Takeshi Kitano
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Re: Takeshi Kitano
Aniki,mon frère
Takeshi Kitano est, à mes yeux, un des plus grands cinéastes japonais comtemporains. Je n'ai vu que 4 films dans sa filmographie. Sonatine est pour l'instant mon préféré, un véritable chef d'oeuvre oscillant entre onirisme et violence brute. Ensuite, j'ai vu Outrage au cinéma qui est un film auquel je ne cesse de penser depuis. Ce nouveau coté désenchanté de Kitano en fait un film taillé à la cerpe et d'un grand nihilisme. Puis vint Zatoichi dont l'inégalité en fait un vrai film de divertissement où Kitano semble s'amuser comme un petit fou. J'en suis maintenant rendu à Aniki qui m'apparait comme le plus faible de ce que j'ai vu du cinéaste. Je m'en explique...
C'est le seul film de Kitano en langue anglaise. Le cinéaste tente de faire rentrer son univers dans le milieu urbain de LA. Dès le début, on sait qu'on est chez Beat Takeshi avec des plans très cadrés, soignés, fixes et cette superbe musique de Hisaishi. Cependant, très vite, le metissage ne prend pas. Le réalisateur n'arrive pas à mélanger ces deux cultures. LA devient juste un autre théatre de massacre comme l'était la plage de Sonatine. De plus, on a du mal à trouver ces décrochages , ces ruptures de ton qui font toutes l'originalité de ce cinéma.
La relation entre Epps et Kitano est la meilleure chose du film , un mélange de respect et de crainte . Mais Kitano ne fait que suivre les chemins obligés déjà empruntés dans sa filmographie. Certaines scènes restent incroyables: le suicide du lieutenant, l'arrivée à LA , le dégommage de Epps...
De plus, il est une utilisation de la violence graphique trop excessive dans cet opus à mon sens . Les trips qui se barrent lors du harakiri montrent une certaine panne d'inspiration de la part du cinéaste quant à nous faire ressentir la violence.
Au fond, la figure du yakusa tacide est là mais elle n'est pas dévéloppé au regard de ce nouvel environnement américain. Mais ,on reste chez Kitano dont la maitrise m'impressione toujours autant. La scène finale de Gunfight montre toujours une grande force de cinéaste. Mais elle n'est ni plus ni moins qu'une reprise en moins bien de Sonatine. Un film qui reste intéressant mais malheureusement mineur! 6,5/10
Takeshi Kitano est, à mes yeux, un des plus grands cinéastes japonais comtemporains. Je n'ai vu que 4 films dans sa filmographie. Sonatine est pour l'instant mon préféré, un véritable chef d'oeuvre oscillant entre onirisme et violence brute. Ensuite, j'ai vu Outrage au cinéma qui est un film auquel je ne cesse de penser depuis. Ce nouveau coté désenchanté de Kitano en fait un film taillé à la cerpe et d'un grand nihilisme. Puis vint Zatoichi dont l'inégalité en fait un vrai film de divertissement où Kitano semble s'amuser comme un petit fou. J'en suis maintenant rendu à Aniki qui m'apparait comme le plus faible de ce que j'ai vu du cinéaste. Je m'en explique...
C'est le seul film de Kitano en langue anglaise. Le cinéaste tente de faire rentrer son univers dans le milieu urbain de LA. Dès le début, on sait qu'on est chez Beat Takeshi avec des plans très cadrés, soignés, fixes et cette superbe musique de Hisaishi. Cependant, très vite, le metissage ne prend pas. Le réalisateur n'arrive pas à mélanger ces deux cultures. LA devient juste un autre théatre de massacre comme l'était la plage de Sonatine. De plus, on a du mal à trouver ces décrochages , ces ruptures de ton qui font toutes l'originalité de ce cinéma.
La relation entre Epps et Kitano est la meilleure chose du film , un mélange de respect et de crainte . Mais Kitano ne fait que suivre les chemins obligés déjà empruntés dans sa filmographie. Certaines scènes restent incroyables: le suicide du lieutenant, l'arrivée à LA , le dégommage de Epps...
De plus, il est une utilisation de la violence graphique trop excessive dans cet opus à mon sens . Les trips qui se barrent lors du harakiri montrent une certaine panne d'inspiration de la part du cinéaste quant à nous faire ressentir la violence.
Au fond, la figure du yakusa tacide est là mais elle n'est pas dévéloppé au regard de ce nouvel environnement américain. Mais ,on reste chez Kitano dont la maitrise m'impressione toujours autant. La scène finale de Gunfight montre toujours une grande force de cinéaste. Mais elle n'est ni plus ni moins qu'une reprise en moins bien de Sonatine. Un film qui reste intéressant mais malheureusement mineur! 6,5/10
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Re: Takeshi Kitano
Grosse frustration avec L'été de Kikujiro (1999). Pendant 1h20, je trouve que le film est franchement réussi : très drôle (c'est un Beat Takeshi Show, ducon!), avec une mise en scène qui sert idéalement les gags, et puis très délicat aussi dans la relation entre le gamin et son accompagnateur de fortune. Seulement, les dernières 45 minutes m'apparaissent clairement faiblardes. Le film en effet ne bénéficie plus de son moteur narratif (aller jusqu'à la mère du garçon : la mission est remplie) et le pic émotionnel est atteint bien avant la fin de l'histoire, qui m'a dès lors semblé rallonger inutilement la sauce. L'humour s'empâte et le rythme s'enlise (le camping avec les motards est d'une longueur...). J'ai quitté le film avec une certaine déception parce que les 2/3 sont franchement excellents.
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Re: Takeshi Kitano
C'est pourtant un film que je peux voir et revoir sans me lasser... C'est vrai qu'il y a deux parties, et que la seconde devient une espèce de partie de jeu pour consoler le gamin (encore que, selon le titre, ce n'est pas vraiment le gamin qui avait le plus besoin de vacances comme cela). Pour ma part, je la trouve extrêmement détendante, ludique et d'une drolerie nostalgique. A l'issue de cette partie du film, j'ai un peu l'impression d'avoir été un peu en vacance (le 1,2,3 soleil, par exemple, me fait à la fois rire et me replonde en enfance).Demi-Lune a écrit :Grosse frustration avec L'été de Kikujiro (1999). Pendant 1h20, je trouve que le film est franchement réussi : très drôle (c'est un Beat Takeshi Show, ducon!), avec une mise en scène qui sert idéalement les gags, et puis très délicat aussi dans la relation entre le gamin et son accompagnateur de fortune. Seulement, les dernières 45 minutes m'apparaissent clairement faiblardes. Le film en effet ne bénéficie plus de son moteur narratif (aller jusqu'à la mère du garçon : la mission est remplie) et le pic émotionnel est atteint bien avant la fin de l'histoire, qui m'a dès lors semblé rallonger inutilement la sauce. L'humour s'empâte et le rythme s'enlise (le camping avec les motards est d'une longueur...). J'ai quitté le film avec une certaine déception parce que les 2/3 sont franchement excellents.
C'est une version étendue de la séquence jeux de plage de Sonatine...
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Takeshi Kitano
Entièrement d'accord avec toi: la beauté du cinéma de Kitano tenait alors à ces ruptures entre films tendus et rigoureux à tous points de vue (Hana bi, sonatine,Violent cop) et ceux qui montraient de manière ludique comment des personnages occupent leur temps de manière dérisoire, comique, absurde (A scene at the sea, kids return).
Kikujiro appartient clairement à cette seconde veine.
2003 fut une année-clé dans mon rapport à Kitano puisque j'adule Dolls qui m'apparaît d'une perfection formelle et émotionnelle absolue tandis que Zatoichi me semble un peu vain,répétitif, balourd ( bon, je ne suis pas un fan de Takeshis par exemple!).Depuis, j'ai l'impression que le cinéaste se cherche: Achille et la tortue est quasi convaincant après qqs errances et je n'ai pas vu le dernier...mais je pense que ce cinéaste n'a pas dit son dernier mot!
Kikujiro appartient clairement à cette seconde veine.
2003 fut une année-clé dans mon rapport à Kitano puisque j'adule Dolls qui m'apparaît d'une perfection formelle et émotionnelle absolue tandis que Zatoichi me semble un peu vain,répétitif, balourd ( bon, je ne suis pas un fan de Takeshis par exemple!).Depuis, j'ai l'impression que le cinéaste se cherche: Achille et la tortue est quasi convaincant après qqs errances et je n'ai pas vu le dernier...mais je pense que ce cinéaste n'a pas dit son dernier mot!
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Re: Takeshi Kitano
Il m'apparait sain que Kitano cherche à faire d'autres choses que des films de yakuzas nostalgiques. Achille et la tortue m'a beaucoup plu, même si je préfère certains de ses films antérieurs. Mais je n'attends pas d'un réalisateur que chacun de ses films soit supérieur au précédent.
Ces notions de hausse et de baisse, qui reviennent constamment dans les commentaires sur les cinéastes en activité, m'exaspèrent assez, ils semblent se référer à une mode, un courant de tendance d'opinions (populaires ? critiques ?) dans lequel je ne me retrouve jamais.
Je ne crois ni au cinéaste qui monte, ni au has been. En revanche, on ne peut pas attendre d'un artiste qu'il produise toujours la même œuvre, et il est fréquent qu'en changeant de veine, ce dernier perde une partie de son public. Un artiste a aussi le droit de se planter, je pense, et la construction d'une œuvre n'a de sens que sur la durée.
Ces notions de hausse et de baisse, qui reviennent constamment dans les commentaires sur les cinéastes en activité, m'exaspèrent assez, ils semblent se référer à une mode, un courant de tendance d'opinions (populaires ? critiques ?) dans lequel je ne me retrouve jamais.
Je ne crois ni au cinéaste qui monte, ni au has been. En revanche, on ne peut pas attendre d'un artiste qu'il produise toujours la même œuvre, et il est fréquent qu'en changeant de veine, ce dernier perde une partie de son public. Un artiste a aussi le droit de se planter, je pense, et la construction d'une œuvre n'a de sens que sur la durée.
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Re: Takeshi Kitano
Oui elle est tout aussi formidable cette seconde partie et elle renvoie à Sonatine...cinephage a écrit :C'est pourtant un film que je peux voir et revoir sans me lasser... C'est vrai qu'il y a deux parties, et que la seconde devient une espèce de partie de jeu pour consoler le gamin (encore que, selon le titre, ce n'est pas vraiment le gamin qui avait le plus besoin de vacances comme cela). Pour ma part, je la trouve extrêmement détendante, ludique et d'une drolerie nostalgique. A l'issue de cette partie du film, j'ai un peu l'impression d'avoir été un peu en vacance (le 1,2,3 soleil, par exemple, me fait à la fois rire et me replonde en enfance).Demi-Lune a écrit :Grosse frustration avec L'été de Kikujiro (1999). Pendant 1h20, je trouve que le film est franchement réussi : très drôle (c'est un Beat Takeshi Show, ducon!), avec une mise en scène qui sert idéalement les gags, et puis très délicat aussi dans la relation entre le gamin et son accompagnateur de fortune. Seulement, les dernières 45 minutes m'apparaissent clairement faiblardes. Le film en effet ne bénéficie plus de son moteur narratif (aller jusqu'à la mère du garçon : la mission est remplie) et le pic émotionnel est atteint bien avant la fin de l'histoire, qui m'a dès lors semblé rallonger inutilement la sauce. L'humour s'empâte et le rythme s'enlise (le camping avec les motards est d'une longueur...). J'ai quitté le film avec une certaine déception parce que les 2/3 sont franchement excellents.
C'est une version étendue de la séquence jeux de plage de Sonatine...
A revoir, ça va faire une bonne décennie que je ne l'ai point revu.
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Re: Takeshi Kitano
Outrage
J'ai revu pour la deuxième fois le dernier film de Kitano. A chaque fois , le film m'impressionne. Pour moi, il s'agit d'un très bon film dans la filmographie du cinéaste japonaise. Là où Aniki ne réussissait pas toujours son melting pot cultural, Kitano va au bout de sa nouvelle approche sèche du film de yakusa. Fini, les envolées lyriques. Tout est taillé à la serpe. On a donc le droit à une chronique d'1H30 où Kitano nous sort des tronches de yakusas les plus improbables possibles. Le cinéaste organise un jeu de massacre où tout le monde est pourri jusqu'à la moelle. Telle une cour de recré , les yakusas s'entre tuent pour rien , se trahissent pour faire vivre la pyramide sociétale. Le personnage de Kitano est un élément parmi d'autres , difficile de trouver une vraie individualité tellement tous les personnages sont du même moule. Mais cette sécheresse fait du film une oeuvre désespéré où rien ne vaut rien: ni les coutumes , ni les "lois " des yakusas(sur le traffic de drogue) ne peuvent empêcher la folie destructrice, la pulsion de mort de ce milieu mafieux. Et toujours , avec une mise en scène , un sens du cadre qui rend le film à la fois sobre et percutant. Kitano se renouvelle dans son traitement et dans son cinéma même si cela peut apparaitre assez peu voyant. Il y retrouve un ton aussi nihiliste qu'un Sonatine mais sans le lyrisme mélancolique de celui ci. Les yakusas jouant sur la plage (retrouvant la naiveté de leur enfance) sont devenus des sales gosses qui ne veulent pas jouer mais bien détruire. Chacun veut prendre la place de l'autre. Le film peut paraitre répétitif voire assez vain mais il ya dans cette escalade dans la violence , dans l'horreur toute la condition de nos sociétés basées sur une hypocrisie entre ces membres rendant cette situation digne de Machiavel. Malgé ce jeu de massacre assez classique, le réalisateur y trouve des variations perpétuels dans les meurtres nuançant sa mise en scène. Un très bon film qui mérite d'être vu !
J'ai revu pour la deuxième fois le dernier film de Kitano. A chaque fois , le film m'impressionne. Pour moi, il s'agit d'un très bon film dans la filmographie du cinéaste japonaise. Là où Aniki ne réussissait pas toujours son melting pot cultural, Kitano va au bout de sa nouvelle approche sèche du film de yakusa. Fini, les envolées lyriques. Tout est taillé à la serpe. On a donc le droit à une chronique d'1H30 où Kitano nous sort des tronches de yakusas les plus improbables possibles. Le cinéaste organise un jeu de massacre où tout le monde est pourri jusqu'à la moelle. Telle une cour de recré , les yakusas s'entre tuent pour rien , se trahissent pour faire vivre la pyramide sociétale. Le personnage de Kitano est un élément parmi d'autres , difficile de trouver une vraie individualité tellement tous les personnages sont du même moule. Mais cette sécheresse fait du film une oeuvre désespéré où rien ne vaut rien: ni les coutumes , ni les "lois " des yakusas(sur le traffic de drogue) ne peuvent empêcher la folie destructrice, la pulsion de mort de ce milieu mafieux. Et toujours , avec une mise en scène , un sens du cadre qui rend le film à la fois sobre et percutant. Kitano se renouvelle dans son traitement et dans son cinéma même si cela peut apparaitre assez peu voyant. Il y retrouve un ton aussi nihiliste qu'un Sonatine mais sans le lyrisme mélancolique de celui ci. Les yakusas jouant sur la plage (retrouvant la naiveté de leur enfance) sont devenus des sales gosses qui ne veulent pas jouer mais bien détruire. Chacun veut prendre la place de l'autre. Le film peut paraitre répétitif voire assez vain mais il ya dans cette escalade dans la violence , dans l'horreur toute la condition de nos sociétés basées sur une hypocrisie entre ces membres rendant cette situation digne de Machiavel. Malgé ce jeu de massacre assez classique, le réalisateur y trouve des variations perpétuels dans les meurtres nuançant sa mise en scène. Un très bon film qui mérite d'être vu !
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Re: Takeshi Kitano
Avez-vous des préférences pour les éditions DVD des films suivants?
-Sonatine
-hana bi
-scene at the sea
-été de kikujiro
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Re: Takeshi Kitano
Je dirai:
Sonatine: StudioCanal
A Scene at the sea: HK Video
Hana Bi: Arte Video
Kikujiro: tous les dvds que j'ai pu voir étaient nazes, mais il a été diffusé en HD sur arte il y a peu, donc un master existe...
Faire attention aux disques anglais qui sont parfois vraiment pathétiques (Kikujiro en 4/3...). Quoi qu'il en soit, tous ces disques font leur âge...
Sonatine: StudioCanal
A Scene at the sea: HK Video
Hana Bi: Arte Video
Kikujiro: tous les dvds que j'ai pu voir étaient nazes, mais il a été diffusé en HD sur arte il y a peu, donc un master existe...
Faire attention aux disques anglais qui sont parfois vraiment pathétiques (Kikujiro en 4/3...). Quoi qu'il en soit, tous ces disques font leur âge...
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Re: Takeshi Kitano
Si tu n'es pas réfractaire aux ST anglais, tu peux essayer en Angleterre les éditions Second Sight (Violent Cop ou Kids Return par exemple sont tout à fait recommandables) puisque les StudioCanal sont visiblement out of print...
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Re: Takeshi Kitano
Tant que les films ne sont pas 4/3 (cas de Sonatine je crois)El Dadal a écrit :Si tu n'es pas réfractaire aux ST anglais, tu peux essayer en Angleterre les éditions Second Sight (Violent Cop ou Kids Return par exemple sont tout à fait recommandables) puisque les StudioCanal sont visiblement out of print...
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Re: Takeshi Kitano
Philosopher avec Takeshi Kitano dans Les Nouveaux chemins de la connaissance sur France Culture cette semaine :
1 : A scene at the sea et Sonatine : la trajectoire du héros kitanien
2 : Hana-Bi, la fulgurance de la violence
3 : L’été de Kikujiro/ Kids return, de l’enfance à l’âge adulte
4 : Furyo et Tabou , de Beat Takeshi à Kitano
1 : A scene at the sea et Sonatine : la trajectoire du héros kitanien
2 : Hana-Bi, la fulgurance de la violence
3 : L’été de Kikujiro/ Kids return, de l’enfance à l’âge adulte
4 : Furyo et Tabou , de Beat Takeshi à Kitano
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
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Re: Takeshi Kitano
J'avais lâché Kitano avec Takeshi's. Je me suis mis il y a peu à ressentir de la nostalgie pour cette relativement brève période où ses films ont commencé à arriver en France dans le désordre (à partir de Sonatine). J'ai l'impression qu'à l'époque (disons jusqu'à Kikujiro) il a bénéficié d'une période de grâce et que la critique comme le public l'a un peu perdu de vue aujourd'hui. C'est certainement de sa faute, puisque par la suite son cinéma semblait moins convaincant (perso, j'adore toujours Brother, Dolls me touche et je trouve qu'il y a encore de bons moments dans Zatoïchi).
Bref, tout ça pour dire que je me suis revu Hana-bi et que ça a été un plaisir immense de retrouver dès l'ouverture une écriture qui n'appartenait qu'à lui. Montage percutant, déconstruction narrative ludique, minimalisme des effets, émotion retenue, stoïcisme du protagoniste, romantisme de la musique, humour, violence, enfance... Ça continue de me parler, tant dans les thématiques que dans les choix formels.
Bref, tout ça pour dire que je me suis revu Hana-bi et que ça a été un plaisir immense de retrouver dès l'ouverture une écriture qui n'appartenait qu'à lui. Montage percutant, déconstruction narrative ludique, minimalisme des effets, émotion retenue, stoïcisme du protagoniste, romantisme de la musique, humour, violence, enfance... Ça continue de me parler, tant dans les thématiques que dans les choix formels.
« Vouloir le bonheur, c'est déjà un peu le bonheur. » (Roland Cassard)
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