Lucio Fulci (1927-1996)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Père Jules
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Re: Lucio Fulci (1927-1996)

Message par Père Jules »

Demi-Lune a écrit :Gloire aux 80's !
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Re: Lucio Fulci (1927-1996)

Message par mannhunter »

locktal a écrit :Le miel du diable se laisse regarder, mais l'aspect érotique est beaucoup trop marqué : la (très mignonne, cela dit :oops: ) Blanca Marsillach passe son temps à poil dans ce film... C'est dommage car le pitch du film est plutôt intéressant à la base, notamment le personnage de Jessica (Blanca Marsillach, donc). Mais on a tout de même plus l'impression de suivre un film érotique de seconde zone, la partie "revenge" se diluant de plus en plus dans la complaisance érotique... Par ailleurs, la photo du film n'est pas fameuse.
Comme le disait Fulci lui-même, je trouve que c'est un de ses films les plus intrigants...d'accord pour la photo et certains trucs un peu cheap mais le côté désespéré de ce drame érotique, sa morbidité et sa noirceur jusqu'au boutiste portent la patte de son auteur et m'ont agréablement surpris...je vais le revoir prochainement et en vo (pas un très bon souvenir de la vf)
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Re: Lucio Fulci (1927-1996)

Message par mannhunter »

Demi-Lune a écrit :
mannhunter a écrit :Quelle ouverture, tout de même :mrgreen: :uhuh:

Gloire aux 80's !

Je sens que je vais craquer et que je vais finir par m'offrir la béo de Keith Emerson... :mrgreen:

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hellrick
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Re: Lucio Fulci (1927-1996)

Message par hellrick »

mannhunter a écrit : as-tu vu "le miel du diable" et "voix profondes"?...deux films que je trouve assez intéressants dans sa dernière partie de carrière.
Oui pour les deux, j'avais trouvé Voix profondes plutôt sympa (mais ça date de la sortie du film en vhs), tout comme Les Fantômes de Sodome (mais une révision 25 ans plus tard devrait être cruelle), j'ai vu Le miel du diable cette année et j'ai pas beaucoup aimé (même si c'est pas le pire de ce qu'il a fait à cette époque), ça a beaucoup trop le goût d'un téléfilm érotique à filtre bleus made in Hollywood Night mais j'aime bien la scène du saxo :mrgreen:
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locktal
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Re: Lucio Fulci (1927-1996)

Message par locktal »

mannhunter a écrit :
locktal a écrit :Le miel du diable se laisse regarder, mais l'aspect érotique est beaucoup trop marqué : la (très mignonne, cela dit :oops: ) Blanca Marsillach passe son temps à poil dans ce film... C'est dommage car le pitch du film est plutôt intéressant à la base, notamment le personnage de Jessica (Blanca Marsillach, donc). Mais on a tout de même plus l'impression de suivre un film érotique de seconde zone, la partie "revenge" se diluant de plus en plus dans la complaisance érotique... Par ailleurs, la photo du film n'est pas fameuse.
Comme le disait Fulci lui-même, je trouve que c'est un de ses films les plus intrigants...d'accord pour la photo et certains trucs un peu cheap mais le côté désespéré de ce drame érotique, sa morbidité et sa noirceur jusqu'au boutiste portent la patte de son auteur et m'ont agréablement surpris...je vais le revoir prochainement et en vo (pas un très bon souvenir de la vf)
Tu me donnes presque envie de lui donner une seconde chance... C'est vrai que la fin était assez intrigante, en tout cas.
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Re: Lucio Fulci (1927-1996)

Message par Kevin95 »

mannhunter a écrit :Quelle ouverture, tout de même :mrgreen: :uhuh:

Impossible pour moi de ne pas penser à une autre ouverture... 8)
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Re: Lucio Fulci (1927-1996)

Message par Flol »

Père Jules a écrit :
Demi-Lune a écrit :Gloire aux 80's !
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Ça fait 5mn que je reste hypnotisé par ce gif (Prince ?). Bon et si j'allais dîner, moi ?
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Re: Lucio Fulci (1927-1996)

Message par jacques 2 »

Ratatouille a écrit :
Père Jules a écrit :
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yeah !
Ça fait 5mn que je reste hypnotisé par ce gif (Prince ?). Bon et si j'allais dîner, moi ?
Mais oui, c'est Prince : époque avec The Revolution et album "Parade" (grand millesime)
J'ai toujours aimé notamment ses années 80 ... :)
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Demi-Lune
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Re: Lucio Fulci (1927-1996)

Message par Demi-Lune »

En l'espace de 48 heures, j'ai découvert La longue nuit de l'exorcisme (1972) et L'emmurée vivante (1977) et je dois bien avouer, au risque de me faire laminer par les amateurs, que c'est pour moi très mauvais.
J'étais resté sur une impression positive concernant Fulci avec L'au-delà et Le Venin de la peur, même si ces derniers avaient par moments d'indéniables côtés fauchés voire Z ; mais il y régnait une ambiance unique et le père Lucio alignait les scènes inoubliables plus vite que ses zooms bis.
Avec La longue nuit de l'exorcisme (je vous rassure, il n'y a ni longue nuit, ni exorcisme) et L'emmurée vivante, on est face à deux opus largement moins inspirés. Le premier, au pitch intéressant, s'avère en réalité un sacré somnifère. Le début n'est pourtant pas si mal : le cadre des collines siciliennes est bien mis en valeur par un Scope inquiétant, tout comme la plastique parfaite de Barbara Bouchet lors d'une scène osée avec un gosse. Mais passés ces préliminaires, le rythme devient catatonique et la volonté de crédibilité (par rapport à un joyeux délire gore comme L'au-delà) qui guide la conduite de l'intrigue, sied mal, à mon avis, à Fulci qui ne parvient pas à ménager le moindre suspense ni à rendre son histoire un minimum intéressante. Obscurantisme, critique de la religion, tout ça est asséné avec un ridicule qui énervera par sa complaisance (le laminage de Florinda Bolkan) ou suscitera de francs éclats de rire (le prêtre à deux balles). Le tout de se conclure avec une mémorable scène nanardesque où le méchant tombe d'une falaise au ralenti et se fait lécher la tronche par quelques rochers bien peu charitables... le tout répété au moins trois ou quatre fois avec un mannequin complètement loupé et des flash-back angéliques sur fond de musique poignante de Riz Ortolani.
Fulci devait être particulièrement fier de cette conclusion car il la remake en ouverture de L'emmurée vivante, avec le même ralenti, le même mannequin et tout. Sauf que c'est au début, comme ça ça ne ment pas sur la marchandise.
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S'ensuit une chanson de générique qui évoque au choix un slow de japanime des 80's ou un sitcom AB productions. Mais même au énième degré, L'emmurée vivante n'est pas savoureux : il ne s'y passe strictement rien et la splendide Jennifer O'Neill a beau écarquiller les yeux, on se fait chier comme un rat mort. Et si la mise en scène de La longue nuit de l'exorcisme montrait un certain sens esthétique, c'est le néant ici. Reste la toute fin, ambiguë à souhait... trop peu hélas pour compenser l'échec.
Dernière modification par Demi-Lune le 24 déc. 12, 18:33, modifié 1 fois.
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Re: Lucio Fulci (1927-1996)

Message par hellrick »

Deux de mes Fulci préférés...et deux de mes giallos préférés également, en particulier La longue nuit qui, je l'espère, sera la prochaine sortie d'extasy of films :fiou:
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Re: Lucio Fulci (1927-1996)

Message par jacques 2 »

hellrick a écrit :Deux de mes Fulci préférés...et deux de mes giallos préférés également, en particulier La longue nuit qui, je l'espère, sera la prochaine sortie d'extasy of films :fiou:
En même temps, il me semble que pour apprécier Fulci, il faut peut être avoir découvert dans le contexte de l'époque car, avec les yeux d'aujourd'hui ...

Ceci dit, joyeux Noël à tous : le réveillon va commencer ... :D
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Re: Lucio Fulci (1927-1996)

Message par mannhunter »

Demi-Lune a écrit :En l'espace de 48 heures, j'ai découvert La longue nuit de l'exorcisme (1972) et L'emmurée vivante (1977) et je dois bien avouer, au risque de me faire laminer par les amateurs, que c'est pour moi très mauvais.
comme la pauvre Florinda Bolkan dans le Fulci :uhuh:
Pour ma part je considère ce Fulci comme un de ses meilleurs films...j'attends de le revoir dans une meilleure copie, ça serait bien effectivement qu'un éditeur comme Ecstasy of Films songe à le sortir.
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Re: Lucio Fulci (1927-1996)

Message par Pat Wheeler »

Demi-Lune a écrit :Mais même au énième degré, L'emmurée vivante n'est pas savoureux : il ne s'y passe strictement rien et la splendide Jennifer O'Neill a beau écarquiller les yeux, on se fait chier comme un rat mort. Et si la mise en scène de La longue nuit de l'exorcisme montrait un certain sens esthétique, c'est le néant ici. Reste la toute fin, ambiguë à souhait... trop peu hélas pour compenser l'échec.
Pas du tout d'accord. Je trouve que L'Emmurée Vivante est une des plus belles réussites de Fulci avec son ambiance mystérieuse et envoûtante qui règne jusqu'à ce final des plus troublant. Il ne s'y passe pas grand chose en effet, mais selon moi ce film est la réponse idéale à ceux qui croient Fulci incapable de ne pas recourir toutes les 10 minutes aux saillies gore pour maintenir l'intérêt d'une intrigue.
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Re: Lucio Fulci (1927-1996)

Message par hellrick »

Pat Wheeler a écrit :Pas du tout d'accord. Je trouve que L'Emmurée Vivante est une des plus belles réussites de Fulci avec son ambiance mystérieuse et envoûtante qui règne jusqu'à ce final des plus troublant. Il ne s'y passe pas grand chose en effet, mais selon moi ce film est la réponse idéale à ceux qui croient Fulci incapable de ne pas recourir toutes les 10 minutes aux saillies gore pour maintenir l'intérêt d'une intrigue.
Plus un avec toi.
Et Tarantino serait d'accord aussi c'est un de ses films préférés :wink:
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Re: Lucio Fulci (1927-1996)

Message par mannhunter »

hellrick a écrit :Et Tarantino serait d'accord aussi c'est un de ses films préférés :wink:
Ouais mais bon Tarantino c'est pas la parole sainte non plus :)

Perso je classerais pas "'l'emmurée vivante" parmi les grandes réusssites de Fulci, même si ça reste un honnête thriller.
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