Fabrice Luchini

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Alligator
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Re: Fabrice Luchini

Message par Alligator »

Les femmes du 6ème étage (Philippe Le Guay, 2011)

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http://alligatographe.blogspot.com/2011 ... etage.html


Je suis allé voir ce film sans trop rien savoir, si ce n'est qu'un grand bourgeois, chassé par sa femme qui croit avoir été trompée, se retrouve à vivre dans les combles, parmi les bonnes au 6e étage de son immeuble, sans savoir non plus s'il s'agissait d'une comédie burlesque, de mœurs, une histoire romantique, un drame ou une satire politique.

J'y suis allé parce que Fabrice Luchini est un artiste qui me plait énormément. Il est d'une richesse telle qu'aller voir un de ses films réserve toujours une surprise, malgré l'image médiatique que le comédien trimballe (un peu moins de nos jours) avec lui de façon plus ou moins volontaire et consciente.
Il convient de faire la part des choses entre les numéros de clown que la promotion de ses films l'ont incité à proposer à la télévision et l'incarnation de ses personnages au cinéma. Aussi loin qu'il m'en souvienne, je n'ai jamais été déçu par ce que le comédien a présenté sur grand écran. Il a toujours su insuffler à ses rôles des tonalités étonnantes, souvent pleines d'émotions et de sentiments rentrés qui jaillissent avec plus ou moins d'éclat.
Fabrice Luchini campe souvent le même personnage, celui d'un bourgeois un peu effacé, dont les colères éclairent le quotidien de notes épicées, mais comme souvent chez les très grands comédiens, il tire de ses caractéristiques, de son talent une variété de tons ou de couleurs qui, de film en film, élabore une mosaïque riche et complexe d'âmes fouillées et denses, d'une rare beauté poétique. Fabrice Luchini est un très grand acteur. J'ai beaucoup d'admiration pour ce type.
D'autant plus qu'il se dégage de son travail, de son expression, une sorte d'amour de jeu, du texte, un plaisir hédoniste volontiers partageur, une offrande jamais narcissique. Ce gars-là mon vieux, il est terriblement généreux. C'est bon.
Je comprends que d'aucuns ne le supportent pas. Les traits sont saillants, la diction "Jouvet" peut en rebuter plus d'un. Mais c'est juste dommage pour eux, ils passent à côté d'un travail formidable.

J'ai été tout de suite charmé par la douce quiétude qui se dégage de ce film et par ces petits piaillements des bonnes espagnoles. La rondeur élégante et chantante de leur langue réchauffe une photographie plutôt froide, dans des verts et des bleus que le grand appartement parisien impose à tout le monde.

Je ne connais pas Philippe Le Guay, même si le nom me dit quelque chose. Je n'ai surtout pas la moindre idée de ses intentions. Mais au delà du code romantique (j'ai longtemps cru à une fable sociale) que le récit suit sagement, il est apparu très clairement que le film était avant tout une ode amoureuse, un poème dédié à l'Espagne. Par le biais de ces femmes, le cinéaste a sans doute voulu que le public s'identifie au personnage de Luchini et tombe amoureux, comme lui, de ces bonnes espagnoles, de leur courage, de leurs sourires, de leur joie et de leurs peines.

En ce qui me concerne, j'ai parfaitement marché et ai pu ainsi "comprendre" que le grand bourgeois tombe réellement amoureux de Maria (Natalia Verbeke). Même si l'on pouvait craindre que cela ne soit qu'une bouffée de désir née de sa position de patron pour la subalterne, peu à peu la sincérité de sentiments se révèle toute puissante et tout rafraichissante. C'est l'essence même du film qui s'exprime là, dans cette renaissance, ce magnifique accord quand on est amoureux entre tous les sens de la vie.

Ce qui frappe également c'est la simplicité avec laquelle Le Guay film son histoire. Aucun effet de caméra, une photographie discrète, une mise en scène épurée, un scénario sans grande surprise au fond, un chemin plutôt tranquille dans le récit sauf sur la fin, avec toutefois quelques montées de lait, de violentes émotions qui n'en sont que plus touchantes, plus courtes qu'inattendues d'ailleurs.
On ne s'appesantit pas vraiment. Le pathos est une virgule rare ici, consommée avec parcimonie.
Les gros plans mettent à nu les personnages, en disent tellement long mais toujours à bon escient. Bref, j'ai trouvé le travail de mise en scène remarquable de simplicité. Sans esbroufe, élégant et efficace.

La portée du film se limite donc à ça : une histoire simple, délicatement exposée. Un petit film charmant.
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Re: Fabrice Luchini

Message par Amarcord »

Alligator a écrit :La portée du film se limite donc à ça : une histoire simple, délicatement exposée. Un petit film charmant.
...Comme à peu près n'importe quel autre film avec Luchini, ces dernières années. :wink:
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Re: Fabrice Luchini

Message par Federico »

Luchini est un très grand acteur, un excentrique des années 30-40 en version contemporaine. Le seul hic avec lui, c'est que ce type doué (notamment d'une mémoire colossale, immense atout pour un comédien) est passé au fil du temps du statut de sympathique ludion (il faut le revoir à ses débuts, chez Rohmer, Borowczyk...) à celui de luciole accro à la lumière et aux caméras. Si, au début, son numéro hors grand écran m'amusait, à force, il m'a fatigué. Il n'est pas seul fautif : la télévision tombe trop facilement dans la facilité dès qu'elle met la main sur ce qu'on appelle un "bon client" (ce fut un temps aussi le cas avec un autre excentrique de talent : Michel Serrault).
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Re: Fabrice Luchini

Message par Amarcord »

Très, très vrai ça ! Mais je parlais aussi des choix filmiques (sans doute ceci explique-t-il cela, d'ailleurs) de Luchini, ces dernières années : jamais franchement honteux, mais pas non plus inoubliables. Je crois que Luchini reste lié au cinéma de Rohmer, pour moi. Et aussi à son rôle chez Zucca (dans le charmant Vincent mis l'âne dans un pré).
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Re: Fabrice Luchini

Message par Federico »

Amarcord a écrit :Très, très vrai ça ! Mais je parlais aussi des choix filmiques (sans doute ceci explique-t-il cela, d'ailleurs) de Luchini, ces dernières années : jamais franchement honteux, mais pas non plus inoubliables. Je crois que Luchini reste lié au cinéma de Rohmer, pour moi. Et aussi à son rôle chez Zucca (dans le charmant Vincent mis l'âne dans un pré).
Je n'ai pas vu les derniers films de Luchini mais (en dehors de Rohmer, évidemment) je l'avais également beaucoup apprécié dans ce petit bijou que reste La discrète ainsi que dans le très amusant Rien sur Robert de Bonitzer. Il faut dire aussi que dans ces deux cas, il était accompagné de comédiens et comédiennes de grande classe. Il fut aussi parfait en valet calculateur du mésestimé Retour de Casanova d'Edouard Niermans (le dernier bon film de Delon).
Pour revenir à son mentor Rohmer et pour le fun : Luchini s'écoutant tellement parler qu'il fait les questions et les réponses en marchand de tableaux de Quatre aventures de Reinette et Mirabelle :

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Re: Fabrice Luchini

Message par Alligator »

Ce serait tellement bien si l'on pouvait faire la différence entre un clown à la télé et un acteur dans un film!
D'autre part, je ne me souviens plus de la dernière fois où je l'ai vu à la télé, j'ai bel et bien l'impression que les gesticulations médiatiques du bon client sont plutôt derrière lui, de l'histoire ancienne. M'enfin, c'est vrai que je ne regarde plus peut-être les "bonnes émissions" pour l'y découvrir chantant Adamo. Il fait encore ce genre de tv? Pas sûr.
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Re: Fabrice Luchini

Message par Federico »

Alligator a écrit :Ce serait tellement bien si l'on pouvait faire la différence entre un clown à la télé et un acteur dans un film!
D'autre part, je ne me souviens plus de la dernière fois où je l'ai vu à la télé, j'ai bel et bien l'impression que les gesticulations médiatiques du bon client sont plutôt derrière lui, de l'histoire ancienne. M'enfin, c'est vrai que je ne regarde plus peut-être les "bonnes émissions" pour l'y découvrir chantant Adamo. Il fait encore ce genre de tv? Pas sûr.
En même temps, c'est moins pire que du Jauni Olida (comme l'a prouvé Arno)... :mrgreen:
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Re: Fabrice Luchini

Message par Anorya »

Hop, j'en profite pour recopier mon avis sur La discrète, premier film de Christian Vincent où officiait Luchini. :D

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Sa dernière petite amie l'ayant plaqué bien avant lui, Antoine, jeune écrivain narcissique, décide de se venger des femmes. Son éditeur lui soumet alors l'idée de séduire la première fille venue, relater le tout dans un journal intime, puis abandonner la jeune femme au moment de la publication de l'ouvrage. Antoine tombe d'accord sur Catherine, une étudiante à qui il charge de faire les correction d'un ouvrage érotique méconnu et se met en charge de lentement la draguer. Seulement voilà, les choses ne se passent pas comme il pouvait s'y attendre...


Quand il sort en 1990, La discrète est le premier film du méconnu et discret Christian Vincent qui, axé essentiellement autour du duo Fabrice Luchini et Judith Henry (malgré la participation du regretté et excellent Maurice Garrel), va paradoxalement rencontrer un immense succès (prix de la critique au festival de Venise et 3 césars dont meilleur premier film et surtout, meilleur espoir féminin pour Judith Henry et la récompense n'est certainement pas volée tant la jeune femme sidère lentement tel un doux poison qui s'infuse au visionnage), à la grande surprise de leurs auteurs.

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Ce qui fait tout le charme du film réside donc non pas dans sa mise en scène (somme toute assez banale même si l'idée de séparer chaque jour qui passe --signifié par une date en bas à gauche de l'écran-- par un fondu au noir est assez bien vue), mais la qualité d'écriture qui déploie des personnages fouillés au sein d'une analyse du processus de séduction minutieusement décortiqué. Les jours passent, les lieux se répètent agréablement (notamment des quartiers de Paris des plus connus (*)) mais la relation évolue, tout comme les enjeux se déploient admirablement sur un sérieux qui s'infuse lentement. Pendant le film, Antoine et Catherine se dévoilent et "la discrète" échappe alors lentement aux cases où le séducteur un brin prétentieux essayait de la placer, renversant ses préjugés, le faisant douter au final.


Il est d'ailleurs bien vu que le final du film, même un brin expéditif (C'est quoi cet espèce de moralisme qui pointe dans les dernières minutes ? Et cette voix-off surgie de nulle part là où les dates, donc la typo, pouvaient apporter une élégance qu'on aurait pu faire durer jusqu'au générique ?) change profondément les personnages, les faisant entrer dans un âge adulte qui leur était inconnu. Ceux qui se seront finalement aimés apprendront que la vie est bien plus dure et sérieuse qu'elle peut l'être. Si par exemple Antoine nous apparaissait passablement ennuyeux (malgré les anecdotes historiques passionnantes qu'il déverse tel un moulin à paroles et font paradoxalement tout le sel du personnage), il se révèle transfiguré à la fin, comprenant qu'il n'y a pas que les hommes qui peuvent avoir des besoins amoureux et/ou sexuels.

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Le jeu des apparences est donc subtilement interverti (il faut voir en outre le personnage de Maurice Garrel qui se révèle des plus odieux vers la fin alors qu'on pouvait y voir une figure paternaliste et protectrice vis à vis d'Antoine, ce que pouvait confirmer le personnage de Manu, aide-libraire de la petite maison d'édition), montrant toute la complexité d'une réalité qui peut à tout instant se dérober lentement sous nos pas. D'ailleurs, Antoine n'est d'ailleurs pas à l'abri des imprévus qui peuvent lui tomber sur la tronche à tout moment (une femme qui le revoit dans un restaurant et manquant de plomber l'ambiance, une ex dans le même café où le séducteur donne rendez-vous à la jeune fille). Je remercie d'ailleurs le film de prendre ce genre de petit détail dans sa peinture d'un réel quotidien auquel nous n'échappons pas non plus nous mêmes.


Les deux comédiens principaux m'ont plus que séduits. Judith Henry incarne merveilleusement un personnage des plus basique, une girl-next-door mais qui se révèle grandement attachante et finalement plus ambigüe que ce qu'Antoine pouvait y percevoir au premier abord. Quand à Luchini, notre Antoine, que l'on suit pendant quasiment tout le film, il finit par lentement devenir intéressant quand ses propres idées préconçues de la vie et des femmes s'effondrent lentement. De l'imbuvable personnage (parfois tête à claque) qu'incarne Luchini, on finit par être de plus en plus préoccupé par son sort. Là aussi la performance de l'acteur m'a suffisamment plu pour que je commence à me pencher progressivement sur sa carrière, lui qui pourtant ne m'intéressait pas des masses, de par sa capacité à "déborder" dans et hors de l'écran pour le meilleur comme pour le pire. Comme l'indique l'acteur dans les bonus du DVD, il avait accepté le rôle parce qu'il en avait marre d'être catalogué comme un personnage Rohmerien et voulait prouver qu'il pouvait surprendre si on lui en donnait l'occasion.

Chose faite avec ce très sympathique premier film.










(*) Quartiers où j'ai passé une partie de mes années lycée ce qui n'a fait qu'amplifier le charme discret du film à mes yeux. :oops:
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Re: Fabrice Luchini

Message par Supfiction »

Mon top Luchini :

ART, de Yasmina Reza
Les invités de mon père, d'Anne Le Ny
Rien sur Robert, de Pascal Bonitzer
Le coût de la vie, de Philippe Le Guay
La discrète, de Christian Vincent

Un film de Luchini que j'aimerai beaucoup revoir aussi, c'est L'année Juliette. Malheureusement il n'existe même pas en dvd. Je le cherche partout sans succès..
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Re: Fabrice Luchini

Message par Federico »

La nuit rêvée de France Culture donnera carte blanche à Luchini samedi soir, de minuit à 6h30.
Sans surprise, il a choisi de faire ré-écouter des archives sur Jouvet, Guitry, Céline, Flaubert, Artaud...
Mais... rien sur Rohmer. :o :arrow: :wink:
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Re: Fabrice Luchini

Message par Supfiction »

Federico a écrit :La nuit rêvée de France Culture donnera carte blanche à Luchini samedi soir, de minuit à 6h30.
Sans surprise, il a choisi de faire ré-écouter des archives sur Jouvet, Guitry, Céline, Flaubert, Artaud...
Mais... rien sur Rohmer. :o :arrow: :wink:
Merci Federico! L'émission est dispo désormais et écoutable pour ceux qui dorment la nuit. Par contre je n'ai pas trouvé de moyen de l'enregistrer comme un podcast.
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Re: Fabrice Luchini

Message par Federico »

Supfiction a écrit :
Federico a écrit :La nuit rêvée de France Culture donnera carte blanche à Luchini samedi soir, de minuit à 6h30.
Sans surprise, il a choisi de faire ré-écouter des archives sur Jouvet, Guitry, Céline, Flaubert, Artaud...
Mais... rien sur Rohmer. :o :arrow: :wink:
Merci Federico! L'émission est dispo désormais et écoutable pour ceux qui dorment la nuit. Par contre je n'ai pas trouvé de moyen de l'enregistrer comme un podcast.
Les Nuits rêvées ne sont pas podcastées...
Spoiler (cliquez pour afficher)
...mais il est possible de récupérer les mp3 avec certains modules complémentaires de navigateurs (par ex. DownloadHelper sur Firefox) :wink:
NB : la qualité sera juste un peu inférieure à celle d'un enregistrement direct via une box (128kbps - comme la plupart des podcasts de Radio-France - contre 192) mais sur des documents essentiellement vocaux, la différence est minime.
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Re: Fabrice Luchini

Message par Supfiction »

Supfiction a écrit :

Chose étonnante, vu la popularité de Luchini, ce film de 1995 est introuvable en vidéo :

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Commissaire Juve a écrit :Ah, je l'ai vu en salle (22 mars 1995, 36 francs). Pas un souvenir impérissable.
J'en ai un bon souvenir, mais je serai peut-être déçu en le revoyant. Tu notes même le prix des places ??? Oui, je payais dans les 33F à l'époque en province. Un film de Philippe Le Guay pourtant réalisateur de trois gros succès récents de Luchini (Alceste à bicyclette, Les femmes du 6ème étage, Le coût de la vie) et scénariste du prochain Rappeneau.
Jeremy Fox a écrit :
Supfiction a écrit : Un film de Philippe Le Guay pourtant réalisateur de trois gros succès récents de Luchini (Alceste à bicyclette)
Ce qui n'est pas une référence. J'ai trouvé ce film insupportable.

Je me rappelle effectivement de très mauvais commentaires sur le site il n'y a pas si longtemps.
Un petit film pourtant plaisant et inoffensif pour peu que l'on supporte ces deux acteurs qui laissent rarement indifférents.
Dernière modification par Supfiction le 15 oct. 14, 12:15, modifié 1 fois.
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Re: Fabrice Luchini

Message par Commissaire Juve »

Supfiction a écrit :(Alceste à bicyclette)
Oui, j'ai bien aimé, moi (en dehors de l'affreux manteau de Lambert Wilson :mrgreen: ).
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
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Re: Fabrice Luchini

Message par cinephage »

Commissaire Juve a écrit :
Supfiction a écrit :(Alceste à bicyclette)
Oui, j'ai bien aimé, moi (en dehors de l'affreux manteau de Lambert Wilson :mrgreen: ).
Moi aussi, j'avais bien aimé. C'est toujours intéressant de voir le travail sur un texte par de grands comédiens, et le film pose quelques bonnes questions sur ce métier. Même si le film n'était pas inoubliable, j'ai passé un fort bon moment devant.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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