Lucio Fulci (1927-1996)

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Néo Publishing devrait songer à nous sortir ce Fulci là! :

Une critique dispo ici:

http://thedevilshoney.blogspot.com/2007 ... honey.html

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et une autre interview de Fulci disponible ici:

http://www.luciofulci.fr/pages/intervie ... ages3.html

[Kevin95]

J'ai voulu regarder Les Chiens Enragés... j'ai tenu 15 minutes tant la VF est à chier !!!!!

[Flol]

J'ai voulu regarder Les Chiens Enragés... j'ai tenu 15 minutes tant la VF est à chier !!!!!

Mais là tu parles de Mario Bava, non ?

[Kevin95]

J'ai voulu regarder Les Chiens Enragés... j'ai tenu 15 minutes tant la VF est à chier !!!!!

Mais là tu parles de Mario Bava, non ?

Meeeeerde ! Pardon !

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Mais là tu parles de Mario Bava, non ?

non,de Dario Fulci!

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Mais là tu parles de Mario Bava, non ?

non,de Dario Fulci!

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La Maison près du cimetière

Un film de maison hantée plutôt classique.Un peu trop planplan au début, le monstre a de la gueule et le tout est bien sanglant comme il faut. Et il y a au moins une idée qui est sacrément flippante.un récit plutôt inégal.

voilà,un Fulci un tantinet inégal mais la photo de Salvati est toujours aussi classe et j'aime beaucoup la dernière demi heure...le monstre et cette cave sont sacrément flippants!

[2501]

La Maison près du cimetière

Un film de maison hantée plutôt classique.Un peu trop planplan au début, le monstre a de la gueule et le tout est bien sanglant comme il faut. Et il y a au moins une idée qui est sacrément flippante.un récit plutôt inégal.

voilà,un Fulci un tantinet inégal mais la photo de Salvati est toujours aussi classe et j'aime beaucoup la dernière demi heure...le monstre et cette cave sont sacrément flippants!

Quand on voit le panel d'horreurs de l'Au-delà on est un peu déçu que ça se limite à ça, à cette cave (et une chauve-souris...).
Bref, après son sommet cauchemardesque, je vois déjà le réalisateur sur la pente descendante avec ce film et l'Eventreur, même s'il y a quelques bonnes choses dans ces films.
Mais cette Maison près du cimetière devrait gagner à la deuxième vision, débarrassée d'attentes trop importantes.

[2501]

Don’t torture a duckling est un giallo très particulier. Tout d’abord parce qu’il se déroule dans un milieu rural, Fulci fustigeant les villageois et leur pensée de masse par la stigmatisation du coupable idéal, parias du coin, sorcière vaudou ou idiot du village. Ensuite par les victimes inhabituelles des crimes perpétrés : des enfants. Tout cela contribue à une ambiance glauque et presque malsaine, renforcée par une excellente utilisation des décors (cette autoroute surélevée notamment), et à un climat poisseux caractérisé par un rendu prononcé des éléments (chaleur, pluie battante). Les enfants, pas présentés comme des anges non plus, sont confrontés à la violence - le réalisateur évitant de s’attarder sur les meurtres, montrant essentiellement le résultat, l’idée étant suffisamment traumatisante - mais aussi à la sexualité, dans des scènes plus troublantes avec ce personnage de femme fatale équivoque interprétée par la sublime Barbara Bouchet.

On retrouve dans ce film un excellent cast d’habitués du cinéaste : Marc Porel (L’emmurée vivante), Georges Wilson (Beatrice Cenci), Tomas Milian, ainsi que Florinda Bolkan. Cette dernière interprète un étrange personnage de sauvageonne, à mille lieues de son rôle de bourgeoise guindée dans Lizard in a woman’s skin. Elle est au cœur d’une scène de lynchage éprouvante, la plus réussie du film, seul meurtre détaillé (et ce n’est pas un hasard) avec la musique populaire de la radio en contrepoint (qui n’est pas sans rappeler la célèbre scène de Reservoir Dogs).

Fulci maîtrise son intrigue policière en multipliant adroitement les suspects potentiels et les fausses pistes. Il continue, après Beatrice Cenci, à condamner la puissance de l’Eglise, mais aussi la vindicte populaire, souvent étroitement liés. En y ajoutant des superstitions vaudous pour le côté fantastique, ainsi que le traumatisme de la perte d’un enfant, le réalisateur ajoute une belle profondeur à son enquête policière, évitant ainsi le glauque le plus total et le plus facile, piège d’un tel sujet.

On trouve dans le final le même effet gore que l’on verra 5 ans plus tard dans le prologue de L’Emmurée vivante. Une fascination pour les détails morbides qui se confirme dès le début des années 70. Malgré quelques légers problèmes de rythme, cet original et surprenant Don’t torture a duckling marque durablement les esprits.

7,5/10

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Don’t torture a duckling est un giallo très particulier. Tout d’abord parce qu’il se déroule dans un milieu rural, Fulci fustigeant les villageois et leur pensée de masse par la stigmatisation du coupable idéal, parias du coin, sorcière vaudou ou idiot du village. Ensuite par les victimes inhabituelles des crimes perpétrés : des enfants. Tout cela contribue à une ambiance glauque et presque malsaine, renforcée par une excellente utilisation des décors (cette autoroute surélevée notamment), et à un climat poisseux caractérisé par un rendu prononcé des éléments (chaleur, pluie battante). Les enfants, pas présentés comme des anges non plus, sont confrontés à la violence - le réalisateur évitant de s’attarder sur les meurtres, montrant essentiellement le résultat, l’idée étant suffisamment traumatisante - mais aussi à la sexualité, dans des scènes plus troublantes avec ce personnage de femme fatale équivoque interprétée par la sublime Barbara Bouchet.

On retrouve dans ce film un excellent cast d’habitués du cinéaste : Marc Porel (L’emmurée vivante), Georges Wilson (Beatrice Cenci), Tomas Milian, ainsi que Florinda Bolkan. Cette dernière interprète un étrange personnage de sauvageonne, à mille lieues de son rôle de bourgeoise guindée dans Lizard in a woman’s skin. Elle est au cœur d’une scène de lynchage éprouvante, la plus réussie du film, seul meurtre détaillé (et ce n’est pas un hasard) avec la musique populaire de la radio en contrepoint (qui n’est pas sans rappeler la célèbre scène de Reservoir Dogs).

Fulci maîtrise son intrigue policière en multipliant adroitement les suspects potentiels et les fausses pistes. Il continue, après Beatrice Cenci, à condamner la puissance de l’Eglise, mais aussi la vindicte populaire, souvent étroitement liés. En y ajoutant des superstitions vaudous pour le côté fantastique, ainsi que le traumatisme de la perte d’un enfant, le réalisateur ajoute une belle profondeur à son enquête policière, évitant ainsi le glauque le plus total et le plus facile, piège d’un tel sujet.

On trouve dans le final le même effet gore que l’on verra 5 ans plus tard dans le prologue de L’Emmurée vivante. Une fascination pour les détails morbides qui se confirme dès le début des années 70. Malgré quelques légers problèmes de rythme, cet original et surprenant Don’t torture a duckling marque durablement les esprits.

7,5/10

c'est même l'un des tous meilleurs Fulci,avec "l'au delà" et "les 4 de l'apocalypse"!
la scène du lynchage de Florinda Bolkan est impressionnante et j'aime bien le casting (ahhh,Barbara Bouchet...)

A quand une belle édition zone 2???

[2501]

c'est même l'un des tous meilleurs Fulci,avec "l'au delà" et "les 4 de l'apocalypse"!
la scène du lynchage de Florinda Bolkan est impressionnante et j'aime bien le casting (ahhh,Barbara Bouchet...)

A quand une belle édition zone 2???

Oui ce serait une bonne idée en effet (messieurs de chez Neo Publishing, si vous nous entendez...).
Là je l'ai vu en version anglaise, un doublage comme sur tous les films italiens de cette époque, un peu forcé parfois... Ca joue un peu contre l'ambiance du film. Peut-être que ça passe mieux en italien.

Pas encore vu les 4 de l'apocalypse, mais tu es le premier que j'entends dire que c'est un de ses meilleurs films ! En général il est plutôt peu apprécié.

Sinon, les oeuvres les plus conseillables de la carrière de cette miss Bouchet que je découvre avec ce film...?

[noar13]

duckling est aussi mon préféré avec lizard
en revanche les 4 de l'apocalypse , vraiment pas ...

[Kevin95]

Pas encore vu les 4 de l'apocalypse, mais tu es le premier que j'entends dire que c'est un de ses meilleurs films ! En général il est plutôt peu apprécié.

Une fois passé l'ambiance zarbi de la chose, c'est un excellent western...

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Avec une fin bien noire comme je les aime !

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Avec une fin bien noire comme je les aime !

pas tant que ça je trouve ...enfin,un peu moins désespérée que celle de pas mal d'autres Fulci.