Cinéma en salle : vous en êtes où ?

[MJ]

Jamais, et à mon grand regret.
En revanche, je me souviens avoir découvert Jason X dans la grande salle du Gaumont des Champs-Elysées, le jour de sa sortie...on était 2. Et le 2ème (un relou) a donc eu la bonne idée de venir s'asseoir juste à côté de moi (alors qu'il y avait juste 150 autres places disponibles).

tu n'a pas pu changer de place?

C'était peut-être une expérience sociologique?

[cinephage]

Gaumont Parnasse aujourd'hui : 2 coupures (espacées d'une quarantaine de minutes) en plein milieu de Two Lovers. Ambiance...

D'autant plus que la salle était totalement complète (ce n'est pas une grande salle, il faut dire), donc ça ne manquait pas de raleurs.
L'équipe de salle a géré comme elle a pu, en proposant un remboursement de séance en fin de film. Les dégats furent donc limités, mais c'est inattendu de la part d'un Gaumont, une copie dans un tel état.

[mannhunter]

Ça vous est déjà arrivés de voir un film au ciné, en étant seul dans la salle ?

Ca m'est déjà arrivé 2 ou 3 fois...

ça m'est arrivé plusieurs fois à Evreux ...aux séances de "Wallace et Gromit","la 25ème heure","dernières heures à Denver","à ton image" et assez récemment à la séance de..."Solitaire"

[hansolo]

Gaumont Parnasse aujourd'hui : 2 coupures (espacées d'une quarantaine de minutes) en plein milieu de Two Lovers. Ambiance...

D'autant plus que la salle était totalement complète (ce n'est pas une grande salle, il faut dire), donc ça ne manquait pas de raleurs.
L'équipe de salle a géré comme elle a pu, en proposant un remboursement de séance en fin de film. Les dégats furent donc limités, mais c'est inattendu de la part d'un Gaumont, une copie dans un tel état.

voir le film coupé avec une si longue attente, IMHO il y a de quoi raller!

[LéoL]

Gaumont Parnasse aujourd'hui : 2 coupures (espacées d'une quarantaine de minutes) en plein milieu de Two Lovers. Ambiance...

D'autant plus que la salle était totalement complète (ce n'est pas une grande salle, il faut dire), donc ça ne manquait pas de raleurs.
L'équipe de salle a géré comme elle a pu, en proposant un remboursement de séance en fin de film. Les dégats furent donc limités, mais c'est inattendu de la part d'un Gaumont, une copie dans un tel état.

voir le film coupé avec une si longue attente, IMHO il y a de quoi raller!

C'est plutôt le temps entre les deux coupures qui dure 40 minutes et pas la coupure en elle-même. Sinon la ca fait vraiment très très long.

Sinon j'ai eu un record, 3 coupures pour un seul film (c'était La vie et rien d'autre) avec deux cramage de bobines et une coupure. Elles coupaient en part égales le film si je me souviens bien.
De toute façon, en Australie, j'expérimente toujours quelque chose à chaque séance (cadrage, netteté, son)... On peut pas dire que leur matériel (ou leur compétence j'en sais rien mais disons que c'est le matériel) soit de très bonne qualité.

[hansolo]

j'ai rarement eu a "experimenter" de longues coupures, en revanche j'ai remarqué que quand on va voit un film 1 mois après sa sortie, la qualité de la copie est parfois très limite ... et quand on fait la remarque, le cinéma n'en a souvent rien a faire!

[cinephage]

j'ai rarement eu a "experimenter" de longues coupures, en revanche j'ai remarqué que quand on va voit un film 1 mois après sa sortie, la qualité de la copie est parfois très limite ... et quand on fait la remarque, le cinéma n'en a souvent rien a faire!

Le fait est que, pour un film en fin d'exploitation, le distributeur ne va pas tirer une nouvelle copie...

Heureusement pour moi, les coupures ont duré 5 minutes chacune. Le staff a fait comme il pouvait, mais je m'avoue surpris d'une bobine qui casse 2 fois pendant la même projection...

[hansolo]

j'ai rarement eu a "experimenter" de longues coupures, en revanche j'ai remarqué que quand on va voit un film 1 mois après sa sortie, la qualité de la copie est parfois très limite ... et quand on fait la remarque, le cinéma n'en a souvent rien a faire!

Le fait est que, pour un film en fin d'exploitation, le distributeur ne va pas tirer une nouvelle copie...

Certes, mais dans ces moments là on se prend a rever de la distribution "dématérialisée"!
En effet parfois la copie est a la limite du regardable!

[pascal45]

petite histoire arrivée au multiplexe Pathé d’Orléans, mardi dernier:

Venus , mardi 20 janvier, présenter en avant-première Welcome au public au Pathé d’Orléans, le réalisateur Philippe Lioret et Vincent Lindon ont rapidement déchanté:
La salle se rallume. Philippe Lioret revient... seul. Le débat n'aura pas lieu.
Il explique alors aux spectateurs médusés qu'ici, à Orléans, "Le patron veut vendre plus de confiseries", il a voulu gagner quelques précieuses minutes sans respecter l'oeuvre cinématographique". Il parle des voix des acteurs entendues plus aigues qu'elles ne devaient être, d'images passant plus vite. En fait, ils ont découvert que le projectionniste, en accord avec la direction de l’établissement, projetait les films en 25 ou 26 images seconde au lieu des 24 d’usage. Philippe Lioret explique qu'il est monté dans la cabine de projection au début du film pour demander qu'on adapte le projecteur sur 24 images/sec mais que les techniciens de Pathé n'ont rien voulu savoir ou faire...
Gain de temps, d’argent et de confiserie pour Christian Houssack , l’exploitant, mais, pour l’oeuvre et le cinéphile, une sérieuse altération de l'intégrité pour le premier, de la perception pour le second.
Cela en dit long sur l’estime que ces exploitants portent à leurs spectateurs, aux films, et à leurs auteurs.
entendu également aux infos de 19h mercredi 21 janvier sur france inter; écouter les commentaires du réalisateur ici: http://www.radiofrance.fr/play_aod.php?BR=2958http://www.radiofrance.fr/play_aod.php?BR=2958

Petit message envoyé par l'association s'occupant d'un petit cinéma près de chez moi.

[Le prisonnier]

petite histoire arrivée au multiplexe Pathé d’Orléans, mardi dernier:

En fait, ils ont découvert que le projectionniste, en accord avec la direction de l’établissement, projetait les films en 25 ou 26 images seconde au lieu des 24 d’usage.

J'ai entendu parler de cette histoire à la radio... Sauf que l'on oublie de dire que les films qui passent à la télévision en France (et dans une grande partie du monde, partout où le standard est PAL ou SECAM) sont depuis toujours projetés à 25 images / seconde !!! (c'est également le cas sur nos chers DVD...)

Tempête dans un verre d'eau ? Philippe Lioret et Vincent Lindon ne regardent jamais la télé ni de DVD ? Ils ont tous les deux l'oreille absolue et entendent le décalage de hauteur du son dû à l'accélération ?

Après si on était plus proche de 27 images / seconde, la différence doit commencer à être sensible (et un film de 2 heures est alors raccourci de 13 bonnes minutes !)

[arcads]

certes, il est assez honteux de passer un film prévu en 24 I/S en 25 I/S mais je signale simplement que si le système existe ce n'est pas uniquement pour gagner du temps (pratique malheureusement plus répandue qu'on ne croit, surtout dans nos chers multiplexes) mais aussi parce que certains films sont, à la demande du réalisateur qui seul décide, à projeter en 25 i/S (valse avec bachir pour prendre un exemple récent, et là, si t'es pas équipé d'un alternateur, tintin pour respecter la demande du réal) voire en 18 ou 16I/S (tous les films muets d'avant 1930). Et si la télé diffuse à 25 I/S, le procédé est radicalement différent du ciné : superposition des images à la tV pour le 25I/S et alternance à 24 I/S pour le cinéma (on projette du noir la moitié du film, chaque image étant projetée deux fois).

E en tant qu'ancien ingénieur du son (je parle de lioret qui l'a été 25 ans), je crois qu'il n' a pas trop de mal à déterminer la vitesse de projection d'après le son.

[hansolo]

Je pense que bcp de réalisateurs seraient surpris des petits "arrangements" pour gagner du temps; genre un certain nombre de salles UGC (et apparement d'autres réseaux) qui ne se gênent pas pour sabrer le court métrage avant les Pixar et que ça indiffère quand on le signale!

[Shin Cyberlapinou]

En tant que sociopathe autiste fasciste ayatollah, j'ai depuis longtemps pris les dispositions nécessaires pour éviter les emmerdeurs:

- Films en VO

- Blockbusters évités en première semaine

- Séances systématiquement en semaine, soit très tôt, soit très tard, (merci le boulot qui me laisse plein de temps libre)

- Et la chance de vivre à proximité du MK2 Bibliothèque et de l'UGC Bercy, salles au public très raisonnable.

Les dernières fois où je me souviens avoir eu des soucis, c'était tout un groupe qui était venu voir L'homme sans âge de Coppola en s'attendant probablement à Highlander 6 et qui est d'ailleurs parti avant la fin, et plus récemment 2 filles qui ont gloussé comme des dindes pendant toute la séance du 1er Mesrine. Sorti parfois de quelques rires inappropriés (souvent devant les effets hardcore de certains films de genre) les abus sont devenus tellement rare que ça me surprend d'autant plus quand ça se produit (une projection d'Asterix Mission Cleopâtre un samedi soir dans un cinéma de province avait été à ce titre apocalyptique), mais l'intransigeant que je suis peut pour l'instant se permettre une certaine flexibilité dans les séances, et a donc bien de la chance.

Mais même si rien ne remplace une bonne projection salle, peut-on décemment se plaindre à l'ère du home cinéma quasi immaculé?

[odelay]

Dans un sens, ça me rassure -si on peut dire- de constater que je ne suis pas le seul à déserter progressivement les salles de ciné, même si récemment grâce aux vacances que j'ai eues, j'y suis allé 4 fois; mais ça faisait bien depuis novembre que je n'y avais pas remis les pieds.

Alors bien sûr il y a l'argument "c'est cher" et "je n'ai pas le temps". Ces deux raisons jouent sans aucun doute dans mon cas. Mais ce sont pas les seules loin de là. J'ai de plus en plus de mal avec la promiscuité des salles ou alors avec les salles elles-mêmes. Et ce pour toutes les raisons qui ont été évoquées durant ces dizaines de pages précédentes :
Les bouffeurs de pop corn bien bruyants qui confondent Mac Do et ciné, ceux qui ne peuvent pas s'empêcher de faire leur commentaire audio en direct, ceux qui indisposent pour d'autres raisons (je vous laisse le choix de ces raisons), les fous tout simplement, ceux qui se barrent au bout de 20 min bien ostensiblement car ils s'en foutent ils ont la cartes, les projections floues qu'on met bien mininum une demi-heure à arranger quand on les arrange (ben oui tout est automatique donc quand il y a un pète personne ne s'en aperçoit sauf bien sûr le spectateur et quand on sort de la salle pour se plaindre, y a intéret à être armer de patience pour trouver une personne compétente quand on trouve qq'un), le film qui lentement mais sûrement se barre sur le mur à gauche pendant la projection ("B.Button" à Dijon la semaine dernière), l'image qui saute tout à coup et qui se bloque de travers révelant tout ce qui devrait être cacher comme les projo, le micro et les techiciens, les caisses automatiques limite lisibles car bordéliques et surtout lentes à la détente, l'impossibilité d'aller pisser après le film dans la plupart des salles des ciné cité, le son dix fois trop fort ou qui grésille, la coupure de courant -c'est vrai indépendante du ciné car dans le quartier- qui dure bien 40 min et qui fait qu'on se demande si oui ou non on se casse... bref j'en passe et des meilleurs.

Tout ça n'incite plus malheureusement au déplacement. Le ciné est devenu un supermarché où il y a de moins en moins de règle et où le film est devenu secondaire car le fric se fait surtout dans le grignotage et les boissons. Alors quand on est bien équipé chez soi, quand on voit le prix des DVD en ce moment, tout est fait pour le cocooning de qualité sans qu'on ait- et c'est triste à dire- le moindre regret. Je ne suis pas certains que le ciné soit vraiment gagnant là dedans, mais bon...

[Le prisonnier]

Ne resterait-il que l'exclusivité dont bénéficient les exploitants pour remplir les salles ?