Oui, oui, je l'avais lue. Très bonne critique.Jeremy Fox a écrit :Major Tom a écrit :Désolé pour les Français, mais les Italiens passeront avant... Coup de foudre :
Excellent
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Finalement battu mais Mankiewicz ne pourra pas m'en vouloir :Arn a écrit :Un nouveau prétendant pour ce mois qui s'annonce bien compliqué à départager avec la découverte de l'Affaire Cicéron (1952) de Mankiewicz à l'occasion de la rétrospective à la Cinémathèque de Paris.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Une très belle histoire avec une musique inoubliable, un final qui m'a fait pleurer, c'est un film magique.
- Film du mois - L'aventure de Mme Muir (Joseph L. Mankiewicz)
Prince des ténèbres (John Carpenter)
Le stratège (Bennett Miller)
Bajirao Mastani (Sanjay Leela Bhansali)
Une pluie sans fin (Dong Yue)
Le coeur des hommes (Marc Esposito)
Folles de joie (Paolo Virzi)
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Ça pourrait être pire Tu as fait de belles découvertes aussi, dur de choisir.Arn a écrit :Magnifique podium
- Arn
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Oui même si je devrais finir avec le même que toi en film du mois, les 2 autres places du podium vont être plus compliquéFlavia a écrit :Ça pourrait être pire Tu as fait de belles découvertes aussi, dur de choisir.Arn a écrit :Magnifique podium
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
J'espère voir encore un ou deux films avant la fin du mois, mais je pense qu'on peut d'ores et déja donner un petit bilan :
En tête, une petite merveille issue du cinéma japonais, Le Mont Fuji et la lance ensanglantée, de Tomu Uchida (1955). Un film à la fois drole, triste, qui mélange la grande et la petite histoire, le niveau humain et le niveau large du récit. Je savais que le film avait bonne réputation, mais je ne m'attendais pas à tomber devant pareil chef d'oeuvre. Dès l'exposition, on est accroché et on suit avec enthousiasme cette route d'Edo aux cotés de ces pèlerins motivés pour toutes sortes de raisons...
Du coup, Parasite n'est pas mon film du mois, mais j'y vois tout de même un véritable chef d'oeuvre de mise en scène, qui parvient à entrelacer sa problématique sociale dans une reflexion sociétale plus large, chacun ici ayant ses raisons, et le réalisateur prenant une position en retrait plutôt qu'en donneur de leçon. Tout se dit par l'image, par la mise en scène, pas besoin d'en rajouter... Le découpage du film est exemplaire, la narration, d'une fluidité étonnante, chaque plan est bourré de trouvailles et rajoute autant de sens au récit, l'utilisation de la bande sonore, du décor, d'un casting d'excellence sont autant d'atouts qui attestent de la qualité de cette belle palme d'or.
En troisième position, le dernier opus de Bertrand Bonello, Zombie Child. Immense formaliste, Bonello s'intéresse ici à une histoire trouble, à des jeunes filles en fleur, à un cadre atypique et riche en symboles. Son film est magistral, et restera certainement comme une des grandes oeuvres de l'année.
Je dois également parler d'une autre découverte, faite sur Mubi, Filantropica, de Nae Caranfil (2002), qui offre le meilleur de la comédie sociale à la roumaine, avec un scénario d'une grande originalité, bourré de malice et d'intelligence, où la satire sociale et le discours politique cèdent la place à un humour noir féroce, ainsi qu'à une belle tendresse envers les personnages du film. J'étais vraiment passé à coté de cet excellent film.
Enfin, dernier de mon top 5, la momie de Terence Fisher (1959), se révele un Hammer grand cru, aux couleurs magnifiques, dans lequel la violence feutrée des salons est plus menaçante que le pire des monstres. Et pourtant, Christopher Lee en campe un sacré, de monstre !!
Bref, un mois assez riche en belles découvertes.
En tête, une petite merveille issue du cinéma japonais, Le Mont Fuji et la lance ensanglantée, de Tomu Uchida (1955). Un film à la fois drole, triste, qui mélange la grande et la petite histoire, le niveau humain et le niveau large du récit. Je savais que le film avait bonne réputation, mais je ne m'attendais pas à tomber devant pareil chef d'oeuvre. Dès l'exposition, on est accroché et on suit avec enthousiasme cette route d'Edo aux cotés de ces pèlerins motivés pour toutes sortes de raisons...
Du coup, Parasite n'est pas mon film du mois, mais j'y vois tout de même un véritable chef d'oeuvre de mise en scène, qui parvient à entrelacer sa problématique sociale dans une reflexion sociétale plus large, chacun ici ayant ses raisons, et le réalisateur prenant une position en retrait plutôt qu'en donneur de leçon. Tout se dit par l'image, par la mise en scène, pas besoin d'en rajouter... Le découpage du film est exemplaire, la narration, d'une fluidité étonnante, chaque plan est bourré de trouvailles et rajoute autant de sens au récit, l'utilisation de la bande sonore, du décor, d'un casting d'excellence sont autant d'atouts qui attestent de la qualité de cette belle palme d'or.
En troisième position, le dernier opus de Bertrand Bonello, Zombie Child. Immense formaliste, Bonello s'intéresse ici à une histoire trouble, à des jeunes filles en fleur, à un cadre atypique et riche en symboles. Son film est magistral, et restera certainement comme une des grandes oeuvres de l'année.
Je dois également parler d'une autre découverte, faite sur Mubi, Filantropica, de Nae Caranfil (2002), qui offre le meilleur de la comédie sociale à la roumaine, avec un scénario d'une grande originalité, bourré de malice et d'intelligence, où la satire sociale et le discours politique cèdent la place à un humour noir féroce, ainsi qu'à une belle tendresse envers les personnages du film. J'étais vraiment passé à coté de cet excellent film.
Enfin, dernier de mon top 5, la momie de Terence Fisher (1959), se révele un Hammer grand cru, aux couleurs magnifiques, dans lequel la violence feutrée des salons est plus menaçante que le pire des monstres. Et pourtant, Christopher Lee en campe un sacré, de monstre !!
Bref, un mois assez riche en belles découvertes.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
La malédiction des pharaons pour être précis. Un de mes Hammer préférés (en même temps ils le sont quasi tous )cinephage a écrit : Enfin, dernier de mon top 5, la momie de Terence Fisher (1959)
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
J'ai vu en juin
*** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais
Bienvenue à Marwen / Welcome to Marwen (Robert Zemeckis, 2018) **
Près de New York, un dessinateur amnésique suite à une agression construit et photographie un village de la Seconde Guerre Mondiale qu'il peuple de poupées nazies et alliées. D'après l'histoire vraie de Mark Hogancamp (Steve Carell), un film original et émouvant sur le pouvoir thérapeutique de l'imaginaire. Le cas est évidemment psychiatrique mais le traitement par Zemeckis, entre réel et animation, lui donne la force universelle des contes. BR UK
Kursk (Thomas Vintenberg, 2018) **
L'accident du sous-marin nucléaire russe. Matthias Schoenaerts, Léa Seydoux, Colin Firth et Max von Sydow donnent des visages aux protagonistes du naufrage et du sauvetage raté qui tinrent le monde en haleine en août 2000. Présenté du point de vue d'un officier à bord, de sa femme et de son jeune fils, le film offre du drame, de l'action, de l'émotion et un réquisitoire contre l'administration russe. Et fait son job mieux qu'attendu. BR FR
L'héritière / The heiress (William Wyler, 1949) ***
A Washington Square vers 1850, un jeune dandy sans le sou séduit une vieille fille fortunée. Le père de celle-ci soupçonne une escroquerie sentimentale. Un chef-d'oeuvre du film de studio qui panache une superbe direction artistique, une mise en scène nuancée, un scénario d'un rare pessimisme et un casting sans ombre : Olivia de Havilland, Montgomery Clift, Ralph Richardson et Myriam Hopkins y sont magnétiques. Brillant. BR UK
Class 1984 / Class of 1984 (Mark Lester, 1982) *
Dans un lycée américain à la dérive, un prof de musique affronte une petite bande de racailles. Le sujet est prometteur et Perry King est excellent en enseignant harcelé mais la réalisation banale, le jeu outrancier et grimaçant des voyous et le style 80's punk des fringues et des coiffures empêche toute possibilité d'entrer dans le film. Les 20 dernières minutes en revenge movie sont pas mal du tout mais arrivent trop tard. Un film culte très surestimé. BR UK
The unthinkable / Den blomstertid nu kommer (Crazy Pictures, 2018) **
Un musicien de Stockholm retourne chez lui à la campagne alors que la Suède est la cible d'une attaque de grande ampleur. Un drame intimiste qui se retourne après 1h en film apocalyptique autour d'un événement destructeur inexpliqué (Daesh? Russie? Aliens?) jusqu'au générique final. Réalisé par un collectif sur un budget serré bien valorisé par le son et les FX, un hybride nordique au message nationaliste inattendu et dérangeant. BR FR
Le diabolique Docteur Z / Dans les griffes du maniaque / Miss Muerte (Jess Franco, 1966) *
La fille d'un docteur mort d'humiliation lors d'un congrès se venge de ses collègues avec une pin up réduite à sa merci. Un thriller pop absurde flirtant avec le Surréalisme dont le début est une belle surprise de mise en scène, de photographie et de dialogues signés Jean-Claude Carrière. Après, c'est plus routinier mais l'érotisme (Estella Blain et ses déshabillés) et la direction artistique inventive font que j'ai regardé jusqu'au bout, plutôt amusé. BR FR
Fog / The fog (John Carpenter, 1980) *
En 1980, dans une bourgade de la côte nord californienne, une nappe de brouillard amène des marins noyés criminellement un siècle plus tôt se venger. Si l'histoire de fantômes elle-même est banale, Carpenter prouve encore, après "Halloween", qu'il est un maître de composition et d'atmosphère : certains plans sont saisissants de beauté et d'inquiétude. Pour ça, je suis content d'avoir revu le film près de 40 ans plus tard. BR US
High life (Claire Denis, 2018) **
Quelques criminels sont envoyés dans un vaisseau spatial s'approcher d'un trou noir. Un médecin (Juliette Binoche) y est aussi, pour des expériences en PMA. Sur un thème ouvert à interprétation, de la SF intimiste où Claire Denis embarque le spectateur dans un voyage intersidéral existentiel à la Tarkovsky, le sang et le sperme en plus. Les séquences avec Robert Pattinson et sa fille sont le meilleur de cet anti blockbuster au ton nihiliste. BR FR
Pierre et Jean (André Cayatte, 1943) *** Mon film du mois
Un jeune homme réalise que son frère est le fruit de la liaison de sa mère avec un ami de la famille. D'après Maupassant, un formidable drame de moeurs sans une seule longueur porté par la puissante mise en scène de Cayatte et un excellent casting, des premiers rôles (dont Noël Roquevert) aux figurants. Structuré en deux parties distantes de vingt-cinq ans, le film réussit la prouesse de la crédibilité et de l'émotion. Une belle découverte. BR FR
Lizzie (Craig William Macneill, 2018) *
En 1892 dans le Massachusetts, une jeune bourgeoise tue son père et sa mère à la hache. La personnalité et le parricide de Lizzie Borden ont fait d'elle une icône populaire aux USA. Le film propose des motifs au massacre mais le choix de la de la froideur rendent le tout assez ennuyeux alors que ça aurait pu être un "La Cérémonie" de Chabrol à l'américaine. Chloë Sévigny et Kristen Stewart sont bien mais trop en retenue, comme le reste. BR UK
Bohemian Rhapsody (Bryan Singer, 2018) *
De ses débuts au Live Aid de 1985, le parcours de Freddy Mercury dans Queen et dans sa vie placardisée. Un biopic qui se respecte, avec ce qu'il faut de frissons (les tubes, la flamboyance...) et de conflits (la solitude, l'homosexualité, le sida...). Il n'y a strictement rien d'original mais la personnalité torturée de Mercury (un très bon Rami Malek) et les morceaux musicaux en font un spectacle plutôt efficace. Au suivant... BR FR
Halloween (David Gordon Green, 2018) **
Echappé de son asile psy, Michael Myers revient sur le lieux de ses crimes de quarante ans auparavant. Laurie Strode (Jamie Lee Curtis, très investie dans son rôle iconique) l'attend de pied ferme. Un premier tiers excellent, un dernier plus banal et une mise en scène efficace : cette suite à distance est un thriller horrifique qui tient ses promesses. Il y a des audaces, du suspense et du gore et un discours qui balance entre #MeToo et #NRA. BR FR
Un Peuple et son Roi (Pierre Schoeller, 2018) 0
La Révolution, de la décapitation de la Bastille à celle de Louis XVI. Les scolaires auront de quoi plancher autour des images de la populace en colère et de l'aristocratie affolée mais je n'ai tenu que pendant les 10 premières minutes devant l'avalanche de platitudes, de dialogues sentencieux et de facilités visuelles. Alors je mets un 0 pointé sans presque avoir rien vu du film. Rapide et sévère, comme le Tribunal Révolutionnaire. BR FR
The man who killer Hitler and then the Bigfoot (Robert D. Kryzkowski, 2018) *
Dans les années 80 à la frontière USA/Canada, le FBI demande à un vieil homme qui avait assassiné Hitler quarante ans plus tôt d'aller tuer un Bigfoot porteur d'un virus mortel. Le titre provocateur de série Z cache un film mélancolique sur le souvenir et la réclusion de l'âge. Sam Elliott est excellent dans sa solitude contenue mais le scénario en flashbacks est trop disjoint pour construire une histoire et de l'émotion. Une idée pas consolidée. BR UK
Cagliostro / Black magic (Gregory Ratoff, 1949) **
Inspiré des "Joseph Balsamo" et "Le Collier de la Reine" de Dumas, un petit film historique qui se serait noyé dans la masse n'était l'implication d'Orson Welles, qui s'empara du rôle principal avec panache et s'appropria la mise en scène, qu'il fit décoller. La seconde partie, avec Marie-Antoinette et son collier, est plus poussive que la première, baroque au possible. Une distrayante série B surclassée par son électron libre amusé et inspiré. BR FR
*** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais
Bienvenue à Marwen / Welcome to Marwen (Robert Zemeckis, 2018) **
Près de New York, un dessinateur amnésique suite à une agression construit et photographie un village de la Seconde Guerre Mondiale qu'il peuple de poupées nazies et alliées. D'après l'histoire vraie de Mark Hogancamp (Steve Carell), un film original et émouvant sur le pouvoir thérapeutique de l'imaginaire. Le cas est évidemment psychiatrique mais le traitement par Zemeckis, entre réel et animation, lui donne la force universelle des contes. BR UK
Kursk (Thomas Vintenberg, 2018) **
L'accident du sous-marin nucléaire russe. Matthias Schoenaerts, Léa Seydoux, Colin Firth et Max von Sydow donnent des visages aux protagonistes du naufrage et du sauvetage raté qui tinrent le monde en haleine en août 2000. Présenté du point de vue d'un officier à bord, de sa femme et de son jeune fils, le film offre du drame, de l'action, de l'émotion et un réquisitoire contre l'administration russe. Et fait son job mieux qu'attendu. BR FR
L'héritière / The heiress (William Wyler, 1949) ***
A Washington Square vers 1850, un jeune dandy sans le sou séduit une vieille fille fortunée. Le père de celle-ci soupçonne une escroquerie sentimentale. Un chef-d'oeuvre du film de studio qui panache une superbe direction artistique, une mise en scène nuancée, un scénario d'un rare pessimisme et un casting sans ombre : Olivia de Havilland, Montgomery Clift, Ralph Richardson et Myriam Hopkins y sont magnétiques. Brillant. BR UK
Class 1984 / Class of 1984 (Mark Lester, 1982) *
Dans un lycée américain à la dérive, un prof de musique affronte une petite bande de racailles. Le sujet est prometteur et Perry King est excellent en enseignant harcelé mais la réalisation banale, le jeu outrancier et grimaçant des voyous et le style 80's punk des fringues et des coiffures empêche toute possibilité d'entrer dans le film. Les 20 dernières minutes en revenge movie sont pas mal du tout mais arrivent trop tard. Un film culte très surestimé. BR UK
The unthinkable / Den blomstertid nu kommer (Crazy Pictures, 2018) **
Un musicien de Stockholm retourne chez lui à la campagne alors que la Suède est la cible d'une attaque de grande ampleur. Un drame intimiste qui se retourne après 1h en film apocalyptique autour d'un événement destructeur inexpliqué (Daesh? Russie? Aliens?) jusqu'au générique final. Réalisé par un collectif sur un budget serré bien valorisé par le son et les FX, un hybride nordique au message nationaliste inattendu et dérangeant. BR FR
Le diabolique Docteur Z / Dans les griffes du maniaque / Miss Muerte (Jess Franco, 1966) *
La fille d'un docteur mort d'humiliation lors d'un congrès se venge de ses collègues avec une pin up réduite à sa merci. Un thriller pop absurde flirtant avec le Surréalisme dont le début est une belle surprise de mise en scène, de photographie et de dialogues signés Jean-Claude Carrière. Après, c'est plus routinier mais l'érotisme (Estella Blain et ses déshabillés) et la direction artistique inventive font que j'ai regardé jusqu'au bout, plutôt amusé. BR FR
Fog / The fog (John Carpenter, 1980) *
En 1980, dans une bourgade de la côte nord californienne, une nappe de brouillard amène des marins noyés criminellement un siècle plus tôt se venger. Si l'histoire de fantômes elle-même est banale, Carpenter prouve encore, après "Halloween", qu'il est un maître de composition et d'atmosphère : certains plans sont saisissants de beauté et d'inquiétude. Pour ça, je suis content d'avoir revu le film près de 40 ans plus tard. BR US
High life (Claire Denis, 2018) **
Quelques criminels sont envoyés dans un vaisseau spatial s'approcher d'un trou noir. Un médecin (Juliette Binoche) y est aussi, pour des expériences en PMA. Sur un thème ouvert à interprétation, de la SF intimiste où Claire Denis embarque le spectateur dans un voyage intersidéral existentiel à la Tarkovsky, le sang et le sperme en plus. Les séquences avec Robert Pattinson et sa fille sont le meilleur de cet anti blockbuster au ton nihiliste. BR FR
Pierre et Jean (André Cayatte, 1943) *** Mon film du mois
Un jeune homme réalise que son frère est le fruit de la liaison de sa mère avec un ami de la famille. D'après Maupassant, un formidable drame de moeurs sans une seule longueur porté par la puissante mise en scène de Cayatte et un excellent casting, des premiers rôles (dont Noël Roquevert) aux figurants. Structuré en deux parties distantes de vingt-cinq ans, le film réussit la prouesse de la crédibilité et de l'émotion. Une belle découverte. BR FR
Lizzie (Craig William Macneill, 2018) *
En 1892 dans le Massachusetts, une jeune bourgeoise tue son père et sa mère à la hache. La personnalité et le parricide de Lizzie Borden ont fait d'elle une icône populaire aux USA. Le film propose des motifs au massacre mais le choix de la de la froideur rendent le tout assez ennuyeux alors que ça aurait pu être un "La Cérémonie" de Chabrol à l'américaine. Chloë Sévigny et Kristen Stewart sont bien mais trop en retenue, comme le reste. BR UK
Bohemian Rhapsody (Bryan Singer, 2018) *
De ses débuts au Live Aid de 1985, le parcours de Freddy Mercury dans Queen et dans sa vie placardisée. Un biopic qui se respecte, avec ce qu'il faut de frissons (les tubes, la flamboyance...) et de conflits (la solitude, l'homosexualité, le sida...). Il n'y a strictement rien d'original mais la personnalité torturée de Mercury (un très bon Rami Malek) et les morceaux musicaux en font un spectacle plutôt efficace. Au suivant... BR FR
Halloween (David Gordon Green, 2018) **
Echappé de son asile psy, Michael Myers revient sur le lieux de ses crimes de quarante ans auparavant. Laurie Strode (Jamie Lee Curtis, très investie dans son rôle iconique) l'attend de pied ferme. Un premier tiers excellent, un dernier plus banal et une mise en scène efficace : cette suite à distance est un thriller horrifique qui tient ses promesses. Il y a des audaces, du suspense et du gore et un discours qui balance entre #MeToo et #NRA. BR FR
Un Peuple et son Roi (Pierre Schoeller, 2018) 0
La Révolution, de la décapitation de la Bastille à celle de Louis XVI. Les scolaires auront de quoi plancher autour des images de la populace en colère et de l'aristocratie affolée mais je n'ai tenu que pendant les 10 premières minutes devant l'avalanche de platitudes, de dialogues sentencieux et de facilités visuelles. Alors je mets un 0 pointé sans presque avoir rien vu du film. Rapide et sévère, comme le Tribunal Révolutionnaire. BR FR
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Dans les années 80 à la frontière USA/Canada, le FBI demande à un vieil homme qui avait assassiné Hitler quarante ans plus tôt d'aller tuer un Bigfoot porteur d'un virus mortel. Le titre provocateur de série Z cache un film mélancolique sur le souvenir et la réclusion de l'âge. Sam Elliott est excellent dans sa solitude contenue mais le scénario en flashbacks est trop disjoint pour construire une histoire et de l'émotion. Une idée pas consolidée. BR UK
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Eh bien si on m'avait dit que les cinéphiles réhabiliteraient ainsi Cayatte un jour Ça y va ces derniers temps!Tom Peeping a écrit :Pierre et Jean (André Cayatte, 1943) *** Mon film du mois
Un jeune homme réalise que son frère est le fruit de la liaison de sa mère avec un ami de la famille. D'après Maupassant, un formidable drame de moeurs sans une seule longueur porté par la puissante mise en scène de Cayatte et un excellent casting, des premiers rôles (dont Noël Roquevert) aux figurants. Structuré en deux parties distantes de vingt-cinq ans, le film réussit la prouesse de la crédibilité et de l'émotion. Une belle découverte. BR FR
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Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Ben oui! Le Cayatte des débuts, le milieu des années 40, est vraiment excellent. Après, ses films-dossiers judiciaires sont plus empesés mais restent du travail solide dans le genre film de scénario. Pierre et Jean est une réussite totale.Alexandre Angel a écrit :Eh bien si on m'avait dit que les cinéphiles réhabiliteraient ainsi Cayatte un jour Ça y va ces derniers temps!Tom Peeping a écrit :Pierre et Jean (André Cayatte, 1943) *** Mon film du mois
Un jeune homme réalise que son frère est le fruit de la liaison de sa mère avec un ami de la famille. D'après Maupassant, un formidable drame de moeurs sans une seule longueur porté par la puissante mise en scène de Cayatte et un excellent casting, des premiers rôles (dont Noël Roquevert) aux figurants. Structuré en deux parties distantes de vingt-cinq ans, le film réussit la prouesse de la crédibilité et de l'émotion. Une belle découverte. BR FR
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3. La Petite Vendeuse de Soleil (Djibril Diop Mambéty)
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+ Chelsea Girls (Warhol), Macbeth (Polanski), Finis Terrae (Epstein) A Swedish Love Story (Andersson), In the Soup (Rockwell), Keep it for yourself (Denis), Le Sang des Bêtes (Franju, bis)... un très bon mois.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
MJ a écrit :In the Soup (Rockwell)
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Film du mois de juin
1. Parasite (Bong Joon-ho, 2019)
2. Toy Story 4 (Josh Cooley, 2019)
3. Topsy-Turvy (Mike Leigh, 1999)
1. Parasite (Bong Joon-ho, 2019)
2. Toy Story 4 (Josh Cooley, 2019)
3. Topsy-Turvy (Mike Leigh, 1999)
Mes découvertes en détail :
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Films des mois précédents :
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