C'est aussi la voix de Demi-Lune dans Indiana Jones et le Temple maudit. Et là faut quand même être très fort pour déceler un timbre féminin. Jackie Berger c'est toute une époque... pour le pire et pour le meilleur.Ratatouille a écrit :la VF qui lui colle cette fameuse voix qu'avaient TOUS les gamins de l'époque (le Danny de Shining, par exemple), et qui était surtout la voix d'Arnold d'Arnold & Willy. Et à signaler que le doubleur...est une doubleuse.
Lucio Fulci (1927-1996)
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Re: Lucio Fulci (1927-1996)
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Re: Lucio Fulci (1927-1996)
Raison pour laquelle la VF de ce film m'a toujours insupporté, même quand j'étais gamin (parce que le doublage d'Indy par Francis Lax, là c'est pareil : insupportable).Demi-Lune a écrit :C'est aussi la voix de Demi-Lune dans Indiana Jones et le Temple maudit.Ratatouille a écrit :la VF qui lui colle cette fameuse voix qu'avaient TOUS les gamins de l'époque (le Danny de Shining, par exemple), et qui était surtout la voix d'Arnold d'Arnold & Willy. Et à signaler que le doubleur...est une doubleuse.
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Re: Lucio Fulci (1927-1996)
Frayeurs (Fulci - 1980).
(alias en V.O - Paura nella città dei morti viventi)
Dans la petite commune de Dunwich, un prêtre se pend dans le cimetière de l'église, ouvrant ainsi l'une des portes de l'enfer. Tourmentés par les morts, les habitants de cette ville maudite sont désormais victimes de manifestations aussi étranges que mortelles. Aidé d'une médium, un reporter de New York va tout mettre en oeuvre pour refermer cette porte avant que le mal n'envahisse le monde. L'heure de l'Apocalypse a t-elle sonné ?...
Cela faisait un certain temps que je ne m'étais plus frotté au genre du cinéma gore. La dernière fois que j'avais croisé la route de Lucio Fulci, c'était en 2007 avec L'Au-delà considéré par beaucoup comme son chef d'oeuvre (ou disons plutôt, son sommet d'atrocités à faire chavirer les estomacs les plus sensibles ). Autant L'au-delà est effectivement un sommet du genre par toutes les trouvailles qu'on peut y voir (aussi bien techniquement que dans les morts ou la narration complètement nonlinéaire), autant Frayeurs qui le précède (*) n'a pas à trop rougir, préparant le terrain pour son glorieux frangin.
Evacuons ici d'emblée la référence à Lovecraft par la ville nommée Dunwich (finalement un simple hommage), on y trouvera aucun point commun avec le grand maître de la littérature fantastique. Sans doute la même épouvantable pestilence liée ici au fait que les morts-vivants, grande marotte de Fulci, reviennent à la vie mais c'est un bien mince parallèle. On ne trouvera donc aucun signe de dégénerescence chez les habitants, ni même trace de l'abomination qui rôde, cachée de tous (**). Non, ici, juste l'apparition de morts-vivants qui vont commettre 2,3 meurtres abominables et en soi, c'est déjà beaucoup dans un récit ici, assez linéaire, mais riche en scènes assez marquantes.
Scènes marquantes qui s'inscrivent en soi dans, déjà, quelques fulgurences, qui, si elles n'atteignent pas encore la poésie morbide de L'au-delà, font assurément mouche. Comme cet insert dans l'oeil d'une médium de la mort en direct d'un prêtre (captures plus haut), la séquence de cette même médium enterrée vivante (autres captures -- un certain Quantin Tarantino saura s'en souvenir, la rose en moins), un vomi de tripes, des arrachages de cervelles, une mort à la perceuse (qui fait assurément son petit effet -- là je me demande si ce n'est pas Brian de Palma qui s'en est souvenu, 4 ans plus tard...), sans oublier ses morts-vivants qui apparaissent et disparaissent devant vous et le final au cimetière où l'on pourrait presque être dans une cité engloutie des morts.
Mais Fulci, ce n'est pas que du simple "gore" comme ça et tout fait preuve en fait d'un soin maniaque qui élève cette réalisation plus haut que bien d'autres. Déjà le maquillage et les effets, indispensables dans ce genre de production, ici assez soignés. Ensuite la photographie, à la fois blafarde et lumineuse avec des tons bleutés propres à ces 80's qui commencent (alors que curieusement L'Au dela est plus dans des tons sepias ou métalliques si je me souviens bien), des acteurs plus ou moins convaincants (bon, pas tous non plus...) et une musique de Fabio Frizzi assez fascinante. Bref, si les tripes renversées et autres joyeuses insanités, le tout dans une ambiance des plus décalés vous réjouit, ce titre s'adresse à vous.
4/6.
---------------
(*) Il y a quand même La maison près du cimetierre (1981) entre les deux mais j'ai peur d'être déçu par ce dernier...
(**) Dunwich est issu de la nouvelle de Lovecraft nommée "L'abomination de Dunwich".
(alias en V.O - Paura nella città dei morti viventi)
Dans la petite commune de Dunwich, un prêtre se pend dans le cimetière de l'église, ouvrant ainsi l'une des portes de l'enfer. Tourmentés par les morts, les habitants de cette ville maudite sont désormais victimes de manifestations aussi étranges que mortelles. Aidé d'une médium, un reporter de New York va tout mettre en oeuvre pour refermer cette porte avant que le mal n'envahisse le monde. L'heure de l'Apocalypse a t-elle sonné ?...
Cela faisait un certain temps que je ne m'étais plus frotté au genre du cinéma gore. La dernière fois que j'avais croisé la route de Lucio Fulci, c'était en 2007 avec L'Au-delà considéré par beaucoup comme son chef d'oeuvre (ou disons plutôt, son sommet d'atrocités à faire chavirer les estomacs les plus sensibles ). Autant L'au-delà est effectivement un sommet du genre par toutes les trouvailles qu'on peut y voir (aussi bien techniquement que dans les morts ou la narration complètement nonlinéaire), autant Frayeurs qui le précède (*) n'a pas à trop rougir, préparant le terrain pour son glorieux frangin.
Evacuons ici d'emblée la référence à Lovecraft par la ville nommée Dunwich (finalement un simple hommage), on y trouvera aucun point commun avec le grand maître de la littérature fantastique. Sans doute la même épouvantable pestilence liée ici au fait que les morts-vivants, grande marotte de Fulci, reviennent à la vie mais c'est un bien mince parallèle. On ne trouvera donc aucun signe de dégénerescence chez les habitants, ni même trace de l'abomination qui rôde, cachée de tous (**). Non, ici, juste l'apparition de morts-vivants qui vont commettre 2,3 meurtres abominables et en soi, c'est déjà beaucoup dans un récit ici, assez linéaire, mais riche en scènes assez marquantes.
Scènes marquantes qui s'inscrivent en soi dans, déjà, quelques fulgurences, qui, si elles n'atteignent pas encore la poésie morbide de L'au-delà, font assurément mouche. Comme cet insert dans l'oeil d'une médium de la mort en direct d'un prêtre (captures plus haut), la séquence de cette même médium enterrée vivante (autres captures -- un certain Quantin Tarantino saura s'en souvenir, la rose en moins), un vomi de tripes, des arrachages de cervelles, une mort à la perceuse (qui fait assurément son petit effet -- là je me demande si ce n'est pas Brian de Palma qui s'en est souvenu, 4 ans plus tard...), sans oublier ses morts-vivants qui apparaissent et disparaissent devant vous et le final au cimetière où l'on pourrait presque être dans une cité engloutie des morts.
Mais Fulci, ce n'est pas que du simple "gore" comme ça et tout fait preuve en fait d'un soin maniaque qui élève cette réalisation plus haut que bien d'autres. Déjà le maquillage et les effets, indispensables dans ce genre de production, ici assez soignés. Ensuite la photographie, à la fois blafarde et lumineuse avec des tons bleutés propres à ces 80's qui commencent (alors que curieusement L'Au dela est plus dans des tons sepias ou métalliques si je me souviens bien), des acteurs plus ou moins convaincants (bon, pas tous non plus...) et une musique de Fabio Frizzi assez fascinante. Bref, si les tripes renversées et autres joyeuses insanités, le tout dans une ambiance des plus décalés vous réjouit, ce titre s'adresse à vous.
4/6.
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(*) Il y a quand même La maison près du cimetierre (1981) entre les deux mais j'ai peur d'être déçu par ce dernier...
(**) Dunwich est issu de la nouvelle de Lovecraft nommée "L'abomination de Dunwich".
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Re: Lucio Fulci (1927-1996)
Un classique chez Fulci. Je ne connais pas l'oeuvre de Frizzi en dehors, mais sa collaboration avec le bon vieux Lucio est totalement géniale.Anorya a écrit :une musique de Fabio Frizzi assez fascinante.
Si tu as aimé Frayeurs et L'Au-Delà, tu devrais aimer celui-là aussi.Anorya a écrit :(*) Il y a quand même La maison près du cimetierre (1981) entre les deux mais j'ai peur d'être déçu par ce dernier...
Bon attention : il y a un petit mioche qui donne des envies d'infanticide (avec cette fameuse voix française insupportable), le début est un petit peu mou, mais la dernière demi-heure est fantastique (à laquelle Rob Zombie rendra hommage via son final de House of 1000 Corpses, d'ailleurs).
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Re: Lucio Fulci (1927-1996)
Les deux messages qui précédent sont plein de bon sens, lu et approuvé
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Re: Lucio Fulci (1927-1996)
Oui, ce doublage VF pour l'enfant (voix d'Arnold dans "Arnold et Willy") ne colle pas du tout avec l'ambiance du film.
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Re: Lucio Fulci (1927-1996)
Penses-tu que le visionnage en V.O réduit le besoin de meurtre ?Ratatouille a écrit : Bon attention : il y a un petit mioche qui donne des envies d'infanticide (avec cette fameuse voix française insupportable), le début est un petit peu mou, mais la dernière demi-heure est fantastique (à laquelle Rob Zombie rendra hommage via son final de House of 1000 Corpses, d'ailleurs).
Visiblement d'après ce que j'en ai lu, le mouftard ne se fait pas bouffer ni rien en plus. Au moins dans Frayeurs, il est à deux doigts d'y passer. Et il est plus sage aussi.
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Re: Lucio Fulci (1927-1996)
Si mes souvenirs sont bons, il n'y a pas de véritable VO : juste une version doublée en français, et une autre doublée en anglais (comme tout bon film de genre italien qui se respecte).
Je l'avais revu en anglais, et il me semble que la voix du sale gamin y est bien plus supportable.
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Re: Lucio Fulci (1927-1996)
Ca ne pourra de toute manière jamais être pire que le petit mioche de "Freddy 7", lui il est insupportable quelqu'en soient les circonstances, VF comme VO.
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Re: Lucio Fulci (1927-1996)
Miko Hughes ! Quelle horreur, celui-là...
Et 20 ans plus tard, le voilà avec un bouc :
Et 20 ans plus tard, le voilà avec un bouc :
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Re: Lucio Fulci (1927-1996)
On dirait Jean-Pascal Lacoste.
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Re: Lucio Fulci (1927-1996)
Encore un qu'on aurait dû noyer bébé dans l'eau du bain.
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Re: Lucio Fulci (1927-1996)
hellrick a écrit : Après ces coups d’éclat, la carrière de Fulci va grandement décliner au fil des années ’80. N’en déplaise à ses fans acharnés, le cinéaste s’enfonce alors dans la médiocrité avec les piètres CONQUEST, LE CHAT NOIR ou MURDEROCK.
tiens j'ai revu "Murderock" hier soir...ce n'est pas très bon c'est sûr, mais il y a encore quelques petits trucs à sauver, quelques plans et éclairages sympas, de brèves fulgurances...Fulci a fait pire quand même
Quelle ouverture, tout de même
as-tu vu "le miel du diable" et "voix profondes"?...deux films que je trouve assez intéressants dans sa dernière partie de carrière.hellrick a écrit :A la fin de cette décennie, Fulci, sexagénaire et gravement malade, tombe au plus bas comme en témoignent AENIGMA, LES FANTOMES DE SODOME ou ZOMBIE 3, terminé par le redoutable Bruno Mattei. On sauvera peu de films de cette période noire excepté L’EVENTREUR DE NEW YORK, un giallo / slasher truffé de passages érotico-gore jusqu’au-boutiste.
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Re: Lucio Fulci (1927-1996)
Le miel du diable se laisse regarder, mais l'aspect érotique est beaucoup trop marqué : la (très mignonne, cela dit ) Blanca Marsillach passe son temps à poil dans ce film... C'est dommage car le pitch du film est plutôt intéressant à la base, notamment le personnage de Jessica (Blanca Marsillach, donc). Mais on a tout de même plus l'impression de suivre un film érotique de seconde zone, la partie "revenge" se diluant de plus en plus dans la complaisance érotique... Par ailleurs, la photo du film n'est pas fameuse.mannhunter a écrit : as-tu vu "le miel du diable" et "voix profondes"?...deux films que je trouve assez intéressants dans sa dernière partie de carrière.
Voix profondes est peut-être plus intéressant, notamment dans son côté testamentaire... Cela fait assez longtemps que je l'ai vu, mais j'ai le souvenir d'un film bancal et paresseux qui contient quelques fulgurances. Le film est pourtant assez émouvant dans cette tentative de bilan de la carrière horrifique de Fulci...
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Re: Lucio Fulci (1927-1996)
Gloire aux 80's !mannhunter a écrit :Quelle ouverture, tout de même