops: et qui dormait sur mes étagères.
Intelligent et audacieux par son sujet, brillant par sa réalisation à quoi s'ajoute les magnifiques interprétations de Deborah Kerr en épouse délaissée et incomprise et de John Kerr en jeune homme sensible et torturé. Whaoh !
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"Il faut vouloir saisir plus qu'on ne peut étreindre." Robert Browning.
" - De mon temps, on pouvait cracher où on voulait. On n'avait pas encore inventé les microbes." Goupi
Mains Rouges.

Mes films du mois :
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Jan 21 : Cousin Jules
Fev 21 : Midnight special
Mar 21 : Nanouk l'esquimau
Avr 21 : Garden of stones
Mai 21 : Fellini Roma
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Flavia »

:D C'est une oeuvre douce-amère où Deborah Kerr égale à elle-même en femme sensible, aimante, trouve là l'un de ses plus beaux rôles.
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Message par Federico »

Je commence à regarder les films du coffret Warner Classic Musicals from the Dream Factory, Vol. 1 en gardant le meilleur pour la fin (It's always fair weather). Pour l'instant pas de concurrents au titre de film du mois mais des séquences qui pourraient y figurer.

D'abord Summer stock de Charles Walters (1950), comédie musicale (souvent très) agricole sauvée de la fange par trois numéros (dans le désordre) : le fameux Get happy avec une Judy Garland à peine sortie d'une enième cure d'amaigrissement, l'hilarant duo de crétins des foins Gene Kelly / Phil Silvers (un vrai sketch à la Tex Avery !!) :uhuh: et enfin l'épatant solo de Kelly avec une planche qui couine et un journal.
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Globalement bien supérieur : Three little words de Richard Thorpe (1950 aussi) malgré un scénario de biopic très ténu mais qui m'a fait re-découvrir la délicieuse Vera-Ellen, fine actrice au jeu subtil et sublime danseuse. Là aussi, trois numéros d'exception : le duo Astaire/Vera-Ellen de Mr. and Mrs. Hoofer at home, Vera-Ellen seule aux mains de marins sur fond de décor parigot faisant admirer ses talents de gymnaste et cette trop courte séquence que je pourrais me passer en boucle : l'irrésistible Debbie Reynolds reprenant le fameux I wanna be loved by you d'Helen Kane (doublée par sa créatrice).
Du concentré de banane en tube !!! :D :D :D
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Message par Harkento »

Supfiction a écrit :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Harkento a écrit :Premier candidat qui risque bien de trôner en haut de l'affiche à la fin du mois :

L'ange de la violence (All Fall Down) de John Frankenheimer : 9 / 10
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Tiens, tu me rappelles que je n'ai toujours pas acheté ce film alors que je le voulais lorsqu'il est sorti.

Pour info j'ai retrouvé ce message de 2007. Le dvd ne serait pas 16/9 apparemment :( ..

Nestor Almendros a écrit :L'ANGE DE LA VIOLENCE (ALL FALL DOWN) - 1962

Je vais faire mon paresseux et reposter ici l'avis de Judyline daté du 12 février dernier


Je viens de le découvrir et j'ai trouvé le film très curieux. Je m'attendais, d'après le titre, à une sorte de thriller et je me suis trouvé devant un mélodrame poussif et un peu lourd. Je serai donc un poil moins enjoué que Judyline car je m'y suis rapidement ennuyé. Ce qui m'a le plus bloqué c'est son style théatral, qui ne me semble pas être une coincidence. L'histoire se base principalement sur des personnages caricaturaux (et surtout emblématiques pour le message qu'on veut faire passer) en oubliant l'intrigue (quasi inexistante). C'est écrit comme une pièce de théatre (peu de lieux, personnages tourmentés autour desquels fonctionne le récit). Un gros trait pas forcément subtil qu'il faut pouvoir supporter...

Très beau master Warner, immaculé/bien défini/bien contrasté, dont le seul défaut (mais de taille) est de ne pas être en 16/9. Une aberration quand on constate la qualité de la restauration (récente). Une bévue de plus pour Warner France?
Je ne suis pas forcément d'accord avec ses avis pour ma part ! A aucun moment je n'ai trouvé les personnages caricaturaux par exemple, à part peut être les parents. Ils représentent une famille standard avec son lot de problèmes et de conflits et j'ai vraiment apprécié et l'interprétation des deux frères, et leur caractérisation. Si ce film s'inscrit très clairement dans la lignée de ceux d'Elia Kazan de la même époque, j'ai vraiment trouvé la relation entre les deux frères que tout oppose vraiment passionnante : l'ainé étant un grand sauvage, un animal pulsionnel en guerre contre ses parents, le cadet incarnant l'innocence, le calme, la cérébralité (avec les notes qu'il inscrit dans son cahier), la tempérance ! Mais si je l'ai tant aimé c'est surtout parce que le film est porté par une mise en scène extrêmement moderne : le montage comme les cadrages (alternances entre les gros plans et les plans plus larges qui en disent long sur ce que ressentent les personnages) sont d'une précision incroyable, et rare sont les drames (enfin je trouve) ou la caméra parvient à autant saisir les troubles des personnages. Si le récit qui se déroule essentiellement dans un lieu rappelle le théâtre, la mise en scène organique de Frankenheimer transcende très clairement les enjeux dramatiques du film !
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