Luc Besson
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
- odelay
- David O. Selznick
- Messages : 13142
- Inscription : 19 avr. 03, 09:21
- Localisation : A Fraggle Rock
Re: Luc Besson
Je me souviens avoir vu le Grand Bleu à la fête du cinéma avec des copains de lycée en 88. Et plus jamais depuis.
Je me souviens que je n'avais pas été fasciné, loin de là. J'avais préféré Bagdad Café, vu le même jour.
Je me souviens que je n'avais pas été fasciné, loin de là. J'avais préféré Bagdad Café, vu le même jour.
- Supfiction
- Charles Foster Kane
- Messages : 22189
- Inscription : 2 août 06, 15:02
- Localisation : Have you seen the bridge?
- Contact :
Re: Luc Besson
Watkinssien a écrit :Pour moi, Le Grand Bleu est le chef-d'oeuvre de Besson. Je trouve que c'est là qu'il a tenté le plus de choses et où il a été le plus personnel, le plus investi que n'importe lequel de ses autres films. On peut ne pas aimer, j'en ressors toujours aussi fasciné, ému et envoûté.Marcus a écrit : Je sauve tout jusqu'à Léon inclus Et puis Dustin Hoffman dans Jeanne d'Arc.
Ceci dit je n'ai pas revu le Grand Bleu depuis 20 ans ...
Je ne pense pas que la perception du grand bleu évolue avec le temps. Dès 88, il y avait déjà deux clans, ceux qui trouvaient ça sans intéret ou kitsch et ceux qui étaient émus. Il est probable que Léon et Nikita subissent davantage l'usure du temps, il me semble. Nikita a tellement eu d'avatars.. Subway a déjà beaucoup vieilli, mais il y a Isabelle Adjani.
J'aime tout jusqu'à la première moitié de Jeanne d'Arc.
- Alexandre Angel
- Une couille cache l'autre
- Messages : 14054
- Inscription : 18 mars 14, 08:41
Re: Luc Besson
"Le Grand Bleu, royal. Les Gens de Dublin, à chier." avais-je entendu.Supfiction a écrit :Dès 88, il y avait déjà deux clans, ceux qui trouvaient ça sans intérêt ou kitsch et ceux qui étaient émus.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
- Marcus
- Jamais trop Tarr
- Messages : 5185
- Inscription : 5 févr. 04, 16:05
- Localisation : En train de prendre le thé avec Bela Tarr
Re: Luc Besson
C'est marrant, ça me rappelle qu'à l'époque il y avait ceux qui ne juraient que par My Lady Blue et ceux qui en pinçaient plutôt pour Calling You.odelay a écrit :Je me souviens avoir vu le Grand Bleu à la fête du cinéma avec des copains de lycée en 88. Et plus jamais depuis.
Je me souviens que je n'avais pas été fasciné, loin de là. J'avais préféré Bagdad Café, vu le même jour.
Elle était belle comme le jour, mais j'aimais les femmes belles comme la nuit.
Jean Eustache, La Maman et la Putain
Jean Eustache, La Maman et la Putain
- hansolo
- Howard Hughes
- Messages : 16066
- Inscription : 7 avr. 05, 11:08
- Localisation : In a carbonite block
Re: Luc Besson
Bien sûr que le réal a une part de responsabilité, si l'acteur proposé ne lui convenait pas, il l'aurait récusé.Flol a écrit :En même temps, on lui a pas imposé DeHaan une fois arrivé sur le plateau, Besson a dû un peu croiser le mec avant le tournage. Donc cette erreur, c'est aussi et surtout la sienne (surtout qu'il était déjà complètement naze dans The Amazing Spider-Man 2).hansolo a écrit :Le directeur de casting de Besson a du souci a se faire ...
Maintenant, en toute logique, Dane DeHaan a été le meilleur choix proposé ... je préfère ne pas savoir ceux qui ont été refusés !
De plus il explique dans une itw qu'il a passé 6 mois avec un préparateur physique pour être "à la hauteur" du rôle - on ne peut pas dire que ça saute aux yeux.
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
- Watkinssien
- Etanche
- Messages : 17110
- Inscription : 6 mai 06, 12:53
- Localisation : Xanadu
Re: Luc Besson
Et oui, on entend n'importe quoi tout le temps. Mais ce n'est pas parce que c'est n'importe quoi que ça devrait injustement assassiner le Besson.Alexandre Angel a écrit :"Le Grand Bleu, royal. Les Gens de Dublin, à chier." avais-je entendu.Supfiction a écrit :Dès 88, il y avait déjà deux clans, ceux qui trouvaient ça sans intérêt ou kitsch et ceux qui étaient émus.
Mother, I miss you
-
- Doublure lumière
- Messages : 312
- Inscription : 15 févr. 13, 21:24
- Localisation : Bates motel
Re: Luc Besson
Le grand bleu c'est long,ridicule et niais.
c'est merveilleux a 14 ans après...
Assassiner ce film n'est pas injuste, c'est simplement être réaliste
Nikita c'est vraiment un bon film, qu'il s'agisse de la mise en scène, du scénario ou de l'interprétation (après c'est pas un monument de subtilité, mais ça fonctionne, c'est touchant et il y a même un peu de substance)
Léon j'ai jamais pu encadrer Reno et même si Portman est déjà fabuleuse ça ne suffit pas sauver un film que je trouve poussif (et bon autant visuellement j'aime Nikita, autant là cette esthétisme de pacotille a coup de grand angle fait vraiment mauvais clip)
Le cinquième élément: c'est un peu débile, un peu lourd, mais y a Bruce Willis, des design de Moebius, Méziéres, des costumes de Jean Paul Gaultier, c'est rythmé, spectaculaire, ça ne se prend pas du tout au sérieux, et au final on s'amuse beaucoup!
Jeanne d'Arc, fresque épique qui se prend les pieds dans le tapis a force de neutraliser ses ambitions, a coup de blagues toutes plus débiles les une que les autres, plus l'incapacité d'un Besson toujours aussi littéral a se hisser a la hauteur des grandes questions métaphysique qu'il entend traiter.
Angel-A:
je n'ai pas vu le reste et n’ai donc pas d'avis
c'est merveilleux a 14 ans après...
Assassiner ce film n'est pas injuste, c'est simplement être réaliste
Nikita c'est vraiment un bon film, qu'il s'agisse de la mise en scène, du scénario ou de l'interprétation (après c'est pas un monument de subtilité, mais ça fonctionne, c'est touchant et il y a même un peu de substance)
Léon j'ai jamais pu encadrer Reno et même si Portman est déjà fabuleuse ça ne suffit pas sauver un film que je trouve poussif (et bon autant visuellement j'aime Nikita, autant là cette esthétisme de pacotille a coup de grand angle fait vraiment mauvais clip)
Le cinquième élément: c'est un peu débile, un peu lourd, mais y a Bruce Willis, des design de Moebius, Méziéres, des costumes de Jean Paul Gaultier, c'est rythmé, spectaculaire, ça ne se prend pas du tout au sérieux, et au final on s'amuse beaucoup!
Jeanne d'Arc, fresque épique qui se prend les pieds dans le tapis a force de neutraliser ses ambitions, a coup de blagues toutes plus débiles les une que les autres, plus l'incapacité d'un Besson toujours aussi littéral a se hisser a la hauteur des grandes questions métaphysique qu'il entend traiter.
Angel-A:
je n'ai pas vu le reste et n’ai donc pas d'avis
"Il ne faut pas être timide avec la caméra. Il faut lui faire violence, la pousser jusque dans ses derniers retranchements, parce qu'elle est une vile mécanique. Ce qui compte, c'est la poésie."
Orson Welles
Orson Welles
- odelay
- David O. Selznick
- Messages : 13142
- Inscription : 19 avr. 03, 09:21
- Localisation : A Fraggle Rock
Re: Luc Besson
La démonstration se tient, j'aimais beaucoup Calling you alors que je ne pouvais pas saquer la voix souffrotante de Serra.Marcus a écrit :C'est marrant, ça me rappelle qu'à l'époque il y avait ceux qui ne juraient que par My Lady Blue et ceux qui en pinçaient plutôt pour Calling You.odelay a écrit :Je me souviens avoir vu le Grand Bleu à la fête du cinéma avec des copains de lycée en 88. Et plus jamais depuis.
Je me souviens que je n'avais pas été fasciné, loin de là. J'avais préféré Bagdad Café, vu le même jour.
En plus Jevetta Steele, avec son groupe vocal The Steeles, a bossé avec Prince dont je suis fan trois ans plus tard. Tout se tient.
- Watkinssien
- Etanche
- Messages : 17110
- Inscription : 6 mai 06, 12:53
- Localisation : Xanadu
Re: Luc Besson
Well, je ne vois pas le temps passer, je ne trouve pas cela ridicule mais touchant, jamais niais et surtout inédit pour l'époque et après. Je ne m'arrêterai pas sur l'âge mental des gens qui continuent d'aimer le film, hein...A serious man a écrit :Le grand bleu c'est long,ridicule et niais.
c'est merveilleux a 14 ans après...
Assassiner ce film n'est pas injuste, c'est simplement être réaliste
Mother, I miss you
-
- Doublure lumière
- Messages : 312
- Inscription : 15 févr. 13, 21:24
- Localisation : Bates motel
Re: Luc Besson
Si tu es heureux comme çaWatkinssien a écrit : Je ne m'arrêterai pas sur l'âge mental des gens qui continuent d'aimer le film, hein...
Plus sérieusement même en étant plus indulgents (je peux trouver des qualités superficiel au film) j'ai du mal a voir comment on peut passez a côté de la niaiserie de Jean Marc Barr, et de l'absence total de subtilité du scénario et de la mise en scène.
"Il ne faut pas être timide avec la caméra. Il faut lui faire violence, la pousser jusque dans ses derniers retranchements, parce qu'elle est une vile mécanique. Ce qui compte, c'est la poésie."
Orson Welles
Orson Welles
- Watkinssien
- Etanche
- Messages : 17110
- Inscription : 6 mai 06, 12:53
- Localisation : Xanadu
Re: Luc Besson
Comme l'a écrit précédemment Supfiction, c'est un de ces nombreux films aux avis tranchés. Tu en donnes un bon exemple. Car je pense tout le contraire.A serious man a écrit :Si tu es heureux comme çaWatkinssien a écrit : Je ne m'arrêterai pas sur l'âge mental des gens qui continuent d'aimer le film, hein...
Plus sérieusement même en étant plus indulgents (je peux trouver des qualités superficiel au film) j'ai du mal a voir comment on peut passez a côté de la niaiserie de Jean Marc Barr, et de l'absence total de subtilité du scénario et de la mise en scène.
Mother, I miss you
- hansolo
- Howard Hughes
- Messages : 16066
- Inscription : 7 avr. 05, 11:08
- Localisation : In a carbonite block
Re: Luc Besson
Vu aujourd'hui en librairie, un grand père demander au vendeur les BD qui avaient inspiré le film Valerian, pour son petit fils qui a - selon ses dires - adoré le film.
Comme quoi le film de Besson a fait rever des jeunes
Comme quoi le film de Besson a fait rever des jeunes
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
-
- Doublure lumière
- Messages : 312
- Inscription : 15 févr. 13, 21:24
- Localisation : Bates motel
Re: Luc Besson
Qu'on puisse aimé je comprend, trouvé ça beau, émouvant et même poétique, je comprend aussi (ça été mon cas a 14 ans ) mais subtile?Watkinssien a écrit :Comme l'a écrit précédemment Supfiction, c'est un de ces nombreux films aux avis tranchés. Tu en donnes un bon exemple. Car je pense tout le contraire.A serious man a écrit : Si tu es heureux comme ça
Plus sérieusement même en étant plus indulgents (je peux trouver des qualités superficiel au film) j'ai du mal a voir comment on peut passez a côté de la niaiserie de Jean Marc Barr, et de l'absence total de subtilité du scénario et de la mise en scène.
pas étonnant, le film n'est pas déplaisant dans l'ensemble, il l'a été pour moi parce que j'adore la BD, mais sinon c'est plutot sympathique.hansolo a écrit :Vu aujourd'hui en librairie, un grand père demander au vendeur les BD qui avaient inspiré le film Valerian, pour son petit fils qui a - selon ses dires - adoré le film.
Comme quoi le film de Besson a fait rever des jeunes
En tout cas si ça amène de nouveau lecteur a ce chef d’œuvre c'est une bonne chose!
"Il ne faut pas être timide avec la caméra. Il faut lui faire violence, la pousser jusque dans ses derniers retranchements, parce qu'elle est une vile mécanique. Ce qui compte, c'est la poésie."
Orson Welles
Orson Welles
- Watkinssien
- Etanche
- Messages : 17110
- Inscription : 6 mai 06, 12:53
- Localisation : Xanadu
Re: Luc Besson
Ah voilà, tant qu'on peut tenter de se comprendre...A serious man a écrit :Qu'on puisse aimé je comprend, trouvé ça beau, émouvant et même poétique, je comprend aussi (ça été mon cas a 14 ans ) mais subtile?Watkinssien a écrit : Comme l'a écrit précédemment Supfiction, c'est un de ces nombreux films aux avis tranchés. Tu en donnes un bon exemple. Car je pense tout le contraire.
Pour la subtilité, je ne pense pas que l'oeuvre veuille s'engager à tout prix dans cette voie-là. Le film est une vision intérieure d'un lieu abstrait qui a son pouvoir de fascination, c'est la mise en image d'un monde interne créé par une passion sans équivalent de l'univers en question. La mer et ses paysages sous la surface, c'est une bulle dont seul les personnages principaux et Besson peuvent comprendre, sans jamais réellement l'expliquer que par l'image et le ressenti de cette attirance qui amènera de toute façon à une voie funèbre, à un échappatoire que la mort seule pourrait retirer. Les sociabilités, les relations affectives, les règles de vie (malgré ses côtés excentriques et pittoresques) ne valent rien face à l'ancrage profondément lié à l'enfance d'un élément naturel qui a créé les traumatismes et les raisons de vivre d'un protagoniste qui refusera de grandir au-dessus de la surface. Et je pense que Besson se livre plus que jamais dans le parcours à la fois psychologique, lyrique et fantasmé de son héros.
Mother, I miss you
- Pomponazzo
- Machino
- Messages : 1121
- Inscription : 24 déc. 10, 12:11
- Localisation : Paese dei balocchi
Re: Luc Besson
Quel plaidoyer ! J'ignorais que Besson avait des thuriféraires aussi zélés. Et capables de phrases aussi longues.
Mais pour la psychologie, le lyrisme et tout ça, il repassera. C'est lui prêter une ambition artistique qui le surprendrait lui-même, le pauvre. Mais la beauté est dans l'œil de celui qui regarde, paraît-il.
Mais pour la psychologie, le lyrisme et tout ça, il repassera. C'est lui prêter une ambition artistique qui le surprendrait lui-même, le pauvre. Mais la beauté est dans l'œil de celui qui regarde, paraît-il.
Pretty, prettty, pretttty good.