Commentaires à propos de votre film du mois

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

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Arn
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Arn »

Film du mois non naptha :
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DANSE AVEC LES LOUPS, de Kevin Costner

Film du mois naptha :
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JASON ET LES ARGONAUTES, de Don Chaffey
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Vic Vega
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Vic Vega »

Profondo Rosso a écrit : 4 Profond désir des dieux de Shohei Imamura
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John Holden a écrit : 1. Heat...Michael Mann

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4. Adua e le compagne...Antonio Pietrangeli

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Rick Blaine a écrit :
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Je plussoie tout ça.
Sinon, en dépit d'un Guru Dutt beau et bancal (Assoiffé), mon film du mois sera Mémoires du sous-développement de Tomás Gutiérrez Alea, sur lequel du bien a été écrit ici.
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Rockatansky
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Rockatansky »

Pas vu grand chose ce mois ci pour cause de vacances, et pas grand chose de bon. Un seul bon film sort vraiment du lot, le Sin Nombre, premier film de Cary Fukunaga.
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Spoiler (cliquez pour afficher)
Sin Nombre - Cary Fukunaga - 6.5/10
El Cuerpo - Oriol Paulo - 5.5/10
Deserted (Death Valley) - Ashley Avis - 5/10
Bad Asses on the Bayou - Craig Moss - 5/10
L'ascension d'un homme de main - Julian Gibey - 5/10
22 Miles - Peter Berg - 4/10
Avengers : Infinity War - Anthony & Joe Russo - 4/10
Tremors 6: A Cold Day in Hell - Don Michael Paul - 3,5/10
Deadpool 2 - David Leitch - 3.5/10
Downrange - Ryuhei Kitamura - 3,5/10
Social Animals - Theresa Bennett - 3,5/10
Red Sparrow - Francis Lawrence - 3/10
Future World - James Franco & Bruce Thierry Cheung - 2/10
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
Max Schreck
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Max Schreck »

Film du mois
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1. Il Giovedi (Risi), un bijou dans la parfaite lignée du Fanfaron (avec une nouvelle mémorable scène de plage), récit d'une rencontre privilégiée entre un père et son fils le temps d'une journée. Rien ne sera au final vraiment résolu, c'est plein de fraîcheur et d'émotion


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2. Aurore (Lenoir), par sa qualité d'écriture et d'interprétation, Lenoir réussit un très bon film sur un sujet a priori peu emballant. Ni lourdeur, ni pathos, un vrai sens du romantisme, et vraiment drôle quand il cherche à l'être


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3. La Loi de la jungle (Peretjatko), adoré cette façon d'imposer une logique de l'absurde, avec une liberté et une poésie qui, loin d'être gratuitement loufoques, finissent par faire émerger de vrais sentiments, et un redoutable discours critique


Films découverts
Happiness therapy (Russell), jolie comédie dépressive, enlevée et bien écrite, évitant toute caricature. Peut-être un poil moins convaincante dans son 3e acte, mais ça fait plaisir de voir De Niro dans un beau rôle.
Life (Espinosa), une fois constatée l'absence de toute volonté d'originalité, ni dans la progression ni dans les situations (Alien meets Gravity), ça se laisse regarder parce que correctement emballé. Le final en mode Twilight zone confirme le peu d'ambition du truc. Sur une durée plus brève, l'épisode Toys in the attic de Cowboy bebop faisait 1000 fois mieux.
Samba (Toledano & Nakache), trouvé les réals un peu frileux dans leur traitement, n'assumant ni le côté romantique ni le côté réalisme social. Ça manque donc un peu de vérité, les rebondissements sont un peu faciles et même les éléments de comédie sont gentillets. Déçu.
Arrival / Premier contact (Villeneuve), beaucoup aimé ce que dit le film sur notre rapport au temps et au destin, mais la mise en scène a beau être classieuse, me reste une impression de monotonie visuelle, là où j'espérais plus d'émerveillement. Dans le même genre, le Contact de Zemeckis reste indétrôné.
Kung fu panda 2 (Nelson), un épisode qui n'apporte pas grand chose, là où le 1er avait pour lui sa réelle originalité, mais j'ai quand même apprécié la direction artistique toujours de haut niveau et le vilain
Are you here / Amis pour la vie (Weiner), pas sûr de bien saisir le propos du film, ni d'avoir apprécié la caractérisation douteuse des personnages féminins, j'en retiens de beaux moments d'échanges entre les deux copains et ma sympathie intacte pour mon pote Owen Wilson


Films revus (Hors compétition)
Mulan (Cook & Bancroft), un peu mieux apprécié le film par rapport aux précédents visionnages, au récit bien mené, même si je trouve toujours que le climax manque d'ampleur.
Vice-versa (Docter), une merveille
E.T. the extraterrestrial (Spielberg), un enchantement


Séries TV
Paris, etc. (S.1), après Baron noir, une nouvelle fois impressionné par la qualité des prods C+. Même si ça se délite un peu dans le dernier tiers, tous les parcours ne se valant pas, la qualité d'écriture et d'interprétation sont exemplaires. C'est très drôle quand ça veut l'être, et la mise en scène pleine de délicatesse fonctionne à fond dans les passages émouvants.
Lazy company (S.3), beau final et belle suprise que cette série, où les auteurs s'affranchissent totalement du registre purement comique et vont au bout de leurs envies de romanesque cruel. Une réussite très attachante.
Top of the lake (S.2), le soin accordé aux personnages est tel qu'on passerait presque sur les aberrantes coïncidences de la partie enquête, qui reste tout de même prenante. Interprétation bluffante.



Mes films des années précédentes
Spoiler (cliquez pour afficher)
- 2005 -
mai = Locataires (Kim)
juin = Le roi singe (Lau)
juillet = Femmes au bord de la crise de nerf (Almodovar)
aout = Mr & Mrs Smith (Liman)
septembre = Hatari! (Hawks)
octobre = The End of Evangelion (Anno)
novembre = A History of violence (Cronenberg)
decembre = Rocky (Avildsen)

- 2006 -
janvier = Catch-22 (Nichols)
février = Casablanca (Curtiz)
mars = Vous ne l'emporterez pas avec vous (Capra)
avril = It's always fair weather (Donen, Kelly)
mai = Les Salauds dorment en paix (Kurosawa)
juin = La bombe (Watkins)
juillet = Les Complices de la dernière chance (Fleischer)
octobre = Victor/Victoria (Edwards)
novembre =Reds (Beatty)
décembre = La fille de Ryan (Lean)

- 2007 -
janvier = The fountain (Aronofski)
février = Voyage à deux (Donen)
mars = La môme (Dahan)
avril = Bird (Eastwood)
mai = Sur la route de Madison (Eastwood)
juin = Boulevard de la mort (Tarantino)
juillet = Persepolis (Satrapi+Parronaud)
août = Scaramouche (Sidney)
septembre = The Stunt man (Rush)
octobre = El Topo (Jodorowsky)
novembre = Good Will Hunting (Van Sant)
décembre = Sept jours en mai (Frankenheimer)

- 2008 -
janvier = Tess (Polanski)
février = Silkwood (Nichols)
mars = The Darjeeling limited (Anderson)
avril = M*A*S*H (Altman)
mai = Un conte de Noël (Desplechin)
juin = Vincent, François, Paul...et les autres (Sautet)
juillet = Jacquot de Nantes (Varda)
août = Le Jugement des flèches (Fuller)
septembre = Mo' better blues (Lee)
octobre = La 25e heure (Verneuil)
novembre = Two lovers (Gray)
décembre = L'Orphelinat (Bayona)

- 2009 -
janvier = Sans retour (Hill)
février = The Curious case of Benjamin Button (Fincher)
mars = Touchez pas au grisbi (Becker)
avril = Pour le pire et pour le meilleur (Brooks)
mai = Casque d'or (Becker)
juin = Le Trou (Becker)
juillet = À bout de course (Lumet)
août = Cria cuervos (Saura)
septembre = De force avec d'autres (Reggiani)
octobre = Tarzan (Lima+Buck)
novembre = Duck soup (McCarey)
décembre = Esclave de l'amour (Mikhalkov)

- 2010 -
janvier = Up (Docter+Peterson)
février = Agora (Amenabar)
mars = Fantastic Mr. Fox (Anderson)
mai = The Ghost writer (Polanski)
juin = Still walking (Kore-Eda)
juillet = Dans ses yeux (Campanella)
août = Filles perdues, cheveux gras (Duty)
septembre = The Eiger sanction (Eastwood)
novembre = The Social network (Fincher)
décembre = Ghostbusters (Reitman)

- 2011 -
janvier = La Princesse de Montpensier (Tavernier)
février = Le 7e jour (Saura)
mars = Black swan (Aronosky)
avril = Le Viager (Tchernia)
mai = The Tree of life (Malick)
juillet = Summer wars (Hosoda)
août = Melancholia (von Trier)
septembre = Rango (Verbinski)
octobre = Sans témoins (Mikhalkov)
novembre = La Princesse et la grenouille (Clements+Musker)
décembre = Toy Story 3 (Unkrich)

- 2012 -
janvier = Into the wild (Penn)
février = The Molly maguires (Ritt)
avril = Nacido y criado (Trapero)

- 2014 -
octobre = Mommy (Dolan)
novembre = De rouille et d'os (Audiard)
décembre = Ça commence aujourd'hui (Tavernier)

- 2015 –
janvier = Morse (Aldredson)
février = La Guerre est déclarée (Donzelli)
mai = Distric 9 (Blomkamp)
juin = Super 8 (Abrams)
juillet = Laurence anyways (Dolan)
août = Star trek : into darkness (Abrams)
septembre = Le Vent se lève (Miyazaki)
octobre = Before midnight (Linklater)
novembre = Les Amours imaginaires (Dolan)
décembre = Boyhood (Linklater)

- 2016 -
janvier = Les Drôles de poissons-chats (Sainte-Luce)
février = The Revenant (Iñarittu)
mars = Vice-versa (Docter+Del Carmen)
avril = Rue de la violence (Martino)
mai = Martha Marcy May Marlene (Durkin)
juin = La Vie d'Adèle (Kechiche)
juillet = La Tortue rouge (Dudok de Wit)
septembre = The Constant gardener (Meirelles)
octobre = Toutes nos envies (Lioret)
décembre = Enemy (Villeneuve)

- 2017 -
janvier = Jersey boys (Eastwood)
février = Incendies (Villeneuve)
mars = Shin Godzilla (Anno+Higuchi)
avril = La Sociologue et l'ourson (Théry+Chaillou)
mai = Les Chemins de la liberté (Weir)
juin = Room (Abrahamson)
juillet = Gallipoli (Weir)
août = Landru (Chabrol)
septembre = Radio flyer (Donner)
octobre = Voyages avec ma tante (Cukor)
novembre = Blue collar (Schrader)
décembre = Les Cinq légendes (Ramsay)

- 2018 -
janvier = The Outsiders - the complete novel (Coppola)
février = K19 - the widowmaker (Bigelow)
mars = Stardust memories (Allen)
avril = Harmonium (Kôji Fukada)
mai = Everybody knows (Farhadi)
juin = Rendez-vous de juillet (Becker)
juillet = The Descendants (Payne)
« Vouloir le bonheur, c'est déjà un peu le bonheur. » (Roland Cassard)
Mes films du mois...
Mes extrospections...
Mon Top 100...
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cinephage
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par cinephage »

Jack Carter a écrit :
cinephage a écrit :Zou !!! September, étrange festival, sorties salles, me voici !!!
et ton film du mois d'aout finalement ? Oasis ?
içi !
J'ai beaucoup aimé Oasis, mais mon coup de coeur du mois restera Green Fish... Je compte bien voir Burning sous peu. 8)
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Kevin95
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Kevin95 »

5 découvertes d'août :

THE INCREDIBLES - Brad Bird (2004)

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MISSION : IMPOSSIBLE - ROGUE NATION - Christopher McQuarrie (2015)

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MISSION : IMPOSSIBLE - FALLOUT - Christopher McQuarrie (2018)

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BLUEPRINT FOR ROBBERY - Jerry Hopper (1961)

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UN AMERICANO A ROMA - Steno (1954)

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La totale...
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AOUT 2018

Films découverts, revus & bonus :

MAGIC IN THE MOONLIGHT - Woody Allen (2014) : 7/10
LES COULOIRS DU TEMPS : LES VISITEURS 2 - Jean-Marie Poiré (1998) : Des gens qui hurlent/10
MY GEISHA - Jack Cardiff (1962) : 7/10
THE INCREDIBLES - Brad Bird (2004) : 9/10
MISSION : IMPOSSIBLE - ROGUE NATION - Christopher McQuarrie (2015) : 9/10
CAMEROON CONNECTION - Alphonse Beni (1985) : 6/10
THE ONE MAN JURY - Charles Martin (1978) : 7/10
THREE BILLBOARDS OUTSIDE EBBING, MISSOURI - Martin McDonagh (2017) : 8/10
MISSION : IMPOSSIBLE - FALLOUT - Christopher McQuarrie (2018) : 9/10
UNDER THE SILVER LAKE - David Robert Mitchell (2018) : 7/10
UN AMERICANO A ROMA - Steno (1954) : 8/10
THIEF OF HEARTS - Douglas Day Stewart (1984) : 5/10
SHOOTER - Antoine Fuqua (2007) : 4/10
BUT NOT FOR ME - Walter Lang (1959) : 7/10
APPOINTMENT WITH DANGER - Lewis Allen (1950) : 8/10
SHORT CUT TO HELL - James Cagney (1957) : 7/10
BLUEPRINT FOR ROBBERY - Jerry Hopper (1961) : 8/10
THE SECRET INVASION - Roger Corman (1964) : 8/10
PARIAS DE LA GLOIRE - Henri Decoin (1964) : 7/10
SLEEPING WITH THE ENEMY - Joseph Ruben (1991) : 6/10
LES JEUX DE L'AMOUR - Philippe de Broca (1960) : 8/10
CENTRAL INTELLIGENCE - Rawson Marshall Thurber (2016) : 6/10
SLIVER - Phillip Noyce (1993) : 6/10
CHÉRI - Stephen Frears (2009) : 7/10
JUST VISITING - Jean-Marie Gaubert aka Jean-Marie Poiré (2001) : Putain d'année pour les ricains/10
AMERICAN GANGSTER - Ridley Scott (2007) : 8/10
UN ESERCITO DI 5 UOMINI - Don Taylor (1969) : 8/10
SI J'ÉTAIS UN HOMME - Audrey Dana (2017) : 1/10
LADIES AND GENTLEMEN, THE FABULOUS STAINS - Lou Adler (1982) : 8/10
THINNER - Tom Holland (1996) : 7/10
TALENT FOR THE GAME - Robert M. Young (1991) : 5/10
A MAN CALLED HORSE - Elliot Silverstein (1970) : 8/10
LA FAMILLE WOLBERG - Axelle Ropert (2009) : 7/10
MELINDA AND MELINDA - Woody Allen (2004) : 6/10
EIGHTH WONDER OF KUNG FU - Ying Chang (1979) : 5/10
LA FERME DES SEPT PÉCHÉS - Jean Devaivre (1949) : 8/10
MA FEMME... S'APPELLE MAURICE - Jean-Marie Poiré (2002) : Beware la mouche/10
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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AntonChigurh
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par AntonChigurh »

Petit mois d'Août pour ma part avec la reprise du travail cumulée à la découverte de la série Mad Men.
20 films vus : 11 découverts et 9 redécouverts.
Après Boogie Nights en début d'année, c'est au tour de Magnolia d'occuper la première place de mon top :

Magnolia-Paul Thomas Anderson
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Gangs of New York-Martin Scorsese
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Memories of Murder-Bong Joon-ho
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The Barber-Coen brothers
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The Descent-Neil Marshall
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Thaddeus
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Thaddeus »

Il y a des mois comme ça, où l'on peine à trouver trois films susceptibles de figurer dans un top... :?

Film du mois d'août


1. Silent Voice (Naoko Yamada, 2016)


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2. Le Facteur sonne toujours deux fois (Bob rafelson, 1981)


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3. Burning (Lee Chang-dong, 2018)


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Mes découvertes en détail :
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Mission impossible : Fallout (Christopher McQuarrie, 2018)
Parce qu’il fait rempiler un réalisateur pour la première fois de la franchise, ce sixième volet se présente comme une suite à peu près directe du précédent. Hunt y franchit une étape supplémentaire vers l’abstraction, Ulysse increvable soumis à une odyssée auquel nul foyer ne saurait mettre un coup d’arrêt, figure toujours plus théorique faisant porter à ses partenaires la charge des enjeux et les reconfigurations infinies d’une intrigue à la fois tortueuse et prévisible. La teneur émotionnelle qui apportait sa singulière beauté à Rogue Nation n’est plus, mais le film la compense par une exécution toujours plus redoutable dans le domaine suprême de l’action, consumant scories et malhabiles ruptures de ton à la faveur d’une ampleur de spectacle qui s’accorde à la générosité physique infatigable de son acteur-star. 4/6

Le dieu éléphant (Satyajit Ray, 1979)
Difficile de ne pas considérer ce polar pour enfants comme une parenthèse très dispensable dans l’œuvre de son auteur. On y suit un simili-Sherlock Holmes affublé de son jeune neveu, Watson à peu près inutile, et d’un ami auteur de roman d’aventures, dans une enquête bien peu captivante se résumant à quelques somnolentes rencontres et une poignée de filatures filmées sous sédatifs. Un jugement magnanime estimera que l’énigme est prétexte à déchiffrer le secret de chaque personnage, et le récit un alibi pour interroger le vrai et le faux, l’apparence et la réalité, les visages et les masques, pour faire découvrir le pouvoir de l’imaginaire et, simultanément, rappeler que celui-ci ne doit pas être confondu avec la réalité. Mais ces pistes sont mollement ébauchées, et les deux heures paraissent longues. 2/6

Madeleine (David Lean, 1950)
En adaptant une pièce qui relate un cas judiciaire célèbre (celui de Madeleine Smith, accusée en 1957 à Glasgow d’avoir empoisonné son amant français), l’auteur se plaît subtilement à établir un doute sur l’authenticité de la fiction. Ce qu’il montre ne sont jamais les faits tels qu’ils seront examinés au tribunal ; patiemment, il déplie toutes les pièces à conviction, tous les mobiles apparents et indices attestés, en prend soin de ne jamais faire accéder à l’intériorité de son personnage ni au secret de son crime. Si le piège des conventions rigides propres à sa situation inspire à l’égard de celle-ci compréhension et empathie, il poursuit toutefois en sens inverse les ambigüités de Brève Rencontre : la vérité d’un être n’est jamais révélée que par ses manifestations sociales, l’essence est condamnée à rester apparence. 4/6

Au-delà du Missouri (William A. Wellman, 1951)
On peut trouver ici comme une illustration du temps idyllique del’Ouest tel qu’en témoignèrent un Washington Irving ou un Fenimore Cooper, l’évocation d’un nouveau monde romantique privilégiant les plans larges qui intègrent les personnages à la communauté et à une nature resplendissante, amoureusement sollicitée. Réalisé en pleine vogue ascendante des westerns pro-indiens, il offre par son refus de la dramatisation une approche étonnamment adulte du problème racial : là où Mann suggère des motivations économiques (La Porte du Diable) et où Daves n’évite pas un certain paternalisme (La Flèche Brisée), Wellman écrit une aventure solitaire, sereine, limpide, réglée sur le fil des saisons, et peint des êtres qui s’aiment et se respectent sans jamais faire la moindre allusion à leurs différences. 4/6

Le poirier sauvage (Nuri Bilge Ceylan, 2018)
L’auteur reconduit son âpre peinture socio-existentielle du désarroi turc contemporain et creuse le schéma classique du retour du fils prodigue, dont il en tord significativement une donnée majeure : lorsque tuer le père n’est plus une exigence mais une ingratitude, nourrie par l’égotisme, la rancœur, l’arrogance et le mépris – avant que l’humilité ne vienne finalement remettre cette attitude en question. Parce qu’il verse dans une ironie dubitative infiltrant jusqu’à la maturité de la mise en images, on ne saurait l’accuser d’une trop grande confiance en son style, toujours attentif à la dynamique du cadre et aux lueurs nuancées des changements de saisons. Mais la litanie des conversations abstraites et théologiques, qui s’étirent parfois ni nécessité ni clarté, leste le film d’un intellectualisme quelque peu lénifiant. 4/6

Level five (Chris Marker, 1997)
Mise en relation des subjectivités, solitude de l’internaute, création de savoirs, élégie de l’Histoire, interrogation sur la falsification des icônes guerrières : tout Marker est présent dans cet essai-fiction tramé d’écrans, de cerveaux, de pensées, d’affects. D’un côté il travaille sur le miroitement quasi-baroque des surfaces télé-technologiques, la lumière scintillante des machines, la connexion de toutes choses entre elles. De l’autre il creuse les mémoires individuelles et collectives et fait effleurer les vestiges de ce passé qui nous aident à penser le présent. Tel un rubix-cube à deux hémisphères, l’un prospectif, l’autre introspectif, il demande au spectateur de ne plus être seulement un regardeur mais un cliqueur à qui on suggère en permanence que l’image se touche, se manipule, s’instrumente, se fabrique. 4/6

Les flambeurs (Robert Altman, 1974)
De ce qui ne pourrait n’être qu’un film supplémentaire sur la passion aliénante et l’instinct de puissance, Altman fait une errance ouverte à l’accidentel et au fortuit, privée des garde-fous de la dramaturgie traditionnelle. Ici le jeu n’est plus enfer, possession ou domination mais seulement cartes qui tombent, dés qui roulent ou chevaux ou galop, un ensemble de gestes aussi symboliques que l’enjeu qui les détermine. Et les deux héros, noyés dans la foule anonyme de l’Amérique, des drop-out à la bouffonne solitude, desperados impénitents qui de casinos en tripots flottent dans un état d’apesanteur perpétuelle. Inutile de préciser qu’au sein d’une société aussi désintégrée, et à plus forte raison lorsque les rêveurs ne savent même plus après quelle chimère ils courent, tout jugement moral apparaît superflu. 4/6

Viol en première page (Marco Bellocchio, 1972)
Sur un script de dénonciation socio-politique à la Rosi, limpide mais le serrant un peu aux entournures, le cinéaste raconte comment un fait divers sordide est utilisé par la presse conservatrice pour fabriquer un coupable gauchiste afin de canaliser l’opinion en période électorale. Il en va du film comme de la cuisine familiale : il est sain, goûteux, parfois savoureux, mais sans génie. L’application y tient lieu d’inspiration, on y enfonce des portes qui ne restent fermées qu’à ceux qui se refusent délibérément à les voir ouvertes, et si tout est dit (intérieur minable du concierge opposé à la splendeur de la seigneuriale demeure du magnat journalistique, survivance des attitudes surannées au sein de la morale la plus libre, persistance de l’emprise de la religion), rien ne sonne faux et rien ne sonne neuf. 4/6

La tragédie de la mine (Georg Wilhelm Pabst, 1931)
Si le cinéma minier de fiction a creusé sa propre galerie, alors cette œuvre inspirée de la catastrophe de Courrières pourrait en être l’un des fameux jalons. Se voulant un hymne à la solidarité internationale, il montre des sauveteurs allemands de Westphalie dépasser l’hostilité prégnante depuis la Grande Guerre et venir à l’aide des mineurs français pris au piège de la terre – même si la fin voit l’échec momentané du célèbre mot d’ordre de Marx, tandis que les antagonismes nationaux l’emportent sur la fraternité des ouvriers et la solidarité de classe. Servi par une image très travaillée, intégrant de manière originale les bruits de la mine comme sa propre musique, il pousse l’expressionnisme lui-même (du moins la part qui en subsiste, toujours distanciée) au service d’une objectivité quasi documentaire. 4/6

Blackkklansman (Spike Lee, 2018)
Qu’il soit désormais désormais sexagénaire n’empêche pas Spike Lee de se montrer toujours aussi énervé. Sa verve de polémiste semble pourtant s’être légèrement affadie : tantôt tenu en laisse par les conventions du buddy movie policier, tantôt aspiré par la tendance farceuse de la satire sociale, genres pour lesquels il ne prend jamais totalement parti, le film donne parfois l’impression de rester planté au milieu du gué. Mais sa facture relativement consensuelle n’enlève rien à la pertinence, à la drôlerie et à la colère d’un propos qui interroge l’Amérique d’hier et d’aujourd’hui, le poids de ses images, de ses fictions, de ses paroles sermonnantes, et qui réaffirme avec une ardente conviction la nécessité de la vigilance dans un pays toujours gangrené par le poison séculaire du racisme et de la discrimination. 4/6

La saveur de la pastèque (Tsai Ming-liang, 2005)
On ne connaît que trop bien le cadre où évoluent ces deux paumés : solitude urbaine de grands ensembles, mutisme mi burlesque mi-dépressif, fond apocalyptique renvoyé par les médias. Mais l’aridité moderne est fertilisée cette fois, comme une pâte sentimentale et bariolée, par des chansons ni kitsch ni cheap transfigurant le glauque ordinaire et clamant ce que dissimule le silence des solitaires. Pour organiser le rendez-vous de ces deux moitiés qui souffrent, l’une d’un manque de sexe et l’autre de son trop-plein, Tsai cultive la dichotomie sensualiste entre le sec et le mouillé, exprime la délicatesse de la rencontre amoureuse, fait circuler en miroir les caprices du désir et ceux de la phobie. Jusqu’à une dernière scène légitimement dérangeante, mais dont le sordide n’entrave pas le caractère libératoire. 4/6

Il commissario (Luigi Comencini, 1962)
Les caractères distinctifs de la nouvelle école du genre consistent en une adhérence très forte aux problèmes et à la vie des Italiens du début des années soixante. Dans cette société soumise à des transformations, déséquilibres et déphasages vivaces, le rôle du fonctionnaire hérite d’une signification toute particulière. En proposant un commissaire de police qui veut faire carrière, pèche par excès de zèle, se fourre dans la mauvaise direction et met la main sur des affaires trop grosses, avec trop de confusion, Comencini montre comment les aspirations peuvent être frustrées par des structures opprimantes. L’œuvre, mal préparée et mal conçue de l’aveu même de son auteur, peine toutefois à trouver la verve nécessaire, comme si la courroie de transmission entre les idées et leur expression était atteinte. 3/6

Le pornographe (Shōhei Imamura, 1966)
Si l’on estime que l’œuvre d’Imamura est dominée par la recherche de la vérité du sexe, de ce qui se situe en dessous de la ceinture et que la bonne société veut ignorer, et au sens large de toute la face cachée du Japon, énorme masse populaire située au-delà de l’échelle sociale traditionnelle, alors ce film pourrait en être l’un des pivots. Il élabore un récit en syncopes avec recours à diverses astuces de montage, effets oniriques qui trouent le réalisme dru et turpide de la chronique. Il se penche sur l’existence des sans-grade, des précaires, réduits au fonctionnement le plus primaire de l’humain (la survie) et bâtissant une contre-histoire du pays. Dilué en un magma de situations bien peu stimulantes pour l’émotion, très erratique sur le plan de la dramaturgie, il peine pourtant à transcender l’ennui qu’il suscite. 3/6

La prisonnière (Henri Georges Clouzot, 1968)
Ce dernier film pourrait s’intituler La Soif du Mal. C’est une œuvre malade cherchant à déranger la quiétude douillette dans laquelle l’homme moyen se complaît, mais qui bute sur une étroitesse de faiseur de morale. Ouvrant les placards du marquis de Sade pour un inventaire d’huissier assez pauvre sur le plan imaginatif, Clouzot semble tenir vices et perversions sexuelles pour des vilenies susceptibles d’encourir les pires châtiments (dégoût de soi, désespoir sans fond, mort d’une âme qui ne survit pas à la moindre satisfaction des sens). Pourtant, quand bien même la psychologie élémentaire est sacrifiée à l’effet, une certaine fascination naît des étonnantes recherches plastiques héritées de L’Enfer, de la décantation dialectique et sincère de l’univers de l’auteur, et de la beauté fragile d’Elisabeth Wiener. 4/6

Burning (Lee Chang-dong, 2018)
Pour qui accepte de ne pas éprouver de satisfaction immédiate et d’accueillir les zones d’ombres énigmatiques des films à combustion lente, ce genre de suspense antonionien pourrait être une œuvre idéale. Émanation possible de l’esprit du héros, romancier en herbe, l’intrigue déroule une fiction suffisamment proche de la réalité pour ne pas nier celle-ci mais assez nourrie d’imaginaire et d’idéal pour donner un sens à des faits frappés d’incertitude. Lee y affirme son aisance à cultiver la fascination trouble produit par un récit lacunaire, à suggérer les angles morts et le mystère d’un monde fondamentalement ambigu, à osciller sans trancher entre vérité et illusion à la faveur d’un style qui tangue de la digression à la description, du littéral à la métaphore, de l’endroit à l’envers. Singulier et envoûtant. 4/6


Et aussi :

Under the silver lake (David Robert Mitchell, 2018) - 4/6
Le facteur sonne toujours deux fois (Bob Rafelson, 1981) - 4/6
Silent voice (Naoko Yamada, 2016) - 5/6
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Films des mois précédents :
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Juillet 2018L'homme qui voulait savoir (George Sluizer, 1988)
Juin 2018Sans un bruit (John Krasinski, 2018)
Mai 2018Riches et célèbres (George Cukor, 1981)
Avril 2018Séduite et abandonnée (Pietro Germi, 1964)
Mars 2018Mektoub my love : canto uno (Abdellatif Kechiche, 2017)
Février 2018Phantom thread (Paul Thomas Anderson, 2017)
Janvier 2018Pentagon papers (Steven Spielberg, 2017)
Décembre 2017Lettre de Sibérie (Chris Marker, 1958)
Novembre 2017L’argent de la vieille (Luigi Comencini, 1972)
Octobre 2017Une vie difficile (Dino Risi, 1961)
Septembre 2017Casanova, un adolescent à Venise (Luigi Comencini, 1969)
Août 2017La bonne année (Claude Lelouch, 1973)
Juillet 2017 - La fille à la valise (Valerio Zurlini, 1961)
Juin 2017Désirs humains (Fritz Lang, 1954)
Mai 2017Les cloches de Sainte-Marie (Leo McCarey, 1945)
Avril 2017Maria’s lovers (Andreï Kontchalovski, 1984)
Mars 2017À la recherche de Mr Goodbar (Richard Brooks, 1977)
Février 2017Raphaël ou le débauché (Michel Deville, 1971)
Janvier 2017La la land (Damien Chazelle, 2016)
Décembre 2016Alice (Jan Švankmajer, 1987)
Novembre 2016 - Dernières nouvelles du cosmos (Julie Bertuccelli, 2016)
Octobre 2016 - Showgirls (Paul Verhoeven, 1995)
Septembre 2016 - Aquarius (Kleber Mendonça Filho, 2016)
Août 2016 - Le flambeur (Karel Reisz, 1974)
Juillet 2016 - A touch of zen (King Hu, 1971)
Juin 2016 - The witch (Robert Eggers, 2015)
Mai 2016 - Elle (Paul Verhoeven, 2016)
Avril 2016 - La pyramide humaine (Jean Rouch, 1961)
Mars 2016 - The assassin (Hou Hsiao-hsien, 2015)
Février 2016Le démon des femmes (Robert Aldrich, 1968)
Janvier 2016La Commune (Paris 1871) (Peter Watkins, 2000)
Décembre 2015Mia madre (Nanni Moretti, 2015)
Novembre 2015Avril ou le monde truqué (Franck Ekinci & Christian Desmares, 2015)
Octobre 2015Voyage à deux (Stanley Donen, 1967)
Septembre 2015Une histoire simple (Claude Sautet, 1978)
Août 2015La Marseillaise (Jean Renoir, 1938)
Juillet 2015Lumière silencieuse (Carlos Reygadas, 2007)
Juin 2015Vice-versa (Pete Docter & Ronaldo Del Carmen, 2015) Top 100
Mai 2015Deep end (Jerzy Skolimowski, 1970)
Avril 2015Blue collar (Paul Schrader, 1978)
Mars 2015Pandora (Albert Lewin, 1951)
Février 2015La femme modèle (Vincente Minnelli, 1957)
Janvier 2015Aventures en Birmanie (Raoul Walsh, 1945)
Décembre 2014Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon (Elio Petri, 1970)
Novembre 2014Lifeboat (Alfred Hitchcock, 1944)
Octobre 2014Zardoz (Sean Connery, 1974)
Septembre 2014Un, deux, trois (Billy Wilder, 1961)
Août 2014Le prix d’un homme (Lindsay Anderson, 1963)
Juillet 2014Le soleil brille pour tout le monde (John Ford, 1953)
Juin 2014Bird people (Pascale Ferran, 2014)
Mai 2014Léon Morin, prêtre (Jean-Pierre Melville, 1961) Top 100
Avril 2014L’homme d’Aran (Robert Flaherty, 1934)
Mars 2014Terre en transe (Glauber Rocha, 1967)
Février 2014Minnie et Moskowitz (John Cassavetes, 1971)
Janvier 201412 years a slave (Steve McQueen, 2013)
Décembre 2013La jalousie (Philippe Garrel, 2013)
Novembre 2013Elle et lui (Leo McCarey, 1957)
Octobre 2013L’arbre aux sabots (Ermanno Olmi, 1978)
Septembre 2013Blue Jasmine (Woody Allen, 2013)
Août 2013La randonnée (Nicolas Roeg, 1971)
Juillet 2013Le monde d’Apu (Satyajit Ray, 1959)
Juin 2013Choses secrètes (Jean-Claude Brisseau, 2002)
Mai 2013Mud (Jeff Nichols, 2012)
Avril 2013Les espions (Fritz Lang, 1928)
Mars 2013Chronique d’un été (Jean Rouch & Edgar Morin, 1961)
Février 2013 – Le salon de musique (Satyajit Ray, 1958)
Janvier 2013L’heure suprême (Frank Borzage, 1927) Top 100
Décembre 2012 – Tabou (Miguel Gomes, 2012)
Novembre 2012 – Mark Dixon, détective (Otto Preminger, 1950)
Octobre 2012 – Point limite (Sidney Lumet, 1964)
Septembre 2012 – Scènes de la vie conjugale (Ingmar Bergman, 1973)
Août 2012 – Barberousse (Akira Kurosawa, 1965) Top 100
Juillet 2012 – Que le spectacle commence ! (Bob Fosse, 1979)
Juin 2012 – Pique-nique à Hanging Rock (Peter Weir, 1975)
Mai 2012 – Moonrise kingdom (Wes Anderson, 2012)
Avril 2012 – Seuls les anges ont des ailes (Howard Hawks, 1939) Top 100
Mars 2012 – L'intendant Sansho (Kenji Mizoguchi, 1954)
Février 2012 – L'ombre d'un doute (Alfred Hitchcock, 1943)
Janvier 2012 – Brève rencontre (David Lean, 1945)
Décembre 2011 – Je t'aime, je t'aime (Alain Resnais, 1968)
Novembre 2011 – L'homme à la caméra (Dziga Vertov, 1929) Top 100 & L'incompris (Luigi Comencini, 1967) Top 100
Octobre 2011 – Georgia (Arthur Penn, 1981)
Septembre 2011 – Voyage à Tokyo (Yasujiro Ozu, 1953)
Août 2011 – Super 8 (J.J. Abrams, 2011)
Juillet 2011 – L'ami de mon amie (Éric Rohmer, 1987)
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Arn
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Arn »

Silent Voice j'ai beaucoup aimé le manga. Mais la BA du film animé m'a refroidis (ma VF devait pas aidé en même temps).
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manuma
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par manuma »

Top 3 d'août :

1. THE GREY FOX - Phillip Borsos (1982)
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2. IT COMES AT NIGHT - Trey Edward Shults (2017)
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3. QUAND SONNERA MIDI - Edmond T. Greville (1958)
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cinéfile
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par cinéfile »

TOP 3 DECOUVERTES (AOUT 2018)

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Moonlighting (Skolimowski, 1982)


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Quand la ville dort (Huston, 1950)


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Dr Jekyll and Mr Hyde (Mamoulian, 1931)



TOP 3 REDECOUVERTES (AOUT 2018)

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Blood simple (Coen's bro, 1984)


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Dans ses yeux (Campanella, 2009)


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After Hours (Scorsese, 1985)
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Alexandre Angel
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Alexandre Angel »

manuma a écrit :SWEET REVENGE - Jerry Schatzberg (1976) : 7.0/10
Ah mais qu'est ce donc que ce Schatzberg dont je n'ai jamais entendu parler et qui a une si bonne note??
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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manuma
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par manuma »

Alexandre Angel a écrit :
manuma a écrit :SWEET REVENGE - Jerry Schatzberg (1976) : 7.0/10
Ah mais qu'est ce donc que ce Schatzberg dont je n'ai jamais entendu parler et qui a une si bonne note??
L'avant-dernier qu'il me restait à découvrir de Schatzberg (toujours pas vu son premier). Film inabouti, à l'intrigue bien trop flottante, mais dans lequel je suis senti bien. On y retrouve, me semble-t-il, pas mal de thématiques propres au cinéaste. Cela parle d'errance, d'échec, nous dépeint une Amérique tristounette faite des rêveurs en marge de la société. Après, ça ne conclut pas non plus, ça manque d'ossature, de Gene Hackman ou d'Al Pacino. Le 7/10 est un brin complaisant, je l'admets. C'est plus pour la tentative et l'atmosphère. Et puis aussi pour la photographie de Vilmos Zsigmond, qui vaut 5 points à elle-seule.
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Alexandre Angel
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Alexandre Angel »

OK merci!
Celui que j'aimerais bien découvrir, c'est Show Bus.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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manuma
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par manuma »

Alexandre Angel a écrit :OK merci!
Celui que j'aimerais bien découvrir, c'est Show Bus.
Titre d'un tout autre calibre que Sweet revenge, découvert il y a fort longtemps sur feu Canal Jimmy, du temps de sa splendeur.
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