Le suicide au cinéma [SPOILERS Inside]

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Avatar de l’utilisateur
Groucho Marx
Décorateur
Messages : 3519
Inscription : 8 sept. 04, 15:49

Re: Le suicide au cinéma [SPOILERS INSIDE]

Message par Groucho Marx »

Dans le plus grand film de tous les temps
d'après IMDb :mrgreen:



Et plus sérieusement


D'un point de vue technique


Sinon, il y a les suicides ratés qui sont des renaissances, ou qui ne tuent qu'une partie du personnage, comme dans Fight Club.

Ou les sacrifices, qui sont techniquement des suicides... ou l'inverse, comme dans Donnie Darko.
Avatar de l’utilisateur
shubby
Assistant opérateur
Messages : 2706
Inscription : 27 avr. 08, 20:55

Re: Le suicide au cinéma [SPOILERS Inside]

Message par shubby »

La mouche noire, au rouleau compresseur :)
Les suicides ratés ds Delicatessen...

En voilà un vrai bon sujet bien rigolo !

Ds les polars & séries le suicide est souvent une facilité scénaristique je trouve. Machin au bout du rouleau culpabilise, hop il coupe les fils et on embraye.
Avatar de l’utilisateur
Flol
smells like pee spirit
Messages : 54772
Inscription : 14 avr. 03, 11:21
Contact :

Re: Le suicide au cinéma [SPOILERS Inside]

Message par Flol »

Certainement le plus bouleversant de toute l'histoire du cinéma :



WHY JOHNNY WHYYYYYY ??? :cry:
Avatar de l’utilisateur
Omael
Assistant(e) machine à café
Messages : 120
Inscription : 3 sept. 18, 07:31

Re: Le suicide au cinéma [SPOILERS INSIDE]

Message par Omael »

Thaddeus a écrit : Sans blague ? :)
Tu veux parler de
Spoiler (cliquez pour afficher)
celui de la soeur de Fassbender ?
Oui, c'est bien cette scène-là. :) Depuis quelques années, c'est le genre de séquence que je ne supporte plus sans m'évanouir, sauf à m'y attendre. :oops: :wink:

Ah, cette bouleversante séquence de Voyage au bout de l'Enfer ! Est-ce un suicide conscient (au-delà du jeu morbide évidemment suicidaire) ? Le film laisse le doute, sur cette état de lucidité de Nick au moment d'appuyer sur la détente. Ça rend la scène d'autant plus troublante et déchirante.

Sinon, pour reprendre mot pour mot la très intéressante nomenclature des séquences de suicide qu'Ed a initiée dans son premier post (attention, références pas toujours fréquentables à suivre :mrgreen: ) :

Personnages qui sont sur le point de se suicider (depuis un rebord de fenêtre ou le haut d'un pont) et que l'on sauve du suicide :
- L'Arme Fatale avec le mec sur la corniche que Riggs précipite avec lui dans le vide
- Yes man et Jim Carrey qui sort sa guitare et chante "Jumper" ( :mrgreen: ) pour empêcher un mec d'effectuer le grand saut
- Le début de Two Lovers
- The Full Monty où le sauveteur, face à l'ingratitude du gars, refout le mec dans sa bagnole engazée

Un suicide antérieur à l'action, mais qui continue de laisser son empreinte :
- Même s'il est tout de même montré en flashback, il y a le suicide du père de Dustin Hoffman dans Marathon Man qui semble hanter le personnage

Le suicide comme terme annoncé (voire comme objectif), et pour lequel c'est le chemin qui importe plus que l'acte :
- Hormis Virgin Suicides effectivement, je ne connais pas d'autres exemples a priori
- La Secte sans nom ?
- le dyptique Black Swan / The Wrestler ?
- Thelma et Louise peut-être ?

Le suicide qui pourrait ne pas en être un, et sur lequel il faut lever le mystère :
- L'Arme Fatale, encore une fois décidément
- Mort à l'arrivée
- A l'inverse, dans La Fièvre du samedi soir, où le passage à l'acte semble être fait sous les apparences d'un accident

Le suicide comme point de bascule d'un film qui en devient alors un autre :
- Là encore, hormis Sueurs Froides effectivement, je ne vois pas d'autres cas

Le suicide comme climax émotionnel d'un film à plusieurs personnages principaux :
- Je mettrai la tentative échouée de Natalie Portman dans Heat ici
- Dans le genre, il y une séquence très belle et qui culmine dans La Famille Tannenbaum

Le suicide romanesque, abordé par le cinéma comme une gageure particulière :
- Pas d'idée non plus (je plussoie Anna Karénine)

Sinon, lorsqu'il est teinté de fantastique, les suicides étranges qui m'ont marqués :
- la nurse possédée dans La Malédiction
- le déluge morbide de Phénomènes
- on a cité La Mouche Noire, on pourrait citer aussi le bouleversant final de la relecture de Cronenberg
- Colorfull et son drôle de récit initiatique
Avatar de l’utilisateur
Major Tom
Petit ourson de Chine
Messages : 22225
Inscription : 24 août 05, 14:28
Contact :

Re: Le suicide au cinéma [SPOILERS Inside]

Message par Major Tom »

Pour commencer, un peu de comédie (après tout, le suicide c'est toujours sympa) à l'occasion d'un petit tour dans la gauloiserie vaudevillesque et un Belmondo tout en retenue.
Le faux suicide qui manque d'en devenir un vrai. Salope.

Guignolo[/i] (1980) de Georges Lautner


On reste avec Bébel, mais différent, dans le genre "plus proche du sujet de ce topic", par contre est-ce qu'il se doit d'être mis en "spoiler" alors que l'image est connue et que, bon, ça reste Godard ?
Peut-être, donc :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
Pierrot le fou (1965)
Le suicide à la dynamite, cela évoque aussi Giu' la testa... mais est-ce possible de parler de certains films sans tomber dans le "spoiler" à peine leur titre cité ? :fiou:
Je dis ça car je n'ai pas encore vu un certain film des frères Coen qui a été cité par exemple, et je me demande si on ne vient pas de me gâcher quelque chose, là ? :mrgreen:


Je vais essayer de ne pas trop spoileriser les films...


L'ouverture de La Neuvième porte (premier plan du film donc bon...) sur un suicide à la corde façon Belmondo dans Le Guignolo.
Un personnage monte sur un tabouret, passe la corde autour de son cou, fait basculer le tabouret, puis gros plan de ses pieds tremblotants dans le vide... là on est sur du suicide classique, plutôt insipide, manquant de charme et de saveur.


Beaucoup plus original, une image du Dead Zone (1983) de Cronenberg qui m'a marqué en son temps (j'avais vu cette photo assez jeune dans une revue ciné, avant de voir le film en question, donc j'imagine que ce n'est pas un si gros spoiler) :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
...et bien sûr...
Spoiler (cliquez pour afficher)
L'acte final, l'attentat-suicide de Johnny Smith.

Image
Ce dernier cas évoque un thème assez similaire et pour le coup, il doit y avoir un paquet de films sur ce sujet : l'acte suicidaire sacrificiel, en vue de sauver la vie des autres/retarder des méchants ou une échéance.
Il est en effet très courant, notamment dans les blockbusters des années 80, qu'un personnage secondaire arrivé au terme de son contrat avec la prod décide de sortir du film par un acte héroïque entraînant sa mort, sauvant ainsi un héros généralement ingrat qui partira tout sourire à fin du film sans trop s'en rappeler.

Ça donne :

Aliens (1986) de James Cameron. Acculés, pas trop le choix :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
Predator (1987) de John McTiernan. Plutôt mourir que fuir :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
...ou encore A View to a Kill (1985) de John Glen. Continuez sans moi, je me barre de ce film de merde :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
Un dernier edit pour rester avec Bond : il y a aussi la scène de suicide la plus improbable jamais filmée dans L'Espion qui m'aimait (1977), où une femme à peine rencontrée (et embrassée, évidemment) se met devant un tueur qui s'apprêtait à tirer sur James Bond, car sa vie ne vaut rien par rapport à celle de ce type rencontré il y a 2 minutes. On m'a offert le parfum 007 (pas mauvais d'ailleurs) à un précédent Noël, je compte beaucoup sur son efficacité sur les femmes si je me retrouve dans cette situation.
Dernière modification par Major Tom le 25 sept. 18, 14:27, modifié 5 fois.
Avatar de l’utilisateur
Major Tom
Petit ourson de Chine
Messages : 22225
Inscription : 24 août 05, 14:28
Contact :

Re: Le suicide au cinéma [SPOILERS INSIDE]

Message par Major Tom »

Omael a écrit :Le suicide qui pourrait ne pas en être un, et sur lequel il faut lever le mystère :
- L'Arme Fatale, encore une fois décidément
Pour une scène en référence à la photographie de Robert Wiles et la morte magnifique du "beau suicide" (Evelyn McHale).
Le premier Arme fatale (inégal mais seul bon film de la saga) avait quelques bons moments assez marquants, notamment cette fameuse scène d'ouverture.
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 14052
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Le suicide au cinéma [SPOILERS Inside]

Message par Alexandre Angel »

Pour participer à ce topic qui donne envie de se taper le cul par terre, les trois plus belles scènes de suicide qui me viennent en tête sont celles, oui mannhunter, de The New Centurions (Richard Fleischer, 1972) et avant ça, celle de L'Intendant Sanshô (Kenji Mizoguchi, 1954), elliptique, élégante, bouleversante.
Et puis, oui Flol, celle de The Room (Tommy Wiseau, 2003)
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Avatar de l’utilisateur
Major Tom
Petit ourson de Chine
Messages : 22225
Inscription : 24 août 05, 14:28
Contact :

Re: Le suicide au cinéma [SPOILERS Inside]

Message par Major Tom »

Alexandre Angel a écrit :Pour participer à ce topic qui donne envie de se taper le cul par terre
Ah mais le thème a quand même été exploité dans des comédies de styles très différents à chaque fois avec succès. :D Qu'il s'agisse des suicides successifs d'Airplane! (1980)...

Image

...ou des paumés suicidaires (mais là on en reste à des tentatives ratées) de La Garçonnière (1960) de Billy Wilder...

Image

...ou des Malheurs d'Alfred (1972) de Pierre Richard. Deux de mes films préférés. 8)

Image
mannhunter
Laspalès
Messages : 17387
Inscription : 13 avr. 03, 11:05
Localisation : Haute Normandie et Ile de France!
Contact :

Re: Le suicide au cinéma [SPOILERS INSIDE]

Message par mannhunter »

Omael a écrit :Le suicide comme climax émotionnel d'un film à plusieurs personnages principaux :
- Je mettrai la tentative échouée de Natalie Portman dans Heat
On peut considérer dans le même film
Spoiler (cliquez pour afficher)
la mort de De Niro comme une forme de suicide
Avatar de l’utilisateur
Major Tom
Petit ourson de Chine
Messages : 22225
Inscription : 24 août 05, 14:28
Contact :

Re: Le suicide au cinéma [SPOILERS INSIDE]

Message par Major Tom »

mannhunter a écrit :
Omael a écrit :Le suicide comme climax émotionnel d'un film à plusieurs personnages principaux :
- Je mettrai la tentative échouée de Natalie Portman dans Heat
On peut considérer dans le même film
Spoiler (cliquez pour afficher)
la mort de De Niro comme une forme de suicide
Non, justement pas.
Spoiler (cliquez pour afficher)
Même s'il se met en danger jusqu'au duel final, il fait tout pour s'en sortir. C'est même l'objet de sa discussion avec Pacino (c'est d'abord sa vie, et il n'hésitera pas à tirer sur ceux qui se mettront sur son chemin). Sa morale, ne rien avoir en sa possession qu'on ne saurait quitter en 5 minutes montre en main (ce qu'il fait en abandonnant sa copine), traduit sa volonté de survivre. Le fait qu'il perde à la fin -alors qu'il croit piéger Pacino- n'en fait pas un suicide pour autant. Il est l'antithèse du suicidaire.
Avatar de l’utilisateur
Omael
Assistant(e) machine à café
Messages : 120
Inscription : 3 sept. 18, 07:31

Re: Le suicide au cinéma [SPOILERS Inside]

Message par Omael »

Major Tom a écrit : Beaucoup plus original, une image du Dead Zone (1983) de Cronenberg qui m'a marqué en son temps (j'avais vu cette photo assez jeune dans une revue ciné, avant de voir le film en question, donc j'imagine que ce n'est pas un si gros spoiler) :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
...et bien sûr...
Spoiler (cliquez pour afficher)
L'acte final, l'attentat-suicide de Johnny Smith.

Image
Ce dernier cas évoque un thème assez similaire et pour le coup, il doit y avoir un paquet de films sur ce sujet : l'acte suicidaire sacrificiel, en vue de sauver la vie des autres/retarder des méchants ou une échéance.
Il est en effet très courant, notamment dans les blockbusters des années 80, qu'un personnage secondaire arrivé au terme de son contrat avec la prod décide de sortir du film par un acte héroïque entraînant sa mort, sauvant ainsi un héros généralement ingrat qui partira tout sourire à fin du film sans trop s'en rappeler.
Bien vu ! D'ailleurs, dans Dead Zone, l'acte suicidaire/sacrificiel de Johnny a également pour effet de déclencher... un autre suicide futur !

Dans la catégorie que tu évoques des suicides sacrificiels, ou des suicides de personnages acculés dans une situation intenable, je me suis toujours demandé comment qualifier le geste de Luke l'Empire contre-attaque, lui aussi acculé moralement et littéralement, lorsqu'il se jette dans le vide, même s'il est aussitôt aspiré par un conduit d'aération (le savait-il ? Lorsqu'il contemple le puits sans fond qu'il a sous lui juste avant de passer à l'acte, est-ce pour identifier cette possibilité de survie, ou pour mesurer la décision qu'il est en train de prendre ?).

Sinon, dans le registre comique, il y a le personnage de Pignon dans le sympathique Les Compères.
Major Tom a écrit :
Omael a écrit :Le suicide qui pourrait ne pas en être un, et sur lequel il faut lever le mystère :
- L'Arme Fatale, encore une fois décidément
Pour une scène en référence à la photographie de Robert Wiles et la morte magnifique du "beau suicide" (Evelyn McHale).
Le premier Arme fatale (inégal mais seul bon film de la saga) avait quelques bons moments assez marquants, notamment cette fameuse scène d'ouverture.
Quelle étrange photographie. J'ai cru un instant qu'il s'agissait d'un modèle, mais non. :shock: :(
Je te rejoins pour l'Arme Fatale, sans réellement l'aimer, il m'a tout de même bien marqué dans ma jeunesse, et c'est effectivement le seul de la série qui vaille le coup à mes yeux. :wink:
Dernière modification par Omael le 25 sept. 18, 13:55, modifié 1 fois.
mannhunter
Laspalès
Messages : 17387
Inscription : 13 avr. 03, 11:05
Localisation : Haute Normandie et Ile de France!
Contact :

Re: Le suicide au cinéma [SPOILERS Inside]

Message par mannhunter »

Major Tom a écrit :Non, justement pas.
Spoiler (cliquez pour afficher)
Même s'il se met en danger jusqu'au duel final, il fait tout pour s'en sortir. C'est même l'objet de sa discussion avec Pacino (c'est d'abord sa vie, et il n'hésitera pas à tirer sur ceux qui se mettront sur son chemin). Sa morale, ne rien avoir en sa possession qu'on ne saurait quitter en 5 minutes montre en main (ce qu'il fait en abandonnant sa copine), traduit sa volonté de survivre. Le fait qu'il perde à la fin -alors qu'il croit piéger Pacino- n'en fait pas un suicide pour autant. Il est l'antithèse du suicidaire.
Spoiler (cliquez pour afficher)
Il "choisit" la mort à la place de la prison..."j' y retournerai pas" comme il dit...mais à quel prix!!!-, une forme de suicide pour moi...même la façon dont il sort de sa cachette à la fin, son envol, à découvert, est quasi suicidaire pour moi. Sa prise de risque énorme quand il choisit de se venger aussi, passer par cet hôtel, il semblait las de cette vie de toute façon. Comme l'écrivait un critique à l'époque (Studio ou Première? je sais plus) "d'un coup de volant il décide d'aller sciemment vers la mort"...
Quel topic joyeux, en tout cas...ça sent l'automne. :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
Flol
smells like pee spirit
Messages : 54772
Inscription : 14 avr. 03, 11:21
Contact :

Re: Le suicide au cinéma [SPOILERS Inside]

Message par Flol »

Major Tom a écrit :Predator (1984) de John McTiernan
1987.
A part ça, ça va.
Avatar de l’utilisateur
Thaddeus
Ewok on the wild side
Messages : 6171
Inscription : 16 févr. 07, 22:49
Localisation : 1612 Havenhurst

Re: Le suicide au cinéma [SPOILERS Inside]

Message par Thaddeus »

Omael a écrit :je me suis toujours demandé comment qualifier le geste de Luke l'Empire contre-attaque, lui aussi acculé moralement et littéralement, lorsqu'il se jette dans le vide, même s'il est aussitôt aspiré par un conduit d'aération (le savait-il ? Lorsqu'il contemple le puits sans fond qu'il a sous lui juste avant de passer à l'acte, est-ce pour identifier cette possibilité de survie, ou pour mesurer la décision qu'il est en train de prendre ?)
Il me semble clair que Luke se jette dans le vide avec la certitude qu'il ne s'en sortira pas. Le regard qu'il jette vers l'abîme avant de se lancer tient du désespoir : il jauge la situation et comprend aussitôt qu'il est perdu. C'est d'ailleurs pour cela que la séquence est si forte et son geste si poignant. La seule éventualité qu'il saute par calcul, à fin de s'en tirer grâce au conduit d'aspiration, ne m'a à vrai dire jamais effleuré - en partie parce qu'elle atténuerait l'émotion que suscite la scène.

Je me rends compte en lisant les interventions ici qu'une foultitude de mes films préférés comportent des séquences de suicide, littéraux ou métaphoriques, explicites ou ambigus... Ont déjà été cités L'Empire contre-attaque, Thelma & Louise, Il était une fois en Amérique, Vertigo...
La mort consentie de Witt à la fin de La Ligne Rouge, le bouleversant geste final de Brundle-fly dans La Mouche peuvent être aussi cités. Il existe tellement d'exemples.
J'évoquerais aussi le superbe Feu Follet de Louis Malle, qui fait rien moins du suicide que son sujet central.
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 14052
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Le suicide au cinéma [SPOILERS Inside]

Message par Alexandre Angel »

mannhunter a écrit : Quel topic joyeux, en tout cas...ça sent l'automne. :mrgreen:
Ça sent le sapin, surtout!
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Répondre