Fabrice Luchini
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Fabrice Luchini
Je l'ai découvert chez Rohmer la première fois, pas trop accroché à son jeu au début, mais j'ai poursuivi sur la lancée en regardant ses autres films et j'ai découvert un acteur monstrueux, dont le talent pour la composition jaillit de chaque plan, une véritable bête de scène et donc dévoreur d'écran, pas très loin de Gérard Depardieu, mais dans un registre différent. A chaque fois qu'il passe à la télé, je cesse toute activité, pour le regarder, il a une capacité à retenir l'attention qui n'échappe à personne, phénoménale. A chaque fois, je sens derrière le personnage, cette fragilité, une blessure presque, qui ne dit pas ses mots, qui se dissimule derrière un sourire grave. Je sens malgré toute l'exubérance du personnage, un être sensible et pudique, une forte compassion pour les autres. On sent que c'est un artiste dont la scène, le théâtre est l'endroit idéal pour qu'il s'épenche, à la télé on l'invite souvent pour qu'il donne matière à se faire décortiquer, démonter, on essaye de trouver ses failles, je trouve cela trop simple, comme si on ne voyait de lui que le show-man, que l'on restait en surface.
C'est pour moi un grand bonhomme, un homme qui aime le verbe et les mots, qui joue avec. Il est rare au cinéma en ce moment, ce genre d'acteur manque. C'est parfois un grande gueule, j'aime cela, surtout qu'il le fait si bien, mais il a d'autres cordes à son arc.
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C'est pour moi un grand bonhomme, un homme qui aime le verbe et les mots, qui joue avec. Il est rare au cinéma en ce moment, ce genre d'acteur manque. C'est parfois un grande gueule, j'aime cela, surtout qu'il le fait si bien, mais il a d'autres cordes à son arc.
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Bon je viens prendre sa défense. En plus d'être un bon comédien voire très grand : La discrète, Les rohmer, Beaumarchais (même s'il en fait trop), tout ça pour ça, j'aime beaucoup le personnage comme l'a très justement fait remarquer Jordan.
Il aime le théâtre, les mots, la langue française, c'est un vrai passionné et en plus il m'amuse.
Son spectacle était admirable et sa façon de réciter les grands écrivains est excellente.
Il aime le théâtre, les mots, la langue française, c'est un vrai passionné et en plus il m'amuse.
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Re: Fabrice Luchini
J'en pense tout pareil que toi.Jordan White a écrit :Je l'ai découvert chez Rohmer la première fois, pas trop accroché à son jeu au début, mais j'ai poursuivi sur la lancée en regardant ses autres films et j'ai découvert un acteur monstrueux, dont le talent pour la composition jaillit de chaque plan, une véritable bête de scène et donc dévoreur d'écran, pas très loin de Gérard Depardieu, mais dans un registre différent. A chaque fois qu'il passe à la télé, je cesse toute activité, pour le regarder, il a une capacité à retenir l'attention qui n'échappe à personne, phénoménale. A chaque fois, je sens derrière le personnage, cette fragilité, une blessure presque, qui ne dit pas ses mots, qui se dissimule derrière un sourire grave. Je sens malgré toute l'exubérance du personnage, un être sensible et pudique, une forte compassion pour les autres. On sent que c'est un artiste dont la scène, le théâtre est l'endroit idéal pour qu'il s'épenche, à la télé on l'invite souvent pour qu'il donne matière à se faire décortiquer, démonter, on essaye de trouver ses failles, je trouve cela trop simple, comme si on ne voyait de lui que le show-man, que l'on restait en surface.
C'est pour moi un grand bonhomme, un homme qui aime le verbe et les mots, qui joue avec. Il est rare au cinéma en ce moment, ce genre d'acteur manque. C'est parfois un grande gueule, j'aime cela, surtout qu'il le fait si bien, mais il a d'autres cordes à son arc.
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ben si je parle de cabotinage outrancier.Jordan White a écrit :Les détracteurs n'apportent pour l'instant aucun argument. Juste : " Il m'horripile", "Il est insupportable".
à ses débuts son cabotinage paraissait naturel,c'était sa facon de parler,d'agir avec passion et exubérance.
mais depuis pas mal de temps dejà il en fait trop,de plus en plus,ca ne parait plus naturel,il semble se forcer pour en faire toujours plus,pour combler ses fans:toujours près à se pamoiser devant ses bons mots,ses facéties,mais-là je le répéte,ca ne parait plus naturel,et forcément ca fait une grande différence
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Bonjour,
Nocifieu
Papillon
Je suis aujourd'hui convaincu que c'est une personne tout à fait estimable, ni imbu, ni prétentieux, mais plutot dans le doute, l'inquiétude presque.
Je pense qu'il continu à faire dans les médias de grande écoute le numéro que l'on attend de lui. Depuis 3 ou 4 ans j'ai même cru sentir un second degré dans cet exercice pour lequel on l'invite.
Claude.
Nocifieu
C'est l'effet qu'il m'a fait à une prériode. Un peu après le début.Simple : il m'insupporte !
Papillon
J'aurai pu le penser, si je n'avais découvert, dans des interviews peu médiatiques, avec un interlocuteur qui ne lui demande pas de faire du Luchini tel qu'il a pu paraitre un moment, des aspects de sa personnalité fort éloignés.un paltoquet imbu de sa personne, qui serait prêt à faire n'importe quoi pour attirer l'attention !
Je suis aujourd'hui convaincu que c'est une personne tout à fait estimable, ni imbu, ni prétentieux, mais plutot dans le doute, l'inquiétude presque.
Je pense qu'il continu à faire dans les médias de grande écoute le numéro que l'on attend de lui. Depuis 3 ou 4 ans j'ai même cru sentir un second degré dans cet exercice pour lequel on l'invite.
Claude.
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- Localisation : là oû tout fini...
il ne fait que citer des auteurs célébres ....Céline et biens d'autres ...Jordan White a écrit :Les détracteurs n'apportent pour l'instant aucun argument. Juste : " Il m'horripile", "Il est insupportable".
se donne en spectacle tout le temps
n'hésite pas à détourner une conversation interressante uniquement pour se mettre en avant
il se permet de juger certaines personnes
il en rajoute des tonnes
Son registre au cinéma, si on enléve son coté "bouffon" et excessif est finallement trés limité
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- King of (lolli)pop
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S'il cite Céline, Baudelaire ou Flaubert, c'est un peu normal, c'est son métier, il est comédien.
Pour en revenir au personnage, je crois à force de le voir, qu'il y a deux Luchini : le Luchini de la télé, prolixe, fantasque et fanfaron, n'hésitant pas à mettre son égo au devant pour faire parler de lui. Les journalistes se précipitent alors sur la moindre de ses paroles pour essayer de lui faire sortir ses contradictions, pour tenter de le piéger ni plus ni moins par rapport à ses excès, lors de la dernière apparition à la télévision par exemple chez Fogiel qui tentait de lui faire dire des choses qu'il n'avait pas envie de dire. Quand on le voit à la télé on attend de lui qu'il fasse son show, qu'on se dise, en tant que téléspectateur : "Tiens, l'autre mariolle de Luchini encore là à faire son pitre pour faire parler de lui". Ca c'est le Luchini des enfants de la télé, du journal télévisé de 20 heures, qui explose dans son registre du farceur et comédien qui part dans des élucubrations parfois folles, parfois moins inspirées. Le Show man.
Et il y a le Luchini, plus réservé, face caméra, qui, quand il n'y a personne, quand il est seul et qu'il se sent en confiance, révèle, fait éclater au jour une grande sensibilité, un amour de la langue française et des acteurs comme peu savent les porter. Le personnage égocentrique s'efface peu à peu, laissant place à un être subtil, fin, qui oublie ses tics et ses manières, pour se livrer à nu, simple et humble. Ce Luchini là, quand il se donne aux autres sans fard, c'est le meilleur acteur de sa génération. C'est le Luchini du théâtre, quand il parle seul, s'offrant au public. Il y a quand même un Luchini au jeu neutre, pas du tout excessif, qui est le Luchini inspiré par Louis Jouvet et Michel Bouquet, ses deux grand Maîtres. Dans ces moments-là, je le trouve admirable. Comme il le dit lui-même : " Il n'y a qu'au théâtre que je suis moi-même".
Pour en revenir au personnage, je crois à force de le voir, qu'il y a deux Luchini : le Luchini de la télé, prolixe, fantasque et fanfaron, n'hésitant pas à mettre son égo au devant pour faire parler de lui. Les journalistes se précipitent alors sur la moindre de ses paroles pour essayer de lui faire sortir ses contradictions, pour tenter de le piéger ni plus ni moins par rapport à ses excès, lors de la dernière apparition à la télévision par exemple chez Fogiel qui tentait de lui faire dire des choses qu'il n'avait pas envie de dire. Quand on le voit à la télé on attend de lui qu'il fasse son show, qu'on se dise, en tant que téléspectateur : "Tiens, l'autre mariolle de Luchini encore là à faire son pitre pour faire parler de lui". Ca c'est le Luchini des enfants de la télé, du journal télévisé de 20 heures, qui explose dans son registre du farceur et comédien qui part dans des élucubrations parfois folles, parfois moins inspirées. Le Show man.
Et il y a le Luchini, plus réservé, face caméra, qui, quand il n'y a personne, quand il est seul et qu'il se sent en confiance, révèle, fait éclater au jour une grande sensibilité, un amour de la langue française et des acteurs comme peu savent les porter. Le personnage égocentrique s'efface peu à peu, laissant place à un être subtil, fin, qui oublie ses tics et ses manières, pour se livrer à nu, simple et humble. Ce Luchini là, quand il se donne aux autres sans fard, c'est le meilleur acteur de sa génération. C'est le Luchini du théâtre, quand il parle seul, s'offrant au public. Il y a quand même un Luchini au jeu neutre, pas du tout excessif, qui est le Luchini inspiré par Louis Jouvet et Michel Bouquet, ses deux grand Maîtres. Dans ces moments-là, je le trouve admirable. Comme il le dit lui-même : " Il n'y a qu'au théâtre que je suis moi-même".
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