Commentaires à propos de votre film du mois

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Profondo Rosso
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Message par Profondo Rosso »

Premier candidat avec cette satire grinçante, vraiment une des belle découverte de cette année le cinéma de Lina Wertmüller

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Supfiction
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Message par Supfiction »

julien a écrit :Image

"Comment mais vous n'avez pas vu Prima della Rivoluzione ? Bertolucci pourtant. Peut-être préférez vous l'accordéon ?"

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Je ne résiste pas à mettre ici cette autre réplique géniale de la bonne année (en plus les occasions de la replacer ne manquent pas :lol: ):
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julien
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Message par julien »

Oui le duo qu'il forme avec Charles Gérard est assez irrésistible. Ils se connaissaient bien d'ailleurs. Ils faisaient de la lutte ensemble, bien avant de faire du cinéma.

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Père Jules
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Message par Père Jules »

Idem dans L'aventure c'est l'aventure avec cette scène mémorable dans le taxi aux US où ils répètent en anglais. :lol:
julien
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par julien »

Oui excellent. J'adore Ventura. C'était un véritable emmerdeur pour les scénaristes. Il était très pointilleux sur la qualité du texte. Il leur demandait souvent de réécrire certaines scènes s'il jugeait que c'était pas très bon ou s'il ne comprenait pas les motivations de son personnage. Il avait raison. Si on lui avait donné des scénars pourri, je pense qu'il aurait jamais fait de cinéma. Il avait un vrai respect pour son public. Des acteurs de son calibre, c'est vraiment exceptionnel dans le cinéma français.
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Joshua Baskin
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Message par Joshua Baskin »

Hier soir j'ai découvert ça :

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Gros choc.
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Gounou
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Message par Gounou »

Bim, hein ?
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Thaddeus
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Thaddeus »

Bon, désignation tardive de mon film de juin, mais vieux motard comme on dit.

J'aurais pu choisir le grandiose Soy Cuba, qui mérite sa flatteuse réputation, mais je vais plutôt mettre en avant ce film assez dingue de Brisseau, qui m'a fichu une claque d'autant plus forte qu'elle fut inattendue.

Film de juin :

Chose Secrètes (Jean-Claude Brisseau, 2002)


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Mes découvertes en détail :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Exodus (Otto Preminger, 1960)
Cinéaste de l’objectivité et de l’exposé factuel des choses et des évènements, Preminger laisse pour une fois parler ses convictions et exprime son attachement à la cause israélienne à travers cette longue fresque sur la création difficile de l’État juif. Son appréhension de l’Histoire à partir des pulsions individuelles, des notions de secret et d’aveu, son goût de la politique et de ses coups de théâtre, de ses arcanes et de ses complots, éclairent en partie les problématiques complexes de son sujet. Mais l’action pure n’est pas son fort, et les impératifs hollywoodiens, entre clichés sentimentaux et raccourcis idéologiques, ternissent quelque peu le lyrisme de l’ensemble. 4/6

Drôle de frimousse (Stanley Donen, 1957)
Difficile de résister aux attraits scintillants de ce musical conçu exactement en fonction du cinéma et de son langage, de la caméra et de ses possibilités. Les ballots d’étoffe bigarrés signés Givenchy, les danses de couleurs saturées, les agencements guillerets de formes s’inspirant du photographe Richard Avedon, les images gelées magnifiant Jo en maints endroits de la région parisienne (séquence sublime) imposent une richesse d’invention constante. Mais à la fin, tandis que la palette chromatique se synthétise en un blanc neutre d’une harmonie parfaite, une interrogation survient : l’histoire de cette petite libraire moderne et philosophe qui oublie son indépendance intellectuelle et devient cover-girl de conte de fées, en quête du prince charmant, ne serait-elle pas d’un conservatisme un tantinet réac ? 4/6

Les damnés de l’océan (Josef von Sternberg, 1928)
Fidèle à la tradition du Kammerspiel allemand, Sternberg concentre sur 24 heures le récit d’une rencontre sur les quais de New York, traversé par la poésie de la mer et des oiseaux, par la surface miroitante de l’océan que viennent troubler les humeurs sulfureuses des tripots portuaires. Des êtres frustes et déchus sont soumis à d’inévitables amertumes, la fille de la rue est épousée par le soutier sous le regard triste d’une bistrotière blessée qui a connu la même expérience, les ombres et les lumières contrastées jouent de la plasticité du charbon, des fumées de cigarettes, des corps en sueur, des dentelles à deux sous, et instillent cette forme de fantastique social qui aura une influence déterminante sur le cinéma français des années 30. 4/6

Aux frontières de l’aube (Kathryn Bigelow, 1987)
Ils ont la chiquenaude meurtrière, aiment se siroter un rouge vif à l’apéro et crament au soleil. Leur nom n’est jamais prononcé et leurs origines gothiques effacées au profit d’un environnement westernien à la Peckinpah (John Carpenter procédera de même dix ans plus tard). Époque oblige, la réalisatrice ne lésine pas sur les flashs de lumière, les néons, les filtres, les afféteries colorées bien raccord avec le rock ambient électro des Tangerine Dream (très 80’s, tout ça), mais sa relecture du mythe parvient à trouver des images assez éloquentes, parfois réellement effrayantes, qui font oublier les quelques saillies nanardesques à imputer aux poncifs du genre. Du peps, de la gueule, une certaine audace : vraiment pas mal. 4/6

La grande muraille (Frank Capra, 1933)
C’est souvent par le surgissement des pulsions et des frustrations que l’on prend conscience de l’hypocrisie de ses idéaux. L’héroïne de cette subtile parabole en fait l’expérience, lorsqu’elle avoue ses sentiments au général chinois qu’elle pensait mépriser, et qui absorbe son thé amer tandis qu’elle s’offre en sacrifice à ses pieds. A l’instar du rêve troublant qui la révèle à son propre désir réprimé, le film se constitue de trouble, d’inconfort, d’ambigüité – ainsi le seigneur de guerre est tout à la fois tyran cruel et poète raffiné. Confrontation interraciale des valeurs, rapport complexe entre deux civilisations antagonistes, relativité de la morale chrétienne et occidentale : un grand film méconnu, très audacieux pour son époque. 5/6

Soy Cuba (Mikhail Kalatozov, 1964)
En retraçant la lutte du peuple cubain pour sa liberté et les étapes menant de la pauvreté pré-révolutionnaire au combat armé, le cinéaste reprend les choses là où Eisenstein les avaient laissées avec Que viva Mexico !, développe un formalisme délirant, ouvre sur une célébration presque hédoniste de la chair, de la fête et de la vie. Son héroïne c’est la caméra, qui sinue à travers les roseaux du paradis sur terre, méprise les lois de la pesanteur pour voler entre les immeubles, se nourrit du brasier des images pour nous maintenir dans un vertige permanent. De la réalité à l’utopie, de la misère à l’insoumission, de la nostalgie à la revendication, cette fresque hallucinatoire achève les ultimes raideurs du réalisme socialiste en leur substituant un baroque orgiaque, nourri des expérimentations les plus folles. 5/6

Star Trek into darkness (J.J. Abrams, 2013)
Le deuxième volet de la franchise développe les mêmes qualités que le précédent, et se préserve habilement l’espace suffisant pour matelasser les impératifs et les pesanteurs d’une grosse production avec la sveltesse – toute relative – qui est celle de son auteur. Si l’effet de surprise a disparu, si le scénario recycle paresseusement les enjeux de l’épisode inaugural, si la nature et des personnages est sacrifiée sur l’autel de l’efficacité (mais cet univers n’est certainement pas propice à l’ambiguïté), le divertissement promeut joliment un pacifisme éclairé, à contre-courant des modes, et assure le plaisir limpide d’un spectacle sans bavure. Ce qui est autant un reproche qu’un compliment. 4/6

Cadet d’eau douce (Buster Keaton, 1928)
Pour atteindre le but entrevu, débarrassé des trompe-l’œil qui l’égarent, le personnage de Keaton doit mettre en jeu une énergie exemplaire ; la récompense est au bout de l’effort, assurée par un optimisme réconfortant. On peut dire que la construction du film applique cette conception à la lettre, parce que ce n’est qu’au terme de trois quarts d’heure de mise en place, plaisants mais un peu ronronnants, que les choses sérieuses commencent. Alors il faut bien accrocher ses mirettes car ce que l’artiste décroche lors de l’époustouflante séquence d’ouragan final, qui fait valser, danser, tourbillonner tout le décor le long d’un crescendo surréaliste, c’est l’acmé de son art chorégraphique, la rencontre parfaite entre l’absurde le plus fou et les dérives les plus physiques, les plus concrètes, de la réalité. 4/6

Choses secrètes (Jean-Claude Brisseau, 2002)
En suivant deux intrigantes cyniques aux cœurs camouflés de midinettes, le film s’offre d’abord comme une analyse du monde actuel de l’entreprise, qui révélerait progressivement son envers infernal et décadent. A moins qu’il ne s’agisse d’un précipité d’équivocité entrelaçant le vice et la vertu, le pur et l’impur, les convoquant sur un même niveau. Ou bien encore la tentative d’érotiser jusqu’à leur point limite les jeux de la représentation, du plaisir, de sa recherche ou de sa simulation. Brisseau utilise en tout cas sa caméra comme on place un couteau sous la gorge, et impose une volonté de cinéma brut qui injecte une vigueur coupante, un mysticisme intemporel et sans mièvrerie, à cette fable hors normes sur la transgression des conventions de l’intime, et sur les dangers mortels des stratégies d’élévation sociale. 5/6

Retour (Hal Ashby, 1978)
En 1978 le cinéma américain exhibe les cicatrices que la guerre du Viêt-Nam a laissées sur les corps, les esprits et les âmes désillusionnées de ceux qui y ont participé. Cimino en a tiré un chef-d’œuvre, Hal Ashby ce film en tout point remarquable, tant par sa manière de se détourner de la représentation directe du conflit que par son registre retenu, intériorisé, travaillé par les chansons des Stones, de Dylan, Joplin ou Jefferson Airplane. Profondément engagé dans son pacifisme protestataire, d’un grand courage dans le discernement avec lequel il éclaire la prise de conscience tardive d’une réalité où les mots patrie et honneur sont devenus vides de sens, il est à l’image des superbes Jane Fonda et Jon Voight, unis par un amour d’une éphémère intensité : digne, honnête, émouvant. 5/6

The bling ring (Sofia Coppola, 2013)
Les détracteurs de la miss accusent souvent son cinéma de n’être qu’une bonbonnière fashion et savamment décorée. De ce point de vue, Coppola n’a jamais fondu aussi littéralement la forme dans le fond. Sa vision d’une adolescence bourgeoise et superficielle fascinée par les miroitements clinquants de la jet-set lui permet d’épurer son système, de n’en retenir qu’une litanie d’actes concrets (les cambriolages répétés jusqu’à l’usure). Ces partis pris peu aimables mais obstinés en font un objet bien supérieur à l’atroce Spring Breakers auquel on pense beaucoup : parce que loin du clip débile d’Harmony Korine, il confronte notre regard sur des jeunes gens intelligents, jamais méprisés, à la vanité dérisoire de leurs rêves minuscules. 4/6

Les beaux jours (Marion Vernoux, 2013)
Beaucoup plus conforme et prévisible que par le passé, la réalisatrice construit une petite romance adultérine qu’elle tente de parfumer à l’insouciance joyeuse et à la jeunesse retrouvée. Problème majeur : difficile de vibrer pour cette fraîche retraitée qui s’abandonne à l’aventure extraconjugale avec une inconséquence et des caprices horripilants de gamine immature (ne jamais se remettre en question, jeter l’amant comme une serviette dès qu’elle n’en veut plus). Cette idée un peu douteuse du choix et de l’engagement ("je ne pourrais pas faire ça", explique sa fille, "je n’aurais pas le temps" – tout est dit) leste définitivement la facture assez étriquée de l’ensemble. 3/6

La chienne (Jean Renoir, 1931)
Précis de décomposition du mensonge et de l’hypocrisie, qu’ils soient dirigés vers autrui ou – pire – qu’ils ne reflètent que les compromissions de chacun avec sa conscience, sa lâcheté ou son refus de la lucidité. Le drame des personnages est de faire du désaccord sentimental une fatalité, et de rester aveugle aux intérêts amoureux des autres. Renoir pose sur son petit monde un regard presque anthropologique, prenant soin d’installer un coussin d’ironie pour amortir la noirceur naturaliste du propos, mais ces qualités ne suffisent pas à masquer la lourde théâtralité (voulue, certes) de la facture. Autre chose : l’inaudibilité de la moitié des répliques m’a flingué une bonne partie du film. 3/6

Procès de Jeanne d’Arc (Robert Bresson, 1962)
Comme dans Un Condamné à mort s’est échappé, Bresson parle ici de résistance, et il ne fait aucun doute que la Pucelle d’Orléans représente pour lui un modèle d’intransigeance, un idéal d’héroïsme physique et spirituel. La fidélité au texte consigné du procès transforme les mots en armes, permet une chorégraphie de postures, de jeux de regard, de phrases lâchées comme des coups. Et pour incarner cette figure de la liberté, qui a peur mais qu’éclaire une intarissable lumière intérieure, qui se fâche mais verse des larmes, qui ignore beaucoup de choses mais déstabilise l’arène politique et judiciaire, portée par sa sincérité, son bon droit et son intelligence, Florence Delay trouve l’accord parfait entre force et délicatesse, détermination inébranlable et touchante vulnérabilité. 4/6

Nazarin (Luis Buñuel, 1958)
Surprise : celui que la critique postsurréaliste cataloguait comme un "bouffeur de curés" filme avec gravité et compréhension le parcours d’un humble prêtre des pauvres, confronté à la circulation du mal et à l’impossibilité de peser, par ses actes, sur le réel. Buñuel filme un cheminement de conscience, déplace le champ des interdits et des fantasmes sur un domaine plus parabolique (l’expérience de Nazarin, marchant pieds nus accompagné de deux pécheresses repenties qui voient en lui un saint, est dotée d’une forte connotation christique), sans rien céder à son goût de la contradiction et de l’équivocité. La grâce est-elle l’envers du libre-arbitre ? Nos actes reflètent-ils notre volonté ? Les réponses appartiennent à chaque spectateur, que les images du film auront interrogé. 4/6

La messe est finie (Nanni Moretti, 1985)
Pas facile, le sacerdoce de curé. Le jeune prêtre incarné par Moretti, confronté à l’évolution des mœurs et des mentalités et à sa propre crise spirituelle, s’en rend compte bien vite. Avec une ironie tendre et malicieuse, le cinéaste suit le parcours d’un homme désemparé qui ne comprend pas pourquoi tout se met à dérailler : névroses et angoisses d’une famille désunie, tristesse morose des amis, désertion de la générosité au profit d’un individualisme amer. Comme souvent, il préfère rire de choses pas très drôles, et emprunte le ton de la comédie, de la dérision, souvent nourrie de détresse, parfois de colère, mais jamais de désespoir. 4/6

Mamma Roma (Pier Paolo Pasolini, 1962)
Après Accatone, Même décor blanc et funèbre de bas-fonds romains, de tristes terrains vagues où les jeunes désœuvrés s’exercent à la délinquance, de pavés nocturnes foulés par les maquereaux et les prostituées. Parasité par des accents buñueliens, le mélodrame prête le flanc à une lecture freudienne (l’attirance d’Ettore pour Bruna, portrait craché de sa mère en plus jeune) et perpétue la fatalité du déterminisme social et de l’impossibilité d’échapper à sa condition. Comme dans Bellissima treize ans plus tôt, la Magnani se démène, impose l’emprise et l’opinâtreté d’un amour maternel dévorant, aussi égoïste qu’éperdu : scandée par des longs travellings arrière qui sont autant de loghorrées introspectives, sa trajectoire syncrétise dans la gangue du lieu commun l’expression d’un destin tragique. 5/6


Et aussi :

La grande bellezza (Paolo Sorrentino, 2013) - 3/6
La fille du 14 juillet (Antonin Peretjatko, 2013) - 4/6
L'attentat (Ziad Doueiri, 2012) - 4/6
Vive l'amour (Tsai Ming-liang, 1994) - 3/6
Room 237 (Rodney Ascher, 2012) - 4/6
Eat sleep die (Gabriela Pichler, 2012) - 4/6
Before midnight (Richard Linklater, 2013) - 5/6
L'inconnu du lac (Alain Guiraudie, 2013) - 5/6
Films des mois précédents :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Mai 2013 - Mud (Jeff Nichols, 2012)
Avril 2013 - Les espions (Fritz Lang, 1928)
Mars 2013 - Chronique d'un été (Jean Rouch & Edgar Morin, 1961)
Février 2013 - Le salon de musique (Satyajit Ray, 1958)
Janvier 2013 - L'heure suprême (Frank Borzage, 1927) Top 100
Décembre 2012 - Tabou (Miguel Gomes, 2012)
Novembre 2012 - Mark Dixon, détective (Otto Preminger, 1950)
Octobre 2012 - Point limite (Sidney Lumet, 1964)
Septembre 2012 - Scènes de la vie conjugale (Ingmar Bergman, 1973)
Août 2012 - Barberousse (Akira Kurosawa, 1965) Top 100
Juillet 2012 - Que le spectacle commence ! (Bob Fosse, 1979)
Juin 2012 - Pique-nique à Hanging Rock (Peter Weir, 1975)
Mai 2012 - Moonrise kingdom (Wes Anderson, 2012)
Avril 2012 - Seuls les anges ont des ailes (Howard Hawks, 1939) Top 100
Mars 2012 - L'intendant Sansho (Kenji Mizoguchi, 1954)
Février 2012 - L'ombre d'un doute (Alfred Hitchcock, 1943)
Janvier 2012 - Brève rencontre (David Lean, 1945)
Décembre 2011 - Je t'aime, je t'aime (Alain Resnais, 1968)
Novembre 2011 - L'homme à la caméra (Dziga Vertov, 1929) Top 100 & L'incompris (Luigi Comencini, 1966) Top 100
Octobre 2011 - Georgia (Arthur Penn, 1981)
Septembre 2011 - Voyage à Tokyo (Yasujiro Ozu, 1953)
Août 2011 - Super 8 (J.J. Abrams, 2011)
Juillet 2011 - L'ami de mon amie (Éric Rohmer, 1987)
Juin 2011 - Ten (Abbas Kiarostami, 2002)
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Supfiction
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Message par Supfiction »

julien a écrit :Oui le duo qu'il forme avec Charles Gérard est assez irrésistible. Ils se connaissaient bien d'ailleurs. Ils faisaient de la lutte ensemble, bien avant de faire du cinéma.

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"Le champagne et les huîtres c'est plus confortable au Carlton. Putain mais quel con ! "
Encore une dernière, pour le plaisir :

"Faut te réveiller papa, on est en 73, les gonzesses vivent comme les mecs maintenant. Justement j'ai aucune envie de coucher avec un mec figures toi."

A noter que La bonne année faisait partie du Top5 de Kubrick au point qu'il le regardait touts les ans et avait demandé à Cruise et Kidman de le visionner lors du tournage d'Eyes wide shut.
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Joshua Baskin
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Message par Joshua Baskin »

Gounou a écrit :Bim, hein ?
Yep, complètement bluffé par tout, la mise en scène, les acteurs...les acteurs, parlons-en ! Sandrine Bonnaire ne m'avait jamais particulièrement impressionné, mais là, j'ai été impressionné par son naturel, et puis Pialat, non mais quel acteur, sa présence irradie chacune de ses quelques scènes.

Ca faisait longtemps que je n'avais pas vu de film de Pialat, mais je crois que je vais me faire une integrale sous peu. Et puis il me reste à decouvrir Passe ton bac d'abord et Sous le soleil de Satan.
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Message par xave44 »

Joshua Baskin a écrit : Et puis il me reste à decouvrir Passe ton bac d'abord et Sous le soleil de Satan.
J'ai vu Sous le Soleil de Satan à sa sortie en salle en 87 je crois.
Alors que je ne l'ai pas revu une seule fois, ni en salle, ni à la télé, ni en dvd, des images de Depardieu sont restées gravées en moi depuis.
Et je me souviens du tollé de Cannes, des sifflets d'une partie du public de la salle des festivals au moment ou Pialat, très ému, est venu chercher son prix et de sa réplique: " si vous ne m'aimez pas, sachez que je ne vous aime pas non plus !"
C'était à une époque où l'on pouvait encore s'écharper au sujet d'un film, une époque où Depardieu ne faisait pas encore du Depardieu.
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

xave44 a écrit :
Joshua Baskin a écrit : Et puis il me reste à decouvrir Passe ton bac d'abord et Sous le soleil de Satan.
J'ai vu Sous le Soleil de Satan à sa sortie en salle en 87 je crois.
Chef d’œuvre.
Pareil ! Et Passe ton bac d'abord n'en est pas très éloigné non plus : le film le plus déprimant sur l'adolescence.
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Père Jules
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Message par Père Jules »

Jeremy Fox a écrit : Pareil ! Et Passe ton bac d'abord n'en est pas très éloigné non plus : le film le plus déprimant sur l'adolescence.
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

Père Jules a écrit :
Jeremy Fox a écrit : Pareil ! Et Passe ton bac d'abord n'en est pas très éloigné non plus : le film le plus déprimant sur l'adolescence.
L'anti Pascal Thomas.
En quelque sorte ; mais au final, les deux sont géniaux :)
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Message par xave44 »

Jeremy Fox a écrit :
xave44 a écrit :
J'ai vu Sous le Soleil de Satan à sa sortie en salle en 87 je crois.
Chef d’œuvre.
Pareil ! Et Passe ton bac d'abord n'en est pas très éloigné non plus : le film le plus déprimant sur l'adolescence.
Pas vu celui-là.
Je réparerai cet oubli incessamment sous peu.
Son Van Gogh avec Dutronc est inoubliable.
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