Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Supfiction
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)

Message par Supfiction »

En ce qui concerne les pieds sales de Margaret Qualley, c'est encore une polémique à la con. C'est une gosse, une californienne et une hippie, rien de plus normal qu'elle traîne les pieds nus et en mini-short (n'en déplaise à l'auteur du papier de merde de la rtbf).


Phnom&Penh a écrit :Sinon, commentaire complètement nul de Murat. C'est quoi la scène immonde? Les scènes violentes, non, c'est celle où Sharon Tate s'amuse de se voir en salle dans The Wrecking Crew, un navet selon lui. On comprend donc que Sharon Tate, grande actrice, prend son pied (qu'elle montrent) à voir un de ses pires navets, navet que Tarantino, amateur bien connu de navets, aurait apprécié.
Sauf que la carrière de Sharon Tate, mis à part son seul film avec Polanski, Le bal des vampires, c'est quand même pas très brillant, que The Wrecking Crew, quasiment son dernier sorti en 1968, n'est peut-être pas si nul (jamais vu, mais Phil Karlson (voir ce qu'en dit Scorsese), sans être un grand, a son originalité), et que sa carrière n'est, à cette époque, pas si extraordinaire. Donc, que cette fille entre dans une salle de cinéma, voit son dernier film notable et prenne du plaisir à se voir jouer et voir les spectateurs s'amuser, ce n'est peut-être pas si débile, en tout cas, immonde en rien. C'est une actrice débutante, qui prend plaisir à voir son dernier film, et qui, mariée avec Polanski (une des rares scènes où elle dialogue rappelle que c'est elle qui l'a intéressé à Tess d'Urbanville) montre que ce n'est pas une débile mais simplement une jeune qui avait une carrière devant elle.
Tiens, j'ai réagi exactement comme toi quand Murat annonça une scène immonde. Je pensais bien entendu qu'il allait parler de la fin qui me gène beaucoup moralement (mais bon, j'ai l'habitude dans chaque Tarantino il y a au moins une scène qui me pose problème) mais non, c'est la scène inoffensive du cinéma qu'il évoque parce que Sharon/Margot prend son pied un peu naïvement.
The Wrecking Crew est d'ailleurs une comédie sympatoche, Austin Powers (en moins vulgaire évidemment) avant l'heure teintée de coolitude très rat pack, et Sharon Tate y est très bien, elle fait le job, comme Elizabeth Hurley plus tard. En revanche, la scène du cinéma fonctionne à moitié je trouve car il est un peu trop évident que la Sharon à l'écran n'est pas la Sharon dans la salle. Mais Margot Robbie n'y est pour rien.


Alexandre Angel a écrit :
Pomponazzo a écrit :je parie qu'au moins les deux tiers du public de chez nous n'a aucune idée de cette histoire, ni des passions qu'elle a déchaînées dans le monde anglo-saxon.
Et tu auras probablement raison.

Pourtant, je ne pense pas que ça change quoi que ce soit à la nature historique de cette triste affaire.
D'ailleurs, ça m'a presque fait marrer que tu évoques les attentats de Paris de janvier et novembre 2015 car j'y ai pensé juste avant de te lire et me suis "amusé", donc, (les guillemets sont importants) à imaginer Tarantino s'en emparer pour en faire une de ces reformulations dont il a le secret.
C'était moi.
Je ne pense pas que Tarantino s'intéresse aux attentats de Paris (et heureusement) vu qu'il a clairement déclaré ne pas avoir l'intention de faire de films sur notre époque qu'il déteste plus ou moins.
Plus globalement, je suppose qu'il ne faut pas chercher le moindre message politique dans ses films, qu'il s'agisse du port d'armes, de metoo ou quoique ce soit.
C'est la jouissance du spectateur et le cool à tous prix qui l'intéresse. Sur le cool, il est indétrônable. La morale n'est pas son problème.
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odelay
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)

Message par odelay »

Pour ce qui est de Margot Robbie et de la vraie Sharon Tate sur l'ecran, il s'agit surtout d'un hommage, Tarantino voulait qu'elle soit vraiment dans le film. On n'est pas dans la même logique quand Di Caprio remplace McQueen dans La grande évasion via des incrustations. J'ai trouvé ça assez touchant.
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Supfiction
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)

Message par Supfiction »

odelay a écrit :Pour ce qui est de Margot Robbie et de la vraie Sharon Tate sur l'ecran, il s'agit surtout d'un hommage, Tarantino voulait qu'elle soit vraiment dans le film. On n'est pas dans la même logique quand Di Caprio remplace McQueen dans La grande évasion via des incrustations. J'ai trouvé ça assez touchant.
Ah oui, je trouve ça bien qu'on voit la vraie à l'écran. Le problème c'est que à moins d'être myope, il est trop visible que ce sont deux personnes différentes. Donc c'est un moindre défaut on va dire et peut-être le meilleur compromis car modifier le visage de Margot Robbie n'aurait pas forcement été judicieux. Ou alors il aurait fallu ne montrer que des extraits rapides de Sharon en action, ce qu'ils ont visiblement essayé de faire en montrant le combat contre Nancy Kwan.
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tenia
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)

Message par tenia »

odelay a écrit :Pour ce qui est de Margot Robbie et de la vraie Sharon Tate sur l'ecran, il s'agit surtout d'un hommage, Tarantino voulait qu'elle soit vraiment dans le film. J'ai trouvé ça assez touchant.
Sauf erreur de ma part, il me semble que Tarantino lui-même a explicité qu'il voulait effectivement qu'au-delà de l'hommage joué par Robbie, il souhaitait que Tate puisse être "immortalisée" telle quelle dans le film de façon directe.
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)

Message par Bogus »

Je n’arrête pas de repenser au film.
Pas seulement à ce final jouissif de sale gosse, surenchère bouffonne au mauvais goût assumé procurant (pour ma part) une sensation de plaisir incrédule (comme Cliff avec sa cigarette à l’acide) mais également d’une infinie tristesse avec ces dernières minutes à l’ambiance crépusculaire, fantomatique et bouleversante.
Le côté « et si... » sans se prendre au sérieux au contraire de Inglourious Basterds, juste la mélancolie du pouvoir dérisoire de l’imaginaire pour se donner du beaume au cœur. Pour moi finalement Once upon a Time...c’est ça, rien de plus et c’est déjà très beau.

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Mais je repense beaucoup aussi à la nonchalance dont fait preuve Tarantino tout au long du film, à ce relâchement du récit souvent déroutant.
Par exemple cette trop longue première scène du western que tourne Rick qui manque totalement d’enjeu, ou encore le flash-back sur Bruce Lee que j’ai trouvé drôlement amené, un peu comme un cheveux sur la soupe.
C’est vraiment un drôle de film, bizarre, qui baigne dans une espèce de faux rythme permanent, un côté cotonneux à la limite du fantastique même (Sharon Tate et la tragédie qui l’entoure toujours en arrière plan et pourtant omniprésente) une ballade dans LA un brin déconcertante.
Le meilleur film de son auteur, à mes yeux non (une petite déception même), mais le plus étonnant c’est sûr et une fois qu’on a appréhendé la chose on a une grosse envie de l’approfondir avec un nouveau visionnage.
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Phnom&Penh
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)

Message par Phnom&Penh »

Bogus a écrit :Je n’arrête pas de repenser au film.
Pas seulement à ce final jouissif de sale gosse, surenchère bouffonne de mauvais goût assumé procurant (pour ma part) une sensation de plaisir incrédule (comme Cliff avec sa cigarette à l’acide) mais également d’une infinie tristesse avec ces dernières minutes à l’ambiance crépusculaire, fantomatique et bouleversante.
Le côté « et si... » sans se prendre au sérieux au contraire de Inglourious Basterds, juste la mélancolie du pouvoir dérisoire de l’imaginaire pour ce donner du beaume au cœur. Pour moi finalement Once upon a Time...c’est ça, rien de plus et c’est déjà très beau.

Mais je repense beaucoup aussi à la nonchalance dont fait preuve Tarantino tout au long du film, à ce relâchement du récit souvent déroutant.
Par exemple cette trop longue première scène du western que tourne Rick qui manque totalement d’enjeu, ou encore le flash-back sur Bruce Lee que j’ai trouvé drôlement amené, un peu comme un cheveux sur la soupe.
C’est vraiment un drôle de film, bizarre, qui baigne dans une espèce de faux rythme permanent, un côté cotonneux à la limite du fantastique même (Sharon Tate et la tragédie qui l’entoure toujours en arrière plan et pourtant omniprésente) une ballade dans LA un brin déconcertante.
Même si je n'en ai pas tout à fait la même vision, je trouve que ton avis résume très bien ce qu'il faut penser du film.
On apprécie ceci, on est gêné par cela, mais ça reste du cinéma de premier plan.
Je reconnais moi-même que si j'insiste sur le côté redneck (mais pas trumpiste, juste socialement pas sorti d'Harvard), je suis un peu putassier socialement parlant, quand je dis en gros: tant qu'il fait du cinéma de genre et le sublime, j'adore, mais quand il s'attaque à des gros sujets comme le nazisme ou l'esclavage, il n'a pas le niveau intellectuel de ses ambitions. Bref, lui faire des procès sur "la revanche, c'est mal" à propos de The Bride, ça me saoule, mais je les lui fait moi-même sur des "gros" sujets.

En revanche - et sans second degré sur le terme :uhuh: - Tarantino est surtout un immense cinéaste.
Spoiler (cliquez pour afficher)
Dans un rapport très différent, ça me rappelle un dialogue entre Lelouch et un documentariste amateur. Le documentariste tente Lelouch sur la critique de Godard. Lelouch se laisse un peu aller, mais quand le documentariste cherche à avoir mieux comme moquerie, Lelouch lui répond:
- non, mais attention, là, on sort du sujet. Godard, c'est pas mon truc du tout,je n'y comprend rien, et surtout, j'ai l'amour du public. Godard c'est le film, et le public, il s''en fout complètement.
- Le voyez-vous donc comme un théoricien, un chercheur?
Lelouch; mais non, c'est pas ça, je ne saurais pas le définir, c'est juste qu'on n'a pas du tout le même rapport au cinéma. Mais Godard et le cinéma, c'est juste que ce n'est pas un des meilleurs, c'est tellement au-dessus. Je ne comprends rien à ce qu'il veut dire, mais le vrai cinéma, le fondement du cinéma: la mise en scène, le plan, le découpage, l'usage des acteurs, la beauté. Godard, c'est peut-être juste le plus grand de tous. C'est le cinéma à lui tout seul.
Bref, on peut apprécier ou pas, théoriser sur l'usage de la violence, bien - pas bien, Tarantino, c'est juste le cinéma à lui tout seul. On peut critiquer, trouver celui-ci meilleur que celui-là...Si on ne sait pas, non pas reconnaître, mais tout simplement voir (et entendre) que c'est un des plus grands, on n'est même pas un simple spectateur objectif.
Sur le côté jouissif de son cinéma, il y a des gens pour et d'autres contre. Je comprends. Il y a des gens qui vont au bordel pour tirer un bon coup et d'autres qui y vont avec une pâle figure, un carnet de dessin et construire des commentaires. Mais n'est pas Proust ou Toulouse-Lautrec qui veut, être peine-à-jouir peut faire les meilleurs observateurs. Au final, il faut du talent, que ce soit dans le commentaire peine-à-jouir ou le lance-flammes et le souci du public :mrgreen:
Bogus a écrit : Le meilleur film de son auteur, à mes yeux non (une petite déception même), mais le plus étonnant c’est sûr et une fois qu’on a appréhendé la chose on a une grosse envie de l’approfondir avec un nouveau visionnage.
Ma devise: un film intéressant se voit trois fois. Troisième séance cet après-midi 8)
"pour cet enfant devenu grand, le cinéma et la femme sont restés deux notions absolument inséparables", Chris Marker

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Jean-Pierre Festina
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)

Message par Jean-Pierre Festina »

Phnom&Penh a écrit :Bref, on peut apprécier ou pas, théoriser sur l'usage de la violence, bien - pas bien, Tarantino, c'est juste le cinéma à lui tout seul. On peut critiquer, trouver celui-ci meilleur que celui-là...Si on ne sait pas, non pas reconnaître, mais tout simplement voir (et entendre) que c'est un des plus grands, on n'est même pas un simple spectateur objectif.
Sur le côté jouissif de son cinéma, il y a des gens pour et d'autres contre. Je comprends. Il y a des gens qui vont au bordel pour tirer un bon coup et d'autres qui y vont avec une pâle figure, un carnet de dessin et construire des commentaires. Mais n'est pas Proust ou Toulouse-Lautrec qui veut, être peine-à-jouir peut faire les meilleurs observateurs. Au final, il faut du talent, que ce soit dans le commentaire peine-à-jouir ou le lance-flammes et le souci du public :mrgreen:
L'ENIGME HUGO

En même temps qu'il s'offre au lecteur, dans son ampleur et ses replis, avec une générosité et une impudeur qui n'ont guère d'égales dans la littérature, Hugo se dérobe à nous dans un mystère irritant. Les creux et les boursouflures sont à ce point apparents dans son oeuvre que l'on se demande parfois si, dans le moment même qu'on le critique, on n'est point dupe d'un écrivain qui nous livre ses faiblesses avec une assurance où l'on pourrait soupçonner malignité et provocation. Dans ces drames, dans ces poèmes où l'on rencontre à chaque instant le pire, le pire n'aurait-il pas été mis en jeu ? Et pourtant, aucune pesée, aucun sondage ne révèlent au-delà de ces violentes et creuses apparences, le refuge de la ruse ou de l'ironie, les filigranes d'une intention secrète. Tout est explicite, appuyé, insistant jusqu'au bavardage, l'emphase et la sonorité ne paraissent servir d'alibis à nul chuchotement, à nul silence. On cherche en vain, en errant à travers les perspectives énormes de cette fantasmagorie cyclopéenne, une prise sur quelque chose de solide et de dur. Cette oeuvre est la cible qu'on ne peut manquer : toute critique s'y plante, tout sarcasme jeté contre elle y fait mouche, et pourtant il y a en elle quelque chose de monumental qui dépasse et défie les critiques, et semble ridiculiser la sévérité même des jugements qu'on porte sur elle. Hugo ne convainc jamais ses adversaires d'erreur, il avoue même, il crie même par chacune de ses lignes la justesse de leurs reproches, mais il porte en lui je ne sais quelle puissance, peut-être illusoire, qui rend cette vérité même inefficace. Quel est le scandale ? Est-il qu'au nom de je ne sais quelle rigueur de la pensée, de je ne sais quelle pureté de la coulée poétique, de je ne sais quelle retenue et quelle exactitude dans l'expression, on prétende condamner une oeuvre qui échappe à toutes les mesures trop prudentes par sa dimension même ?


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Alexandre Angel
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)

Message par Alexandre Angel »

Je dois reconnaître que c'est magnifiquement placé.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)

Message par Jean-Pierre Festina »

Merci A. Angel ! Et quant à moi, je n’accompagnerai pas l’ami Phnom pour aller voir ce film une troisième fois, ni une seconde... ni même une première :mrgreen:
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)

Message par Alexandre Angel »

Yaplusdsaumon a écrit :Merci A. Angel ! Et quant à moi, je n’accompagnerai pas l’ami Phnom pour aller voir ce film une troisième fois, ni une seconde... ni même une première :mrgreen:
Attends, tu es en train de me dire que le texte que tu as posté ne te donne pas envie d'aller au Tarantino?

C'est un truc de ouf!
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)

Message par Jean-Pierre Festina »

Alexandre Angel a écrit :
Yaplusdsaumon a écrit :Merci A. Angel ! Et quant à moi, je n’accompagnerai pas l’ami Phnom pour aller voir ce film une troisième fois, ni une seconde... ni même une première :mrgreen:
Attends, tu es en train de me dire que le texte que tu as posté ne te donne pas envie d'aller au Tarantino?

C'est un truc de ouf!
Ben non, dans ma tête c’était un texte destiné à dégoûter, Phnom d’abord, et enfin tout le monde, d’aller voir le dernier Tarantino :(
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)

Message par Alexandre Angel »

Eh ben, on s'est pas DU TOUT compris! Car moi, il ne m'en dégoute pas du tout. Pour moi, c'est une défense de Hugo, malgré tout ce qu'on peut lui reprocher...Le mec dit clairement que quelque chose de monumental excède l'exercice critique avec Hugo.
Et plus Tarantino murit stylistiquement plus je lui trouve des accointances avec un Hugo, voire un Dumas (il y a quelque chose de La Reine Margot dans les scènes chez Candy de Django Unchained).
Olivier Assayas évoquait Tarantino en parlant de Sacha Guitry. Je trouve ça tout sauf con.

Mais je ne retire pas mon compliment, hein :mrgreen:
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)

Message par Jeremy Fox »

Alexandre Angel a écrit :Eh ben, on s'est pas DU TOUT compris! Car moi, il ne m'en dégoute pas du tout. Pour moi, c'est une défense de Hugo, malgré tout ce qu'on peut lui reprocher...Le mec dit clairement que quelque chose de monumental excède l'exercice critique avec Hugo.
Et plus Tarantino murit stylistiquement plus je lui trouve des accointances avec un Hugo, voire un Dumas (il y a quelque chose de La Reine Margot dans les scènes chez Candy de Django Unchained).
Olivier Assayas évoquait Tarantino en parlant de Sacha Guitry. Je trouve ça tout sauf con.
Si même Assayas s'y met 8) De toute manière, j'ai toujours pensé que Tarantino était un des plus grands réalisateurs de l'histoire du cinéma. Donc oui moi aussi avais compris comme Alexandre :mrgreen:
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Message par Supfiction »

Faisons un rêve ou Le roman d'un tricheur ?
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)

Message par Bogus »

Moi j’avais rien compris mais je me doutais que c’était pas sympa pour Phnom. :fiou:
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