Commentaires à propos de votre film du mois

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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The Boogeyman
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Message par The Boogeyman »

Jeremy Fox a écrit :
Watkinssien a écrit : Ah parce que ce n'en est pas un ?

Sait-on jamais !? On a vu pire "pour de vrai".
Sauf que la photo de Charlie Hunnam c'est un shoot promotionnel pour KING ARTHUR pour je ne sais plus quel magazine... donc fake, ou du moins fanart.
" Accélère minouche !" - Michel Poiccard /// “When you have to shoot shoot don't talk” - Tuco Benedicto Pacifico Juan Maria Ramirez /// "Alors tu vois où elles nous ont menées tes ondes négatives, tu devrais avoir honte.” - Oddball dit Le Cinglé /// "Wake up !... Time to die" - Leon Kowalski /// "C'est quoi minouche ?" - Patricia Franchini
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manuma
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Message par manuma »

Podium de mars

1. RETOUR A ITHAQUE - Laurent Cantet (2014)
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2. THE DROP - Michaël R. Roskam (2014)
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3. TROIS SOUVENIRS DE MA JEUNESSE - Arnaud Desplechin (2014)
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AtCloseRange
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Message par AtCloseRange »

Bah, ils sont où les vieux films obscurs? :)
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

manuma a écrit :Podium de mars

1. RETOUR A ITHAQUE - Laurent Cantet (2014)
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3. TROIS SOUVENIRS DE MA JEUNESSE - Arnaud Desplechin (2014)
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8) 8)
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manuma
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par manuma »

AtCloseRange a écrit :Bah, ils sont où les vieux films obscurs? :)
Put'... t'as raison, je m'embourgeoise, moi :D

Autrement, je me doutais que Jeremy approuverait, au moins au deux tiers, ce podium.
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origan42
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Message par origan42 »

FILM DE MARS
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LA MORT DE LOUIS XIV (Albert Serra, 2016) *****

Le reste du mois, par ordre de préférence :
Spoiler (cliquez pour afficher)
L'interrogatoire (Ryszard Bugajski, 1982) ****
Une histoire simple (Claude Sautet, 1978) ****
Les grands espaces (William Wyler, 1958) ****
Les oubliés (Martin Zandvliet, 2015) ****
L'autre côté de l'espoir (Aki Kaurismäki, 2017) ****
Et les mistrals gagnants (Anne-Dauphine Julliand, 2016) ****
Shotgun stories (Jeff Nichols, 2007) ****

L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford (Andrew Dominik, 2007) ***
Adieux / Abschied (Robert Siodmak, 1930) ***
Le concours (Claire Simon, 2016) ***
Un mariage à Boston (Joseph L. Mankiewicz, 1947) ***
Voyage à deux (Stanley Donen, 1967) ***
Le cirque (Gregori Alexandrov, 1936) ***
Les "S" pions (Irvin Kershner, 1974) ***
Désirs secrets (George Stevens, 1935) ***
Les SS frappent la nuit (Robert Siodmark, 1957) ***
Car sauvage est le vent (George Cukor, 1957) ***
Le ciel attendra (Marie-Castille Mention-Schaar, 2016) ***
Tempête de sable (Elite Zexer, 2016) ***
Madame porte la culotte (George Cukor, 1949) ***
The lost city of Z (James Gray, 2016) ***
Cagliostro (Gregory Ratoff, 1949) ***
Model shop (Jacques Demy, 1969) ***
Miss Sloane (John Madden, 2016) ***
La petite chocolatière (Marc Allégret, 1932) ***
Cagliostro (Richard Oswald, 1929) ***
Un dimanche merveilleux (Akira Kurosawa, 1947) ***
La dernière maison sur la gauche (Wes Craven, 1972) ***

Le mangeur de citrouilles (Jack Clayton, 1955) **
Lamb (Yared Zeleke, 2015) **
China Doll (Frank Borzage, 1958) **
Coco Chanel & Igor Stravinsky (Jan Kounen, 2009) **
La femme du dimanche (Luigi Comencini, 1975) **
Mademoiselle Hicks (John Cromwell, 1934) **
Gibraltar (Fedor Ozep, 1938) **
Rêve et réalité / Suds (John Francis 'Jack' Dillon, 1920) **
La rose tatouée (Daniel Mann, 1955) **
Aux yeux de tous (Billy Ray, 2015) **
Les figures de l'ombre (Theodore Melfi, 2016) **
Amis pour toujours / Shipmates forever (Frank Borzage, 1935) **
La propriété c'est plus le vol (Elio Petri, 1973) **
Fences (Denzel Washington, 2016) **
Les violents (Henri Calef, 1957) **
Gaz de France (Benoît Forgeard, 2015) **
Tombouctou (Jacques Tourneur, 1959) **
Les massacreurs du Kansas (André De Toth, 1953) **
Ça va barder... (John Berry, 1955) **
Twixt (Francis Ford Coppola, 2011) **
Captain Fantastic (Matt Ross, 2016) **

L'ours en peluche (Jacques Deray, 1994) *
L'affaire Manderson (Herbert Wilcox, 1952) *
Les têtes de l'emploi (Alexandre Charlot / Franck Magnier, 2016) *
Le grand chef (Henri Verneuil, 1959) *
Joséphine s'arrondit (Marilou Berry, 2016) *
Boniface somnambule (Maurice Labro, 1951) *
L'héroïque Mr Boniface (Maurice Labro, 1949) *
Tombés du ciel (Philippe Lioret, 1993) *
Poor Pretty Eddie (Richard Robinson / David Worth, 1975) *

Femmes hors-la-loi (Sam Newfield / Ron Ormond, 1952) °


RE-VISION
Danger immédiat (Phillip Noyce, 1994) ** ↓
INTERPRÉTATION FÉMININE DU MOIS : KRYSTYNA JANDA Tonia Dziwisz dans L'Interrogatoire
INTERPRÉTATION MASCULINE DU MOIS : JEAN-PIERRE LÉAUD Louis XIV dans La Mort de Louis XIV
aelita
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Message par aelita »

Bilan du mois

Un mois très fourni en sorties salles . En conséquence, celles-ci dominent le podium du mois. Les trois premiers films se détachent nettement du reste, et il m'a été difficile de choisir entre eux. Finalement, prime à la découverte avec un film roumain par un cinéaste dont je n'avais encore vu aucun film.
Film du mois , donc Fixeur (Adrian Sitaru), suivi de :
2. 20th Century women (Mike Mills)
3. L'autre côté de l'espoir (Aki Kaurismäki)
4. Citoyen d'honneur (Mariano Cohn et Gaston Duprat)
5. Jazmin et Toussaint (Claudia Sainte-Luce)
6. Une vie meilleure (Olivier Peyon)
7. De sas en sas (Rachida Brakni)
8. Le cirque (Grigori Alexandrov)
9. Piranhas (Joe Dante)
10. Les oubliés (Martin Zandvliet)

Accessits à De plus belle (Anne-Gaëlle Daval), Joyeux compères (Félix Mikhailov), La belle et la bête (Bill Condon) et Saigneurs (Raphaël Girardot et Vincent Gaullier)
Dernière modification par aelita le 28 avr. 17, 18:27, modifié 4 fois.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? (pensée shadok)
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Karras
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Message par Karras »

Petit mois en quantité et qualité. Un trio se détache :

Voyage à travers le cinéma français : Par un cinéphile pour les cinéphiles.
Les oubliés : Un drame méconnu filmé dans une esthétique très scandinave mélangeant des moments de forte tension et d'humanisme.
Brimstone : Étrange western horrifique dont le très bon casting et la photographie remarquable en font une vraie curiosité.
Tom Peeping
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Message par Tom Peeping »

J'ai vu en mars

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*** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais

La sorcière / Belladonna of sadness / Kanashimi no Berradona (Eiichi Yamamoto, 1973) **
Un étonnant film d'animation japonais furieusement sexualisé et féministe, inspiré de "La sorcière" de Michelet, sur une jeune femme qui subit au Moyen Age les assauts des hommes et du démon. Le mélange de psychédélisme, de Pop et d'Art Nouveau (on pense à Klimt et Schiele) créé des images d'une beauté folle qui abusent malheureusement des zooms et travellings sur plans fixes. Mais dès que ça s'anime vraiment, c'est sublime. BR US

Garde à vue (Claude Miller, 1981) ***
Une nuit de Saint-Sylvestre, la garde à vue d'un notaire de province soupçonné du meurtre de deux fillettes. Michel Serrault, Lino Ventura, Guy Marchand et Romy Schneider dans un rôle ténébreux font étinceller les dialogues cruels et désabusés de Michel Audiard dans ce huis clos qui pourrait être théâtral mais qui est sublimé par la mise en scène d'orfèvre de Miller. Un film qui scrute l'âme de ses personnages avant de les détruire. BR FR

Le fils de Jean (Philippe Lioret, 2016) *
Prévenu de la mort de son père biologique qu'il ne connaissait pas, un trentenaire parisien se rend à son enterrement au Québec et rencontre ses deux demi-frères. Non-dits et secrets de famille sont au menu de ce film qui porte sa retenue et son coup de théâtre en étendard. Grâce à Pierre Deladonchamps et Gabriel Arcand, parfaits, ça se regarde facilement mais pour s'évaporer aussitôt, aussi sûrement qu'un roman de Marc Levy. BR FR

Ouija : les origines / Ouija, origin of evil (Mike Flanagan, 2016) 0
Après Mattel et Lego, l'empire du jouet Hasbro impose un des ses produits à l'écran. Ici, le plateau divinatoire Ouija qui, maléfique, possède une petite fille pleurant son père mort. Le début n'est pas mal avec son ton de comédie mais la suite s'enlise dans une progression qui se veut horrifique mais accumule des répétitions de situations ni structurées ni intéressantes. La seule surprise : Henry Thomas y cachetonne en prêtre 34 ans après "E.T.". BR DE

Hombre mirando al sudeste / Man facing southeast (Eliseo Subiela, 1986) *
Le médecin d'une clinique psychiatrique de Buenos Aires s'intéresse à un mystérieux patient qui se dit venu d'ailleurs et agit comme un saint. L'excellent sujet et les bons acteurs (dont Hugo Soto, mort trop jeune) ne sont pas aidés par une mise en scène plate et un abus de saxophone (quel instrument perce-oreille !). Reste le thème sur la différence, la sagesse et la folie et la place de l'Homme dans un monde souvent incompréhensible. BR US

La mort de Louis XIV (Albert Serra, 2016) *** Mon film du mois
Entièrement confinée aux quatre murs de la Chambre du Roi, une oeuvre historique radicale qui invente le genre du film d'agonie. Des chuchotements, des râles, des éclats de voix et la lumière des bougies rendent l'ambiance de l'extinction d'un individu et d'une époque. Les acteurs sont formidables mais c'est Jean-Pierre Léaud, dans un rôle et une prestation incroyables, qui donne à la fois son corps (et son visage) à Louis XIV et au film. Fascinant. DVD Z2 FR

Long weekend (Colin Eggleston, 1978) *
En Australie, un couple en crise part un weekend au bord d'une plage déserte et affronte les dangers de la Nature. La Nature les affronte aussi puisque les deux personnages (aux personnalités imbuvables) la saccagent, faune et flore, par ignorance et bêtise. Un des premiers films à sujet environnemental, ce survival existentiel manque de dynamique. Malgré quelques belles séquences, on s'ennuie alors qu'on ne devrait pas. BR US

Inferno (Ron Howard, 2016) 0
Après "Da Vinci Code" (2006, moyen) et "Anges et Démons" (2009, bon), Ron Howard réadapte Dan Brown avec cette aventure du symbologiste Robert Langdon (Tom Hanks, désabusé), ici entre Florence et Istambul, en proie aux visions de l'Enfer de Dante et au bioterrorisme. L'un des pires réalisateurs de Hollywood abuse d'un montage épileptique à gerber et de flashes infernaux ridicules pour un film très con et très moche. J'en ai vu 30'. BR DE

Eddie (Boris Rodriguez, 2012) 0
Dans une petite ville du Canada, un prof d'arts plastiques héberge un élève muet et demeuré qui tue comme un zombie par somnambulisme. Ses crimes inspirent sa création. Le scénario paresseux et la mise en scène plate de cette comédie horrifique ruinent l'idée de départ. Sur un sujet proche, "Color me blood red" (Herschell Gordon Lewis, 1965) avait au moins l'outrance et le kitsch. Ici, on s'ennuie comme devant une toile blanche. Sans intérêt. BR US

Deluge (Felix E. Feist, 1933) **
Le grand-père des films catastrophe. Après la destruction de New York par un tremblement de terre et un tsunami, un homme et une femme sont chassés par une bande de rednecks. La longue séquence de désastre qui ouvre le film, inédite en son temps, reste impressionnante par son utilisation des maquettes et du montage. La suite est plus faible. Mais vu comme une métaphore sur la Crise de 1929 et ses conséquences, c'est très intéressant. BR US

Rester vertical (Alain Guiraudie, 2016) ***
Après le chef-d'oeuvre "L'inconnu du lac" (2013), Guiraudie revient à la fable existentielle. Comparable à rien, sauf à certains Bunuel, cette histoire d'un scénariste paumé qui erre entre la Lozère et Brest en faisant d'improbables rencontres mêle réalisme et symbolisme pour inverser les clichés sur la masculinité, la ruralité et le désir. Le film regorge d'images fortes : une naissance, une sodomie, une mort... Les acteurs sont tous étonnants. BR FR

Divines (Houda Benyamina, 2016) ***
Deux jeunes amies d'une cité qui rêvent d'autre chose se laissent entraîner dans le deal. Porté par l'énergie et le naturel d'Oulaya Amamra et de Deborah Lukumuena, un film qui commence en chronique adolescente (la meilleure part) pour finir en polar et cache derrière son apparent réalisme un cruel conte de fées avec ses princesses, son prince et sa sorcière. La mise en scène inspirée panache avec bonheur l'action, la poésie et l'émotion. BR FR

Praia do Futuro (Karim Aïnouz, 2014) **
Au Brésil, un vigile de plage et un touriste allemand qu'il a sauvé de la noyade entament une liaison avant de partir s'installer à Berlin. Dix ans plus tard, le jeune frère du Brésilien vient retrouver son aîné. Le contexte gay n'est pas tout : l'économie des dialogues et de l'action ajoutée au formalisme mélancolique en font un essai contemplatif et ouvert à l'interprétation sur la construction par l'abandon. Avec de très belles séquences, dont la dernière. DVD Z2 FR

Remous (Edmond T. Greville, 1933) **
Un accident de voiture lors de son voyage de noces rend un jeune mari (Jean Galland) impuissant. Sa femme (Jeanne Boitel) se résigne avant de subir l'attirance d'un beau garçon (Maurice Maillot). Un mélodrame conjugal très Années 30 dont le thème sexuel et la mise en scène inventive chargent chaque plan d'un puissant érotisme. Quelques faiblesses (Françoise Rosay déplacée et une chanson médiocre) en amoindrissent un peu la portée. DVD Z2 FR

The survivalist (Stephen Fingleton, 2015) **
Dans une cabane de forêt de la post-Apocalypse, un trappeur solitaire héberge une femme et sa fille. L'homme (et la femme) est un loup pour l'homme (et la femme) dans ce film d'Irlande du Nord, huis-clos entre ses trois personnages farouches et taiseux. Entre le genre et l'art et l'essai, avec ses saluts à Tarkovski et à Malick, le réalisateur compense son petit budget par une mise en scène concentrée et un ton uniformément gris et nihiliste. BR UK
... and Barbara Stanwyck feels the same way !

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AtCloseRange
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Message par AtCloseRange »

Vu une 2ème fois dans le mois.
Chef d'œuvre.

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G.T.O
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Message par G.T.O »

Demi-Lune a écrit :Enfin un film du mois (même si L'anguille d'Imamura n'aurait pas démérité) :

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Happiness de Todd Solondz. Film incroyable.

Chef d'oeuvre ! 8) Mate à l'occasion Storytelling,c'est très bon aussi.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par 7swans »

MJ a écrit :
3. Morris From America (Chad Hartigan)

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Morris est disponible sur Netflix depuis ce matin.
Comme les Notting Hillbillies : "Missing...Presumed Having a Good Time (on Letterboxd : https://letterboxd.com/ishenryfool/)"
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Thaddeus
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Message par Thaddeus »

Film du mois de mars

Vraiment difficile d'établir un podium ; je voudrais y intégrer deux fois plus de films. Très beau mois.

1. À la Recherche de Mr Goodbar (Richard Brooks, 1977)


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2. Grave (Julia Ducournau, 2016)


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3. Shara (Naomi Kawase, 2003)


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Mes découvertes en détail :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Mosquito coast (Peter Weir, 1986)
L’auteur a toujours été préoccupé par le vertige qui saisit l’homme de la civilisation industrielle et consumériste devant le soupçon que fait naître en lui sa démiurgique fuite en avant et la fascination qu’exercent, quand il fait retour sur lui-même, les fondements archaïques de son être. L’histoire de cet aventurier visionnaire, inventaire maniaque et écolo, frère cadet d’Aguirre et de Fitzcarraldo, déconstruit progressivement les excès de l’utopie en même temps que la figure tyrannique du père. Malgré un script exagérément explicatif, elle développe une fable captivante qui pose sans les résoudre les questions fondamentales d’une société effrayée par les effets du progrès technique et menacée par la tentation involutive d’un conservatisme réactionnaire, danger symétrique mais non moins mortifère. 4/6

Voici venu le temps (Alain Guiraudie, 2005)
À une époque indéterminée qui croise les décors et les costumes de Thierry la Fronde à ceux de l’agence bancaire de proximité, quelques guerriers d’attente, d’approche ou d’escapade ont maille à partir avec des bandits, des chasseurs de prime, des bergers d’ounayes aux noms imprononçables. Une autre réalité y travestit la nôtre, si bien que le fond du discours reste soumis à décryptage. On y parle pour débattre, émettre des hypothèses, se fabriquer une vie au conditionnel : trouver l’amour, acheter une ferme, provoquer la révolution. Mythologie campagnarde et combat social, happening rock et lutte des classes font vagabonder au sein d’un univers à la fois absurde et féérique, entre Highlander et Peau d’âne, exploré avec la joie ô combien communicative d’un enfant qui joue dans son bain. 5/6

Logan (James Mangold, 2017)
Schéma ultra-classique auxquels bien des road-movie d’anticipation ont offert leurs titres de gloire : dans un monde dystopique à bout de souffle, un homme brisé et solitaire se lie avec un enfant convoité par tous. À la mode très contemporaine de l’amplification et de la multiplication des pistes narratives, le cinéaste préfère une ligne fictionnelle dégraissée jusqu’à l’os au fil de laquelle il développe un propos sincère sur la vieillesse, la transmission, l’épuisement du rêve et des icônes héroïques. Il réinjecte ainsi avec une âpreté désespérée le cœur et les tripes que l’on n’attendait plus dans un contexte aussi sclérosé, et livre un film prenant, poignant, crépusculaire, où le désenchantement du mythe et la sauvagerie de la violence le disputent à l’humanité la plus douloureuse. Une excellente surprise. 5/6

La grande combine (Billy Wilder, 1966)
Au cœur de sa période grise et grinçante, le réalisateur continue de fustiger les abus, les excès, les manigances, les ridicules, les mœurs d’une société dite policée. Le rire s’étrangle toujours un peu davantage, la férocité devient plus caricaturale et donc plus humaine, la tendresse se plus souvent et plus désespérément bafouer. Avec cette histoire d’arnaque à l’assurance, même l’amour est un leurre, une illusion, d’autant plus amer et humiliant qu’il est pour le héros naïf l’unique vrai motif à accepter de jouer lui aussi la comédie. Seule une amitié éclose d’un double remords vient racheter le tableau de la duperie généralisée et ignorer les différences d’épiderme, sans laïus et sans prêche. Farce moraliste, typiquement wilderienne donc, servie par des dialogues, des situations, des acteurs savoureux. 4/6

Jellyfish (Kiyoshi Kurosawa, 2002)
Plus sociale que les films fantastiques par lesquels l’auteur s’est fait connaître, cette fable très lente, très obscure et très emmerdifiante expose un monde uniforme où l’irradiation lumineuse de la méduse élevée par les personnages souligne encore davantage sa différence. Le rythme confine à la progression en territoire ennemi d’un gastéropode sous Xanax, rendant amorphe l’opposition d’une adolescence qui ne croit plus en rien face à un troisième âge pour qui seule compte l’humilité du travail bien fait, cette valeur-phare qui a construit le Japon moderne. En ornement, une myriade de métaphores nébuleuses dont il est permis de n’entrevoir goutte, quelques fringues et coupes de cheveux top fashion, plusieurs moues de rigueur et une histoire qu’on cherche toujours lorsque défile le générique final. 2/6

La ballade de Bruno (Werner Herzog, 1977)
Parce que, chez Herzog, la solution se trouve dans la fuite, le trajet, le déplacement, c’est l’heure du départ pour Bruno S., son âme-sœur et le vieux marginal qui complète leur trio désenchanté. Direction ce Nouveau-Monde rêvé sur un atlas, paradis perdu où le couple réprouvé est censé retrouver son éden. Mais la terre des promesses est un faux Eldorado : New York, le Wisconsin, l’Indien qui y travaille ne sont que les visages divers d’un même lieu, celui du réel. Trouvant l’équilibre parfait entre la cocasserie chaleureuse d’un regard résolument empathique et la cruauté d’un parcours qui se dérègle dans un absurde toujours plus désespéré, le cinéaste déconstruit le mythe américain à travers une chronique dérisoire qui consigne la vanité de toute révolte et semble s’achever sur la mort de Candide. 5/6

À la recherche de Mr Goodbar (Richard Brooks, 1977)
À un monde (l’Amérique de 1977, captée tel un instantané sociologique) qui n’est plus permissif mais juste indifférent, le cinéaste oppose une héroïne en révolte contre les carcans puritains où l’on tente de l’étouffer et dont l’éducation catholique demeure le symbole originel. Pourtant cette jeune femme est double, et ce qui la fait courir de bar en boîte de nuit, de sex-shop en partouze, c’est la recherche confuse de l’autodestruction, la quête d’un plaisir sans tabou qui se définit par la disparition progressive de la lumière et s’achève dans un noir et blanc stroboscopique. D’une amertume sans recours, d’une lucidité anxieuse qui évite l’humanisme crédule comme le psychologisme moralisant, le film est une odyssée crue, angoissée, donnant à voir de surcroît tout le talent d’une très grande actrice, Diane Keaton. 5/6
Top 10 Année 1977

I don’t want to sleep alone (Tsai Ming-liang, 2006)
Le film pousse à nouveau très loin l’art du cadrage prémédité en ne se composant pour l’essentiel que de longs plans généraux et fixes, formant souvent séquence, et en bannissant tout usage du contre-champ : radicalisation d’un style qui fait perdurer chaque image au-delà du raisonnable. À l’instar des précédents, il porte le thème de la solitude, du désir et de la sollicitude au cœur d’un univers chagrin de sa modernité, mais puisque les traits des personnages soutiennent mal l’identité de chacun, le récit ne s’y bâtit qu’avec la grande difficulté. Du coup, s’il suscite parfois l’admiration dans sa peinture d’une métropole glauque et blafarde, envahie par une suffocante brume de pollution et menacée d’engloutissement, l’ensemble ne produit comme seule émotion que celle d’un soporifique désintérêt. 2/6

Le septième ciel (Benoît Jacquot, 1997)
Le mal-être de Mathilde, frigide, sujette à des syncopes, mariée à un chirurgien orthopédiste, kleptomane à ses heures. Lorsqu’elle rencontre un étrange médecin inquisiteur qui n’est peut-être que la projection de son inconscient, elle se met à aller mieux. Alors c’est lui qui va mal, dérouté par ce bonheur dont il n’espérait plus être le responsable. Cadre parisiano-bourgeois, simplisme freudien et autres tares menacent cette exploration légèrement décalée des mystères de la jouissance, flirtant avec le cliché social, psychologique, décoratif sans y sombrer vraiment. Car, bien que construite sur des schémas binaires, elle n’empêche pas la circulation des fluides et a le bon goût de délivrer un constat brutal sur le trouble conjugal sans fermer la porte ni à l’expression de la tendresse ni au recul de l’humour. 4/6

The lost city of Z (James Gray, 2016)
Avec ce projet longuement courtisé, Gray retravaille ses balafres cinématographiques en un voyage faussement balisé et plus déroutant qu’il n’y paraît, un film d’aventures sans emphase ni excès spectaculaire où s’opère une progressive confusion intérieure. Le va-et-vient entre les territoires (l’Angleterre, l’Amazonie), la perméabilité des milieux décrits (la famille, la jungle) y dessinent la quête éternellement prolongée d’un homme dont l’élan mystique ne trouvera jamais s’accorder à la réalité idéologique et sociale de son temps. Une fois de plus, ce sont les questions ataviques de l’héritage, de la transmission, de la paternité que Gray approfondit le long d’un parcours centripète, obsédant, parcouru d’une majesté sans luxuriance, et qui se dissout dans la sérénité paradoxale de l’illusion lyrique. 5/6

L’autre côté de l’espoir (Aki Kaurismäki, 2017)
Une fois de plus la méthode du réalisateur consiste à utiliser des moyens expressifs d’une certaine austérité sans rien théoriser de son style antispectaculaire. Il cherche à procurer au spectateur des angles nouveaux, un ordonnancement différent des éléments du monde, quand bien même son sujet s’abreuve au contexte le plus contemporain qui soit : la situation des réfugiés du Moyen-Orient. Ses petites scénographies aux couleurs hopperiennes, son humour décalé reposant sur une sorte d’absurdité du normal, son art dégagé des fioritures étincelantes et des machineries pathétiques, sa foi en une solidarité humaine capable de transcender le tragique des situations pour atteindre au bonheur collectif, offrent un aperçu de sa poétique de rétention, simple, sans effets, un peu limitée également. 4/6

Les Goonies (Richard Donner, 1985)
Donner cherche à réactiver l’esprit du Club des Cinq le long d’une chasse au trésor dont le pittoresque constitue le seul horizon et qui touille les vestiges d’une littérature où non-sens, cruauté et naïveté se conjuguaient pour effacer la banalité des situations. Un coup on croise un simili-Elephant man, un autre on passe du côté de Superman, la seconde suivante on voit la caricature de Ma Baker, chef de gang flanquée d’une stupide progéniture. La mayonnaise est lourde, l’humour pataud, le scénario un ramasse-miettes qui superpose les clichés sans leur insuffler d’élan, sans autre envie que de satisfaire ce que l’Amérique compte comme types de bambins : les gentils, les timides, les grognons, les insupportables. Certes l’ensemble est sans prétention, mais mieux vaut le découvrir avant d’atteindre douze ans. 3/6

Un été brûlant (Philippe Garrel, 2011)
Une femme quitte un homme qui ne s’en remet pas tandis qu’un autre couple, subissant l’obsession néfaste de l’adultère, assiste à leur désagrégation amoureuse. Histoire archétypique du cinéma de chambre le plus frelaté, mais qui se love dans un ensemble taillant plus large que la radiographie des cœurs souffrants. Parce que le cadre italien renvoie au Mépris sans se laisser asphyxier par les références. Parce que, dans la carnation tannée d’une photographie sensuelle, Garrel filme l’exigence des sentiments en même temps qu’il suspend les idéaux (l’art, l’engagement, la révolution) pour remettre à plat la question du conflit des valeurs. Et parce que la sensibilité des comédiens (Louis Garrel et Céline Sallette en particulier) transmet une émotion que la réalisation met naturellement en valeur. 4/6

Capitaine sans peur (Raoul Walsh, 1951)
Le grand film d’aventures dans toute sa splendeur, ce genre cascadeur entre tous offrant à voyager dans le temps et dans l’espace, donnant à voir, à penser et à rêver. Il faut admirer le doigté du capitaine Walsh, qui fait manœuvrer son cap-hornier avec l’élégance d’une goélette, qui conjugue l’ampleur de l’épopée à la délicatesse du portrait, qui alterne les traits de pinceaux psychologiques et les morceaux de bravoure parfaitement exécutés (engagements maritimes, abordages, canonnades), qui sature le dialogue de ce vocabulaire technique participant à l’effet du réel, gréement, sextant, balistique, doubles rations de rhum ou de tafia. Loin du cliché exotique et du simplisme abêtissant, l’œuvre impose une fougue et une noblesse que Gregory Peck, la classe incarnée, exprime avec superbe. Un bonheur. 5/6

Night on earth (Jim Jarmusch, 1991)
La nuit sur Terre, c’est celle qui recouvre les courses de cinq taxis entre Los Angeles et Helsinki, en passant par New York, Paris et Rome. Le postulat est tentant : vagabonder sur la planète, au même moment, et décrire l’intimité provisoire qui unit chauffeur et passager. Parce que le cinéaste adore raconter des historiettes peuplées de paumés, de dériveurs et de glandus, parce qu’il ne cesse de répéter qu’on est toujours l’étranger de quelqu’un d’autre, un tel programme était fait pour lui. Mais la construction du film à sketches se double ici d’un procédé répétitif aboutissant à une sorte de pléonasme stylistique. D’où la platitude de l’ensemble, qui accumule dialogues poussifs de café-théâtre et confessions vaguement ennuyeuses pour s’achever dans le blues des aubes blêmes et des bitures existentielles. 3/6


Et aussi :

Patients (Grand Corps Malade & Mehdi Idir, 2016) - 4/6
La clepsydre (Wojciech Has, 1973) - 4/6
Grave (Julia Decournau, 2016) - 5/6
Les tueurs de la lune de miel (Leonard Kastle, 1970) - 4/6
Synecdoche, New York (Charlie Kaufman, 2008)
Shara (Naomi Kawase, 2003)
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Films des mois précédents :
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Février 2017Raphaël ou le débauché (Michel Deville, 1971)
Janvier 2017La la land (Damien Chazelle, 2016)
Décembre 2016Alice (Jan Švankmajer, 1987)
Novembre 2016 - Dernières nouvelles du cosmos (Julie Bertuccelli, 2016)
Octobre 2016 - Showgirls (Paul Verhoeven, 1995)
Septembre 2016 - Aquarius (Kleber Mendonça Filho, 2016)
Août 2016 - Le flambeur (Karel Reisz, 1974)
Juillet 2016 - A touch of zen (King Hu, 1971)
Juin 2016 - The witch (Robert Eggers, 2015)
Mai 2016 - Elle (Paul Verhoeven, 2016)
Avril 2016 - La pyramide humaine (Jean Rouch, 1961)
Mars 2016 - The assassin (Hou Hsiao-hsien, 2015)
Février 2016Le démon des femmes (Robert Aldrich, 1968)
Janvier 2016La Commune (Paris 1871) (Peter Watkins, 2000)
Décembre 2015Mia madre (Nanni Moretti, 2015)
Novembre 2015Avril ou le monde truqué (Franck Ekinci & Christian Desmares, 2015)
Octobre 2015Voyage à deux (Stanley Donen, 1967)
Septembre 2015Une histoire simple (Claude Sautet, 1978)
Août 2015La Marseillaise (Jean Renoir, 1938)
Juillet 2015Lumière silencieuse (Carlos Reygadas, 2007)
Juin 2015Vice-versa (Pete Docter & Ronaldo Del Carmen, 2015) Top 100
Mai 2015Deep end (Jerzy Skolimowski, 1970)
Avril 2015Blue collar (Paul Schrader, 1978)
Mars 2015Pandora (Albert Lewin, 1951)
Février 2015La femme modèle (Vincente Minnelli, 1957)
Janvier 2015Aventures en Birmanie (Raoul Walsh, 1945)
Décembre 2014Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon (Elio Petri, 1970)
Novembre 2014Lifeboat (Alfred Hitchcock, 1944)
Octobre 2014Zardoz (Sean Connery, 1974)
Septembre 2014Un, deux, trois (Billy Wilder, 1961)
Août 2014Le prix d’un homme (Lindsay Anderson, 1963)
Juillet 2014Le soleil brille pour tout le monde (John Ford, 1953)
Juin 2014Bird people (Pascale Ferran, 2014)
Mai 2014Léon Morin, prêtre (Jean-Pierre Melville, 1961) Top 100
Avril 2014L’homme d’Aran (Robert Flaherty, 1934)
Mars 2014Terre en transe (Glauber Rocha, 1967)
Février 2014Minnie et Moskowitz (John Cassavetes, 1971)
Janvier 201412 years a slave (Steve McQueen, 2013)
Décembre 2013La jalousie (Philippe Garrel, 2013)
Novembre 2013Elle et lui (Leo McCarey, 1957)
Octobre 2013L’arbre aux sabots (Ermanno Olmi, 1978)
Septembre 2013Blue Jasmine (Woody Allen, 2013)
Août 2013La randonnée (Nicolas Roeg, 1971)
Juillet 2013Le monde d’Apu (Satyajit Ray, 1959)
Juin 2013Choses secrètes (Jean-Claude Brisseau, 2002)
Mai 2013Mud (Jeff Nichols, 2012)
Avril 2013Les espions (Fritz Lang, 1928)
Mars 2013Chronique d’un été (Jean Rouch & Edgar Morin, 1961)
Février 2013 – Le salon de musique (Satyajit Ray, 1958)
Janvier 2013L’heure suprême (Frank Borzage, 1927) Top 100
Décembre 2012 – Tabou (Miguel Gomes, 2012)
Novembre 2012 – Mark Dixon, détective (Otto Preminger, 1950)
Octobre 2012 – Point limite (Sidney Lumet, 1964)
Septembre 2012 – Scènes de la vie conjugale (Ingmar Bergman, 1973)
Août 2012 – Barberousse (Akira Kurosawa, 1965) Top 100
Juillet 2012 – Que le spectacle commence ! (Bob Fosse, 1979)
Juin 2012 – Pique-nique à Hanging Rock (Peter Weir, 1975)
Mai 2012 – Moonrise kingdom (Wes Anderson, 2012)
Avril 2012 – Seuls les anges ont des ailes (Howard Hawks, 1939) Top 100
Mars 2012 – L'intendant Sansho (Kenji Mizoguchi, 1954)
Février 2012 – L'ombre d'un doute (Alfred Hitchcock, 1943)
Janvier 2012 – Brève rencontre (David Lean, 1945)
Décembre 2011 – Je t'aime, je t'aime (Alain Resnais, 1968)
Novembre 2011 – L'homme à la caméra (Dziga Vertov, 1929) Top 100 & L'incompris (Luigi Comencini, 1967) Top 100
Octobre 2011 – Georgia (Arthur Penn, 1981)
Septembre 2011 – Voyage à Tokyo (Yasujiro Ozu, 1953)
Août 2011 – Super 8 (J.J. Abrams, 2011)
Juillet 2011 – L'ami de mon amie (Éric Rohmer, 1987)
Dernière modification par Thaddeus le 17 avr. 17, 11:54, modifié 1 fois.
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Rick Blaine
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Rick Blaine »

Mon incontestable film du mois restera Apportez moi la tête d'Alfredo Garcia, oeuvre formidable et mémorable qui devance le très réussi dernier film de Ken Loach Moi, Daniel Blake. Je me dois aussi de citer l'excellent Iris, superbe Thriller à l'écriture irréprochable ainsi que Le récidiviste porté par un grand Dustin Hoffman.
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Le mois complet :
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Films découverts ou redécouverts :

Apportez-moi la tête d'Alfredo Garcia (Bring me the head of Alfredo Garcia), de Sam Peckinpah (1974) : 9/10

Moi, Daniel Blake (I, Daniel Blake), de Ken Loach (2016) : 8,5/10

Iris, de Jalil Lespert (2016) : 8/10
Le récidiviste (Straight tIme), de Ulu Grosbard (1978) : 8/10

Mr. Wolff (The accountant), de Gavin O'Connor (2016) : 7,5/10
Tu ne tueras point (Hacksaw Ridge), de Mel Gibson (2016) : 7,5/10
Les apprentis faux-monnayeurs (Yabai koto nara zeni ni naru), de Kô Nakahira (1962) : 7,5/10

Mission : Impossible - Rogue Nation, de Christopher McQuarrie (2015) : 7/10
Les forbans du désert (Ambush at Tomahawk Gap), de Fred F. Sears (1953) : 7/10
Marseille - De guerre lasse, de Olivier Panchot (2014) : 7/10
Jack Reacher: Never go back, de Edward Zwick (2016) : 7/10

Le colosse de Rhodes (Il colosso di Rodi), de Sergio Leone (1961) : 6,5/10

I.T., de John Moore (2016) : 5,5/10
Les gars du large (Spawn of the north), de Henry Hathaway (1938) : 5,5/10

Le sable était rouge (Beach red), de Cornel Wilde (1967) : 4,5/10

Propriété Privée (Private Property), de Leslie Stevens (1960) : 4/10

Le soldat américain (Der amerikanische soldat), de Rainer Werner Fassbinder (1970) : 3,5/10
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cinéfile
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par cinéfile »

Thaddeus a écrit :
1. À la Recherche de Mr Goodbar (Richard Brooks, 1977)


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8) Très grand souvenir de celui-ci (diffusé par Brion fin 2010 je crois). Diane Keaton y est époustouflante. Dire que Annie Hall sort la même année... et qu'elle obtiendra l'oscar pour ce dernier. C'est comme l'autre face d'une même pièce. Je me demande comment a été reçu ce Mr Goodbar à l'époque ?

Quant à moi, le mois a fini en beauté hier soir avec :

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Brève Rencontre (David Lean)
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