Commentaires à propos de votre film du mois

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Flol
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Message par Flol »

Petit résumé de mon année ciné (avec en bonus, un focus sur les 12 dernières années) :

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Bonne soirée et bonne année.
Classikement vôtre,

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Joshua Baskin
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Message par Joshua Baskin »

Le gars qui veut gratter du follower...

Sinon sur le fil, le vainqueur ce mois-ci est le dérangeant et formellement sublime Grave de Julia Ducourneau.

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Rockatansky
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Message par Rockatansky »

Flol a écrit :Petit résumé de mon année ciné (avec en bonus, un focus sur les 12 dernières années) :

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Bonne soirée et bonne année.
Classikement vôtre,

Flol

Et l'année prochaine 47 films :mrgreen:
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Joshua Baskin
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Message par Joshua Baskin »

Rockatansky a écrit :

Et l'année prochaine 47 films :mrgreen:
Et ce ne sera à priori pas le seul à voir sa moyenne se réduire. :roll: :D
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Flavia
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Flavia »

Pour la seconde fois cette année, un grand film de Kubrick finit premier.

Plus de temps consacré à voir des séries encore cette année, cela donne 240 films en 2017 dont 14 ce mois-ci.


Shining (Stanley Kubrick)

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La rivière rouge (Howard Hawks)

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Klute (Alan J. Pakula)

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Moonlight (Barry Jenkins)

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Les évadés (Frank Darabont)

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Logan Lucky (Steven Soderbergh)

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Après la tempête (Hirokazu Kore-eda)

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Rockatansky
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Message par Rockatansky »

Un mois plus fourni qu'à l'habitude, avec un joli film du mois A ghost Story.

Bilan de l'année 231 films vus malgré une année professionnelle assez chargées, 8 films revus et 32 séries visionnées. Beaucoup de films moyens, sans doute à cause de mon gout pour regarder des merdes :D
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Décembre 2017

Films découverts

A Ghost Story - David Lowery - 7/10
Battle of the Sexes - Jonathan Dayton & Valerie Faris - 6.5/10
Wind River - Taylor Sheridan - 6.5/10
Seven Sisters - Tommy Wirkola - 6/10
Atomic Blonde - David Leitch - 6/10
Kingsman 2 - Le Cercle d'Or - Matthew Vaughn - 6/10
Logan Lucky - Steven Soderbergh - 6/10
Hitman & Bodyguard - Patrick Hughes - 6/10
Coco - Lee Unkrich - 6/10
Tickled - David Farrier & Dylan Reeve - 6/10
La colère d'un homme patient - Raul Avelaro - 6/10
Blade Runner 2049 - Denis Villeneuve - 5.5/10
Nocturnal Animals - Tom Ford - 5.5/10
Un frisson dans la nuit - Clint Eastwood - 5.5/10
Star Wars : Les Derniers Jedi - Rian Johnson - 5.5/10
Manhunt : Unabomber - Saison 1 - 5.5/10
Doctor Who - Twice upon a time - Rachel Talalay - 5/10
Rakka - Neil Blonkamp - 5/10
Firebase - Neil Blonkamp - 5/10
Bébé Tigre - Cyprien Vial - 5/10
Mindhunters - Saison 1 - 5/10
Who the Fuck is That Guy? - Drew Stone - 5/10
Mr Wolff - Gavin O'Connor - 5/10
Detroit - Kathryn Bigelow - 4.5/10
Room 237 - Rodney Ascher - 4/10
Valérian et la cité des mille planètes - Luc Besson - 4/10
Demain tout commence - Hugo Gélin - 4/10
Problemos - Eric Judor - 4/10
Larguées (Snatched) - Jonathan Levine - 4/10
Il a déjà tes yeux - Lucien Jean-Baptiste - 3.5/10
Bright - David Ayer - 3/10
Mardock Scramble - Susumu Kudo - 3/10
Beauté Cachée - David Frankel - 3/10
Revolt - Joe Miale - 3/10

Films revus

The Dictator - Larry Charles - 4/10
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Message par Tom Peeping »

J'ai vu en décembre

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*** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais

La mélodie du bonheur / The sound of music (Robert Wise, 1965) ***
En 1938 à Salzbourg, une jeune religieuse est envoyée s'occuper des sept enfants d'un capitaine de marine veuf. Le Musical le plus aimé du public reste après cinq décennies un film d'une rare générosité. Sur un sujet menaçant de mièvrerie, Robert Wise offre un chef-d'oeuvre de dynamisme et de sincérité, porté par les chansons inoubliables de Rodgers & Hammerstein et le charme (et le talent) fou de Julie Andrews. Un film et un titre parfaits. TV

Le Roi des rois / King of kings (Cecil B. DeMille, 1927) ***
De son entrée à Jérusalem à l'apparition aux Apôtres, les derniers jours terrestres du Christ. Malgré ses 51 ans au moment du tournage, l'acteur H.B. Warner est sans doute le meilleur Jésus de cinéma : son jeu retenu et nuancé apporte une dignité sans emphase à cette fresque biblique qui privilégie l'intime au grandiose tout en présentant les moments et les mots gravés dans les Evangiles. Un des derniers grands films muets. BR FR (sublime restauration par Lobster Films)

Stay hungry (Bob Rafelson, 1976) ***
En Alabama, un héritier (Jeff Bridges) chargé par un promoteur de déloger une salle de musculation se prend d'intérêt et d'amitié pour ses habitués. Dans l'esprit de l'indépassable "Five easy pieces" (Rafelson, 1970), ce film sur un homme qui rompt les amarres dresse aussi une formidable galerie de portraits dans des moments digressifs pleins d'humanité. Avec le rôle qui le révéla, Arnold Schwarzenegger crève l'écran. Les 70's dans leur meilleur. BR US

Les banlieusards / The 'burbs (Joe Dante, 1989) 0
Les habitants d'une rue pavillonnaire du Midwest s'inquiètent des voisins mystérieux d'une maison à l'abandon. Ni Tom Hanks ni Carrie Fisher ne peuvent sauver cet effarant navet qui cumule tout ce que la comédie Eighties a fait de pire. Les cris et les gesticulations font office de mise en scène, les tentatives d'humour se vautrent, les acteurs en font des tonnes pour rien. 30' m'ont suffi, le reste en accéléré m'a convaincu de mes doutes. Indéfendable. BR UK

Ce qui nous lie (Cédric Klapisch, 2017) 0
En Bourgogne à Meursault, deux frères et leur soeur doivent s'occuper du petit domaine viticole de leur père décédé. Le réalisateur des films de tribus (voisins, amis, familles) s'attache ici à une fratrie de trois. Le film se laisse regarder grâce au casting (Pio Marmai, François Civil, Ana Girardot) et au décor du vignoble mais les bons sentiments, la prévisibilité et l'innocuité du scénario et la lourdeur des effets temporels donnent envie de recracher. BR FR

Sausage Party (Greg Tiernan & Conrad Vernon, 2016) **
Dans un supermarché, les aliments industriels paniquent quand ils réalisent qu'ils finiront bouffés. Ce film d'animation joue la surenchère de l'obscénité et du politiquement incorrect en détournant l'histoire de "Toy Story" vers celle d'une miche de pain plantureuse et d'une saucisse obsédée sexuelle. L'outrance des situations, des "personnages" et des dialogues centrés sur "fuck" et "shit" font qu'on rit souvent et grassement. Potache, cul et sympa. BR ES

Je sais où je vais / I know where I'm going! (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1945) **
Une jeune femme ambitieuse (Wendy Hiller, au physique anti-hollywoodien) partie épouser un riche industriel sur une île écossaise est coincée par la tempête sur une île voisine. Elle y découvre des gens et des sentiments purs. Il y a du John Ford dans ce film où le romantisme et le réalisme magique sont amplifiés par la nature convulsive. Les images de la mer donnent une ampleur cosmique à l'ensemble qui autrement serait anodin. BR FR

Grave (Julia Ducournau, 2016) *** Mon film du mois
Une jeune végétarienne en fac vétérinaire prend goût au sang et à la chair humaine. Au-delà de l'histoire croquignole, ce film franco-belge s'appuie sur l'horreur physique et psychologique pour évoquer, à la "Carrie", les difficiles stations finales de l'adolescence. Le scénario sans cesse surprenant, la mise en scène inventive et le casting impeccable (mention à Garance Marillier) construisent un film de genre d'une remarquable profondeur et originalité. BR ES

Voyage au centre de la Terre / Journey to the center of the Earth (Henry Levin, 1959) **
En 1880, un professeur (James Mason) à la fac d'Edimbourg conduit trois équipiers dans une grotte islandaise vers les profondeurs de la Terre. Jules Verne est bien servi dans cette adaptation qui repose avant tout sur les décors en studio et en matte painting, magnifiés par le CinemaScope et le De Luxe. Comme dans le roman il y a peu d'enjeux, le film n'étant qu'un parcours d'aventure dans la descente avant la remontée expéditive. BR UK

Les yeux de Laura Mars / Eyes of Laura Mars (Irvin Kershner, 1978) **
Une photographe de mode a des visions en temps réel d'assassinats de collègues et d'amis. Ce giallo à l'américaine (un inoubliable souvenir de cinéma d'ado) n'aurait rien de vraiment spécial si il n'y avait Faye Dunaway en roue libre, Tommy Lee Jones et Brad Dourif, une B.O. 100% d'époque ("Let's all chant", Streisand...), Helmut Newton pour les photos porno-chic, le design mid-70's et les rues crados du Manhattan d'alors. Et ça, c'est spécial. BR UK

American Gods - saison 1 (Bryan Fuller & Michael Green, 2017) **
Le vide spirituel et les religions dévoyées sont au coeur de cette série très originale où les dieux anciens et nouveaux, d'Anubis à Odin, de Yahvé à Jésus-Christ et de Media aux GAFA se croisent sur la route US. L'idée est formidable et d'actualité, le résultat déséquilibré : si toutes les séquences impliquant les dieux sont fascinantes, j'en aurais aimé plus car l'histoire qui fait le lien (un homme et sa femme morte-vivante) est trop étirée et bavarde. BR DE

Life : Origine inconnue / Life (Daniel Espinosa, 2017) **
A bord de l'ISS, des cellules biologiques ramenées de Mars évoluent en une créature féroce. Le titre "Alien" déjà pris, ils ont du en trouver un autre. Malgré la proximité scénaristique avec le chef-d'oeuvre de Ridley Scott, ce film réussit le doublé en plaçant toute l'action en apesanteur (les SFX sont bluffants) et en inventant un monstre d'une espèce fascinante et encore plus retorse que l'autre. Un très bon thriller de terreur existentielle dans l'espace. BR FR

Le journal de David Holzman / David Holzman's diary (Jim McBride, 1967) **
En juillet 1967 à Manhattan, un jeune cinéaste en galère décide de filmer des choses qui l'intéressent : son studio, sa copine, ses voisins de quartier et lui-même avant tout. Un petit film fauché indépendant influencé par Warhol et Godard et à la technique hasardeuse mais qui, vu cinquante ans plus tard, est incroyablement visionnaire. La culture narcissique partagée d'aujourd'hui y est toute entière. C'est aussi l'un des premiers mockumentaries. DVD Z2 UK

Colossal (Nacho Vigalondo, 2016) 0
Une new yorkaise un peu paumée va se mettre au vert en province et se rend compte qu'un monstre kaiju qui ravage Séoul réplique ses mouvements à distance. Cette métaphore sur l'expression des frustrations et des rages est une belle idée mais le film ne tient pas, la faute à un scénario répétitif et bavard et surtout au surjeu d'Anne Hathaway, tout en mimiques faciales et roulements d'yeux. Omniprésente, elle y est exaspérante, comme souvent. BR ES
... and Barbara Stanwyck feels the same way !

Pour continuer sur le cinéma de genre, visitez mon blog : http://sniffandpuff.blogspot.com/
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Kevin95
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Message par Kevin95 »

Hop, dernier bilan pour 2017.

Top 5 découvertes décembre :

1. LE CORBEAU - Henri-Georges Clouzot (1943)

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2. IL MARCHESE DEL GRILLO - Mario Monicelli (1981)

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3. SAINT LAURENT - Bertrand Bonello (2014)

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4. GLI ORRORI DEL CASTELLO DI NORIMBERGA - Mario Bava (1972)

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5. TOP FIVE - Chris Rock (2014)

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DÉCEMBRE 2017

Films découverts et revus :

BRASS TARGET - John Hough (1978) : 8/10
THE RAT RACE - Robert Mulligan (1960) : 8/10
IT'S A WONDERFUL LIFE - Frank Capra (1946) : 10/10
SCROOGED - Richard Donner (1988) : 8/10
THE GREATEST - Tom Gries (1977) : 7/10
BARAKA SUR X 13 - Maurice Cloche (1966) : 5/10
PORCO ROSSO - Hayao Miyazaki (1992) : 7/10
THE POM POM GIRLS - Joseph Ruben (1976) : 6/10
ONLY THE VALIANT - Gordon Douglas (1951) : 8/10
MIRACLE ON 34TH STREET - George Seaton (1947) : 4/10
HOW THE GRINCH STOLE CHRISTMAS - Ron Howard (2000) : 4/10
GLI ORRORI DEL CASTELLO DI NORIMBERGA - Mario Bava (1972) : 8/10
IL MARCHESE DEL GRILLO - Mario Monicelli (1981) : 9/10
TERMINUS - Pierre-William Glenn (1987) : La Peur/10
LA LEGGE DELLA VIOLENZA (TUTTI O NESSUNO) - Gianni Crea (1969) : 3/10
THE COUNTRY GIRL - George Seaton (1954) : 7/10
SAINT LAURENT - Bertrand Bonello (2014) : 8/10
DIE HARD - John McTiernan (1988) : 10/10
HOME ALONE - Chris Columbus (1990) : 6/10
JINGLE ALL THE WAY - Brian Levant (1996) : 7/10
L'AMOUR DE JEANNE NEY - Georg Wilhelm Pabst (1927) : 8/10
PHILOSOPHALE - Farid Fedjer (2001) : Gênant/10
LA PROCHAINE FOIS JE VISERAI LE CŒUR - Cédric Anger (2014) : 6/10
GRAND CENTRAL - Rebecca Zlotowski (2013) : 8/10
THE MUPPET CHRISTMAS CAROL - Brian Henson (1992) : 6/10
LE CORBEAU - Henri-Georges Clouzot (1943) : 10/10
L'ASSASSIN HABITE AU 21 - Henri-Georges Clouzot (1942) : 8/10
LA MONACA NEL PECCATO - Joe D'Amato (1986) : 6/10
POPSTAR : NEVER STOP NEVER STOPPING - Akiva Schaffer et Jorma Taccon (2016) : 7/10
BERBERIAN SOUND STUDIO - Peter Strickland (2012) : 6/10
LE VIAGER - Pierre Tchernia (1972) : 8/10
STAR WARS : EPISODE VIII - THE LAST JEDI - Rian Johnson (2017) : 6/10
SCALPS - Claudio Fragasso et Bruno Mattei (1987) : 7/10
TOP FIVE - Chris Rock (2014) : 8/10
THE ROSE TATTOO - Daniel Mann (1955) : 6/10
OPERAZIONE PAURA - Mario Bava (1965) : 8/10

Bonus :

MANNIX (S01-E09) : HUNTDOWN - Gerald Mayer (1967) : 8/10
RENÉ GOSCINNY, NOTRE ONCLE D'ARMORIQUE - Guillaume Podrovnik (2017) : 8/10
MANNIX (S01-E10) : COFFIN FOR A CLOWN - Alexander Singer (1967) : 7/10
MANNIX (S01-E11) : A CATALOGUE OF SINS - Lee H. Katzin (1967) : 7/10
MANNIX (S01-E12) : TURN EVERY STONE - John Meredyth Lucas (1967) : 6/10
MANNIX (S01-E13) : RUN, SHEEP, RUN - Gene Reynolds (1967) : 9/10
ÉTIENNE DAHO, UN ITINÉRAIRE POP MODERNE - Antoine Carlier (2015) : 7/10
MANNIX (S01-E14) : THEN THE DRINK TAKES THE MAN - Laslo Benedek (1967) : 7/10
VIDEOTHON 28 : MONOPAUSE - Otto RIvers (2017) : 10/10

À vous, Cognacq-Jay !
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Thaddeus
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Message par Thaddeus »

Film du mois de décembre


1. Lettre de Sibérie (Chris Marker, 1958)


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2. Il Giovedi (Dino Risi, 1964)


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3. The Florida Project (Sean Baker, 2017)


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Mes découvertes en détail :
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La villa (Robert Guédiguian, 2017)
Le bistro-restaurant dominant la calanque désormais déserte de Marseille, le viaduc sur lequel passe le TGV à heure fixe, le petit port où quelques bateaux ramènent une maigre pêche... et l’humanisme inflexible d’un cinéaste plus que jamais fidèle à ses convictions, sa manière, sa colère face aux injustices du monde. Son art est ici tel un théâtre tchékhovien miniature que le temps passé, les récriminations, les désillusions et les blessures mal cicatrisées auraient recouvert de leur linceul. Mais pour insuffler une vie nouvelle à ces retrouvailles à l’ombre de la mort, pour ranimer les braises de l’espoir et assurer un relais de générations qui passe aussi par la réinvention d’une fratrie, la partition sobre et assurée de Guédiguian transmet une solidarité combattive qui vient à bout de toutes les amertumes. 4/6

Meurtre à l’italienne (Pietro Germi, 1959)
Du fameux roman de Carlo Emilio Gadda, ce polar à l’italienne tire son intérêt pour les exilés de la ville, assassins et voleurs condamnés à y revenir pour l’engrosser. Le viril Germi, commissaire-réalisateur aux lunettes noires par pudeur, par peur de trop voir, y compose une sorte de Maigret romain lucide quant aux turpitudes de ses semblables, évoluant au sein d’un milieu où sexe et argent sont devenus les nouveaux dieux et où l’omniprésence du clergé et de la croix du Christ se fait l’écho d’une décadence plus générale. Au gré d’une dramatisation fermement construite, de séquences liées par de sombres vibrations rosziennes et ciselées par des clairs-obscurs inquiétants autour de la naked city, il signe un film dont la netteté du trait ne nuit ni à la diversité des contours ni à la richesse des portraits. 4/6

Nola Darling n’en fait qu’à sa tête (Spike Lee, 1986)
Nola n’a qu’un lit mais trois prétendants : un romantique qui croit aux valeurs de la fidélité, un cycliste hip-hop qui la fait rire, un macho narcissique et bodybuildé. Outsider : la bonne copine lesbienne ne désespérant pas elle non plus de la croquer. Et pour raconter ce désordre sentimental, le cinéaste demande à chacun de faire face caméra le récit de sa rencontre avec la belle, de justifier choix de vie, gestes et comportements. L’énoncé minimal fonctionne à plusieurs niveaux : d’abord comme un gag à répétitions, ensuite comme une signature, enfin comme l’appartenance à l’école du cinéma indépendant new-yorkais. Tel un La Bruyère de Brooklyn (ascendant Woody Allen black et branché), Lee réussit là un premier long-métrage mordant, sexy, inventif, dont le charme séduit autant que les accents de vérité. 4/6

Le grondement de la montagne (Mikio Naruse, 1954)
Comme dans Crépuscule à Tokyo d’Ozu, l’idée pour la femme de disposer de sa propre existence est ici centrale. Le film est hanté par la fiction favorite de l’après-guerre que nourrit le fantasme de la recomposition familiale, d’une nouvelle répartition des affects, de la maîtrise inédite des désirs. Cinéaste de l’obstination quotidienne, des gestes mille fois répétés, Naruse inscrit la trajectoire de ses personnages dans un décor qui soutient la respiration du récit comme la basse continue dans la musique baroque, multiplie trajets, retours du travail, va-et-vient incessants pour casser toute dramatisation, toute emprise de l’intrigue, pour accroître l’impression de mouvance et d’hésitation sur laquelle il construit cette chronique flottante dont la mise en œuvre ne parvient jamais vraiment à émouvoir. 3/6

12 jours (Raymond Depardon, 2017)
Une fois de plus le réalisateur joue minimal, son dispositif réduit à trois positions d’une caméra fixe, si ce n’est lors des interludes ponctuant les témoignages de ces pensionnaires de l’institut psychiatrique, confrontés à la barrière d’un langage médico-judiciaire qu’ils ne maîtrisent pas. Travail en finesse, plein de tact et de respect, resserrant le temps mais n’altérant pas la progression des échanges quand bien même la résolution de ceux-ci, toujours identique, semble bel et bien scellée d’avance. À travers une dizaine d’entretiens troublants, insolites, poignants, agissant à la manière de révélateurs, il laisse percevoir comment la pédagogie, même pétrie de bonne volonté, perd ses moyens devant la réalité des injustices structurelles et la douleur irrationnelle de malades qui sont aussi, avant tout, des citoyens. 4/6

Lettre de Sibérie (Chris Marker, 1958)
Les plus grands documentaristes ne sont pas objectifs et parlent à la première personne. Ainsi de Marker qui livre d’un pays lointain comme une délectable épître cinématographique. Une heure durant il entraîne dans un bondissant déferlement de notations, d’impressions s’enchaînant ou appelant une parenthèse, de coq-à-l’âne qui suivent le cours fluctuant de la pensée, de sauts en arrière dans l’espace et en avant dans le temps, ou bien l’inverse. Sans cesse il paraît improviser, dérouler sa missive spontanément au fil de sa plume-caméra, avec un brio de potache indiscipliné, une ironie facétieuse doublée d’une certaine tendresse, une intelligence étincelante mise en valeur par la belle voix de Rouquier, commentaire qui va au-delà des images en les chargeant toujours d’une signification plus profonde. 5/6
Top 10 Année 1958

Mademoiselle gagne-tout (George Cukor, 1952)
Avec le septième film tourné par la paire Hepburn-Tracy, la femme est définitivement sportive. Si d’année en année sa trajectoire est déterminée par sa fin (inventer un nouveau rapport entre les sexes), l’actrice vient ici buter encore sur un regard (masculin) qui tue. Mais la relation qui se tisse entre Pat et Mike évolue moins par renversement des rôles qu’elle n’obéit à la loi du coaching inventé par eux deux : rééquilibrage dans l’effort, le mutisme et le souffle de l’athlétisme amoureux. La double course de l’œuvre est là : d’un côté une comédie du démariage menant l’héroïne à son affranchissement, de l’autre la révolution d’un homme apprenant à être l’égal de sa partenaire, et plus seulement son chef. Dommage que le propos ne se formule au gré de situations aussi molles, de dialogues aussi peu inspirés. 3/6

La harpe de Birmanie (Kon Ichikawa, 1956)
Une histoire de guerre après tant d’autres, mais traversée par les résonances d’une étrange mystique orientale, et à laquelle il convient de se laisser prendre sans trop penser qu’on la doit à un peuple qui participa au conflit au côté d’un pays occidental, ce parce qu’elle ne semble déceler aucune arrière-pensée de justification ou de réhabilitation. Le héros en est une sorte d’"idiot" dostoïevskien dont la harpe et le chant surgissent symboliquement face à l’horreur pour manifester l’irréductible présence de l’homme. On peut considérer ce prêche pacifique comme une série de variations sur les limbes de l’intemporalité et les voies secrètes par lesquelles une mystérieuse fatalité a pu mener les soldats à l’atrocité ou au sacrifice. Il est tout aussi loisible d’estimer que son sentimentalisme en leste la poésie. 3/6

La féline (Paul Schrader, 1982)
Du conte fantastique de Tourneur, plein d’ombre et de mystère, ce remake prend le contre-pied permanent, assénant lorsque l’original suggérait, justifiant par le menu lorsqu’il refusait l’explication logique, substituant à l’allusion une littéralité qui constitue à la fois sa limite et son charme. La femme est panthère, le sexe péché, le monde hanté par la grâce et démoli par la chair : difficile de ne pas identifier les préoccupations récurrentes d’un auteur porté sur les subtiles ramifications qui se tissent entre la vêture du frère (le clergyman, noir) et la pelure de la bête. Et si le film simplifie parfois à l’excès ses déplacements thématiques, il offre en revanche de belles réussites d’atmosphère, rend active l’allégorisation de notre nostalgie animale et exploite au maximum l’irradiation érotique de Nastassja Kinski. 4/6

Il giovedi
Chômeur, volage et vantard, le héros est en fait un antihéros accompagnant une journée entière son jeune fils, auprès duquel il va tenter de se faire passer pour un businessman important. Foirage total de la manœuvre auprès du garçon, qui a vite fait de déceler la supercherie mais sera plus ému des pathétiques maladresses de son père qu’il n’eût été émerveillé de sa réussite sociale s’il y avait cru un instant. La grande réussite du film tient pour beaucoup à ce que Risi, débordant de ressort et d’idées, maîtrise parfaitement ses élans et sa construction. Sa mise en scène, qui sait écorner par tous les bouts la pseudo-modernité du miracle économique, avec son cortège d’affairisme et de démocratie chrétienne bien vertueuse, donne surtout à ressentir cette qualité guidant en priorité son regard : la tendresse. 5/6
Top 10 Année 1964

1974, une partie de campagne (Raymond Depardon, 1974)
Ni film partisan ni tract engagé, dénué de détail croustillant ou de révélation fracassante, ce portrait historique ne dispense aucune vue synoptique sur la campagne présidentielle de 1974. Pas question de voir s’affronter des manières et des idées, ni de faire dialoguer le débat idéologique en son sein. Son aspect le plus substantiel ressortit aux scènes de la vie politique : le candidat VGE recommande la circonspection devant ses alliés démocrates-chrétiens, démasque un agent de Debré, donne à ses conseillers une machiavélienne leçon d’inaction, se préoccupe de rompre avec la clique gaulliste. Et tandis que l’enthousiasme éphémère de la conquête du pouvoir cède à la solitude de son exercice, les images adroitement prises au vol font transparaître comme une subtile mélancolie démocratique. 4/6

Le jeune Werther (Jacques Doillon, 1993)
Il s’agit ici d’explorer le pays de l’adolescence, fait d’allers et venues, de parcours, de tracés entre la cour d’école et les salles de classe, les portions de rue et les pas de porte. L’embrouillamini sentimental (qui sort avec qui ?) y est soudain frappé d’hyperbole dramatique : un suicide dont les gamins vont chercher à connaître les raisons. Le ballet se déroule dans le monde codé et ritualisé des couples qui se font et se défont selon les règles intangibles des relations entre garçons, entre filles, entre garçons et filles. Et si un sentiment d’irritation plane toujours devant ce langage flirtant davantage avec la langue de Foucault qu’avec le verlan de Saint-Denis, il dit les enjeux (amours désenchantées, amitiés incertaines, douleurs compliquées) d’une aventure qui est celle d’une parole en définition d’elle-même. 4/6

Kafka (Steven Soderbergh, 1991)
Malgré le noir et blanc stylisé, les cadrages alambiqués et les raccords insolites, le cinéaste dispense avec parcimonie les effets expressionnistes, même s’il suggère à ses images une construction d’artifice. Sans doute lui manque-t-il un sens du merveilleux capable de propulser de l’autre côté du miroir, de perdre en froideur ce qu’il aurait pu gagner en énergie, d’autant qu’il donne l’impression de puiser son matériau dans un catalogue de thèmes kafkaïens (l’aliénation, les glissements entre cauchemar et réalité) afin de satisfaire les besoins d’une machine scénaristique et visuelle. Reste que, même travesti d’un costume taillé sur mesure en Europe centrale, ce brillant exercice sur l’univers d’un écrivain joue le rôle de relais dans le combat des œuvres témoignant contre l’angoisse qui gagne et les racines du mal. 4/6

À la vie, à la mort ! (Robert Guédiguian, 1995)
Une histoire de gens simples, comme on dit des gens qui ont si peu que c’est presque rien. Tour à tour porte-parole et centres d’intérêt privilégiés, représentants du passé et figures sociales de la misère contemporaine, ils manquent tous de quelque chose, argent ou travail, logis ou famille, partenaire (du moins sexuel) ou espoir. Mais ce qui touche est l’évidence que ces gens-là, au plein cœur du dénuement, ne renonceront pas aux commandements de la conscience, que rien à leurs yeux ne justifiera jamais l’abandon des valeurs qui fondent la morale. En sauvant les fictions simples de la culture populaire, en les faisant éclater par une circulation transparente du sentiment, du geste et de la parole, l’auteur entérine son respect chaleureux pour des êtres dont la vie n’est ni un mélodrame ni un conte de fées. 4/6

Le rôti de Satan (Rainer Werner Fassbinder, 1976)
D’emblée cette grinçante pantalonnade se situe en dehors des normes de la bienséance, quitte la voie du réalisme psychologique pour celle de la satire teintée d’absurde. Si l’auteur semble emprunter les chemins de Chabrol dans ses plus mauvais jours teutons, il reste maître d’une analyse de la culture bourgeoise comme élément crucial du système capitaliste, par laquelle il entend traquer les signes grotesques d’une civilisation purulente. Volontairement saturé d’outrance, d’hystérie et de mauvais goût, farci de personnages ignobles (le gourou-poète, sa cour constituée d’une femme-martyr, d’un frère débile collectionnant les mouches, d’une bonne-esclave sadisée), le film s’enferme dans un cercle vicieux d’autoreproduction pour refléter un certain écœurement de la classe intellectuelle allemande. 3/6

Max mon amour (Nagisa Ōshima, 1986)
Si l’ombre de Buñuel plane sur cette fable bourgeoise, où un singe perturbe l’ordre d’une société fatiguée qui ne croit plus à sa propre hypocrisie et remet les couples dans l’axe tel un fantôme de la liberté, c’est qu’elle est écrite par Jean-Claude Carrière. Son sujet n’est pas la relation entre le chimpanzé et l’épouse du diplomate, passion souterraine vécue et jouée comme allant de soi, mais le regard des autres sur elle. Lorsque l’adultère est valorisé, institué, théâtralisé comme une comédie de boulevard, lorsque les instincts sont réprimés sous le poids des conventions, de l’apparat, des cérémonials, l’animalité devient le refuge de l’amour fou. Ce que la mise en scène suggère en évitant le moindre détail scabreux pour favoriser un étrange climat fait de litote et d’ironie feutrée, où tout est insidieusement déplacé. 4/6



Et aussi :

Western (Valeska Grisebach, 2017) - 3/6
Un homme intègre (Mohammad Rasoulof, 2017) - 4/6
Star Wars épisode VIII : Les derniers Jedi (Rian Johnson, 2017) - 4/6
Baby boy Frankie (Allen Baron, 1961) - 4/6
A ghost story (David Lowery, 2017) - 4/6
The Florida project (Sean Baker, 2017) - 5/6
L’œuf de l'ange (Mamoru Oshii, 1985) - 4/6
Comme un chien enragé (James Foley, 1986) - 5/6
Films des mois précédents :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Novembre 2017L’argent de la vieille (Luigi Comencini, 1972)
Octobre 2017Une vie difficile (Dino Risi, 1961)
Septembre 2017Casanova, un adolescent à Venise (Luigi Comencini, 1969)
Août 2017La bonne année (Claude Lelouch, 1973)
Juillet 2017 - La fille à la valise (Valerio Zurlini, 1961)
Juin 2017Désirs humains (Fritz Lang, 1954)
Mai 2017Les cloches de Sainte-Marie (Leo McCarey, 1945)
Avril 2017Maria’s lovers (Andreï Kontchalovski, 1984)
Mars 2017À la recherche de Mr Goodbar (Richard Brooks, 1977)
Février 2017Raphaël ou le débauché (Michel Deville, 1971)
Janvier 2017La la land (Damien Chazelle, 2016)
Décembre 2016Alice (Jan Švankmajer, 1987)
Novembre 2016 - Dernières nouvelles du cosmos (Julie Bertuccelli, 2016)
Octobre 2016 - Showgirls (Paul Verhoeven, 1995)
Septembre 2016 - Aquarius (Kleber Mendonça Filho, 2016)
Août 2016 - Le flambeur (Karel Reisz, 1974)
Juillet 2016 - A touch of zen (King Hu, 1971)
Juin 2016 - The witch (Robert Eggers, 2015)
Mai 2016 - Elle (Paul Verhoeven, 2016)
Avril 2016 - La pyramide humaine (Jean Rouch, 1961)
Mars 2016 - The assassin (Hou Hsiao-hsien, 2015)
Février 2016Le démon des femmes (Robert Aldrich, 1968)
Janvier 2016La Commune (Paris 1871) (Peter Watkins, 2000)
Décembre 2015Mia madre (Nanni Moretti, 2015)
Novembre 2015Avril ou le monde truqué (Franck Ekinci & Christian Desmares, 2015)
Octobre 2015Voyage à deux (Stanley Donen, 1967)
Septembre 2015Une histoire simple (Claude Sautet, 1978)
Août 2015La Marseillaise (Jean Renoir, 1938)
Juillet 2015Lumière silencieuse (Carlos Reygadas, 2007)
Juin 2015Vice-versa (Pete Docter & Ronaldo Del Carmen, 2015) Top 100
Mai 2015Deep end (Jerzy Skolimowski, 1970)
Avril 2015Blue collar (Paul Schrader, 1978)
Mars 2015Pandora (Albert Lewin, 1951)
Février 2015La femme modèle (Vincente Minnelli, 1957)
Janvier 2015Aventures en Birmanie (Raoul Walsh, 1945)
Décembre 2014Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon (Elio Petri, 1970)
Novembre 2014Lifeboat (Alfred Hitchcock, 1944)
Octobre 2014Zardoz (Sean Connery, 1974)
Septembre 2014Un, deux, trois (Billy Wilder, 1961)
Août 2014Le prix d’un homme (Lindsay Anderson, 1963)
Juillet 2014Le soleil brille pour tout le monde (John Ford, 1953)
Juin 2014Bird people (Pascale Ferran, 2014)
Mai 2014Léon Morin, prêtre (Jean-Pierre Melville, 1961) Top 100
Avril 2014L’homme d’Aran (Robert Flaherty, 1934)
Mars 2014Terre en transe (Glauber Rocha, 1967)
Février 2014Minnie et Moskowitz (John Cassavetes, 1971)
Janvier 201412 years a slave (Steve McQueen, 2013)
Décembre 2013La jalousie (Philippe Garrel, 2013)
Novembre 2013Elle et lui (Leo McCarey, 1957)
Octobre 2013L’arbre aux sabots (Ermanno Olmi, 1978)
Septembre 2013Blue Jasmine (Woody Allen, 2013)
Août 2013La randonnée (Nicolas Roeg, 1971)
Juillet 2013Le monde d’Apu (Satyajit Ray, 1959)
Juin 2013Choses secrètes (Jean-Claude Brisseau, 2002)
Mai 2013Mud (Jeff Nichols, 2012)
Avril 2013Les espions (Fritz Lang, 1928)
Mars 2013Chronique d’un été (Jean Rouch & Edgar Morin, 1961)
Février 2013 – Le salon de musique (Satyajit Ray, 1958)
Janvier 2013L’heure suprême (Frank Borzage, 1927) Top 100
Décembre 2012 – Tabou (Miguel Gomes, 2012)
Novembre 2012 – Mark Dixon, détective (Otto Preminger, 1950)
Octobre 2012 – Point limite (Sidney Lumet, 1964)
Septembre 2012 – Scènes de la vie conjugale (Ingmar Bergman, 1973)
Août 2012 – Barberousse (Akira Kurosawa, 1965) Top 100
Juillet 2012 – Que le spectacle commence ! (Bob Fosse, 1979)
Juin 2012 – Pique-nique à Hanging Rock (Peter Weir, 1975)
Mai 2012 – Moonrise kingdom (Wes Anderson, 2012)
Avril 2012 – Seuls les anges ont des ailes (Howard Hawks, 1939) Top 100
Mars 2012 – L'intendant Sansho (Kenji Mizoguchi, 1954)
Février 2012 – L'ombre d'un doute (Alfred Hitchcock, 1943)
Janvier 2012 – Brève rencontre (David Lean, 1945)
Décembre 2011 – Je t'aime, je t'aime (Alain Resnais, 1968)
Novembre 2011 – L'homme à la caméra (Dziga Vertov, 1929) Top 100 & L'incompris (Luigi Comencini, 1967) Top 100
Octobre 2011 – Georgia (Arthur Penn, 1981)
Septembre 2011 – Voyage à Tokyo (Yasujiro Ozu, 1953)
Août 2011 – Super 8 (J.J. Abrams, 2011)
Juillet 2011 – L'ami de mon amie (Éric Rohmer, 1987)
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Profondo Rosso
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Profondo Rosso »

Film du mois

1 Scandale à Paris de Douglas Sirk

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2 Le génie du mal de Richard Fleischer

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3 A Ghost story de David Lowery

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4 Privilege de Peter Watkins

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5 The Florida Project de Sean Baker

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Rick Blaine
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Message par Rick Blaine »

Profondo Rosso a écrit : 2 Le génie du mal de Richard Fleischer

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Flol
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Flol »

Tom Peeping a écrit :Les banlieusards / The 'burbs (Joe Dante, 1989) 0
Les habitants d'une rue pavillonnaire du Midwest s'inquiètent des voisins mystérieux d'une maison à l'abandon. Ni Tom Hanks ni Carrie Fisher ne peuvent sauver cet effarant navet qui cumule tout ce que la comédie Eighties a fait de pire. Les cris et les gesticulations font office de mise en scène, les tentatives d'humour se vautrent, les acteurs en font des tonnes pour rien. 30' m'ont suffi, le reste en accéléré m'a convaincu de mes doutes. Indéfendable. BR UK

Sausage Party (Greg Tiernan & Conrad Vernon, 2016) **
Dans un supermarché, les aliments industriels paniquent quand ils réalisent qu'ils finiront bouffés. Ce film d'animation joue la surenchère de l'obscénité et du politiquement incorrect en détournant l'histoire de "Toy Story" vers celle d'une miche de pain plantureuse et d'une saucisse obsédée sexuelle. L'outrance des situations, des "personnages" et des dialogues centrés sur "fuck" et "shit" font qu'on rit souvent et grassement. Potache, cul et sympa. BR ES
C'est surtout ça, qui est indéfendable.
Max Schreck
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Max Schreck »

Film du mois
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Les Cinq légendes (Ramsay), un excellent concept, traité avec talent et dopé par une mise en scène assez souvent éblouissante


Je n'aurais donc rien vu de plus emballant que ce long-métrage Dreamworks, un peu passé inaperçu et sans doute mal vendu (affiche anti-évocatrice au possible, titre passe-partout). Derrière, je n'ai pas de quoi faire un tiercé honnête. En dehors de quelques docus, pas vraiment de coups de cœur ou d'enthousiasme fou, mais au contraire de vraies déceptions (Scott, Zemeckis, Scola, Alfredson). Je retiendrais par contre dans les films revus une vraie réévaluation à la hausse avec l'Apocalyptico de Gibson, et la belle expérience que fut le visionnage de The OA...

Films découverts
The Taking of Pelham 123 (Scott), à peine amusant
Flight (Zemeckis), beaucoup d'efforts pour pas grand chose
Arthur Christmas (Smith), une charmante réussite
Profils paysans I : l'approche (docu de Depardon), pas sûr de la pertinence du dispositif qui génère à mes yeux pas mal de déchet, mais c'est sans doute aussi ce qui permet aux moments forts d'exister
La Isla minima (Rodriguez), de bonnes intentions mais un peu raté dans son exécution
Splendor (Scola), chronique un peu terne
La Taupe (Alfredson), décourageant d'académisme
Le Complexe de Frankenstein (docu de Penso & Poncet), passionnant hommage aux créateurs de monstres au cinéma, son Histoire et ses gloires
Oui, mais... (Lavandier), pas mal du tout, beaucoup de charme des jeunes interprètes qui permet d'éviter le didactisme
Profils paysans II : le quotidien (docu Depardon), plus équilibré que le 1er volet, suite de portraits un peu plus affirmés et donc intéressants



Films revus (Hors compétition)
Speed 2 (De Bont), révision à la baisse de ce que je considérais comme un plaisir coupable, et qui s'est révélé vite creux
Marathon man (Schlesinger), prenant
Aladdin (Clements & Musker), bien mené
Apocalyptico (Gibson), révision à la hausse pour ce qui s'affirme comme un spectacle assez impressionnant et maîtrisé de bout en bout
Dinosaur (Disney), techniquement souvent admirable, mais une histoire et des personnages peu attachants


Séries TV
The OA (S.1), fascinant
Stranger things (S.1) atmosphère rétro pas appuyé, justesse des jeunes interprètes, mais un recyclage de thèmes vus ailleurs pas particulièrement transcendé
« Vouloir le bonheur, c'est déjà un peu le bonheur. » (Roland Cassard)
Mes films du mois...
Mes extrospections...
Mon Top 100...
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Arn
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Arn »

42 films vus (dont 35 découverts et 7 en salles).

Mon film du mois :

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VOYAGE AU BOUT DE L'ENFER, de Michael Cimino (1978)

Le reste du top 5 :

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Perfect Blue, de Satoshi Kon (1997)

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Serpico, de Sidney Lumet (1973)

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Feux dans la plaine, de Kon Ichikawa (1959)

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Certains l'aiment chaud, de Billy Wilder (1959)

Mais aussi : La porte du paradis, Collatéral, 12 hommes en colère, Panique à Needle Park, L'année du dragon, Révélations, The Killer... Bref gros mois avec de gros classiques, qui compensera mon mois de janvier qui sera bien vide puisque je serais absent 3 semaines.
Dernière modification par Arn le 3 janv. 18, 18:55, modifié 1 fois.
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AtCloseRange
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par AtCloseRange »

Arn a écrit :42 films vus (dont 35 découverts et 7 en salles).

Mon film du mois :

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Voyage au bout de l'enfer, de Michael Cimino (1978)

Le reste du top 5 :

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Perfect Blue, de Satoshi Kon (1997)

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Serpico, de Sidney Lumet (1973)

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Feux dans la plaine, de Kon Ichikawa (1959)

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Certains l'aiment chaud, de Billy Wilder (1959)

Mais aussi : La porte du paradis, Collatéral, 12 hommes en colère, Panique à Needle Park, L'année du dragon, Révélations, The Killer... Bref gros mois avec de gros classiques, qui compensera mon mois de janvier qui sera bien vide puisque je serais absent 3 semaines.
C'est beau d'avoir encore tout ça à découvrir (et ça rend un peu triste même si je n'ai pas vu le Ichikawa).
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