Commentaires à propos de votre film du mois

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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ATP
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Message par ATP »

Mon film du mois : Le Miroir de Tarkovski, qui m'a bouleversé au point de s'imposer à la première place de mon top 10 :mrgreen:

Ma tentative de critique : http://www.senscritique.com/film/Le_Mir ... e/24264449
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origan42
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Message par origan42 »

ATP a écrit :Mon film du mois : Le Miroir de Tarkovski, qui m'a bouleversé au point de s'imposer à la première place de mon top 10 :mrgreen:

Ma tentative de critique : http://www.senscritique.com/film/Le_Mir ... e/24264449
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

Un très grand mois en terme de découvertes pour Demi-Lune ! Ne nous fais pas une dépression hein ?! :mrgreen:
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Demi-Lune
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Message par Demi-Lune »

Jeremy Fox a écrit :Un très grand mois en terme de découvertes pour Demi-Lune ! Ne nous fais pas une dépression hein ?! :mrgreen:
Oui c'est la misère pour l'instant. :|
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Thaddeus
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Message par Thaddeus »

Avec dix jours de retard...

Film du mois de Janvier 2014


1. 12 years a slave (Steve McQueen, 2013)

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2. Intérieurs (Woody Allen, 1978)

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3. Madame porte la culotte (George Cukor, 1949)

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Mes découvertes en détail :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Ange (Ernst Lubitsch, 1937)
Lubitsch est passé maître dans l’art de déjouer la censure, manipuler en jongleur les notes de l’ambigüité, mettre en scène des situations où les codes sociaux, d’apparence parfaitement respectable et sophistiquée, s’offrent simultanément pour lui comme des codes stylistiques. Le milieu de l’aristocratie fournit à nouveau l’adéquation parfaite entre les manœuvres des protagonistes et celles du réalisateur, tout autant amuseur sarcastique que moraliste éclairé. Car au-delà des roucoulades au clair de lune et des frivolités bourgeoises, il travaille ici une certaine philosophie de l’amour, de la confiance et de l’engagement, cherchant à révéler la vérité des sentiments derrière la sophistication d’un luxe conçu comme jouissance voluptueuse. 4/6

Ariane (Billy Wilder, 1957)
Le film marque la première collaboration de Wilder avec le scénariste I.A.L. Diamond. Variation douce-amère sur les stratagèmes de l’idée fixe et les multiples visages du mensonge, ce conte de fées lubitschien raconte comment une jeune fille innocente se fait passer pour une gourgandine afin de séduire un Casanova quinquagénaire : parfaitement huilé, le dispositif permet de développer toute une série de variations tonales et célèbre une éducation sentimentale qui passe aussi bien par le sourire que par une certaine forme de désenchantement. Mais l’ensemble n’évite pas complètement la superficialité, et si les notes de gravité qui ponctuent la comédie sont appréciables, on peut largement préférer l’acide habituel de l’auteur à ce champagne un peu fade. 4/6

Témoin à charge (Billy Wilder, 1957)
Intermezzo dans la série des comédies moralistes de l’auteur : Wilder s’offre une récréation criminelle et importe avec brio l’univers d’Agatha Christie dans le sien. Ou plutôt l’inverse, tant son identité de cinéaste sarcastique s’efface au profit d’un échafaudage narratif réglé au poil. Peu importe : pour qui aime se faire balader et prendre au piège d’une toile toute en perspectives déformées, dualités, déguisements, mensonges à gogo et retournements variés, c’est le pied complet. Au-delà d’un suspense de prétoire parfaitement orchestré, Wilder révèle les dessous sordides d’un crime crapuleux, mis à nu à la faveur d’un coup de théâtre final qui laisse sur le derche. Et pour mener ce festival de la ruse et du trompe-l’œil, rien de tel qu’un Charles Laughton onctueux et cabotin en diable. 5/6

Intérieurs (Woody Allen, 1978)
Trois frangines face à la séparation de leurs parents, leurs époux respectifs, leurs secrets inavoués, leurs rancœurs enfouies, l’amour qu’elles se portent, parfois si difficile à communiquer… Ce n’est pas encore l’admirable Hannah et ses Sœurs, mais c’est déjà une réussite achevée, où l’éclatement et la solitude tendent à révéler la crise d’un groupe uni par une affection instinctive et miné par des antagonismes souterrains. Avec une remarquable de moyens, l’auteur cisèle une étude psychologique faite de pénombre, de rigueur et de gravité. La fermeté elliptique et distante de la mise en scène n’empêche nullement l’émotion de fleurir, car loin du drame guindé trop respectueux de son maître (suédois), c’est une œuvre habitée, sincère, pas loin d’être bouleversante sur la fin. 5/6

Philomena (Stephen Frears, 2013)
Certains reprocheront au réalisateur de céder aux facilités d’un cinéma pantouflard et de ne s’en remettre qu’à l’efficience tranquille d’un récit libellé histoire vraie, sans jamais quitter sa zone de confort – ils n’auront pas complètement tort. Reste que si le film évite malgré tout les trémolos d’une intrigue pontifiante et trouve le ton juste entre la cocasserie sensible d’une comédie de caractères et la gravité pudique d’une expérience personnelle douloureuse, c’est parce qu’à la barre il y a un cinéaste rodé à l’équilibre des compositions. La charge anticléricale se fait discrète, le portrait psychologique malicieux, le double parcours individuel drôle et plutôt touchant, bien servi par deux acteurs parfaits de complicité et complémentarité. 4/6

L’isolé (Frank Borzage, 1929)
Où l’on retrouve la tendresse du réalisateur pour les marginaux rêveurs, sa faculté à ceindre leurs humbles existences de filaments poétiques, à faire des aléas de l’existence les catalyseurs des individus, et du spectacle de la mise en couple, avec ses hésitations troublées, ses élans de courage, ses gestes et ses regards intuitifs, des perles de délicatesse. Entre l’ingénue dramatique, grande tignasse noire et souliers boueux, et le vétéran de guerre handicapé, solide gaillard naïf et souriant, beau comme un pâtre grec, naît une idylle aussi inattendue qu’évidente. Ne reste pour le spectateur qu’à se faire cueillir. Par un lavage de cheveux doux comme une caresse, par quelques sourires ayant valeur d’aveux, ou par un final enneigé qui rappelle que chez Borzage, comme chez Capra, les miracles surviennent. 5/6

Crime passionnel (Otto Preminger, 1945)
Preminger reprend en partie l’équipe de Laura, sorti quelques mois plus tôt, et poursuit dans les limbes équivoques de l’innocence et de la culpabilité son exploration de l’ambivalence humaine. Sa maîtrise du genre noir, son aptitude à tirer le meilleur parti du décor portuaire et à illustrer la double nature des êtres apportent une remarquable unité à cette toile vénéneuse faites de tromperies et de manipulations, mais où les sentiments viennent jouer les trouble-fêtes. Fasciné par les tours et détours à prendre pour mieux se connaître, le cinéaste nous balade entre vérité et mensonge, entre une beauté brune à la sensualité exotique et une blonde douce et affectueuse, le long d’un suspense moral tenu d’une main de maître, prenant de bout en bout. 5/6

Coup de tête (Jean-Jacques Annaud, 1979)
Le football est l’opium du peuple. Et comme le dit le proverbe, la vengeance est un plat qui se mange froid. Animé d’un esprit particulièrement caustique, Annaud montre les imbéciles qui beuglent dans les tribunes en balançant des cannettes de bière, les présidents cyniques flattant les égos de joueurs crétinisés pour faire fonctionner toute une machinerie qui tourne à vide et dont la seule fonction est d’abrutir. Dans la filiation d’une certaine idée de la comédie italienne, qui sait concilier le contenu social et l’intention tout en en dénonçant par l’humour les injustices politiques, il brosse au vitriol une certaine mentalité provinciale, fait de magouilles et de veulerie, de traficotages et d’hystérie. Dewaere est formidable, les seconds rôles également. 4/6

Duelle (Jacques Rivette, 1976)
Rivette s’oriente ici vers un cinéma ouvertement fantastique qui estompe les références au réel au profit d’un imaginaire tout puissant. Il travaille les notions de dualité et d’invisible, les effets de miroir, les liens naissant entre deux femmes, et invente un entre-deux fantomatique servi par les images bleutées et nocturnes de Lubtchansky. Dans un climat de décalage et d’insolite permanent qui tient hélas régulièrement le spectateur à distance, la blonde fille du Soleil et la brune fille de la Lune, séduisantes reines-magiciennes d’un autre monde, se livrent une lutte sans merci pour le contrôle des hommes : corridors mystérieux, mondes parallèles, formules magiques, rêveries irrationnelles déroulent une fiction à la Cocteau, parfois envoûtante, trop souvent impénétrable. 3/6

Léo le dernier (John Boorman, 1970)
Prince de retour d’exil, frappé d’atrophie émotionnelle, le héros de cette allégorie brechtienne épie aux jumelles son voisinage, à l’instar du Jefferies de Fenêtre sur Cour. Excédé par l’hypocrite vulgarité des nantis, il décide d’agir en faveur de la communauté jamaïcaine, de l’autre côté de la rue, qui lui redonne goût à la vie. Mais dans un monde où toute entreprise philanthrope est perçue comme un acte de folie, il n’est pas facile de transformer le regard des autres et de faire exploser les règles injustes d’un univers absurde et dépassé. Il faut un certain temps pour s’accoutumer à la bouffonnerie très particulière de cette fable sarcastique, mais son originalité pamphlétaire et la cocasserie de son déroulé insurrectionnel finissent par emporter. 4/6

Le vent se lève (Hayao Miyazaki, 2013)
Le cinéaste se démaquille pour atteindre ici le cœur même de sa sémantique. En dressant le portrait d’un homme sacrifiant son existence et son amour pour concrétiser ses rêves, il médite à la fois sur son propre statut d’artiste et sur la fragilité relative et ambigüe de tout accomplissement individuel. Œuvre d’une profonde tristesse, qui sacralise un idéal pour mieux réfléchir l’inconséquence et l’égoïsme irréfléchi d’un être pourtant loyal, aimant et dévoué, le testament annoncé de Miyazaki porte en sa facture lumineuse la lucidité d’un discours sur l’appel morbide des ombres et la douleur que l’on éprouve à s’y confronter et à résister. Pourtant, malgré quelques scènes faisant monter les larmes (le mariage, le final), je me suis surpris, à mon grand regret, à n’avoir pas été totalement emporté par ce (grand) film. 4/6

L’eau froide (Olivier Assyas, 1994)
Assayas apporte sa voix à la série de téléfilms sur l’adolescence commandée par Arte (dont participent notamment les beaux Roseaux Sauvages de Téchiné). Elle est aussi séduisante qu’agaçante, à l’image de sa jeune héroïne revêche et rebelle, mal dans sa peau, les cheveux constamment dans les yeux. Tous les lieux communs sont dans la place (famille en crise, rupture, fuite vers un idéal illusoire), nourrissant de leur humeur hivernale et glacée un conte initiatique sur la difficulté de quitter l’enfance et d’accepter la dureté du monde. Lors d’une fête étrange en pleine forêt Janis Joplin entonne son Bobby McGee, les Creedence leur Up around the bend, et ça décolle un moment, avant de retomber dans le train-train un peu futile du cinéma-d’auteur-français. 3/6

12 years a slave (Steve McQueen, 2013)
Jamais à ce jour un film n’a démonté l’abomination de l’esclavage avec tant de rigueur et d’intelligence dans son approche. McQueen éclaire sur le plan de l’individu tout le fonctionnement économique d’un système fondé sur la négation du soi, l’acceptation de l’intolérable et la reconfiguration pervertie de ses structures sociales. Conçue tel un long cauchemar immobile, comme bouclé sur lui-même, l’aventure de Salomon Northup questionne la dignité humaine en poursuivant un travail singulier sur les corps en souffrance et en exaltant l’insoumission à l’injustice – une femme qui refuse d’abdiquer face à l’arbitraire, un gospel chanté la rage au cœur. C’est pour ce genre de claque émotionnelle, nouant la gorge et embuant les yeux, réfractaire à la forme pontifiante comme à l’emphase de la leçon de vie, que je vais au cinéma. 5/6

Graine de violence (Richard Brooks, 1955)
La même année sort La Fureur de Vivre de Nicholas Ray, et il est intéressant de comparer les deux approches d’un champ thématique similaire consacré à la jeunesse américaine et au malaise de l’éducation. Romantique et écorché, Nicholas Ray se place du côté des adolescents, là où plus, didactique, plus discursif, Richard Brooks adopte le regard désemparé d’un l’enseignant progressiste, décidé à faire évoluer les mentalités alors qu’il se découvre lui-même aux prises avec ses propres préjugés. En soulignant les tares du système éducatif, les résidus de l’intolérance raciale et la réalité de la criminalité juvénile, il contrarie une forme d’idéalisme crédule par une lucidité anxieuse, mais son constat est trop démonstratif et rigide pour créer une véritable adhésion. 3/6

Beau-père (Bertrand Blier, 1981)
C’est l’histoire d’un trentenaire plutôt raté (Dewaere, pathétique) qui, subrogé suborneur, couche avec sa belle-fille, une pucelle de quatorze ans plutôt rouée. Détournement de mineure corsé d’inceste. C’est du joli. Et miracle, c’est joli, et tendre, drôle, pudique, évident. Car contrairement à ce que le sujet laissait supposer, Blier remise sa provocation au placard, bouscule les tabous reçus et navigue à vue entre les écueils prévisibles de la complaisance, en lavant à son insu le spectateur de ses plus mauvaises pensées. C’est donc un drôle de film d’amour, un triste blues à la française où la solitude et la mort mènent la vie dure à la jeunesse, et où les passions s’éteignent "in the rain". Un film imparfait, inégal, mais d’une inflexible douceur. 4/6

Horizons perdus (Frank Capra, 1937)
L’utopie est le maître mot de toute la filmographie de Capra. Elle désigne ce vers quoi elle tend, définit sa démarche, en formalise la sincérité. Jamais utopie ne fut aussi explicitement mise en scène que dans ce conte béat de candeur, dont les valeurs universelles d’altruisme et de générosité se bercent d’illusions. Car si les recherches plastiques entamées par l’auteur sur La Grande Muraille trouvent ici un certain accomplissement, on peut tiquer pour une fois sur la pertinence d’un propos qui célèbre, aux heures les plus graves, le refus de la confrontation au monde et le retranchement dans le paradis terrestre, et n’apprécier l’attrait réel mais démodé de Shangra-Li que comme l’image artificielle d’un idéal séduisant mais trompeur. 3/6

Madame porte la culotte (George Cukor, 1949)
C’est la crise dans le couple Bonner. Madame est l’avocate d’une femme accusée d’avoir tenté d’assassiner son mari, monsieur est le procureur qui défend la victime dans la même affaire. La confrontation est féroce et s’invite dans l’intimité, jusque sur l’oreiller conjugal. Bataillant d’égal à égal et pour rire, jouant vaillamment le jeu de la guerre des sexes, Katharine Hepburn et Spencer Tracy s’envoient valser leurs certitudes à la figure, rusent et manœuvrent à coups d’idéologies tranchées, font s’affronter les notions de justice et d’égalité en des querelles d’engagements qui testent toujours plus la solidité de leur amour. L’ardeur du combat féministe fait souffler un vent de folie sur le tribunal, les préjugés de genre sont démontés à la faveur d’un argumentaire cinglant, et le spectateur se régale du début à la fin. 5/6


Et aussi :

Mémoires du sous-développement (Tomás Gutiérrez Alea, 1968) - 5/6
Le meilleur des mondes possible (Lindsay Anderson, 1973) - 4/6
Paysage dans le brouillard (Theo Angelopoulos, 1988) - 4/6
Mère et fils (Călin Peter Netzer, 2013) - 4/6
Tonnerre (Guillaume Brac, 2013) - 4/6
Dallas buyers club (Jean-Marc Vallée) - 4/6
Films des mois précédents :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Décembre 2013 - La jalousie (Philippe Garrel, 2013)
Novembre 2013 - Elle et lui (Leo McCarey, 1957)
Octobre 2013 - L'arbre aux sabots (Ermanno Olmi, 1978)
Septembre 2013 - Blue Jasmine (Woody Allen, 2013)
Août 2013 - La randonnée (Nicolas Roeg, 1971) Top 100
Juillet 2013 - Le monde d'Apu (Satyajit Ray, 1959)
Juin 2013 - Choses secrètes (Jean-Claude Brisseau, 2002)
Mai 2013 - Mud (Jeff Nichols, 2012)
Avril 2013 - Les espions (Fritz Lang, 1928)
Mars 2013 - Chronique d'un été (Jean Rouch & Edgar Morin, 1961)
Février 2013 - Le salon de musique (Satyajit Ray, 1958)
Janvier 2013 - L'heure suprême (Frank Borzage, 1927) Top 100
Décembre 2012 - Tabou (Miguel Gomes, 2012)
Novembre 2012 - Mark Dixon, détective (Otto Preminger, 1950)
Octobre 2012 - Point limite (Sidney Lumet, 1964)
Septembre 2012 - Scènes de la vie conjugale (Ingmar Bergman, 1973)
Août 2012 - Barberousse (Akira Kurosawa, 1965) Top 100
Juillet 2012 - Que le spectacle commence ! (Bob Fosse, 1979)
Juin 2012 - Pique-nique à Hanging Rock (Peter Weir, 1975)
Mai 2012 - Moonrise kingdom (Wes Anderson, 2012)
Avril 2012 - Seuls les anges ont des ailes (Howard Hawks, 1939) Top 100
Mars 2012 - L'intendant Sansho (Kenji Mizoguchi, 1954)
Février 2012 - L'ombre d'un doute (Alfred Hitchcock, 1943)
Janvier 2012 - Brève rencontre (David Lean, 1945)
Décembre 2011 - Je t'aime, je t'aime (Alain Resnais, 1968)
Novembre 2011 - L'homme à la caméra (Dziga Vertov, 1929) Top 100 & L'incompris (Luigi Comencini, 1966) Top 100
Octobre 2011 - Georgia (Arthur Penn, 1981)
Septembre 2011 - Voyage à Tokyo (Yasujiro Ozu, 1953)
Août 2011 - Super 8 (J.J. Abrams, 2011)
Juillet 2011 - L'ami de mon amie (Éric Rohmer, 1987)
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Flol
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Message par Flol »

Demi-Lune a écrit :
Jeremy Fox a écrit :Un très grand mois en terme de découvertes pour Demi-Lune ! Ne nous fais pas une dépression hein ?! :mrgreen:
Oui c'est la misère pour l'instant. :|
Heureusement que tu t'es mis du gros Francis et du Paulo dans le gosier.
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Message par Demi-Lune »

Ratatouille a écrit :
Demi-Lune a écrit : Oui c'est la misère pour l'instant. :|
Heureusement que tu t'es mis du gros Francis et du Paulo dans le gosier.
Voilà. Un Dracula en temps de déprime et hop, la foi dans le Cinéma est remise d'aplomb en moins de deux. Putain quel film...
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Thaddeus
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Message par Thaddeus »

Demi-Lune a écrit :Un Dracula en temps de déprime et hop, la foi dans le Cinéma est remise d'aplomb en moins de deux. Putain quel film...
C'est clair. Coppola un vraiment un géant.
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Message par AtCloseRange »

A propos, Thaddeus, c'est Shangri-La :mrgreen:
T'as changé de clavier y a pas longtemps?

Et pour revenir sur un de tes avis, je suis très circonspect sur ce que tu dis sur Beau-Père. J'en avais parlé sur le topic du film mais vu d'aujourd'hui, j'ai du mal à y voir de la pudeur ou quelque chose d'approchant.
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Message par feb »

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Message par Père Jules »

8) t'es un amour feb
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par feb »

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Message par Flol »

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Sur un pitch de départ anti sexy au possible, Foley et Mamet (au scénario, tiré de sa propre pièce) parviennent à rendre leur film absolument passionnant.
Mamet oblige, on nage ici en pleine manipulation et il faut être attentif à la moindre ligne de dialogue. Et alors ces dialogues...débités par une telle troupe de comédiens (Pacino et Lemmon sont particulièrement exceptionnels), non mais quel régal ! Quel casting !
Et on a tendance à l’oublier aujourd’hui, étant donné la tournure moisie qu’a prise sa carrière, mais James Foley était un excellent metteur en scène, à l’époque. Ici, tout est au cordeau : mouvements de caméra, montage, timing musical (petite musique jazzy sympa de Newton Howard).
Bref, du très bon boulot et la preuve que le "théâtre filmé", lorsque c'est fait avec talent, ça peut aussi être jouissif.
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Message par Rick Blaine »

Ratatouille a écrit :Image

Sur un pitch de départ anti sexy au possible, Foley et Mamet (au scénario, tiré de sa propre pièce) parviennent à rendre leur film absolument passionnant.
Mamet oblige, on nage ici en pleine manipulation et il faut être attentif à la moindre ligne de dialogue. Et alors ces dialogues...débités par une telle troupe de comédiens (Pacino et Lemmon sont particulièrement exceptionnels), non mais quel régal ! Quel casting !
Et on a tendance à l’oublier aujourd’hui, étant donné la tournure moisie qu’a prise sa carrière, mais James Foley était un excellent metteur en scène, à l’époque. Ici, tout est au cordeau : mouvements de caméra, montage, timing musical (petite musique jazzy sympa de Newton Howard).
Bref, du très bon boulot et la preuve que le "théâtre filmé", lorsque c'est fait avec talent, ça peut aussi être jouissif.
Exactement! Un film remarquable! 8)
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Message par Profondo Rosso »

Rick Blaine a écrit :
Ratatouille a écrit :Image

Sur un pitch de départ anti sexy au possible, Foley et Mamet (au scénario, tiré de sa propre pièce) parviennent à rendre leur film absolument passionnant.
Mamet oblige, on nage ici en pleine manipulation et il faut être attentif à la moindre ligne de dialogue. Et alors ces dialogues...débités par une telle troupe de comédiens (Pacino et Lemmon sont particulièrement exceptionnels), non mais quel régal ! Quel casting !
Et on a tendance à l’oublier aujourd’hui, étant donné la tournure moisie qu’a prise sa carrière, mais James Foley était un excellent metteur en scène, à l’époque. Ici, tout est au cordeau : mouvements de caméra, montage, timing musical (petite musique jazzy sympa de Newton Howard).
Bref, du très bon boulot et la preuve que le "théâtre filmé", lorsque c'est fait avec talent, ça peut aussi être jouissif.
Exactement! Un film remarquable! 8)
Et puis une des plus belles scènes d'humiliation avec un Alec Baldwin qui emporte le morceau en une seule apparition mémorable



Dur de maintenir le niveau après une ouverture pareille mais Mamet y parvient brillamment, découvert l'an passé ce fut une bonne claque aussi.
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