Classement Dvdclassik des sorties cinéma 2019 [clos]

[joe-ernst]

Chambre 212, de Christophe Honoré : 4,5/10

[Roilo Pintu]

Gemini man – Ang Lee (2019) : 7/10
Expérience visuelle impressionnante qui fait osciller entre l’ébahissement et l’ennui.
Vu en 3D HFR 60 fps, totalement scotchant. Ang Lee utilise des moyens technologiques impressionnant pour réaliser avec brio des scènes d’action fluides, totalement immersives, qui nous placent au cœur même du film et plus forcément devant l’écran. Bluffant !
Même si les scènes d’action nous sortent des moments parfois complètement délirant (Will Smith qui sur un coup de pompe s’envole), la réussite technique est indéniable. La performance capture qui permet de rajeunir Will Smith est proprement hallucinante dans sa grande majorité, hormis dans la scène finale pas très heureuse, et assez moche, alors que le tout de force est largement démontré, y compris en plein soleil (la scène avec la glace à la vanille). Pas dur de se retrouver au-dessus de la moyenne, au vu de ce que l’industrie sort tout au long de l’année.
Malheureusement le film a ses limites, on doit faire face à bon nombre de clichés, un déjà vu qui provoque l’ennui. Pas grand-chose à retenir du film en tant que tel.
Epoustouflant mais pour un film très moyen.

[G.T.O]

BACURAU: 2/10

Infamante bouse multigenre d’une rare platitude (invraisemblable comparaison à Carpenter), aussi inepte en matière de description de la vie d’un village, ruralité folklorique vue et revue, qu’inefficace série B (scènes d’action les plus nuls vues depuis longtemps). Ajouté à cela, une volonté trop manifeste à vouloir créer des écarts, dans un film qui manque cruellement d’unité. Vaste fumisterie identifiant le B à une impureté et à de l’hétéroclite plaquées, quand il ne se vautre pas dans le dangereusement risible avec l’expédition finale du village, sur fond de revanche des opprimés. La bonne blague.

[Joe Gillis]

Matthias et Maxime: 5/10
Joker: 8/10
Papicha: 6,5/10
Rocketman: 5/10
Sorry to bother you: 6,5/10

[Watkinssien]

Bacurau = 5/10.

[reuno]

Bacurau : 6/10

[-magik-]

Entre deux fougères (Netflix) : 4/10

[Dunn]

X- men Dark Phoenix: 7/10

Bien aimé ce X-Men dark phoenix
Je ne comprend pas le bide et les critiques .
Il y a plus d'enjeux et de dramaturgies dans ce xmen que dans beaucoup de Marvel studios.
Les personnages et la mise en scène ont un ton bien plus sérieux et sombre, et les sfx sont magnifiques bien loin des fonds verts à outrance ailleurs.
Seule la mèchante extraterrestre est faible et peu intéressante.
Heureusement magnéto est toujours aussi ambigu et meurtrie.
En tout cas on est bien loin de la purge de Brett ratner.

Envoyé de mon BLN-L21 en utilisant Tapatalk

[Joshua Baskin]

Joker (Todd Phillips) : 6,5/10

[-magik-]

The Laundromat (S. Soderbergh) Netflix : 7/10

[nobody smith]

Shaun Le Mouton : La Ferme Contre-Attaque 7/10

[poet77]

Camille: 8/10

[G.T.O]

The Art of Self-Defense 5/10

[reuno]

Intéressant... enfin pas par ta note, plutôt que c'est le gars de Faults.
C'est disponible quelque part ça ?

[Roilo Pintu]

Midsommar – Aris Aster (2019) : 8.5/10
En deux ans, deux films, la découverte et la confirmation d’un réalisateur capable de me plonger dans l’angoisse et le malaise.
Le genre de film à s’installer durablement dans la tête, confortablement, comme un cauchemar. Ari Aster ne se repose pas sur les acquis, les clichés du genre. Après une ouverture glaçante et déstabilisante pour Dani et le spectateur, si l’on peut retrouver quelques codes du genre (le groupe d’américains en terre étrangère, qui craignent et comprennent mal une culture inconnue), c’est pour mieux les retourner (le film se déroulant essentiellement à la lumière du jour) ou les éviter (pas de jumpscare, pas de musique assourdissante, les mises à mort sont même essentiellement hors champs) voir en jouant sur les contrastes (pas de maisons gothiques, de lieux délabrés, de villageois menaçant, non une prairie verdoyante, une communauté accueillante).
Et si graphiquement ou dans sa mise en scène, le film est très soigné (les costumes, tapisseries, les cadrages...) c’est dans l’approche de son héroine, de son parcours, que le film va encore plus étonner. Dani côtoie la mort et l’horreur tout au long du film, mais avec un environnement, un accompagnement différent. Après la solitude, l’isolement, le sentiment d’inutilité, d’oppression, vient la communauté, l’harmonie d’un groupe, uni dans les cris, la douleur, voire même le plaisir partagé d’une vierge. Les sentiments sont collectifs et permettent de libérer Dani, un épanouissement imprimé sur un sourire, entre incertitude et plaisir. Déroutant.