Commentaires à propos de votre film du mois

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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bronski
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par bronski »

Jeremy Fox a écrit :
Rick Blaine a écrit : Mention à Mon Cousin Vinny qui m'a bien fait rire, avec les performances remarquables de Joe Pesci et Marisa Tomei.
Je note aussi celui-ci ; ça pourrait effectivement me plaire.
Oui c'est très bon, et ça fait surtout du bien de voir Joe Pesci dans un rôle autre que psychopathe ultraviolent.

Sinon comme d'hab, certains postent ici des images qui font 4096x2048 pixels.
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Flol
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Message par Flol »

Pas de film ce soir, donc je peux déjà tirer mon top 5 parmi les 31 films vus ce mois-ci :

1.
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Allemagne Année Zéro - Roberto Rossellini

2.
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Le Signe du Lion - Eric Rohmer

3.
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Réalité - Quentin Dupieux

4.
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Borgman - Alex van Warmerdam

5.
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What We Do In The Shadows - Jemaine Clement & Taika Waititi
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origan42
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Message par origan42 »

Ratatouille a écrit :
1.

Allemagne Année Zéro - Roberto Rossellini
:D
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Jack Carter
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Jack Carter »

El Dadal a écrit :
FILM DU MOIS
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_ Le Flambeur (Karel Reisz - 1974)
:D

Une Perle meconnue des 70s.
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The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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Rick Blaine
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Message par Rick Blaine »

Jack Carter a écrit :
El Dadal a écrit :
FILM DU MOIS
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_ Le Flambeur (Karel Reisz - 1974)
:D

Une Perle meconnue des 70s.
Effectivement, superbe film. :D
Tom Peeping
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Tom Peeping »

J'ai vu en février

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*** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais

All that jazz / Que le spectacle commence ! (Bob Fosse, 1979) ***
Un chorégraphe de Broadway (Roy Scheider dans son meilleur rôle) mène de front les répétitions d'un show et le quotidien avec sa famille et sa maîtresse jusqu'à l'accident cardiaque. Le film fusionne habilement réalisme et symbolisme et, au-delà de l'autobiographie à peine déguisée de Fosse, parle de façon dynamique et lucide du parcours d'une âme et d'une vie. Et de showbusiness. Un musical existentiel qui reste unique en son genre. BR US

My darling Clementine / La poursuite infernale (John Ford, 1946) **
Avec Ford, l'histoire qui mène au duel d'OK Corral est prétexte à poser un oeil mélancolique sur le temps qui passe, la société qui évolue et les destinées individuelles. Henry Fonda, Victor Mature, Walter Brennan et Cathy Downs sont parfaits dans leurs jeux sobres et chaque plan est une merveille en N&B. Trop peut-être : malgré des moments sublimes, le film manque d'une certaine émotion et l'ennui pointe au bout de l'admiration. BR Fr

Gone girl (David Fincher, 2014) **
Un thriller hitchcockien pour notre époque, plein de faux-semblants et de manipulations, autour de la disparition d'une jeune femme (Rosamund Pike) et des soupçons qui se portent sur son époux (Ben Affleck, excellent). Le film joue à la fois sur l'étude d'une psychopathie, du couple et (c'est le plus intéressant) du cirque des médias contemporains autour des faits divers. Trop fabriqué pour être un grand film mais un divertissement efficace. BR Fr

Le mani sulla citta' / Main basse sur la ville (Francesco Rosi, 1963) **
A Naples, l'effondrement d'un immeuble vétuste révèle les collusions entre un entrepreneur immobilier sans scrupule et la municipalité. Un réquisitoire aussi violent que désabusé sur l'amoralité de la chose publique dans le contexte de la course au profit et au pouvoir. Le film, loquace et direct dans ses attaques, ménage de splendides moments de mise en scène (l'affairiste - Rod Steiger - seul dans son bureau la nuit). De la politique et du cinéma. BR UK

Pride (Matthew Warchus, 2014) **
Ce feel good movie britannique historique et militant panache avec succès le collectif (la grève des mineurs de 1984 et l'aide improbable qu'un comité gallois reçoit d'un petit groupe londonien de gays et lesbiennes) et l'individuel (l'évolution des personnes impliquées). Le message, l'humour et l'émotion sont parfaitement dosés, sur un schéma bien rodé (de "The Full Monty" à "Billy Elliot") et portés par un excellent casting. Belle histoire, beau film. BR Fr

Arjun, the warrior prince / Arjun, le prince guerrier (Arnab Chaudhuri, 2012) ***
Ce film d'animation indien coproduit par Disney n'est pas sorti en salles en Occident. C'est dommage. Malgré sa fin abrupte, il fait découvrir l'histoire des débuts d'Arjuna (un héros du Mahabharata) en lutte de pouvoir avec ses cousins sans céder aux concessions attendues de la culture Disney et son animation (basée sur de spectaculaires effets de profondeur) est magnifique. Un film d'esprit classique dans la lignée du "Prince d'Egypte", en hindi. BR Fr

The virgin soldiers (John Dexter, 1969) *
Le quotidien d'une garnison de jeunes soldats britanniques en Malaysie dans les Fifties, entre vie militaire et sociale à la caserne jusqu'au premier usage des armes lors d'une attaque de rebelles. Un film de passage, avec l'apprentissage sexuel, le contact avec le danger et la mort, la perte de l'insouciance. Une sorte de précurseur très anglais de "Mash" (Altman, 1970) en moins pamphlétaire. Pas mal mais on a l'impression de déjà vu. DVD Z2 UK

Le sourire (Serge Bourguignon, 1960) **
Palme d'Or du court-métrage à Cannes en 1960, un petit film d'à peine 25' sur un petit novice bouddhiste qui suit un vieux moine sur une chemin de terre jusqu'au temple doré. Sur le trajet, le gamin s'émerveille d'un insecte, d'une plante, d'une jeune fille... Tout cela est bien anodin mais charmant avec de belles compositions d'images en couleurs de la campagne birmane et une douceur sereine qui convient parfaitement à son sujet universel. BR Fr

Twentynine Palms (Bruno Dumont, 2003) 0
Un américain et sa copine russe parcourent le désert californien de Joshua Tree, baisent, se disputent, se retrouvent... Influencé par Antonioni mais boursouflé sur toute la ligne, une sorte de road movie existentiel, absurde et trash, culminant dans deux séquences de violence extrême assez gratuites. Les deux personnages n'inspirent aucune sympathie, le film non plus. Seuls intérêts : les paysages et le point de vue féroce sur la masculinité. BR Fr

The stoning of Soraya M. / La lapidation de Soraya M. (Cyrus Nowrasteh, 2008) **
L'histoire vraie - d'après le livre "La femme lapidée" (1990) du journaliste Freidoune Sahebjam - du martyre en Iran en 1986 d'une jeune femme faussement accusée d'adultère par son mari et condamnée à mort par les hommes de son village. Un film à message, de réalisation conventionnelle, mais qui résonne encore plus fort, trente ans après les faits qu'il décrit. La longue séquence de la lapidation est d'une sauvagerie tétanisante. BR Fr

Senso (Luchino Visconti, 1954) ***
En 1866, une comtesse vénitienne (Alida Valli) s'éprend d'un jeune officier autrichien (Farley Granger) et y perd sa dignité et son honneur. Un mélodrame sur fond de guerre d'indépendance où la passion charnelle d'un côté et la cupidité de l'autre poussent les situations des deux personnages jusqu'à des paroxysmes opératiques. Le film tout entier semble d'ailleurs un essai sur les codes de l'opéra italien du XIXe et c'est passionnant. BR Fr

Turist / Snow therapy / Force majeure (Ruben Ostlund, 2014) *** Mon film du mois
La tension psychologique de ce drame familial atteint des sommets. En vacances de ski aux Arcs, une famille suédoise échappe à une avalanche mais le comportement individualiste du père provoque une crise de confiance conjugale. La mise en scène assurée épouse la dynamique du conflit sur un décor de neige ponctué de détonations. Un film métaphorique sur le paterfamilias d'une intelligence et d'un humour enthousiasmants. BR US

The Grand Budapest Hotel (Wes Anderson, 2014) *
Bien mieux que les autres insupportables fabrications du réalisateur mais tout de même encombré par le maniérisme narcissique de la mise en scène, avec tous ces travellings horizontaux et verticaux, l'artifice du jeu des acteurs, la voix off à débit rapide... Le thème intéressant du film sur la fin de la vieille Europe est en dilué jusqu'à la gratuité. L'univers clinquant de Wes Anderson n'est vraiment pas pour moi. Très chouette casting par contre. BR Fr

Love is strange (Ira Sachs, 2014) ***
Après quatre décennies de vie commune, un couple gay est séparé pour un problème de logement. Un formidable petit film intimiste sur l'amour conjugal face à la fuite du temps. John Lithgow et Alfred Molina sont parfaits dans les rôles de ces deux hommes vieillissants dont le quotidien est soudainement remis en question. Sans aucun cliché mais avec une vérité et une tendresse bouleversantes. La scène finale, inattendue, est une merveille de grâce. BR US

Detective Dee : le mystère de la flamme fantôme (Tsui Hark, 2010) 0
Je n'ai aucune patience pour les films d'action fantastique chinois mais je crois que j'avais entendu du bien de celui-ci. Je n'ai pas tenu plus d'une heure. Le kitsch sans charme, le jeu et le débit outrancier des acteurs, les combats virevoltants, les bruitages à chaque mouvement de textile, les SFX globalement médiocres et l'infantilisme général (sous alibi de légende médiévale) : beurk ! Vraiment trop con et vraiment trop moche. BR Fr

Sils Maria (Olivier Assayas, 2014) ***
Un film formidable qui creuse ses multiples thèmes (l'insécurité des acteurs, la rupture générationelle, la dépendance émotionnelle, la célébrité à l'âge de l'information immédiate...) autour de la confrontation entre une actrice quadragénaire et sa jeune assistante (Juliette Binoche et Kristen Stewart, excellentes). Leur drame intimiste se déroule, et c'est une splendide idée, sur le fond des paysages grandioses et inaltérables des Alpes suisses. BR Fr

Paulette (Jérôme Enrico, 2013) *
Dans une cité près de Paris, une mémé acariâtre et ses trois copines dealent du hash à la barbe des caïds. Une comédie de situation toute basée sur un ressort unique : les vieilles vs. les racailles. On rit quelquefois du vocabulaire fleuri de Paulette (Bernadette Lafont en grande forme dans son avant-dernier rôle) et les bon sentiments ratissent large. Du cinéma populaire de tradition qui se regarde sans ennui avant de se faire oublier. BR Fr

Heartless (Philip Ridley, 2009) *
Dans la banlieue de Londres, un jeune homme complexé par une tâche de vin sur son visage voit des sortes de démons. Un film fantastique nocturne qui commence bien, semblant aller vers une métaphore intéressante du recrutement sectaire ou terroriste, puis qui se perd dans des images et des virages narratifs et symboliques n'allant nulle part. Seul le scénariste réalisateur (un artiste polyvalent) doit savoir ce qu'il voulait dire, et encore... BR Fr

A farewell to arms / L'adieu aux armes (Frank Borzage, 1932) ***
Le roman d'Hemingway est transformé par la mise en scène de Borzage en l'un des plus purs joyaux du mélodrame. L'amour sentimental, physique et sacré entre un lieutenant (Gary Cooper) et une infirmière (Helen Hayes) en Italie de 1916 à 1918, traverse les épreuves provoquées par des forces externes (guerre, convenance, jalousie des amis) jusqu'à l'épiphanie bouleversante de la dernière séquence aux accords de Wagner. BR UK
... and Barbara Stanwyck feels the same way !

Pour continuer sur le cinéma de genre, visitez mon blog : http://sniffandpuff.blogspot.com/
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Profondo Rosso
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Message par Profondo Rosso »

Film du mois

1 La Conspiration de Ralph Thomas

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2 American Sniper de Clint Eastwood

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3 Fascination de Clarence Brown

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4 La Garce de King Vidor

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5 It follows de David Robert Mitchell

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Gounou
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Message par Gounou »

Un tout petit mois cinéma me concernant. Film du mois : American Sniper .
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Hitchcock
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Message par Hitchcock »

Je reviens à un rythme plus normal ce mois-ci après le record du mois dernier, avec 48 films dont 36 découvertes.
Les prétendants n'ont pas manqué, mais c'est finalement le premier film vu ce mois-ci qui s'empare du titre :

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L'Argent de la Vieille (Luigi Comencini)

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Pickpocket (Robert Bresson)

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Deux femmes (John Ford)

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The Strawberry Blonde (Raoul Walsh)

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L'Extravagant Mr Ruggles (Leo McCarey)

6. Le Temps d'aimer et le Temps de mourir (Douglas Sirk)

7. Parfum de femme (Dino Risi)

8. Quarante tueurs (Samuel Fuller)

9. Sept jours en mai (John Frankenheimer)

10. Vérités et mensonges (Orson Welles)

11. La Dernière fanfare (John Ford)

12. Queen and Country (John Boorman)

13. Poker Party (Leo McCarey)

Réalisateur du mois :
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John Ford

Redécouverte du mois :
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Impitoyable (Clint Eastwood)

Prix d'interprétation masculin et féminin :
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Vittorio Gassman
Deuxième prix d'interprétation pour lui après Le Fanfaron en décembre, il est en passe de devenir un de mes acteurs favoris.
Mention spéciale à Charles Laughton dans L'Extravagant Mr Ruggles et à Spencer Tracy dans La Dernière Fanfare

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Henrietta Crosman
Mention spéciale à Ava Gardner pour son rôle, peu consistant mais bouleversant, face à Kirk Douglas dans Sept Jours en mai
Dernière modification par Hitchcock le 1 mars 15, 12:06, modifié 2 fois.
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John Holden
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Message par John Holden »

Mis à part les 2 derniers que je ne connais pas, ton top 10 est exemplaire et impressionnant par la densité de très bons films qui le constituent.
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Thaddeus
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Thaddeus »

Film du mois de février 2015


1. La Femme Modèle (Vincente Minnelli, 1957)


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2. Edvard Munch (Peter Watkins, 1974)


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3. It Follows (David Robert Mitchell, 2014)


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Mes découvertes en détail :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Rêves de femmes (Ingmar Bergman, 1955)
Même troupe d’acteurs (construite sur le triangle Dahlbeck/Andersson/Björnstrand), mêmes interrogations autour du lien conjugal, de l’engagement, de la frivolité et de la passion, même sophistication discrète dans l’alliage de gravité amère et de légèreté libertine. Deux héroïnes, deux aventures sentimentales mises en parallèle, deux éclairages complémentaires sur la désillusion et la jalousie : une jeune modèle est courtisée par un consul d’âge mûr qui la couvre de cadeaux avant d’être confronté à sa fille froidement calculatrice, tandis que sa directrice de studio tente de ranimer la flamme de l’homme marié qu’elle n’a jamais cessé d’aimer. Au terme de cette journée en forme de mise au point, le constat sans noirceur de la faiblesse de ces messieurs et de la fragilité surmontée de ces dames. 4/6

La femme modèle (Vincente Minnelli, 1957)
Comme dans toute comédie minnellienne qui se respecte, les malentendus ne sont ici que des accélérateurs de sentiments, et le mince quiproquo boulevardier est avant tout le catalyseur de tout un réseau d’échanges culturels, artistiques ou affectifs. C’est pourquoi ce bijou est peut-être le "film de couple" idéal de son auteur, celui où il parvient le mieux à décrire, derrière les relations liant un homme et une femme, l’antagonisme entre deux mondes. Le changement d’habitude et de milieu social en est la partie la plus apparente, qui fait éclater des tensions narratives devenues inextricables et résout du même coup les conflits psychologiques. Menée tambour battant, remplie de situations hilarantes et de personnages secondaires mémorables, la réussite est aussi jubilatoire qu’étincelante. 5/6

La maison des otages (William Wyler, 1955)
Le pavillon bourgeois et coquet d’un banal quartier résidentiel, une famille modèle avec papa poule, maman au foyer compréhensive, aînée émancipée et fiston bravache. Une fois la situation posée, Wyler fait entrer le loup dans la bergerie, sous les traits d’un Bogart cruel et sans pitié, flanqué d’un bouledogue sadique. Et il laisse infuser l’angoisse au compte-gouttes, dans un régime de suspense constamment retardé qui, à défaut d’inventer quoi que ce soit, fonctionne avec l’efficacité toute éprouvée d’un jeu d’usure psychologique. Davantage que pour ses effets de surprise ou ses élans de perversité, c’est donc par sa violence sèche, l’habileté avec laquelle il exprime les mécanismes de l’anxiété, du stress et de l’épuisement nerveux que ce polar assez rondement mené emporte l’adhésion. 4/6

La blonde platine (Frank Capra, 1931)
À travers l’aventure d’un reporter désinvolte en proie aux affres de la struggle for life, qui aliène son indépendance en frayant avec les nouveaux riches, Capra esquisse déjà des ressemblances aigües avec celles de M. Deeds ou de la famille Vanderhof. Il affirme un contenu et une morale qui lui sont propres : conflit entre le conventionnel et le naturel, vanité de l’argent et du pouvoir. Reste une question parcourant toute la comédie jusqu’à la jolie prise de conscience finale : comment ce héros cynique et prêt au compromis, brillamment interprété par un sosie de Jeremy Renner, qui lutte contre le capitalisme corrupteur mais que l’on sent à chaque instant prêt de glisser vers l’arrangement social, peut-il préférer Jean Harlow au rayonnement nacré de la ravissante et sensible Loretta Young ? 4/6

Vacances à Venise (David Lean, 1955)
Il paraît que le globe-trotter David Lean considérait cette œuvre comme sa préférée, celle dans laquelle il avait mis le plus de lui-même. En jouant du contraste entre l’austère Katharine Hepburn, vivant un amour éphémère avec un latin lover archétypal, et une Venise luxuriante photographiée dans une palette à la Canaletto, en déployant autour des boutiques, des grandes places et des gondoles un brillant de carte postale, il cherche à construire une sorte d’evergreen britannique où le romantisme est indissociable d’une certaine amertume. Boom naissant du tourisme de masse, détérioration conséquente de la beauté de la Sérénissime sont dépeints avec un joyeux pessimisme qui évoquent, contre toute attente, le Tati de M. Hulot. Mais les conventions alourdissent l’entreprise. 4/6

Jungle fever (Spike Lee, 1991)
Les films de Spike Lee ont beau prendre le pouls de l’opinion publique sur des thèmes d’actualité sociale, ils agissent comme des tests pas du tout neutres et même consciemment provocateurs de révoltes imprévisibles contre le statu quo. La preuve avec ce tourbillon coloré qui remélange mille stéréotypes ethniques, enfonce le clou de la croissance chorale, des ruées horizontales ou verticales de la caméra, des insultes en slang truffant les dialogues comme des salves, logorrhées contre l’ennemi par laquelle chacun affirme son identité et fixe son territoire individuel. C’est le problème de l’incompatibilité et des préjugés interraciaux qui intéresse l’auteur, non son accommodement, et si son propos est parfois brouillon et schématique, le pessimisme de son constat s’exprime avec une séduisante combativité. 4/6

Edvard Munch (Peter Watkins, 1974)
Entre le précurseur du reportage fictif et le fils de Loeten qui ouvrit la voie de l’expressionnisme, tous deux rebelles et intellectuels, tour deux briseurs d’images pour qui créer, c’est démanteler une tradition perceptive, plastique ou filmique, la rencontre est plus que fructueuse. Watkins pénètre le mental d’un artiste révolutionnaire, visualise l’omniprésence mortifère des traumatismes de son enfance comme ceux de sa vie amoureuse, dissèque le rapport organique qu’il entretient à la peinture. La modernité de ses dispositifs lui permet d’englober les mutations culturelles et les carcans socio-psychologiques, les engagements politiques et les turbulences intimes, et d’analyser en profondeur, avec une puissance esthétique blafarde et hallucinée, la douloureuse conscience de l’homme au monde. 5/6

Beau fixe sur New York (Stanley Donen & Gene Kelly, 1955)
Retour des trois soldats d’Un Jour à New York, pour une suite dont le ton amer et sarcastique tranche sur son époque. Sur le plan de la production six ans ont passé – le temps est long pour un genre qui amorce déjà son déclin. Le postulat est assez grinçant, donc original, qui fait des retrouvailles entre camarades après dix ans de séparation l’objet d’une sévère désillusion, de macérations moroses, d’allégations cafardeuses et mesquines, complètement à rebours de l’ode attendue à l’amitié (avant que la pirouette finale ne remette les choses dans le droit chemin). Si l’on ajoute à cela que la télévision-spectacle a prend savoureusement pour son grade et que la drôlerie tient du décalage entre les conventions et leur traitement, cette comédie musicale affiche suffisamment d’atouts pour emporter l’adhésion. 4/6

American sniper (Clint Eastwood, 2014)
On l’a compris depuis longtemps, ce n’est pas sur ses vieux jours qu’Eastwood cessera d’être le défricheur des ambigüités de son pays. En se penchant sur le dernier conflit dans laquelle les USA se sont impliqués, il livre un film de guerre d’une solide efficacité, tord le cou aux clairons triomphalistes et adopte un regard oblique, déformé, imprégné par une idéologie inoculée de génération en génération. L’amertume de Zero Dark Thirty n’est finalement pas si loin, mais elle ne se s’exprime pas avec la même sécheresse ni avec la même densité : souscrivant à une fonctionnalité parfois un peu fade aux lieux communs de tout récit de retour traumatique, le cinéaste n’en développe pas moins un propos dont l’équivocité de point de vue et le flou politique demeurent paradoxalement la principale qualité. 4/6

Diner (Barry Levinson, 1982)
Baltimore, décembre 1959. Cinq adolescents traînent dans leur resto favori, bullent les lendemains de cuite, cumulent les paris idiots, refont le monde, parient sur les équipes de foot. Ça discute, ça déconne, ça délire sur le boulot, les études, les parents, les films, le célibat contre le mariage, Sinatra contre Presley, les Colts contre les Giants et – en fait – la difficulté de devenir raisonnable et responsable. Une vraie chronique donc, avec Cadillac pistache, look American Graffiti et BO nostalgique, comme l’étape intermédiaire entre American College (en moins régressif) et Les Copains d’abord (en moins chaleureux). Levinson réussit plutôt bien le jump pour chacun de ses personnages, qu’il soit puceau ou tombeur, futur père ou barjot : les multiples facettes d’un pays à la recherche de son proche passé. 4/6

Le doulos (Jean-Pierre Melville, 1962)
Par la complexité du récit, l’alternance des points de vue et des ellipses, ce film peut être pris pour de la manipulation alors qu’il s’agit d’un jeu de reconstruction mentale, comme un puzzle que le spectateur assemblerait différemment à chaque vision. Difficile de résumer son intrigue toute en sinuosités, trompe-l’œil et bifurcations, qui finit par atteindre au tragique pur. Le cinéaste y dévoile sa fascination pour les personnages doubles, organisant une valse de menteurs où les gangsters se jouent de la police mais ont intérêt à rester le dos au mur. L’œuvre est parfaitement accomplie et maîtrisée, plongeant dans une sorte de léthargie envoûtante, mais je ne peux m’empêcher d’être mal à l’aise devant un propos qui semble légitimer les pires saloperies (torture et meurtres) au nom de l’honneur et de l’amitié. 4/6

Rétribution (Kiyoshi Kurosawa, 2006)
S’il est un adjectif qui définit le cinéma de Kurosawa, dans tous les sens du terme, c’est bien spectral. Chaque élément, des ambiances vaporeuses à la contamination des images par des outre-mondes inquiétants, conduit à l’impression diffuse d’une réalité en doublure de la notre. Dans cette enquête policière pleine de directions tronquées et de pistes inabouties, où le décor de Tokyo devient consubstantiel d’une introspection engourdie par l’oubli et la culpabilité, les fantômes constituent les ombres vengeresses d’un passé sinistre. L’enjeu est donc abstrait, symbolique, mais il est transcendé par l'angoisse latente infusée dans chaque plan, par l'esthétique ténébreuse d’une image zébrée d'un rouge d'enfer, par le poids d’une trajectoire individuelle minée par une solitude, un abandon tout contemporains. 5/6

Médée (Pier Paolo Pasolini, 1969)
Après Œdipe Roi, Pasolini poursuit sa représentation des civilisations antiques qui éclairent tout à la fois ce que nous sommes aujourd’hui que et ce que nous avons perdu. Cette Médée dévastée par la confrontation avec une culture étrangère symbolise la nostalgie consciente du cinéaste pour le rapport qu’entretenaient les êtres mythiques avec la Nature. De ce conflit, le Centaure bifrons, tantôt païen soumis aux dieux, tantôt homme et sceptique moderne, est le reflet. L’originalité de l’esthétique, surtout sensible dans la dimension "art brut" du monde barbare, le style archaïsant associé aux niveaux allégoriques de la mise en scène, le mélange ou la réitération des temps et des espaces (voir la scène prémonitoire qui se répète dans son accomplissement réel), tout participe d’une certaine fascination. 4/6

J’entends plus la guitare (Philippe Garrel, 1991)
Même avec de la bonne volonté, même lorsqu’on se surprend de temps en temps à apprécier tel mouvement du cœur, telle assertion poétique sur l’amour-la solitude-le regret, rien n’y fait : se frotter à l’approche littéraire de Garrel tient davantage de l’épreuve d’endurance que de l’abandon émotionnel. Parce que filmer les effluves d’un bonheur enfui, cette harmonie violente des années soixante dans laquelle le temps a mordu, l’amante qui reste quelque part dans la vie, comme une épine de vérité, les mots qui se vident et les regards qui s’échappent, dans l’idée, c’est joli. Mais se coltiner tous ces clichés moroses sur le couple qui se délite et la passion qui fait mal, baragouinés par des personnages neurasthéniques au sein de taudis sinistres, c’est la plupart du temps assez pénible. 3/6


Et aussi :

It follows (David Robert Mitchell, 2014) - 5/6
Je suis un évadé (Mervyn Leroy, 1932) - 4/6
L'enquête (Vincent Garenq, 2014) - 4/6
Vincent n'a pas d'écailles (Thomas Salvador, 2014) - 4 /6
Hungry hearts (Saverio Costanzo, 2014) - 4/6
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Films des mois précédents :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Janvier 2015 - Aventures en Birmanie (Raoul Walsh, 1945)
Décembre 2014 - Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon (Elio Petri, 1970)
Novembre 2014 - Lifeboat (Alfred Hitchcock, 1944)
Octobre 2014 - Zardoz (John Boorman, 1974)
Septembre 2014 - Un, deux, trois (Billy Wilder, 1961)
Août 2014 - Le prix d'un homme (Lindsay Anderson, 1963)
Juillet 2014 - Le soleil brille pour tout le monde (John Ford, 1953)
Juin 2014 - Bird people (Pascale Ferran, 2014)
Mai 2014 - Léon Morin, prêtre (Jean-Piere Melville, 1961) Top 100
Avril 2014L’homme d’Aran (Robert Flaherty, 1934)
Mars 2014 - Terre en transe (Glauber Rocha, 1967)
Février 2014 - Minnie et Moskowitz (John Cassavetes, 1971)
Janvier 2014 - 12 years a slave (Steve McQueen, 2013)
Décembre 2013 - La jalousie (Philippe Garrel, 2013)
Novembre 2013 - Elle et lui (Leo McCarey, 1957)
Octobre 2013 - L'arbre aux sabots (Ermanno Olmi, 1978)
Septembre 2013 - Blue Jasmine (Woody Allen, 2013)
Août 2013 - La randonnée (Nicolas Roeg, 1971) Top 100
Juillet 2013 - Le monde d'Apu (Satyajit Ray, 1959)
Juin 2013 - Choses secrètes (Jean-Claude Brisseau, 2002)
Mai 2013 - Mud (Jeff Nichols, 2012)
Avril 2013 - Les espions (Fritz Lang, 1928)
Mars 2013 - Chronique d'un été (Jean Rouch & Edgar Morin, 1961)
Février 2013 - Le salon de musique (Satyajit Ray, 1958)
Janvier 2013 - L'heure suprême (Frank Borzage, 1927) Top 100
Décembre 2012 - Tabou (Miguel Gomes, 2012)
Novembre 2012 - Mark Dixon, détective (Otto Preminger, 1950)
Octobre 2012 - Point limite (Sidney Lumet, 1964)
Septembre 2012 - Scènes de la vie conjugale (Ingmar Bergman, 1973)
Août 2012 - Barberousse (Akira Kurosawa, 1965) Top 100
Juillet 2012 - Que le spectacle commence ! (Bob Fosse, 1979)
Juin 2012 - Pique-nique à Hanging Rock (Peter Weir, 1975)
Mai 2012 - Moonrise kingdom (Wes Anderson, 2012)
Avril 2012 - Seuls les anges ont des ailes (Howard Hawks, 1939) Top 100
Mars 2012 - L'intendant Sansho (Kenji Mizoguchi, 1954)
Février 2012 - L'ombre d'un doute (Alfred Hitchcock, 1943)
Janvier 2012 - Brève rencontre (David Lean, 1945)
Décembre 2011 - Je t'aime, je t'aime (Alain Resnais, 1968)
Novembre 2011 - L'homme à la caméra (Dziga Vertov, 1929) Top 100 & L'incompris (Luigi Comencini, 1967) Top 100
Octobre 2011 - Georgia (Arthur Penn, 1981)
Septembre 2011 - Voyage à Tokyo (Yasujiro Ozu, 1953)
Août 2011 - Super 8 (J.J. Abrams, 2011)
Juillet 2011 - L'ami de mon amie (Éric Rohmer, 1987)
Dernière modification par Thaddeus le 17 mars 17, 09:46, modifié 1 fois.
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Vic Vega
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Vic Vega »

Mois de février plus consacré aux séries. Peu de films vus en conséquence. Mais un film du mois en forme de grosse surprise. Les productions du studio Kadokawa ont en effet rarement brillé par leur tenue artistique. Et, même s'il établissait Matsuda Yusaku en tant qu'icône du macho cool nippon de la fin des années 70, Resurrection of the golden wolf, signé du même Murakawa Toru, était très loin d'être du bon cinéma. Mais The Beast to die se révèle une déclinaison convaincante d'un sujet qui fit les beaux jours du cinéma américain des années 70, celui du retour (pas forcément facile) au pays après avoir cotoyé l'horreur de la guerre. Il le doit un peu à la mise en scène cette fois potable de Murakawa et beaucoup à l'interprétation de Matsuda. Lequel n'avait donc pas attendu de bifurquer vers le cinéma d'auteur pour montrer ses capacités d'acteur.
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cinéfile
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par cinéfile »

Mon TOP du mois :

1- It Follows (David Robert Mitchell, 2015)

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2- Mysterious Skin (Gregg Araki, 2005)

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3- Phoenix (Christian Petzold, 2015)

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4- Les Marchands de Sable (Pierre Salvadori, 2000)

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5- L'Ami de Vincent (Pierre Granier-Deferre, 1983)

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Kevin95
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Kevin95 »

Un mois de février plutôt "sec" en raison d'un mois plus court certes, mais aussi d'un taf qui occupe un terrain très (trop) important.

Top 5 Découvertes :

1. A la mémoire du rock (François Reichenbach, 1963)

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Couronnement donc de ce petit bijoux d'une quinzaine de minutes se posant comme à la fois un échantillon et un témoignage au présent des années 60 et en même temps, un regard amusé (à la limite de l'ironie) et mélancolique (il plane comme un malaise autours de cette joie adolescente) sur la jeunesse française du début de la décennie. On peut y sentir un parfum pré-68 dans le contraste entre un trop plein d’énergie juvénile et l'incompréhension totale des figures de l'autorité.

2. Le Bossu (Philippe de Broca, 1997)

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On pourra toujours discuter les qualités ou non (coucou Mr Fox) de la version "patrinoinesque" d'André Hunebelle, cette version ci qui n'a pas connue des honneurs de la reconnaissance ni critique ni public (semi-succès en salles de mémoire) est pourtant une des plus belles réussites du cinéma populaire et romanesque de ces dernières années. Alors que sa décennie 80-90 est en dents de scie, de Broca retrouve le Panache de Cartouche et propose une lecture du roman de Paul Féval plus fun ("j'ai glissé sur un macaron, ça amuse quelqu’un ?"), plus émouvante (ahhh l'utilisation du Cavalleria rusticana), plus trépidante. Ce Bossu n'a vraiment pas à rougir mis à coté des films de Jean-Paul Rappeneau de la même époque.

3. Gunfight at the O.K. Corral (John Sturges, 1957)

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Classique du western que je découvre seulement maintenant dans une copie flamboyante (BR oblige), Gunfight at the O.K. Corral propose les ingrédients principales du western de haute tenue : duo de comédiens à tomber, une musique tonitruante, une réalisation carrée et des passages obligés succulents (l'intro avec Lee Van Cleef est topissime). Du très très bon boulot.

4. Out of the Blue (Dennis Hopper, 1980)

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Un film punk sans les artifices grossiers des films ayant voulut retranscrire les thèmes liés à ce courant. Non Hopper ne filme pas des anglais crâne rasé mais une ado paumée dans une Amérique de bouseux (là même qui sait si bien accueillir les motards d'Easy Rider). Pas de mélancolie mais une rage et une détresse plutôt marquants et au final peut être le film le plus touchant de son auteur. A noter une fin qui fait échos au film phare d'Hopper (Easy Rider donc).

5. Hombre (Martin Ritt, 1967)

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Malgré un rythme par moment lent, Hombre est un excellent western porté principalement par un Paul Newman charismatique en métis froid comme un glaçon. La formule est tarte à la crème mais ce récit pourtant très classique (celui du convoi attaqué par des bandits) se laisse par moment aller vers une modernité (une nymphomane, une violence frontale) héritière des italiens qui annonce tout le courant dit crépusculaire des années 70. Martin Ritt est décidément un cinéaste très intéressant.

Rayon flop pas grand chose (vu le nombre de film) hormis un film trouvé à un euro dans un Noz affichant la promesse d'une comédie fun made in 80's mais qui s'avère être qu'une production nunuche pour adolescente de l'époque à peine sauver de l'ennui par une bande son sympa et le cabotinage James Deanesque de Nicolas Cage (à ses débuts) : Valley Girl.
Spoiler (cliquez pour afficher)
Liste des films découverts (ou presque) :

9,5/10

A la mémoire du rock (François Reichenbach, 1963)

9/10

Le Bossu (Philippe de Broca, 1997)

8,5/10

Gunfight at the O.K. Corral (John Sturges, 1957)
Out of the Blue (Dennis Hopper, 1980)

8/10

Hombre (Martin Ritt, 1967)
Temporale Rosy (Mario Monicelli, 1980)
J'ai tout donné (François Reichenbach, 1972)
Lover Come Back (Delbert Mann, 1961)
Red Scorpion (Joseph Zito, 1988)

7,5/10

Cover Girl (Charles Vidor, 1944)
Find Me Guilty (Sidney Lumet, 2006)

7/10

Quella dannata pattuglia (Roberto Bianchi Montero, 1969)
Pari e dispari (Sergio Corbucci, 1978)
Thunder (Fabrizio De Angelis, 1983)

6,5/10

Black Eagle (Eric Karson, 1988)
Medicine Ball Caravan (François Reichenbach, 1971)

4/10

Valley Girl (Martha Coolidge, 1983)


Liste des films revisionnés :

7,5/10

Silent Rage (Michael Miller, 1982)
Silent Running (Douglas Trumbull, 1972)

7/10

The Keep (Michael Mann, 1983)
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Jeremy Fox
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Jeremy Fox »

Oui le De Broca est une belle réussite. Content aussi pour le Sturges ainsi que pour Lover come Back 8)
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