Commentaires à propos de votre film du mois

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Jack Carter
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Jack Carter »

ça ne devrait pas bouger non plus pour moi (pas de film prevu demain)

Top 6 de decembre (les trois premiers figurant dans mon top 10 naphta de l'année)

1.
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L'As de pique (Milos Forman, 1964)

2.
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Mandingo (Richard Fleischer, 1975)

3.
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Regain (Marcel Pagnol, 1937)

4.
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First Reformed (Paul Schrader, 2018)

5.
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Antarctica (Koreyoshi Kurahara, 1983)

6.
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L'Homme de Kiev (John Frankenheimer, 1968)
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The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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Rick Blaine
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Message par Rick Blaine »

Jack Carter a écrit :
6.
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L'Homme de Kiev (John Frankenheimer, 1968)
Ca c'est un film que j'aimerais bien voir.
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Jack Carter
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Jack Carter »

Passé sur TCM il y a quelques semaines. Belle copie, peut-etre un dvd prevu bientot, qui sait....
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The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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Flol
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Message par Flol »

Supfiction a écrit :J’aimerai bien le voir. C’est les gilets jaunes qui t’ont fait sortir ton dvd du placard ?
Non :
Flol a écrit :
Rockatansky a écrit :Je pense que j'ai ce film en dvd depuis plus de dix ans :mrgreen:
C'était mon cas aussi. :lol:
Mais étant exceptionnellement seul tout le weekend (sans meuf ni enfant !), je me suis dit que c'était le moment ou jamais.
Supfiction a écrit :Image
J'espère que c'est une blague, l'erreur de date.
bruce randylan a écrit :
Flol a écrit :C'est monumental et tétanisant. Peter Watkins est définitivement un génie.
Ca l'a pas empêché de se planter. Je souffre vraiment pour conclure Le voyage dont il me reste 3 épisodes.
Pas vu celui-là. Tu l'as sous quelle forme ?
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Alexandre Angel
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Alexandre Angel »

Rick Blaine a écrit :
Jack Carter a écrit :
6.
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L'Homme de Kiev (John Frankenheimer, 1968)
Ca c'est un film que j'aimerais bien voir.
Et c'est une affiche (que je ne connaissais pas) que j'aimerais bien avoir. On en reconnaît immédiatement l'auteur : Saul Bass.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Message par bruce randylan »

Flol a écrit :
bruce randylan a écrit : Ca l'a pas empêché de se planter. Je souffre vraiment pour conclure Le voyage dont il me reste 3 épisodes.
Pas vu celui-là. Tu l'as sous quelle forme ?
Un coffret 5 DVD est sorti chez Doriane. Soit 19 épisodes de 45 minutes pour dire que la guerre c'est mal et que ça coûte cher. Au bout du troisième épisode, on commence a avoir compris.
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Alexandre Angel
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Alexandre Angel »

FILM DU MOIS Image
2-Image
3-Image
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Flavia
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Message par Flavia »

Mois ultra léger en découvertes (7 films vus), il va falloir que je reprenne un bon rythme en 2019.

Mes 4 coups de coeur

Traffic (Steven Soderbergh)

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Halloween (John Carpenter)

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Man on the Moon (Milos Forman)

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Grand Canyon (Lawrence Kasdan)

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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

29 films et mon quarté :

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Le résumé :



* Alice au Pays des Merveilles (Alice in Wonderland) : Clyde Geronimi 1951 : 8.5/10
* La Dernière Caravane (The Last Wagon) : Delmer Daves 1956 : 8.5/10

* Une affaire de famille (Manbiki kazoku?) : Hirokazu Kore-Eda 2018 : 8/10
* This is us saison 2 : 8/10

* Cendrillon (Cinderella) : Walt Disney - Clyde Geronimi 1950 : 7.5/10
* La Furie du désert (Desert Fury) : Lewis Allen 1947 : 7.5/10

* Vivre pour vivre : Claude Lelouch 1967 : 7/10
* Amanda : Mickaël Hers 2018 : 7/10

* Tarzan et sa compagne (Tarzan and his Mate) : Jack Conway 1934 : 6.5/10
* Les Bonnes femmes : Claude Chabrol 1960 : 6.5/10
* Peter Pan : Walt Disney 1953 : 6.5/10
* Le Juge Fayard dit le shérif : Yves Boisset 1976 : 6.5/10
* Dans la cour : Pierre Salvadori 2014 : 6.5/10
* Adua et ses compagnes (Adua e le compagne) : Antonio Pietrangeli 1960 : 6.5/10
* Le Trésor de Tarzan (Tarzan's Secret Treasure) : Richard Thorpe 1941 : 6.5/10

* Le Poirier sauvage (Ahlat Ağacı) : Nuri Bilge Ceylan 2018 : 6/10
* Under the Silver Lake : David Robert Mitchell 2018 : 6/10
* Jurassic World 2 : Fallen Kingdom : Juan Antonio Bayona 2018 : 6/10
* Dans une île avec vous (On an Island with you) : Richard Thorpe 1948 : 6/10

* Tarzan trouve un fils (Tarzan Finds a Son) : Richard Thorpe 1939 : 5.5/10
* Le Souvenir de vos lèvres (This Time for Keeps) : Richard Thorpe 1947 : 5.5/10
* Les Trois Caballeros (The Three Caballeros) : Walt Disney 1944 : 5.5/10
* Je la connaissais bien (Io la conoscevo bene) : Antonio Pietrangeli 1965 : 5.5/10

* Tarzan s'évade (Tarzan Escapes) : Richard Thorpe 1936 : 5/10
* Au poste ! Quentin Dupieux 2018 : 5/10
* Le Crapaud et le Maître d'école (The Adventures of Ichabod and Mr. Toad) : Clyde Geronomi 1949 : 5/10

* Jurassic World : Colin Trevorrow 2015 : 4.5/10

* Mission Impossible : Fallout : Chris McQuarrie 2018 : 4/10

* Borsalino : Jacques Deray 1970 : 3/10

* L'île aux chiens (Isle of Dogs) : Wes Anderson 2018 : 2/10


En 2018, 334 films vus et

Mon film de l'année, de la décennie, du siècle :

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Thaddeus
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Message par Thaddeus »

Un mois une fois encore dominé par les sorties ciné.

Film du mois de décembre


1. Une Affaire de Famille (Hirokazu Kore-eda, 2018)


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2. Les Veuves (Steve McQueen, 2018)


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3. Pupille (Jeanne Herry, 2018)


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Mes découvertes en détail :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Les veuves (Steve McQueen, 2018)
L’apport du cinéaste au film de casse se manifeste d’abord par l’impression palpable que le récit est profondément ancré dans le monde réel, irrigué par la complexité du tissu social de notre époque, traversé par une vigoureuse colère politique. Et pour faire saillir les multiples lignes de fracture sur lesquelles s’engage la fiction, McQueen maintient à distance les clichés du genre en montrant sans discourir que la solidarité et la symbiose entre voleuses ne saurait s’exonérer de la lutte des classes. Le traitement du sujet est soumis d’un bout à l’autre au mouvement de l’action, son potentiel dramaturgique exploité avec une solidité d’acier que n’écornent pas les coups de bluff du scénario, et le thriller, sans chercher à réinventer la poudre, apporte brillamment sa pierre à la longue épopée criminelle de l’écran. 5/6

Oublie-moi (Noémie Lvovsky, 1994)
Avec ce premier film tordant le cou à l’aseptisation d’un certain cinéma, la réalisatrice se fonde sur une dynamique du questionnement, pas du doute. Ici le présent est confus, l’avenir obscur, et la déréliction de l’héroïne dicte l’approche physique des êtres et des lieux, loin des envolées de l’imaginaire ou de la profondeur de champ sociale ou politique. Amoureuse inconsolée au comportement autodestructeur, qui choisit obsessionnellement de revenir à la source de son malheur, Nathalie est seule parce qu’elle transforme chaque évènement en moment de crudité éprouvant. Ses errances constituent pourtant une initiation, une approche de la vie, par lesquelles l’abîme de la séparation, la peur névrotique du silence et de la solitude se résorbent possiblement dans la pratique de l’artifice et du mentir vrai. 4/6

The white diamond (Werner Herzog, 2004)
En suivant le projet fou de l’ingénieur Graham Derrington, qui cultive l’ambition de voler en dirigeable au-dessus de la jungle guyanaise, le réalisateur démontre une fois de plus sa volonté de manifester la sensibilité d’un monde autant imaginé et pensé que physique. Il ne s’agit pas d’affirmer un point de vue mais d’élever la place de celui-ci pour capter le réel dans sa totalité et rejoindre ainsi sa beauté, jusque dans son mystère (l’essaim de volatiles se réfugiant dans une grotte cachée derrière une titanesque chute d’eau) ou son insolite (le moonwalk dansé sur un piton rocheux) . Le flottement de la caméra suspendue au-dessus du vide offre aux images une impression d’autonomie, et dans ces moments le documentaire s’éploie en une étonnante incantation où la nature trouve l’expression de sa plénitude. 4/6

Une affaire de famille (Hirokazu Kore-eda, 2018)
L’intimité que l’on éprouve vis-à-vis de ce cinéma passe par un art achevé de la chronique pointilleuse, dont chaque plan rassemble les éléments enjôleurs de la miniature nippone. Hirokazu sait comme personne créer le sentiment que les lieux ne sont pas de simples éléments circonstanciels mais un environnement patiné par le fil du temps et l’expérience des vies. En épousant la perspective insulaire d’une cellule familiale qui s’est choisie, il transmet le climat de douceur, la tendre estime que chacun voue aux autres, dresse la peinture idéalisée d’une communauté heureuse, puis replie les contingences du réel sur ce qui tisse, de l’amour librement dispensé ou de la règle sociale qui prétend les légitimer, les liens entre les êtes. Un film superbe, poignant, grave et lumineux, émaillé de purs moments de grâce. 5/6

La barbe à papa (Peter Bogdanovich, 1973)
De toute évidence Bogdanovich est un rat de cinémathèque qui a répertorié et goulûment digéré les films nourrissant son inspiration. Avec l’histoire de cet aigrefin au rabais trouvant plus rusé que lui en la personne d’une chipie de neuf ans qui pourrait bien être sa fille, tous deux sillonnant le Midwest dans une vieille guimbarde et unis dans une sorte de complicité rechigneuse, il conjugue l’humour américain des tall tales à la O. Henry et à la Mark Twain avec le thème du vagabondage de l’homme et de l’enfant (Le Kid de Chaplin), sur fond de Grande Dépression et de misère. S’il ne fait que reproduire habilement les éléments typiques d’un genre et en reconduire les métaphores traditionnelles, il insuffle à son road-movie un charme persistant, une tendresse espiègle qui suscitent une franche adhésion. 4/6

Itinéraire d’un enfant gâté (Claude Lelouch, 1988)
Rôle en or pour Belmondo, en grande forme : celui de Sam Lion, enfant abandonné, élevé dans un cirque, reconverti dans les affaires, PDG d’une multinationale de nettoyage, dépressif, navigateur solitaire, disparu volontaire, globe-trotter puis safariman buriné en Afrique. Sa trajectoire, le film l’écrit d’abord à la faveur d’une lutte incessante entre la continuité et la discontinuité : la première partie l’illustre par sa postulation d’un présent balbutiant qui peine à se frayer son chemin, d’un futur incertain et d’un passé qui pose problème. Et si elle cède ensuite à un cinéma de comédie un peu plus vieillot, bon enfant et léger, Lelouch le naïf romantique témoigne d’un bout à l’autre d’un plaisir communicatif de voir vivre et agir des personnages, jouer des acteurs, se développer et rebondir des situations. 4/6

Woman on the beach (Hong Sang-soo, 2006)
Deux hommes, deux femmes, une plage, plusieurs possibilités. Fidèle à son habitude, l’auteur offre à la mesquinerie et au ridicule l’arène balnéaire d’un jeu du destin où des personnages comme extérieurs à leur propre vie se débattent dans le recommencement de leur irrésolution, dans la variabilité de leurs sentiments. À la fois goguenard et amer, le marivaudage débouche ici sur un paradoxe : les actions réelles, bien que motivées par les circonstances extérieures, entraînent une crise douloureuse, si bien que le récit progresse non par clarification d’énigmes mais par la zone d’ombre que leur répétition confère à tous les éléments. Il s’agit de se laisser charmer, de s’abandonner à cet exercice de parole et de séduction, dont la ténuité vient cependant achopper sur une longueur un tantinet déraisonnable. 4/6

La femme aux chimères (Michael Curtiz, 1950)
Le livre de Dorothy Baker racontait le destin de Bix Beiderbecke, premier grand jazzman blanc qui mourut alcoolique à l’âge de vingt-huit ans. Malgré les lénifiants adoucissements imposés par la censure de l’époque, cette adaptation dresse le portrait d’un homme adoptant la musique comme langage parce qu’il ne dispose pas d’autres moyens d’expression, et dont la conjugalité avec une intellectuelle narcissique se transforme en enfer. Tous les ingrédients tourmentés du mélo hollywoodien sont donc présents, mais assaisonnés au vinaigre par un cinéaste qui n’a rien perdu ni de l’élégance de sa reconstitution (le New York des nuits profondes et des aubes blêmes) ni de sa faculté à conférer à la vie qui flambe les notes d’une melancholy rhapsody – bien aidé en cela par un Kirk Douglas transporté. 4/6

Wrong cops (Quentin Dupieux, 2013)
Du propre aveu de son réalisateur, cette suite de sketches sur une poignée de ripoux tarés de Los Angeles est un film sale, bête et simple. Grossir le trait consiste ici à flirter avec l’autoparodie sans y sombrer de manière complaisante, à cultiver une outrance comique dont la caricature est plus fine que le tableau, et dont émerge une approche assez élaborée du montage (boucles, répétitions, arrêts brusques, relance de l’image par la musique). Dupieux donne à voir un monde flat beat tout en rythmes répétitifs, et travaille un esperanto de l’imaginaire volontairement plat, pauvre, rabâché, fonctionnant comme un organisme autonome mais contaminé par d’innombrables bugs. Au croisement de l’absurde et de la logique, il continue d’explorer à sa façon, drôle et radicale, la normalité malade du quotidien. 4/6

Miraï, ma petite sœur (Mamoru Hosoda, 2018)
Dur d’être un grand frère, de partager avec le nouveau membre de la famille un amour parental jusqu’alors exclusif, de surmonter sa jalousie pour faire une place à un nourrisson qui accapare désormais toute l’attention. C’est à cette première expérience de maturité que s’intéresse Hosoda, retraçant le processus émotionnel qui mène un petit garçon du rejet à l’acceptation. Soumis à l’observation fine des geste, des attitudes et des expressions, son récit compose une sorte de précis du comportement enfantin et ouvre systématiquement, à chaque tranche de vie, sur des passages fantasmagoriques aux intentions un peu trop surlignées. Mais le caractère réciproque qu’il confère à l’apprentissage et la poésie avec laquelle il suggère le tâtonnement universel des premières fois rendent le film assez touchant. 4/6

Sur le chemin de la rédemption (Paul Schrader, 2017)
Il est tentant de percevoir dans ce journal d’un curé des villes la maturité d’un film testamentaire, et la somme des préoccupations spirituelles, religieuses et politiques d’un artiste toujours aussi concerné par le doute existentiel, la crise de foi, le travail minant de la culpabilité. Voix off lancinante comme une prière, plans fixes rigoureusement économes, silence pesant, tout concourt à créer un climat endeuillé, embaumé de tristesse minérale, sculpté par une mise en scène dont la pureté ascétique fait appeler le sang rédempteur d’une chrétienté protestante radicalisée jusqu’au terrorisme, d’une foi solitaire versant dans le fanatisme, exaspérée par les collusions douteuses entre l’église et le capitalisme. Mais il faut attendre la conclusion pour que l’émotion transperce enfin la cuirasse de l’austérité. 4/6



Et aussi :

Leto (Kirill Serebrennikov, 2018) - 4/6
Pupille (Jeanne Hery, 2018) - 5/6
La tour infernale (John Guillermin, 1974) - 4/6
Spider-man : new generation (Peter Ramsey, Bob Persichetti & Rodney Rothman, 2018) - 4/6
Wildlife (Paul Dano, 2018) - 4/6
L'homme fidèle (Louis Garrel, 2018) - 4/6
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Films des mois précédents :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Novembre 2018High life (Claire Denis, 2018)
Octobre 2018Nos batailles (Guillaume Senez, 2018)
Septembre 2018Les frères Sisters (Jacques Audiard, 2018)
Août 2018Silent voice (Naoko Yamada, 2016)
Juillet 2018L'homme qui voulait savoir (George Sluizer, 1988)
Juin 2018Sans un bruit (John Krasinski, 2018)
Mai 2018Riches et célèbres (George Cukor, 1981)
Avril 2018Séduite et abandonnée (Pietro Germi, 1964)
Mars 2018Mektoub my love : canto uno (Abdellatif Kechiche, 2017)
Février 2018Phantom thread (Paul Thomas Anderson, 2017)
Janvier 2018Pentagon papers (Steven Spielberg, 2017)
Décembre 2017Lettre de Sibérie (Chris Marker, 1958)
Novembre 2017L’argent de la vieille (Luigi Comencini, 1972)
Octobre 2017Une vie difficile (Dino Risi, 1961)
Septembre 2017Casanova, un adolescent à Venise (Luigi Comencini, 1969)
Août 2017La bonne année (Claude Lelouch, 1973)
Juillet 2017 - La fille à la valise (Valerio Zurlini, 1961)
Juin 2017Désirs humains (Fritz Lang, 1954)
Mai 2017Les cloches de Sainte-Marie (Leo McCarey, 1945)
Avril 2017Maria’s lovers (Andreï Kontchalovski, 1984)
Mars 2017À la recherche de Mr Goodbar (Richard Brooks, 1977)
Février 2017Raphaël ou le débauché (Michel Deville, 1971)
Janvier 2017La la land (Damien Chazelle, 2016)
Décembre 2016Alice (Jan Švankmajer, 1987)
Novembre 2016 - Dernières nouvelles du cosmos (Julie Bertuccelli, 2016)
Octobre 2016 - Showgirls (Paul Verhoeven, 1995)
Septembre 2016 - Aquarius (Kleber Mendonça Filho, 2016)
Août 2016 - Le flambeur (Karel Reisz, 1974)
Juillet 2016 - A touch of zen (King Hu, 1971)
Juin 2016 - The witch (Robert Eggers, 2015)
Mai 2016 - Elle (Paul Verhoeven, 2016)
Avril 2016 - La pyramide humaine (Jean Rouch, 1961)
Mars 2016 - The assassin (Hou Hsiao-hsien, 2015)
Février 2016Le démon des femmes (Robert Aldrich, 1968)
Janvier 2016La Commune (Paris 1871) (Peter Watkins, 2000)
Décembre 2015Mia madre (Nanni Moretti, 2015)
Novembre 2015Avril ou le monde truqué (Franck Ekinci & Christian Desmares, 2015)
Octobre 2015Voyage à deux (Stanley Donen, 1967)
Septembre 2015Une histoire simple (Claude Sautet, 1978)
Août 2015La Marseillaise (Jean Renoir, 1938)
Juillet 2015Lumière silencieuse (Carlos Reygadas, 2007)
Juin 2015Vice-versa (Pete Docter & Ronaldo Del Carmen, 2015) Top 100
Mai 2015Deep end (Jerzy Skolimowski, 1970)
Avril 2015Blue collar (Paul Schrader, 1978)
Mars 2015Pandora (Albert Lewin, 1951)
Février 2015La femme modèle (Vincente Minnelli, 1957)
Janvier 2015Aventures en Birmanie (Raoul Walsh, 1945)
Décembre 2014Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon (Elio Petri, 1970)
Novembre 2014Lifeboat (Alfred Hitchcock, 1944)
Octobre 2014Zardoz (Sean Connery, 1974)
Septembre 2014Un, deux, trois (Billy Wilder, 1961)
Août 2014Le prix d’un homme (Lindsay Anderson, 1963)
Juillet 2014Le soleil brille pour tout le monde (John Ford, 1953)
Juin 2014Bird people (Pascale Ferran, 2014)
Mai 2014Léon Morin, prêtre (Jean-Pierre Melville, 1961) Top 100
Avril 2014L’homme d’Aran (Robert Flaherty, 1934)
Mars 2014Terre en transe (Glauber Rocha, 1967)
Février 2014Minnie et Moskowitz (John Cassavetes, 1971)
Janvier 201412 years a slave (Steve McQueen, 2013)
Décembre 2013La jalousie (Philippe Garrel, 2013)
Novembre 2013Elle et lui (Leo McCarey, 1957)
Octobre 2013L’arbre aux sabots (Ermanno Olmi, 1978)
Septembre 2013Blue Jasmine (Woody Allen, 2013)
Août 2013La randonnée (Nicolas Roeg, 1971)
Juillet 2013Le monde d’Apu (Satyajit Ray, 1959)
Juin 2013Choses secrètes (Jean-Claude Brisseau, 2002)
Mai 2013Mud (Jeff Nichols, 2012)
Avril 2013Les espions (Fritz Lang, 1928)
Mars 2013Chronique d’un été (Jean Rouch & Edgar Morin, 1961)
Février 2013 – Le salon de musique (Satyajit Ray, 1958)
Janvier 2013L’heure suprême (Frank Borzage, 1927) Top 100
Décembre 2012 – Tabou (Miguel Gomes, 2012)
Novembre 2012 – Mark Dixon, détective (Otto Preminger, 1950)
Octobre 2012 – Point limite (Sidney Lumet, 1964)
Septembre 2012 – Scènes de la vie conjugale (Ingmar Bergman, 1973)
Août 2012 – Barberousse (Akira Kurosawa, 1965) Top 100
Juillet 2012 – Que le spectacle commence ! (Bob Fosse, 1979)
Juin 2012 – Pique-nique à Hanging Rock (Peter Weir, 1975)
Mai 2012 – Moonrise kingdom (Wes Anderson, 2012)
Avril 2012 – Seuls les anges ont des ailes (Howard Hawks, 1939) Top 100
Mars 2012 – L'intendant Sansho (Kenji Mizoguchi, 1954)
Février 2012 – L'ombre d'un doute (Alfred Hitchcock, 1943)
Janvier 2012 – Brève rencontre (David Lean, 1945)
Décembre 2011 – Je t'aime, je t'aime (Alain Resnais, 1968)
Novembre 2011 – L'homme à la caméra (Dziga Vertov, 1929) Top 100 & L'incompris (Luigi Comencini, 1967) Top 100
Octobre 2011 – Georgia (Arthur Penn, 1981)
Septembre 2011 – Voyage à Tokyo (Yasujiro Ozu, 1953)
Août 2011 – Super 8 (J.J. Abrams, 2011)
Juillet 2011 – L'ami de mon amie (Éric Rohmer, 1987)
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Rick Blaine
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Message par Rick Blaine »

Jeremy Fox a écrit :
* L'île aux chiens (Isle of Dogs) : Wes Anderson 2018 : 2/10
:o J'avais pas vu !
Quelle note affreuse :mrgreen:
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Watkinssien
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Message par Watkinssien »

Rick Blaine a écrit :
Jeremy Fox a écrit :
* L'île aux chiens (Isle of Dogs) : Wes Anderson 2018 : 2/10
:o J'avais pas vu !
Quelle note affreuse :mrgreen:
Et Jurassic World a presque le double! :mrgreen:
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Jeremy Fox
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Jeremy Fox »

Rick Blaine a écrit :
Jeremy Fox a écrit :
* L'île aux chiens (Isle of Dogs) : Wes Anderson 2018 : 2/10
:o J'avais pas vu !
Quelle note affreuse :mrgreen:

C'est juste que j'ai toujours été totalement hermétique à l'univers de Wes Anderson, hormis à ses tout débuts.
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Jack Carter
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Message par Jack Carter »

Bilan annuel : 461 films (re)vus, dont 227 naphtas (1980 inclus)
185 films vus en salles.



FILM DE L'ANNEE

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Mektoub, my love : canto uno (Abdellatif Kechiche, 2018)


Mes Films du Mois 2018

Janvier : La Legende de la Montagne (King Hu)
Fevrier : Phantom Thread (Paul Thomas Anderson)
Mars : Mektoub my love : canto uno (Abdellatif Kechiche)
Avril : Faust (F.W Murnau)
Mai : Le Marquis s'amuse (Mario Monicelli)
Juin : Leto (Kirill Serebrennikov)
Juillet : La Bande des quatre (Peter Yates)
Aout : La Ballade de Narayama (Shohei Imamura)
Septembre : Nos meilleures années (Marco Tulio Giordana)
Octobre : Les Emigrants (Jan Troell)
Novembre : Le Nouveau monde (Jan Troell)
Decembre : L'As de pique (Milos Forman)


Top 10 ciné 2018

01. Mektoub my love : canto uno (Abdellatif Kechiche)
02. Leto (Kirill Serebrennikov)
03. Phantom thread (Paul Thomas Anderson)
04. Le Poirier sauvage (Nuri Blige Ceylan)
05. Nos Batailles (Guillaume Senez)
06. Mes provinciales (Jean-Paul Civeyrac)
07. L'Ile au tresor (Guillaume Brac)
08. Silent Voice (Naoko Yamada)
09. The Last Family (Jan P. Matuszynski)
10. Les Garçons sauvages (Bertrand Mandico)



Top 10 naphtalinés

01. Les Emigrants / Le Nouveau monde(Jan Troell, 1971 & 1972)
02. La Bande des quatre Breaking away (Peter Yates, 1979)
03. L'As de pique Černý Petr (Milos Forman, 1964)
04. Un cottage dans le Dartmoor A Cottage on Dartmoor (Anthony Asquith, 1929)
05. Adua et ses compagnes Adua e le compagne (Antonio Petrangeli, 1960)
06. Les Statues meurent aussi (Chris Marker, Alain Resnais, 1953)
07. La Legende de la montagne Shan-chung ch'uan-ch'i (King Hu, 1979)
08. House Hausu (Nobuhiko Obayashi, 1977)
09. Mandingo (Richard Fleischer, 1975)
10.Regain (Marcel Pagnol, 1937)


Top 10 contemporains (1981-2017)

01. La Ballade de Narayama (Shohei Imamura, 1983)
02. A Brighter summer day (Edward Yang, 1991)
03. Nos meilleurs années (Marco Tulio Giordana, 2003)
04. Tendre bonheur (Bruce Beresford, 1983)
05. Sur la route de Madison (Clint Eastwood, 1995)
06. Le Marquis s'amuse (Mario Monicelli, 1981)
07. Un Temps pour vivre, un temps pour mourir (Hou Hsiao-Hsien, 1985)
08. Central do Brasil (Walter Salles, 1998)
09. Cinq et la peau (Pierre Rissient, 1981)
10. Les Cent pas (Marco Tulio Giordana, 2000)
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The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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Jeremy Fox
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Jeremy Fox »

Mes films du mois 2018

Janvier 2018 : Nos meilleures années : Marco Tullio Giordana
Février 2018 : Piazza Fontana : Marco Tullio Giordana
Mars 2018 : Un monde sans femmes : Guillaume Brac
Avril 2018 : Leila : Dariush Mehrjui
Mai 2018 : Un + une : Claude Lelouch
Juin 2018 : Le Flic ricanant : Stuart Rosenberg
Juillet 2018 : Mektoub my love : Abdellatif Kechiche
Aout 2018 : Heimat : Edgar Reitz
Septembre 2018 : Mes provinciales : Jean-Paul Civeyrac
Octobre 2018 : Nos Batailles : Guillaume Senez
Novembre 2018 : Le Grand Bain : Gilles Lellouche
Décembre 2018 : Une affaire de famille : Hirokazu Kore-Eda
FILM DE L'ANNEE 2018 : NOS MEILLEURES ANNEES
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