j'ai du mal à voir les rapports entre 2 YEUX MALEFIQUES,TRAUMA,LE SYNDROME DE STENDHAL,LE FANTOME DE L'OPERA,LE SANG DES INNOCENTS et cette MAISON AUX FENETRES QUI RIENT!Sibyl Vain a écrit :Si les derniers Argento vous ont semblé réussis, vous prendrez sans doute votre pied.
Pupi Avati
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Re: Rétro Avati : Quoi voir ?
Re: Rétro Avati : Quoi voir ?
faut pas chercher à comprendre mon cher Mann,on a lu tellement de truc étrange et inexact sur ce topic,qu'on est plus à une approximation près.mannhunter a écrit :j'ai du mal à voir les rapports entre 2 YEUX MALEFIQUES,TRAUMA,LE SYNDROME DE STENDHAL,LE FANTOME DE L'OPERA,LE SANG DES INNOCENTS et cette MAISON AUX FENETRES QUI RIENT!Sibyl Vain a écrit :Si les derniers Argento vous ont semblé réussis, vous prendrez sans doute votre pied.
bref,Vain fait un raprochement rapide est facile.c'est Italien donc ca doit ressembler à du Argento,je suis meme surpris que Fulci n'est pas encore été cité.
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Re: Rétro Avati : Quoi voir ?
Tu m'étonnes après ça que certains n'aient plus envie de poster dans les forums ciné.NUTELLA a écrit :faut pas chercher à comprendre mon cher Mann,on a lu tellement de truc étrange et inexact sur ce topic,qu'on est plus à une approximation près.mannhunter a écrit : j'ai du mal à voir les rapports entre 2 YEUX MALEFIQUES,TRAUMA,LE SYNDROME DE STENDHAL,LE FANTOME DE L'OPERA,LE SANG DES INNOCENTS et cette MAISON AUX FENETRES QUI RIENT!
bref,Vain fait un raprochement rapide est facile.c'est Italien donc ca doit ressembler à du Argento,je suis meme surpris que Fulci n'est pas encore été cité.
Re: Rétro Avati : Quoi voir ?
par ce que tu crois que je poste beaucoup moi aussi.et pour les raisons que je t'ai reproché.Requiem a écrit :Tu m'étonnes après ça que certains n'aient plus envie de poster dans les forums ciné.NUTELLA a écrit : faut pas chercher à comprendre mon cher Mann,on a lu tellement de truc étrange et inexact sur ce topic,qu'on est plus à une approximation près.
bref,Vain fait un raprochement rapide est facile.c'est Italien donc ca doit ressembler à du Argento,je suis meme surpris que Fulci n'est pas encore été cité.
sur un forum comme celui-ci(c'est pas dvdrama) j'espére betement ne pas voir ce genre de phrase.nanar,maison dans la petite prairie pour qualifier ce film,ca fait quand meme pitié.
mais t'inquiétes pas Requiem je viens presque plus,donc je ne t'embeterai pas longtemps
je ne sais pas si le grand Dionnet viens sur le net,mais il nous ferait une crise cardiaque le ptit pére de voir ainsi un film qu'il adore se faire lyncher avec de tels arguments.
ceci dit je reconnais que j'y étais fort avec Vain(qui n'y est pour rien,et qui a meme parlé du fabuleux générique)mais c'est plus du cynisme qu'autre chose...
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Re: Rétro Avati : Quoi voir ?
Puisqu'il faut se justifier, allons-y :NUTELLA a écrit :par ce que tu crois que je poste beaucoup moi aussi.et pour les raisons que je t'ai reproché.Requiem a écrit : Tu m'étonnes après ça que certains n'aient plus envie de poster dans les forums ciné.
sur un forum comme celui-ci(c'est pas dvdrama) j'espére betement ne pas voir ce genre de phrase.nanar,maison dans la petite prairie pour qualifier ce film,ca fait quand meme pitié.
mais t'inquiétes pas Requiem je viens presque plus,donc je ne t'embeterai pas longtemps
je ne sais pas si le grand Dionnet viens sur le net,mais il nous ferait une crise cardiaque le ptit pére de voir ainsi un film qu'il adore se faire lyncher avec de tels arguments.
ceci dit je reconnais que j'y étais fort avec Vain(qui n'y est pour rien,et qui a meme parlé du fabuleux générique)mais c'est plus du cynisme qu'autre chose...
Je n'ai pas mentionné Fulci parce que j'ai vu aucun de ses films.
J'ai mentionné Bava pour la simple raison que La Casa Dell'Exorcismo est sorti quelques mois avant La Casa Dalle Finestre Che Ridono et que dans chacun de ces deux films des fresques "maudites" témoignent d'une présence "maléfique". Il y a également une similitude plutôt troublante entre la maison... et la fille qui... où un même objet est découvert dans des conditions similaires.
j'ai mentionné Argento parce que son travail témoigne d'une réflexion sur les rapports ciné / peinture (notamment dans L'oiseau... et le Syndrome...) et sur l'acte créatif plus généralement, thèmes que l'on trouve également dans la maison... de Avati. Libre à toi de n'y voir là qu'un "raprochement rapide et facile".
Enfin, je ne pense faire preuve d'aucun cynisme en soulignant simplement le fait que dans ce film, Avati (tout comme Argento dans la plupart de ses dernières réalisations) gâche d'excellentes idées de mise en scène par une réalisation maladroite. Et cette alternence nonchalante de scènes vraiment flippantes et de scènes vraiment navrantes n'a fait que renforcer ma frustration. Il y a dans ce film des idées qui auraient mérité un travail d'écriture et de montage un peu plus rigoureux pour ne pas venir gâcher un sens certain de "l'atmosphère". De même pour le cadrage et les mouvements de caméra qui sont remarquable dans certaines scènes et franchement critiquables dans d'autres.
La Casa Dalle Finestre Che Ridono aurait pu être un excellent film d'épouvante.
Re: Rétro Avati : Quoi voir ?
pour le cynisme,je parlais de moi,et de ma lassitude à voir le bis se faire laminer en permanence sur ce forum.Sibyl Vain a écrit :Puisqu'il faut se justifier, allons-y :NUTELLA a écrit : par ce que tu crois que je poste beaucoup moi aussi.et pour les raisons que je t'ai reproché.
sur un forum comme celui-ci(c'est pas dvdrama) j'espére betement ne pas voir ce genre de phrase.nanar,maison dans la petite prairie pour qualifier ce film,ca fait quand meme pitié.
mais t'inquiétes pas Requiem je viens presque plus,donc je ne t'embeterai pas longtemps
je ne sais pas si le grand Dionnet viens sur le net,mais il nous ferait une crise cardiaque le ptit pére de voir ainsi un film qu'il adore se faire lyncher avec de tels arguments.
ceci dit je reconnais que j'y étais fort avec Vain(qui n'y est pour rien,et qui a meme parlé du fabuleux générique)mais c'est plus du cynisme qu'autre chose...
Je n'ai pas mentionné Fulci parce que j'ai vu aucun de ses films.
J'ai mentionné Bava pour la simple raison que La Casa Dell'Exorcismo est sorti quelques mois avant La Casa Dalle Finestre Che Ridono et que dans chacun de ces deux films des fresques "maudites" témoignent d'une présence "maléfique". Il y a également une similitude plutôt troublante entre la maison... et la fille qui... où un même objet est découvert dans des conditions similaires.
j'ai mentionné Argento parce que son travail témoigne d'une réflexion sur les rapports ciné / peinture (notamment dans L'oiseau... et le Syndrome...) et sur l'acte créatif plus généralement, thèmes que l'on trouve également dans la maison... de Avati. Libre à toi de n'y voir là qu'un "raprochement rapide et facile".
Enfin, je ne pense faire preuve d'aucun cynisme en soulignant simplement le fait que dans ce film, Avati (tout comme Argento dans la plupart de ses dernières réalisations) gâche d'excellentes idées de mise en scène par une réalisation maladroite. Et cette alternence nonchalante de scènes vraiment flippantes et de scènes vraiment navrantes n'a fait que renforcer ma frustration. Il y a dans ce film des idées qui auraient mérité un travail d'écriture et de montage un peu plus rigoureux pour ne pas venir gâcher un sens certain de "l'atmosphère". De même pour le cadrage et les mouvements de caméra qui sont remarquable dans certaines scènes et franchement critiquables dans d'autres.
La Casa Dalle Finestre Che Ridono aurait pu être un excellent film d'épouvante.
tu es cadreur?
moi je n'ai pas vu de différences flagrantes entre certains plans,mais ce n'est pas mon métier,donc...
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Re: Rétro Avati : Quoi voir ?
tout pareil pour moi,je n'ai pas vu de fossé entre les "grands" moments de LA MAISON... et les "petits" moments...l'ensemble me parait cohérent et honnête...NUTELLA a écrit :pour le cynisme,je parlais de moi,et de ma lassitude à voir le bis se faire laminer en permanence sur ce forum.Sibyl Vain a écrit : Puisqu'il faut se justifier, allons-y :
Je n'ai pas mentionné Fulci parce que j'ai vu aucun de ses films.
J'ai mentionné Bava pour la simple raison que La Casa Dell'Exorcismo est sorti quelques mois avant La Casa Dalle Finestre Che Ridono et que dans chacun de ces deux films des fresques "maudites" témoignent d'une présence "maléfique". Il y a également une similitude plutôt troublante entre la maison... et la fille qui... où un même objet est découvert dans des conditions similaires.
j'ai mentionné Argento parce que son travail témoigne d'une réflexion sur les rapports ciné / peinture (notamment dans L'oiseau... et le Syndrome...) et sur l'acte créatif plus généralement, thèmes que l'on trouve également dans la maison... de Avati. Libre à toi de n'y voir là qu'un "raprochement rapide et facile".
Enfin, je ne pense faire preuve d'aucun cynisme en soulignant simplement le fait que dans ce film, Avati (tout comme Argento dans la plupart de ses dernières réalisations) gâche d'excellentes idées de mise en scène par une réalisation maladroite. Et cette alternence nonchalante de scènes vraiment flippantes et de scènes vraiment navrantes n'a fait que renforcer ma frustration. Il y a dans ce film des idées qui auraient mérité un travail d'écriture et de montage un peu plus rigoureux pour ne pas venir gâcher un sens certain de "l'atmosphère". De même pour le cadrage et les mouvements de caméra qui sont remarquable dans certaines scènes et franchement critiquables dans d'autres.
La Casa Dalle Finestre Che Ridono aurait pu être un excellent film d'épouvante.
tu es cadreur?
moi je n'ai pas vu de différences flagrantes entre certains plans,mais ce n'est pas mon métier,donc...
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Re: Rétro Avati : Quoi voir ?
Là, tu me la coupes !NUTELLA a écrit :tu es cadreur?
moi je n'ai pas vu de différences flagrantes entre certains plans,mais ce n'est pas mon métier,donc...
Un argument en béton. De quoi faire taire toutes (et tous) les critiques.
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Deux d'entre eux seulement et à leur sortie : Histoire de garçons et de filles et Bix. J'avoue que je ne partage pas vraiment ton enthousiasme. Le premier m'avait laissé une impression plutôt sympathique même si son charme - déjà à l'époque - m'avait semblé être de ceux qui ne résistent pas à une seconde vision (canevas un peu trop classique, dont Avati ne parvient pas vraiment à s'émanciper : on reste dans la figure convenue, sur une trame à la Tchekhov). Le second, par contre, n'a pas trouvé grâce à mes yeux : souvenir d'un biopic poussiéreux et ampoulé. Il faut dire qu'il est sorti deux ans après Bird d'Eastwood et qu'il était difficile de ne pas l'y comparer.Jeremy Fox a écrit :A part ça, qui d'autres aurait vu les 4 films dont j'ai parlé au début ?
I would prefer not to
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Re: Rétro Avati : Quoi voir ?
Impression mitigée à la vision de "Zeder", une ambiance étrange,prenante et inquiétante par intermittences, qui fonctionne surtout dans son dernier tiers, mais aussi un coté un peu plan plan dans le filmage et une prestation monolithique de Gabriele Lavia..néanmoins "Zeder" reste intrigant dans son ensemble et annonce le "Simetierre" de King.
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Re: Re : Pupi Avati
Ah tiens, on a vu son dernier film au festival de Villerupt. C'est presque tout pourri. Une narration désastreuse, des enjeux et un rythme inexistant, un visuel de TV Film, et Sharon Stone perdue là dedans et doublée avec les pieds.
C'est un changement de salles inopiné dans la prog qui nous a amené devant ça au lieu de L'évangile selon St Matthieu. Autant dire que j'étais bien dégouté.
C'est un changement de salles inopiné dans la prog qui nous a amené devant ça au lieu de L'évangile selon St Matthieu. Autant dire que j'étais bien dégouté.
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Re: Pupi Avati
Un Avati inédit en France présenté ce mois-ci à Lyon.
http://www.festival-lumiere.org/manifes ... atore.html
Peu connu du grand public, Pupi Avati est un cinéaste inclassable. Sa carrière, personnelle et éclectique, l’entraînera du côté du musical, du film historique ou de la comédie générationnelle. Mais c’est par sa contribution au genre horrifique que Pupi Avati s’affirme comme l’un des auteurs les plus originaux du cinéma d’épouvante italien.
Le cinéaste cultive, dès ses premiers films, le goût du grotesque et du grand-guignol. Après des débuts discrets, il connaît son premier succès en 1976, avec un giallo atypique intitulé La Maison aux fenêtres qui rient. Le cinéaste retourne au film d’horreur avec Zeder, en 1983, un film de zombie dont il revisite les codes.
En 1996, dans L’arcano incantatore, Avati renoue avec ses obsessions mystiques et signe l’un des rares films gothiques italiens de son époque. Enraciné dans son Émilie-Romagne natale, le cinéaste livre une fresque ésotérique sur les énigmes de la Mort. Dans cette Italie rurale du XVIIIe siècle, profondément catholique et superstitieuse, Avati explore les relations troubles entre l’Église et les sciences occultes.
L’arcano incantatore est récompensé au Festival du film fantastique de Bruxelles et sélectionné au Festival de Gérardmer. Malgré l’attention de la critique, le film ne trouve pas de distributeur et reste, aujourd’hui encore, inédit dans les salles françaises.
L’arcano incantatore compte parmi ses admirateurs le réalisateur Guillermo del Toro, qui ne cache pas l’influence du film sur son propre travail. « C’est un film incroyablement puissant, et il est devenu incroyablement important pour moi lorsque je réalisais L’Échine du diable ». Le cinéaste s’attache à faire redécouvrir le film, encore largement méconnu à l’étranger : « C'est un film très fort, d’un point de vue cinématographique. En sortant d’une projection, j’ai parlé à Edgar Wright qui a dit : « C’est le Barry Lyndon des films d'horreur. » Il a été ébloui par le film. Si vous entendez quelque chose au métier de réalisateur, alors vous comprenez avec quel soin incroyable ce film est confectionné. » (Entretien avec Robert K. Elder, The Best Film You’ve Never Seen, Chicago Review Press).
http://www.festival-lumiere.org/manifes ... atore.html
Peu connu du grand public, Pupi Avati est un cinéaste inclassable. Sa carrière, personnelle et éclectique, l’entraînera du côté du musical, du film historique ou de la comédie générationnelle. Mais c’est par sa contribution au genre horrifique que Pupi Avati s’affirme comme l’un des auteurs les plus originaux du cinéma d’épouvante italien.
Le cinéaste cultive, dès ses premiers films, le goût du grotesque et du grand-guignol. Après des débuts discrets, il connaît son premier succès en 1976, avec un giallo atypique intitulé La Maison aux fenêtres qui rient. Le cinéaste retourne au film d’horreur avec Zeder, en 1983, un film de zombie dont il revisite les codes.
En 1996, dans L’arcano incantatore, Avati renoue avec ses obsessions mystiques et signe l’un des rares films gothiques italiens de son époque. Enraciné dans son Émilie-Romagne natale, le cinéaste livre une fresque ésotérique sur les énigmes de la Mort. Dans cette Italie rurale du XVIIIe siècle, profondément catholique et superstitieuse, Avati explore les relations troubles entre l’Église et les sciences occultes.
L’arcano incantatore est récompensé au Festival du film fantastique de Bruxelles et sélectionné au Festival de Gérardmer. Malgré l’attention de la critique, le film ne trouve pas de distributeur et reste, aujourd’hui encore, inédit dans les salles françaises.
L’arcano incantatore compte parmi ses admirateurs le réalisateur Guillermo del Toro, qui ne cache pas l’influence du film sur son propre travail. « C’est un film incroyablement puissant, et il est devenu incroyablement important pour moi lorsque je réalisais L’Échine du diable ». Le cinéaste s’attache à faire redécouvrir le film, encore largement méconnu à l’étranger : « C'est un film très fort, d’un point de vue cinématographique. En sortant d’une projection, j’ai parlé à Edgar Wright qui a dit : « C’est le Barry Lyndon des films d'horreur. » Il a été ébloui par le film. Si vous entendez quelque chose au métier de réalisateur, alors vous comprenez avec quel soin incroyable ce film est confectionné. » (Entretien avec Robert K. Elder, The Best Film You’ve Never Seen, Chicago Review Press).
- El Dadal
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Re: Pupi Avati
Assez impressionné par Zeder. Le film diffuse une impression constante de malaise, proche du Argento d'Inferno (avec lequel il partage un goût prononcé pour l'ésotérisme, l'alchimie et l'occulte). Dans les thématiques, on retrouve aussi le Fulci de L'au-delà, mais en fin de compte, le film d'Avati ne ressemble pas vraiment à ces références. Il est triste, volontairement plat et à hauteur d'homme, plongé dans la terre et sans afféteries. Le traitement sonore (qui aide à produire des transitions fluides d'un lieu à un autre en y insérant la même menace sourde) est vraiment ce qui pousse l'enquête de ces profanateurs du côté d'une horreur beaucoup plus mentale et suggérée. Car Avati n'a guère recours aux effets gores et autres séquences gratuites. Le fond est ici plus complexe et ne se résume pas à une imagerie, et la volonté tabou de passer de l'autre côté renvoie aux pourtant stylistiquement éloignés Dellamorte Dellamore de Soavi et Martyrs de Laugier, qui me semblent grandement s'en inspirer.
J'en ai profité pour jeter un coup d’œil à la filmographie de son réalisateur, et c'est le boxon. Milles genres abordés, pas beaucoup d'études ou d’exégètes... Des avis ici-bas?
J'en ai profité pour jeter un coup d’œil à la filmographie de son réalisateur, et c'est le boxon. Milles genres abordés, pas beaucoup d'études ou d’exégètes... Des avis ici-bas?
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