Juste avant de se faire exploser la tête par le braqueur de banque, elle lui tend une chaussette de bébé (qu'elle a étrangement gardé sur elle) en lui disant quelque chose comme "vous pourrez lui donner ça de la part de sa maman ?"
ET BOUUUUM !
Oui c'est complètement con.
Beule a écrit :
Flol a écrit :Janvier 2020
Films découverts The Exorcist III : Legion (William Peter Blatty) : 8/10
Films revus The Exorcist III (William Peter Blatty) : 7.5/10 (=)
Gneuh...
Tu l'as découvert et revu dans la foulée, nonobstant le (=) ?
Ou alors ce sont deux montages alternatifs ?
Dans tous les cas j'aurais aimé pouvoir partager ton bel enthousiasme...
Effectivement, il s'agit de 2 montages différents : la version ciné, que j'avais déjà vu et que j'ai aimé autant que la 1ère fois (d'où le 7.5/10 et le =), tandis que Legion est le nom de la version Director's Cut de Blatty, correspondant à la version qu'il voulait à l'origine (plus proche de son bouquin du même nom) avant que les producteurs ne veuillent rapprocher au maximum l'histoire de ce 3ème opus à celle du 1er de Friedkin - d'où le retour de Karras et la séquence un peu grotesque de l'exorcisme final avec un prêtre sorti de nulle part.
Et cette version Legion, même si ses séquences rajoutées sont issues d'un matériel VHS donc un peu dégueu visuellement, est bien plus profonde, cohérente et malaisante que la version ciné - pourtant déjà bien malaisante. Notamment grâce à la performance hallucinante d'un Brad Dourif encore plus taré que d'habitude.
Juste avant de se faire exploser la tête par le braqueur de banque, elle lui tend une chaussette de bébé (qu'elle a étrangement gardé sur elle) en lui disant quelque chose comme "vous pourrez lui donner ça de la part de sa maman ?"
ET BOUUUUM !
Now it rings a bell
Effectivement, il s'agit de 2 montages différents : la version ciné, que j'avais déjà vu et que j'ai aimé autant que la 1ère fois (d'où le 7.5/10 et le =), tandis que Legion est le nom de la version Director's Cut de Blatty, correspondant à la version qu'il voulait à l'origine (plus proche de son bouquin du même nom) avant que les producteurs ne veuillent rapprocher au maximum l'histoire de ce 3ème opus à celle du 1er de Friedkin - d'où le retour de Karras et la séquence un peu grotesque de l'exorcisme final avec un prêtre sorti de nulle part.
Et cette version Legion, même si ses séquences rajoutées sont issues d'un matériel VHS donc un peu dégueu visuellement, est bien plus profonde, cohérente et malaisante que la version ciné - pourtant déjà bien malaisante. Notamment grâce à la performance hallucinante d'un Brad Dourif encore plus taré que d'habitude.
Merci pour ces précisions.
C'est donc la version salle que je viens de découvrir pour ma part. Laquelle se réduit rapidement à un vulgaire whodunit et ne parvient à diffuser de petit malaise que lors des scènes de huis-clos cellulaire confrontant Scott à Dourif (effectivement bien halluciné comme il se doit) et/ou Miller. La pierre d'achoppement de l'entreprise, c'est de toute évidence ce montage complètement foutraque, avec en point d'orgue, comme tu l'écris, l'intervention inopinée du prêtre exorciste incarné par Nicol Williamson. Je tenterai donc le director's cut à l'occasion s'il permet d'embrasser une vision un tant soit peu plus satisfaisante ou simplement plus cohérente.
La servante et le samouraï (Kakushi-ken : oni no tsume, 2004) Yôji Yamada
En passant, merci pour le conseil.
Je ne saurais trop dire en quoi celui-ci me touche plus encore que Le Samouraï du crépuscule, qui pour l'avoir revu pas plus tard qu'hier, est décidément fort bon également. Peut-être est-ce dû, simplement, à la présence imparable de l'enjôleuse Takako Matsu, au diapason de la lumineuse discrétion de la mise en scène. Quoi qu'il en soit, cette seconde plongée dans le quotidien d'un modeste samouraï du Bakumatsu, à l'intrigue de jidai-geki solidement charpentée mais plus que tout attentive au subreptice de l'instant, s'avère un petit miracle de classicisme. De bout en bout, sans aucun effet de manche, la plus délicate mais tenace émotion y transpire à fleur de peau. Dommage que le troisième volet de ce corpus ne soit pas aussi aisément accessible. À défaut, je vais me rabattre sur La Maison au toit rouge sur lequel je fonde aussi de beaux espoirs.
En tout cas, je suis d'accord avec Beule : ce film est magnifique. Il s'agit du 2ème volet de la trilogie Samourai de Yoji Yamada : le 1er volet est le très beau Le samourai du crépuscule qui date de 2002 et qui a également été édité en DVD en France (https://www.amazon.fr/samoura%C3%AF-du- ... dvd&sr=1-1), La servante et le samourai est le 2ème volet qui date de 2004 et enfin Amour et Honneur le 3ème volet (celui-ci, qui date de 2006, n'a pas bénéficié d'une édition DVD en France, et encore moins en Blu-ray).
"Vouloir le bonheur, c’est déjà un peu le bonheur"
Je cherchais les liens pour les deux DVD, Locktal, mais tu m'as devancé.
DVD bien médiocres, malheureusement.
Mais ma recherche n'aura pas été vaine, puisque ce faisant j'ai déniché une édition allemande d'Amour et honneur censée proposer des sous-titres français.
Beule a écrit :Je cherchais les liens pour les deux DVD, Locktal, mais tu m'as devancé.
DVD bien médiocres, malheureusement.
Mais ma recherche n'aura pas été vaine, puisque ce faisant j'ai déniché une édition allemande d'Amour et honneur censée proposer des sous-titres français.
Je crois que je vais également essayer de me dénicher cette édition allemande (dont j'ignorais l'existence) avec sous-titres français, car je n'ai jamais vu ce 3ème volet !! Merci pour l'info Beule
Quant à La maison au toit rouge, j'en ai un bon souvenir également, mais je n'ai pas revu ce film depuis sa sortie au cinéma. Il me semble par ailleurs qu'il s'agit d'un des rares films japonais qui évoque le massacre de Nankin, où des soldats japonais avaient massacré fin 1937 début 1938 des centaines de milliers de civils et soldats désarmés chinois lors de la guerre sino-japonaise...
"Vouloir le bonheur, c’est déjà un peu le bonheur"
Merci pour cette discussion sur Yamada. J'avais adoré Le samuraï du crépuscule et Amour et honneur (ce dernier en dvd UK), mais j'ai oublié le dvd de La servante et le samouraï sur mes étagères depuis toutes ces années. Il est temps d'y revenir
Beule a écrit :Quoi qu'il en soit, cette seconde plongée dans le quotidien d'un modeste samouraï du Bakumatsu, à l'intrigue de jidai-geki solidement charpentée mais plus que tout attentive au subreptice de l'instant, s'avère un petit miracle de classicisme. De bout en bout, sans aucun effet de manche, la plus délicate mais tenace émotion y transpire à fleur de peau.
Oui, c'est le souvenir que j'en ai. Je pense aussi que l'actrice y est pour beaucoup, et la longueur du film joue en sa faveur. Et un chouette combat au sabre, il me semble. Le Samuraï du crépuscule ne m'a pas laissé un souvenir impérissable (bien aimé quand même), mais je l'ai vu après et je me souviens avoir été déçu en comparaison.
Pas vu Amour et honneur ni La Maison au toit rouge mais bon souvenir de C'est dur d'être un homme, premier volet de sa longue série Tora-san.
Unité Ogami Ittô
Withdrawing in disgust is not the same thing as apathy.
locktal a écrit :
Quant à La maison au toit rouge, j'en ai un bon souvenir également, mais je n'ai pas revu ce film depuis sa sortie au cinéma. Il me semble par ailleurs qu'il s'agit d'un des rares films japonais qui évoque le massacre de Nankin, où des soldats japonais avaient massacré fin 1937 début 1938 des centaines de milliers de civils et soldats désarmés chinois lors de la guerre sino-japonaise...
En fait non, il n'est pas fait mention du sac de Nankin, simplement de la liesse va-t-en guerre du peuple tokyoïte insouciant à l'annonce de l'issue victorieuse de la bataille. Symptomatique de toute la première partie qui baigne dans l''ostentation guillerette un peu atone, le contrepoint n'est offert que par la réaction contemporaine de Takeshi s'insurgeant contre l'absence de tout recul manifesté par sa grand-tante dans l'évocation nostalgique de ces événements. C'est sans doute l'un des éléments à charge les plus probants pour nourrir la culpabilité fiévreuse qui gangrène incognito la chronique jusqu'à son épilogue poignant.
Kevin95 a écrit :THE KNACK... AND HOW TO GET IT - Richard Lester (1965) : 8,5/10
Quand même!
Ça vieillit pas trop mal, alors.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain