Steven Spielberg
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Re: Steven Spielberg
Avis assez tranché dans Slate
http://www.slate.fr/story/159577/cinema ... g-critique
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Re: Steven Spielberg
Tandis que Ronny Chester (Roy Neary, qui d'autre ?) nous parle aujourd'hui de Sugarland Express, son premier long-métrage de cinéma (certains d'entre nous ont toutefois inclus Duel, téléfilm antérieur, dans leurs classements individuels), il convient à travers cet exercice du top de la rédac de bien évaluer l'importance et la diversité d'une filmographie ou d'un cinéaste trop souvent restreints à des aspects trop réducteurs : golden boy couronné de succès, roi du divertissement ou des effets spéciaux, soit, mais aussi et surtout un inventeur de formes cinématographiques, habité de thématiques profondes et personnelles. Vous pouvez à votre tour donner votre avis sur le sujet consacré au cinéaste sur notre forum.
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Re: Steven Spielberg
Ça me semble couler de source qu'il participe au concours.Jeremy Fox a écrit :(certains d'entre nous ont toutefois inclus Duel, téléfilm antérieur, dans leurs classements individuels)
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Steven Spielberg
Idem, je ne vois pas comment on peut exclure Duel d'un classement des oeuvres de Steven ?!Alexandre Angel a écrit :Ça me semble couler de source qu'il participe au concours.Jeremy Fox a écrit :(certains d'entre nous ont toutefois inclus Duel, téléfilm antérieur, dans leurs classements individuels)
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Re: Steven Spielberg
Duel est sorti en salles en Europe.
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Re: Steven Spielberg
Avec des scènes tournées spécialement pour cette sortie.la_vie_en_blueray a écrit :Duel est sorti en salles en Europe.
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Re: Steven Spielberg
Ça, je savais pas.odelay a écrit :Avec des scènes tournées spécialement pour cette sortie.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Steven Spielberg
Pour tous les tops cinéastes jusqu'à maintenant, on avait inclus uniquement les longs-métrages de cinéma, sans téléfilms, sans séries télé, sans courts-métrages.hansolo a écrit :Idem, je ne vois pas comment on peut exclure Duel d'un classement des oeuvres de Steven ?!Alexandre Angel a écrit : Ça me semble couler de source qu'il participe au concours.
On a fait une sorte d'exception (légitime, je suis d'accord), on le précise, parce que si on le fait pas, quelqu'un viendra nous dire "mais, euh, Duel c'est un téléfilm"
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Re: Steven Spielberg
C'est un débat sans fin.
La journée de la jupe, telefilm ARTE, nommé aux Cesars, ca n'a jamais embêté personne.
ce genre de limitation est surtout la pour faire chier les acteurs dont on ne veut pas (comme Netflix).
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Re: Steven Spielberg
De toute manière "Duel" est devenu un film avec sa version longue pour son exploitation ciné.
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Re: Steven Spielberg
Ah oui, voilà.ed a écrit :Pour tous les tops cinéastes jusqu'à maintenant, on avait inclus uniquement les longs-métrages de cinéma, sans téléfilms, sans séries télé, sans courts-métrages.
Eh bien personnellement, je mettrais les téléfilms puisque ce genre de classement ne peut que concerner des cinéastes ayant suffisamment de personnalité artistique. Donc, je suis très pour. Ne pas faire concourir La Prise du pouvoir par Louis XIV dans un classement Rossellini me semble inconcevable.
Pour les courts-métrages aussi si certains se distinguent particulièrement : hors de question de ne pas faire concourir Le Sabotier du Val de Loire dans un classement Jacques Demy.
Quant aux épisodes de série : joker
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Re: Steven Spielberg
Si moi ; non pas par le fait que ce soit un téléfilm mais que ç'ait pu avoir une quelconque nominationla_vie_en_blueray a écrit : La journée de la jupe, telefilm ARTE, nommé aux Cesars, ca n'a jamais embêté personne.
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Re: Steven Spielberg
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
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Re: Steven Spielberg
Name of the game : LA 2017 (1971)
Alors qu'il rentre d'une conférence écologique, un homme politique s'endort à son volant sur une route californienne. Il se réveille en 2017 dans une monde contaminé par la pollution suite à un holocauste et où la société vit dans des bunkers sous-terrains.
J'en attendais pas mal après quelques phrases élogieuses de Pierre Berthomieu mais finalement c'est plutôt moyen. Le fan de Spielberg peut toujours s'amuser à se lancer dans un jeu de pistes pour y déceler son style ou sa patte : quelques plans-séquences où le cinéaste essaie de chorégraphier une succession de mouvements et de déplacements, des personnages en contre-jours dans un halo solaire, quelques placements de caméras intéressants dans l'appréhension de l'espace... ainsi qu'un discours assez progressiste et démocrate mais qui tient sans doute davantage du scénariste et l'esprit de la série (que je ne connais absolument pas). Toutefois il parait que les autres épisodes sont plus conventionnelles et se déroulent dans un cadre contemporain et réaliste. C'est aussi semble-t-il la première fois qu'il aborde la science-fiction de manière "professionnelle" et c'est vrai qu'on trouve quelques pistes/plans renvoyant à E.T. ou Rencontre du troisième types (silhouettes menaçantes de scientifiques en combinaison de protection, route barrée avec des barbelée).
Pour le reste, ca reste un téléfilm avec un budget très serré où Spielberg suit plutôt la logique d'un Roger Corman habillant ses décors de quelques éclairages colorés ou de grand angle pour faire cache-misère. En tout cas, il n'a pas l'air vraiment à l'aise avec le matériel et les nombreuses scènes de dialogues sont souvent filmés sans imagination. Par contre, quand il s'agit de poser un décor, d'introduire de nouveaux personnages dans une séquence en cours ou d'être dans l’atmosphère, en un mot d'avoir un peu de marge sur le déroulement du script, il parvient à trouver des idées plus dynamiques et assez atypiques pour la production télévisuelle de l'époque.
Le défaut majeur provient tout de même d'acteurs médiocres, d'un scénario trop bavard et assez classique avec sa dénonciation d'une société totalitariste dans de la SF d'anticipation.
Une bande-annonce amateure qui résume et condense essentiellement les plans les plus originaux de la série.
Alors qu'il rentre d'une conférence écologique, un homme politique s'endort à son volant sur une route californienne. Il se réveille en 2017 dans une monde contaminé par la pollution suite à un holocauste et où la société vit dans des bunkers sous-terrains.
J'en attendais pas mal après quelques phrases élogieuses de Pierre Berthomieu mais finalement c'est plutôt moyen. Le fan de Spielberg peut toujours s'amuser à se lancer dans un jeu de pistes pour y déceler son style ou sa patte : quelques plans-séquences où le cinéaste essaie de chorégraphier une succession de mouvements et de déplacements, des personnages en contre-jours dans un halo solaire, quelques placements de caméras intéressants dans l'appréhension de l'espace... ainsi qu'un discours assez progressiste et démocrate mais qui tient sans doute davantage du scénariste et l'esprit de la série (que je ne connais absolument pas). Toutefois il parait que les autres épisodes sont plus conventionnelles et se déroulent dans un cadre contemporain et réaliste. C'est aussi semble-t-il la première fois qu'il aborde la science-fiction de manière "professionnelle" et c'est vrai qu'on trouve quelques pistes/plans renvoyant à E.T. ou Rencontre du troisième types (silhouettes menaçantes de scientifiques en combinaison de protection, route barrée avec des barbelée).
Pour le reste, ca reste un téléfilm avec un budget très serré où Spielberg suit plutôt la logique d'un Roger Corman habillant ses décors de quelques éclairages colorés ou de grand angle pour faire cache-misère. En tout cas, il n'a pas l'air vraiment à l'aise avec le matériel et les nombreuses scènes de dialogues sont souvent filmés sans imagination. Par contre, quand il s'agit de poser un décor, d'introduire de nouveaux personnages dans une séquence en cours ou d'être dans l’atmosphère, en un mot d'avoir un peu de marge sur le déroulement du script, il parvient à trouver des idées plus dynamiques et assez atypiques pour la production télévisuelle de l'époque.
Le défaut majeur provient tout de même d'acteurs médiocres, d'un scénario trop bavard et assez classique avec sa dénonciation d'une société totalitariste dans de la SF d'anticipation.
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"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
- Major Tom
- Petit ourson de Chine
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- Inscription : 24 août 05, 14:28
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Re: Steven Spielberg
The Filmtaker, ex-"cousin" des "Cousins font leur cinéma", a publié son Flop 4 de Spielberg.
Pour ma part, j'en reste à deux films seulement que je n'aime pas : Ready Player One et le détesté (car détestable) Indy IV.
Je sauve Hook, 1941 (je l'aime bien celui-là en fait), Le Monde perdu (que je préférais même au premier à sa sortie, mais depuis j'ai changé), ou Always.
À noter qu'il a la gentillesse de parler du travail d'un Classikien à la fin de sa vidéo.
Pour ma part, j'en reste à deux films seulement que je n'aime pas : Ready Player One et le détesté (car détestable) Indy IV.
Je sauve Hook, 1941 (je l'aime bien celui-là en fait), Le Monde perdu (que je préférais même au premier à sa sortie, mais depuis j'ai changé), ou Always.
À noter qu'il a la gentillesse de parler du travail d'un Classikien à la fin de sa vidéo.