Ah la vache, malgré la défense sincère qu'on peut lui porter, vous êtes intraitables. Pourtant des ambitions artistiques dans Le Grand Bleu ou dans la période des années 80, que ça vous plaise ou non, il y en a. A cette époque, Besson était peut-être déjà un opportuniste, mais il faisait des films qui n'appartenaient qu'à lui, un auteur naïf, enfantin, auquel on ne peut ne pas adhérer du tout mais pas encore contaminé par sa propre aura.Pomponazzo a écrit :Quel plaidoyer ! J'ignorais que Besson avait des thuriféraires aussi zélés. Et capables de phrases aussi longues.
Mais pour la psychologie, le lyrisme et tout ça, il repassera. C'est lui prêter une ambition artistique qui le surprendrait lui-même, le pauvre. Mais la beauté est dans l'œil de celui qui regarde, paraît-il.
Luc Besson
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Re: Luc Besson
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Re: Luc Besson
Pour ma part, Le grand bleu a toujours été avant tout une osmose parfaite entre la musique et les images. Et je me rends compte que je n'aime Besson que complété par Serra. L'un sans l'autre ne fonctionnent pas.Watkinssien a écrit :Ah voilà, tant qu'on peut tenter de se comprendre...A serious man a écrit : Qu'on puisse aimé je comprend, trouvé ça beau, émouvant et même poétique, je comprend aussi (ça été mon cas a 14 ans ) mais subtile?
Pour la subtilité, je ne pense pas que l'oeuvre veuille s'engager à tout prix dans cette voie-là. Le film est une vision intérieure d'un lieu abstrait qui a son pouvoir de fascination, c'est la mise en image d'un monde interne créé par une passion sans équivalent de l'univers en question. La mer et ses paysages sous la surface, c'est une bulle dont seul les personnages principaux et Besson peuvent comprendre, sans jamais réellement l'expliquer que par l'image et le ressenti de cette attirance qui amènera de toute façon à une voie funèbre, à un échappatoire que la mort seule pourrait retirer. Les sociabilités, les relations affectives, les règles de vie (malgré ses côtés excentriques et pittoresques) ne valent rien face à l'ancrage profondément lié à l'enfance d'un élément naturel qui a créé les traumatismes et les raisons de vivre d'un protagoniste qui refusera de grandir au-dessus de la surface. Et je pense que Besson se livre plus que jamais dans le parcours à la fois psychologique, lyrique et fantasmé de son héros.
Quelque-chose s'est détraqué quand Besson a commencé à vouloir s'adresser au monde entier et que le producteur a pris le dessus sur le réalisateur, quand il a quitté la Gaumont. Il a perdu Serra mais il a aussi perdu sa faculté de tirer de grands moments de ses acteurs, en premier lieu Isabelle Adjani dans Subway, Jeanne Moreau, Jean-Hugues Anglade et Anne Parilleau dans Nikita, Natalie Portman dans Léon.
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Re: Luc Besson
En tout cas, et quoiqu'on pense du Grand Bleu, on ne pourra pas reprocher à Luc Besson de ne pas avoir un grand sens de l'auto-dérision. Lorsque son film ressortit en salles quelques mois plus tard en version longue (35 min de plus), il avait fait mettre sur les affiches "N'y allez pas, ça dure plus de 3 heures !"
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Re: Luc Besson
Et j'avais suivi son conseil !!
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Re: Luc Besson
Par contre je suis totalement d'accord là dessus, des ambitions artistiques Besson en a (commerciale, aussi mais ça n'a rien d'incompatible), c'est évident dans le grand bleu qui se veut esthétisant et contemplatif, Jeanne d'Arc aussi se pense clairement comme une grande fresque épique ambitieuse, avec une réflexion sur le personnage et ses ambiguïtés. Angel-A affiche clairement des ambitions art et essai.Watkinssien a écrit :Ah la vache, malgré la défense sincère qu'on peut lui porter, vous êtes intraitables. Pourtant des ambitions artistiques dans Le Grand Bleu ou dans la période des années 80, que ça vous plaise ou non, il y en a. A cette époque, Besson était peut-être déjà un opportuniste, mais il faisait des films qui n'appartenaient qu'à lui, un auteur naïf, enfantin, auquel on ne peut ne pas adhérer du tout mais pas encore contaminé par sa propre aura.Pomponazzo a écrit :Quel plaidoyer ! J'ignorais que Besson avait des thuriféraires aussi zélés. Et capables de phrases aussi longues.
Mais pour la psychologie, le lyrisme et tout ça, il repassera. C'est lui prêter une ambition artistique qui le surprendrait lui-même, le pauvre. Mais la beauté est dans l'œil de celui qui regarde, paraît-il.
Est-ce que c'est réussit? non je ne trouve pas ça réussit et j'irais même jusqu'a dire que c'est pour beaucoup dans ce qui agace a ce point chez Besson, le décalage entre les ambitions et le sérieux (parce qu'il se prend quand même au sérieux malgré les blagues potaches) affichés et le résultat finale qui n'est pas franchement a la hauteur (enfin rarement, je maintiens que Nikita a de vrais qualités).
N’empêche que les ambitions sont bel et bien là.
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Re: Luc Besson
Je ne me souviens plus dans quel ordre j'avais découvert Le dernier combat et Subway, l'un en vidéo l'autre au cinéma, mais c'était à peu près en même temps, à l'époque cela avait été une sacrée claque, époque où l'on pensait qu'avec Christophe Lambert magnifié par le triumvirat Greystoke/Subway/Highlander on avait la nouvelle star planétaire . Etant bien peu fan du cinéma français de mon époque qui donnait peu dans mon genre de prédilection, Le dernier combat était assurément une proposition différente, confirmée dans une moindre mesure par Subway, avec son casting 4 étoiles, la découverte de Bacri et son style visuel qui a malheureusement bien vieilli. Du coup c'est peu de dire que j'attendais Le grand Bleu avec impatience, malgré la projo catastrophique de Cannes, le film m'avait alors subjugué, alors que je détesterais par la suite toutes les musiques d'Eric Serra je trouvais qu'il y avait une parfaite adéquation entre elle et les images, le clou allait être enfoncé avec la séance de la version longue. Besson confirmait son statut de cinéaste à suivre à mes yeux, j'ignorais que je venais d'atteindre mes sommets et que le reste n'allait être qu'une longue descente.
Nikita s'annonçait sous les meilleurs auspices, mais dés le début on est dans le redite visuelle, Besson semble un peu ronronner et son scénario n'est pas vraiment brillant, le film reste un correct film d'action mais ne m'emballe pas, On reconnaîtra à Besson le fait de proposer un film d'action hors norme dans le ciné fr avec qqs scènes sympa (la pharmacie), mais le style devient répétitif. Je ferais l'impasse sur Atlantis, juste un film aquarium à mes yeux. Vient ensuite Léon et là c'est la fin des haricots, dans la lignée de Nikita, le film s'avère bien faible scénaristiquement et ne m'intéresse plus, Besson grisé par son succès tombe dans les travers qui ne le quitteront plus, sans doute sans contradiction d'un point de vue de production, 20 ans après il me reste peu de souvenirs du film, si ce n'est l'impression de voir une photocopie masculine du précédent.
Mais le succès aidant, Besson atteint son but et peut produire des films rivalisant d'ambition avec Hollywood, vient donc le temps du 5e élément, rêve d'adolescent pour lui, et ça se voit, il dit qu'il pense au film depuis qu'il a 16 ans, effectivement on dirait un film écrit par un ado de cet age, malgré l'ambition du départ (budget, sfx, bruce willis, moebius, mezieres) le film est une copie de toute la sf US des années 80/90, Besson continue de caster ses femmes dans les rôles principaux même si elles sont à côté de la plaque, le film me laisse un gout de total gaspillage, la page est tournée définitivement. La magie des cartes UGC font que je laisserais une dernière fois sa chance au produit et j'aime bien les films médiévaux, je tente donc Jeanne d'Arc, le résultat est à la hauteur de mes craintes, scénario timbre poste, humour lourdingue, sound design assourdissant, 20 dernières minutes ridicules, ça sera ma dernière tentative au cinéma pour moi.
Besson quitte la Gaumont et devient business, construisant son rêve, produisant des merdes à la pelle et des films d'auteur intéressants, dotant la france d'un vrai studio aux ambitions internationales, son retour au cinéma se fait avec un projet atypique, que je n'ai découvert que plus tard en vidéo, bien m'en a pris Angel-A est une purge stratosphérique, la suite sera peu ou prou du même tonneau, la trilogie Arthur est écrite avec les pieds, même pour les enfants c'est con comme la lune, et après un premier épisode qui pouvait tenir la route visuellement les 2 et 3 rajoutent en fait la qualité d'être totalement hideux. Forcé de tourner par ses actionnaires à qui il a vendu son studio, Besson enchaine les m... films, son adaptation d'Adèle Blanc Sec est un ratage artistique fainéant et baclé, quelques bonnes idées, mais avec un tel matériau de base on frôle la honte. J'ai fait l'impasse sur les suivants, The Lady et Malavita, et j'ai sans douté cédé à la tentation Lucy à cause de Scarlett, mal m'en a pris, le film est une purge qui se veut intelligente, film con et mou, un succès incompréhensible à mes yeux. Je crois que je vais esquiver Valérian.
Au final Besson aura réussi son rêve, batir un empire, l'homme d'affaire me débecte, le cinéaste s'est perdu, au final je ne sais même pas si je reverrais un jour Subway et Le grand bleu, peur que la claque soit bien trop forte, je garderais sans doute dans un coin le Dernier combat pour plus tard.
Nikita s'annonçait sous les meilleurs auspices, mais dés le début on est dans le redite visuelle, Besson semble un peu ronronner et son scénario n'est pas vraiment brillant, le film reste un correct film d'action mais ne m'emballe pas, On reconnaîtra à Besson le fait de proposer un film d'action hors norme dans le ciné fr avec qqs scènes sympa (la pharmacie), mais le style devient répétitif. Je ferais l'impasse sur Atlantis, juste un film aquarium à mes yeux. Vient ensuite Léon et là c'est la fin des haricots, dans la lignée de Nikita, le film s'avère bien faible scénaristiquement et ne m'intéresse plus, Besson grisé par son succès tombe dans les travers qui ne le quitteront plus, sans doute sans contradiction d'un point de vue de production, 20 ans après il me reste peu de souvenirs du film, si ce n'est l'impression de voir une photocopie masculine du précédent.
Mais le succès aidant, Besson atteint son but et peut produire des films rivalisant d'ambition avec Hollywood, vient donc le temps du 5e élément, rêve d'adolescent pour lui, et ça se voit, il dit qu'il pense au film depuis qu'il a 16 ans, effectivement on dirait un film écrit par un ado de cet age, malgré l'ambition du départ (budget, sfx, bruce willis, moebius, mezieres) le film est une copie de toute la sf US des années 80/90, Besson continue de caster ses femmes dans les rôles principaux même si elles sont à côté de la plaque, le film me laisse un gout de total gaspillage, la page est tournée définitivement. La magie des cartes UGC font que je laisserais une dernière fois sa chance au produit et j'aime bien les films médiévaux, je tente donc Jeanne d'Arc, le résultat est à la hauteur de mes craintes, scénario timbre poste, humour lourdingue, sound design assourdissant, 20 dernières minutes ridicules, ça sera ma dernière tentative au cinéma pour moi.
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Re: Luc Besson
Merci Rocka pour ce beau résumé de tout parcours au sein du cinéma de Besson
Petit anachronisme là, la carte UGC est postérieure a la sortie de Jeanne d'Arc (elle est apparue en mars 2000, vite imitée par Pathé puis Gaumont).Rockatansky a écrit :La magie des cartes UGC font que je laisserais une dernière fois sa chance au produit et j'aime bien les films médiévaux, je tente donc Jeanne d'Arc, le résultat est à la hauteur de mes craintes, scénario timbre poste, humour lourdingue, sound design assourdissant, 20 dernières minutes ridicules, ça sera ma dernière tentative au cinéma pour moi.
Faudrait que je m'y plonge un jour, que vaut le BluRay?Rockatansky a écrit :... je garderais sans doute dans un coin le Dernier combat pour plus tard.
Dernière modification par hansolo le 14 août 17, 11:55, modifié 1 fois.
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Re: Luc Besson
Putain tu veux dire que j'ai payé plein pot Honte sur moi
Merci de la rectification
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Re: Luc Besson
Peux-tu être plus explicite ?malgré l'ambition du départ (budget, sfx, bruce willis, moebius, mezieres) le film est une copie de toute la sf US des années 80/90
Parce que je ne vois pas, là.
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Re: Luc Besson
Déjà le début est bien pompé sur La Mutante.Supfiction a écrit :Peux-tu être plus explicite ?malgré l'ambition du départ (budget, sfx, bruce willis, moebius, mezieres) le film est une copie de toute la sf US des années 80/90
Parce que je ne vois pas, là.
Enfin, si c'était le moindre défaut du film...
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Re: Luc Besson
Non là franchement tu abuses. Tu confonds avec Under the skin !AtCloseRange a écrit :Déjà le début est bien pompé sur La Mutante.Supfiction a écrit : Peux-tu être plus explicite ?
Parce que je ne vois pas, là.
Enfin, si c'était le moindre défaut du film...
On peut tout à fait reprocher au cinquième élément d'avoir été écrit par un gamin de 6-8 ans, mais pas de dire que le film copie "toute la sf US des années 80/90". Sur la forme et le ton, on avait jamais vu un truc pareil, malgré quelques échos de Blade Runner.
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Re: Luc Besson
Besson assume - il me semble - s’être largement inspiré de la séquence Harry Canyon de Métal hurlantSupfiction a écrit :On peut tout à fait reprocher au cinquième élément d'avoir été écrit par un gamin de 6-8 ans, mais pas de dire que le film copie "toute la sf US des années 80/90". Sur la forme et le ton, on avait jamais vu un truc pareil, malgré quelques échos de Blade Runner.
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Re: Luc Besson
Non, non, c'est franchement pompé sur La Mutante (qui est d'ailleurs un navet beaucoup plus sympathique à regarder).Supfiction a écrit :Non là franchement tu abuses. Tu confonds avec Under the skin !AtCloseRange a écrit : Déjà le début est bien pompé sur La Mutante.
Enfin, si c'était le moindre défaut du film...
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Re: Luc Besson
Là comme ça ce qui me vient c'est la fin d'Abyss qui est reprise quasi à l'identique, Blade Runner la liste est trop longue, il y a tellement de références dans le films que tu as l’impression de l'avoir déjà vu.
On rajoute le pompage de La foire aux immortels de Bilal et on est bon.
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Re: Luc Besson
On n'avait jamais vu ça dans un film français, mais il n'y a pas une seule bonne idée qui appartient au film lui même, tout n'est que recyclage de ce qui nourrissait Luc Besson adolescent. Aprés libre à tout un chacun d'apprécier ça, perso une fois passée la démonstration du frenchy capable de faire un film ricain (ce qui était inimaginable à l'époque) le film s'effondre comme un soufflet sorti trop tôt du four.Supfiction a écrit : On peut tout à fait reprocher au cinquième élément d'avoir été écrit par un gamin de 6-8 ans, mais pas de dire que le film copie "toute la sf US des années 80/90". Sur la forme et le ton, on avait jamais vu un truc pareil, malgré quelques échos de Blade Runner.
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