Nos visionnages : vite fait (index P.1)

[Jerome]

Non juste que je ne vois pas l'intérêt de voir le gilet offert par Prescovic en HD, c'est tout

à partir du moment où un film est tourné en 16 ou 35mm, il est légitime pour moi de pouvoir le proposer en HD, même si sa photo est pourrie, sans intérêt et j'en passe. Peu importe

[bronski]

Oui tu as absolument raison, je pinaillais

[tenia]

Ouais, c'est vraiment de tests de grosse feignasse les tests de Tenia. Avec lui les mouches risquent pas d'avoir mal aux fesses!

Et pourtant, si tu savais ce qu'elles dégustent.
D'ailleurs :

http://www.homecinema-fr.com/forum/post ... p178011273

[Addis-Abeba]

Ouais, c'est vraiment de tests de grosse feignasse les tests de Tenia. Avec lui les mouches risquent pas d'avoir mal aux fesses!

Et pourtant, si tu savais ce qu'elles dégustent.
D'ailleurs :

http://www.homecinema-fr.com/forum/post ... p178011273

J'étais surpris du test de retro truc, surtout après lu une mini interview d'un type de Metropolitan qui semblait assez fière du travail de toute l'équipe, ton test rassure. Merci.

[Torrente]

Ouais, c'est vraiment de tests de grosse feignasse les tests de Tenia. Avec lui les mouches risquent pas d'avoir mal aux fesses!

Et pourtant, si tu savais ce qu'elles dégustent.
D'ailleurs :

http://www.homecinema-fr.com/forum/post ... p178011273

Ah tu vois ?

Alors, tu me crois maintenant ?
Pas plus de 8/10 en effet, moi je disais 6,5 / 7

Mais j'aime pas les notes non plus (le pire ce sont les mag de cinoche qui notent les films je hais ça), bref donc, je te lis et je suis d'accord avec moi-même

[tenia]

Disons que pour le coup, j'essaie surtout de comprendre ce qui s'est passé. Visiblement, c'est pas une erreur de check disc, je retrouve les mêmes captures que Retro HD. C'est pas si dégueu que ça, mais en même temps, tu peux pas mettre 10/10 comme à un truc de tueur, ne serait-ce qu'à cause de cette introduction aux plans verdâtres. Donc, on a eu 2 retours antagonistes, dont, pour moi, aucun n'est suffisamment mesuré pour indiquer avec précision le résultat final.
D'un côté, on a l'impression que Retro HD n'a noté que les pires plans du plan du film. De l'autre, LAL a complètement oublié ces limites.

Après, 6, 7, 8, c'est vrai qu'on s'en fout un peu. Mais je te rejoins : y a des limites, clairement, mais c'est pas non plus du gros travail de porc.

[Commissaire Juve]

J'ai enfin vu Gravity ! Ben, c'était bien. Que dis-je ? Très bien*.

* sauf le sous-titrage warner avec gros interligne.



EDIT : mine de rien, la FNAC a quand même réussi à me grapiller 99 centimes... car chez Amazon, le disque vient de passer à 20 euros. En même temps, je n'ai pas eu de frais de port. J'y gagne encore.

[El Dadal]

Showgirls / MGM (2011)


Gros morceau que cette 15th Anniversary "sinsational edition".
C'est bien simple, on dirait le transfert d'un film datant d'il y a moins de cinq ans. Le piqué est fabuleux, la gestion des couleurs phénoménale, les contrastes parfaits, la copie utilisée d'une propreté absolue, et c'est compressé avec soin (BD 50 AVC et film atteignant parfois les 40mbps). Je pensais bien connaitre le film, je l'ai redécouvert.
Piste son VO DTS MA 5.1 au diapason. C'est puissant, enveloppant, sachant partitionner intelligemment dialogues, bruitages (nombreux, l'ambiance est constamment travaillée) et bien sûr morceaux musicaux (pas seulement les morceaux de Stewart, mais également du Prince -la séquence sur 319, wahou!, ou du UB40...).
Un disque démo.

Bon, les suppléments, c'est pas la même affaire: un tutoriel de poll dancing, et un autre de lap dance (avec demoiselles refaites et dénudées). Jusque là, pourquoi pas... c'est chouette comme tout, mais un peu léger dirons-nous. Le commentaire audio par contre: AU SECOURS. Un pseudo spécialiste du film passe son temps (enfin, j'ai tenu 15 minutes, je n'en pouvais plus de tant d'âneries) à se moquer du film et nous expliquer que Showgirls est "so bad it's good". Typiquement ce que j’exècre.
On trouve toujours la vieille featurette d'époque ainsi que la BA d'origine.
STA pour malentendants, pas de STF mais VF présente. Le disque est zoné A.

PS: j’adore toujours autant ce film, et je suis sincère. Quel dommage qu'Elizabeth Berkley n'ait pas fait la carrière qu'elle mérite (à part son rôle dans L'Enfer du dimanche de Stone, et un petit rôle chez Woody dans Le Scorpion de Jade, je ne l'ai jamais revue).

[El Dadal]

Sliver / Paramount (2014)


Encore une fois une réplique exacte du disque édité par Warner aux USA. Seuls l'artwork et la sériegraphie diffèrent.
Donc toujours le même souci de recadrage storarorisé en 2.10, et toujours version cut. Le master ne semble pas de première jeunesse, mais je suis certain que le fait d'avoir zoomé dans le négatif d'origine pour atteindre ce ratio bâtard doit y être pour quelque chose. Compression plutôt bien gérée sur un BD 25, minimum de définition, joli rendu des couleurs et bonne gestion des contrastes. On est de retour dans les 90's, et ça me plait toujours autant.
Très jolie piste son VO DTS MA stéréo, ample chaleureuse et propre. La BO d'Howard Shore (assisté de Christopher Young), le fameux Unfinished Sympathy de Massive Attack et tant d'autres morceaux nous replongeant dans l'époque sont les grands gagnants de cette piste.
Aucun supplément.

Le film reste ce qu'il est. Plein de défauts énormes dans la structure générale du scénario. Plein de personnages utilitaires. Un peu chiche niveau chocs, et puis les fameux reshoots qui transforment intégralement la donne et font qu'on ne pige plus trop les motivations des personnages à la fin... bon sang! A ce sujet, les intéressés peuvent lire ce comparatif entre version unrated et copie de travail, incluant un final totalement différent. Il n'empêche, j'aime toujours l'atmosphère globale du film, le soin audio-visuel qui y a été apporté, et puis la nostalgie de revoir Sharon Stone, William Baldwin et Tom Berenger sous leurs beaux jours, même s'ils ne sont ici que des enveloppes parfois chichement incarnées. Je reste surtout fan de tous ces trucs un peu pervers aujourd'hui disparus, ces thrillers techno-érotico-voyeuristes, de Body Double et Basic Instinct à Strange Days, en passant par JF cherche appartement, Fenêtre sur Pacifique, Malice, Jennifer 8, voire même des Jade ou bien ce Sliver... C'était la minute nostalgie.

[Demi-Lune]

Je reste surtout fan de tous ces trucs un peu pervers aujourd'hui disparus, ces thrillers techno-érotico-voyeuristes, de Body Double et Basic Instinct à Strange Days, en passant par JF cherche appartement, Fenêtre sur Pacifique, Malice, Jennifer 8, voire même des Jade ou bien ce Sliver... C'était la minute nostalgie.

La seule évocation de tous ces titres réunis fait chaud au cœur ! C'est un cinéma mal vu (à moins de s'appeler De Palma ou Verhoeven, les perles y sont assez rares) mais de mon côté, ces films ont clairement fait partie de mon apprentissage. Comme celui de L'expert, mon enregistrement de Sliver a été usé un grand nombre de fois... pour des raisons bassement salaces (Sharon n'a jamais été aussi désirable que dans ce film) mais aussi parce que l'atmosphère générale, à mi-chemin entre la sophistication new-yorkaise et le high-tech froid, était assez attrayante. Et la musique très début 90's, mmm. Ça fait une bonne douzaine d'années que je ne suis pas retombé dessus, et pourtant le film m'a laissé un souvenir visuel assez fort (la tour, Carly dans son bain embué, le dîner au restaurant... ou d'autres trucs plus hot ).

[El Dadal]

Miami Connection / Drafthouse Films/Image Ent. (2012)


Petite merveille de cinéma B/d'exploitation, revenue des limbes grâce à la passion de cet éditeur encore méconnu chez nous (qui sortira le Ms. 45 de Ferrara le mois prochain), éditeur qui a ici fourni un gros travail.
Le film a failli disparaître en 2004, suite à un accident de stockage durant lequel le négatif disparut. Drafthouse parvint à mettre la main sur une copie de génération inférieure, puis assembla un montage intégral de sources diverses, et scanna le tout en 2K. L'ensemble est brut. On dirait vraiment un scan sorti de la machine (ce qui me plait déjà en général, mais qui ici à l'avantage d'être en accord avec le genre grindhouse). C'est plein de petits dégâts, rayures, poinçons, points blancs... ça baigne dans son jus comme dirait René. La contrepartie étant qu'il n'y ici pas (ou peu) de manipulation digitale. C'est un BD 50 à la compression parfois rude mais dans l'ensemble plus que correcte. C'est donc granuleux, coloré, très défini/peu défini/flou selon les plans (quoique je subodore qu'une bonne partie du problème provient directement de la prod), mais pendant tout le film on bénéficie de cette sensation d'une copie naturelle. Pour qui sera intéressé par le film, la copie ici proposée sera à n'en pas douter miraculeuse.
L'unique piste son est annoncée en DTS MA 2.0, mais est en réalité compressée. C'est dommage car l'ensemble du film baigne dans des morceaux pop rock 80's/AOR en diable, ou d'une BO au synthé encore une fois bien typée. Les dialogues sont parfois couverts, et "l'anglais" de Y.K Kim est dur à suivre. On pourra dans ces moments là se référer aux STA, bien que le film se suive très bien sans! Il y a du souffle, des impuretés et des limitations, mais ça reste écoutable (monter le volume plus que de normal fut toutefois nécessaire).
Les suppléments sont nombreux: commentaire audio, making of, scènes coupées/rallongées, clips et bandes annonces... avec cerise sur le gâteau un concert de réunion des Dragon Sound (absolument atroce à l'oreille, mieux vaut se faire plaisir avec les morceaux d'origine) kitsch en diable.

Le film en lui-même? Imaginez juste: des ninjas la nuit bikers le jour prennent le contrôle du marché de la drogue en Floride. Leur chef est très pote avec le patron d'un club de gym à Orlando, type dont la sœur est la chanteuse et petite amie du bassiste du groupe Dragon Sound. Dragon Sound est constitué d'étudiants en informatique, orphelins et tous ceintures noires de tae kwon do. La pratique de leur art martial fait d'ailleurs partie intégrante de leurs chansons, prônant un mode de vie sain et positif. Le clash entre les deux entités va mettre la ville d'Orlando a feu et à sang.
Tout ça ressemble vraiment à un spoof movie réalisé il y a quelques années, quand les projets grindhouse fleurissaient. Mais non, le film fut produit et réalisé en 1986 et sortit en 87. Une petite pépite méconnue dont la grande particularité est d'être sincère à 200%. Ici, pas de trace d'ironie déplacée. C'est totalement rafraichissant, bien que souvent peu professionnel et brouillon. Le rythme tombe passée la première demi-heure (mais bon sang, faut la voir pour le croire!), pour ne se relancer réellement que pour les 20 dernières minutes, assez sauvages et gores. Donc, si vous cherchez des bikers, des ninjas, des combats, du rock, du gore, de la romance et des mulets, vous feriez peut-être bien d'y jeter un œil. Coup de cœur!

Et pour motiver les plus récalcitrants, voici un des morceaux du film (téléchargeable gratuitement sur le site de Drafthouse films qui plus est!):

"we must stop this senseless killing,
we must stop this evil war,
we must stop this senseless killing,
we'll even up the score!"


EDIT: J'ai malheureusement omis de préciser que le blu est zoné A

[El Dadal]

La seule évocation de tous ces titres réunis fait chaud au cœur ! C'est un cinéma mal vu (à moins de s'appeler De Palma ou Verhoeven, les perles y sont assez rares) mais de mon côté, ces films ont clairement fait partie de mon apprentissage. Comme celui de L'expert, mon enregistrement de Sliver a été usé un grand nombre de fois... pour des raisons bassement salaces (Sharon n'a jamais été aussi désirable que dans ce film) mais aussi parce que l'atmosphère générale, à mi-chemin entre la sophistication new-yorkaise et le high-tech froid, était assez attrayante. Et la musique très début 90's, mmm. Ça fait une bonne douzaine d'années que je ne suis pas retombé dessus, et pourtant le film m'a laissé un souvenir visuel assez fort (la tour, Carly dans son bain embué, le dîner au restaurant... ou d'autres trucs plus hot ).

Si nos cinéphilies divergent, je constate encore une fois qu'on a vraiment eu des bases similaires

[AtCloseRange]

'nifique...

[Demi-Lune]

Donc, si vous cherchez des bikers, des ninjas, des combats, du rock, du gore, de la romance et des mulets, vous feriez peut-être bien d'y jeter un œil. Coup de cœur!

Banco

[AtCloseRange]

Je reste surtout fan de tous ces trucs un peu pervers aujourd'hui disparus, ces thrillers techno-érotico-voyeuristes, de Body Double et Basic Instinct à Strange Days, en passant par JF cherche appartement, Fenêtre sur Pacifique, Malice, Jennifer 8, voire même des Jade ou bien ce Sliver... C'était la minute nostalgie.

J'aurais bien du mal à englober tous ces films dans le même lot. Il y a de vrais bons films mêlés avec de vrais mauvais...