Nos visionnages : vite fait (index P.1)

Rubrique consacrée aux Blu-ray de films tournés à partir de 1980.

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tenia
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Re: Nos visionnages : vite fait

Message par tenia »

Ah et sinon, vous pouvez évidemment tous me mettre par défaut des avis positifs sur Amazon, hein... :mrgreen:
Torrente
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Re: Nos visionnages : vite fait

Message par Torrente »

C'est le film écrit par Kaufman que j'aime le moins.
J'ai d'ailleurs toujours utilisé des adjectifs assez virulents par rapport à ce film :?
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DukeOfPrunes
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Re: Nos visionnages : vite fait

Message par DukeOfPrunes »

tenia a écrit :Ah et sinon, vous pouvez évidemment tous me mettre par défaut des avis positifs sur Amazon, hein... :mrgreen:
Je le ferai quand j'aurai le temps la semaine pro si tu veux :wink:
Vivement en HD (STA/STF)
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Commissaire Juve
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Re: Nos visionnages : vite fait

Message par Commissaire Juve »

Upside down (Juan Solanas, 2012), avec Jim Sturgess et Kirsten Dunst.
Commissaire Juve a écrit :n°439 (à la place de Iron Man 3 dont la commande a été annulée)... incidemment, c'est une production Canada / France ! :o

Image
Ayé, c'est visionné : aucun défaut désagréable (bruit, postérisation, lissage en particulier). Côté HD, c'est très bien. C'est du 1080p/24 (y compris sur les suppléments... sauf le court métrage qui est en 1080i pas terrible voire en 576p). C'est une édition "française" qui ne propose que des sous-titres français. Ils ont tenté de réduire la taille de la police, mais ce n'est pas encore ça. En fait, le jour où les BLU Warner offriront des sous-titres comme ceux qu'on voit dans les interviews proposés dans le sacro-saint "making of" (petits, avec un interligne bien serré), ça sera la fête ! Du reste, je me demande si c'est vraiment un BLU Warner. C'est peut-être un BLU Orange Studio 37 "distribué" par Warner.

Incidemment : j'ai survolé les suppléments ("survolé" pour éviter de foutre la magie en l'air)... Alors, ils devaient avoir une liste d'adjectifs et de verbes "positifs" à placer et... roule ma poule. Je vais être grossier, mais ce n'est pas demain que vous me verrez me tirer la nouille devant ce genre de truc.

Artistiquement parlant : Image c'est d'la bonne ! Ce n'est pas "le monde selon Garp", mais le monde selon Raffarin... "Monde d'en haut", "monde d'en bas"... Il faut un moment pour s'accoutumer à la surcharge d'effets spéciaux et puis on se laisse prendre par la main. Perso, j'y suis allé pour Kirsten. Elle reste mimi, mais... on sent qu'elle a pris un coup. Pour résumer : une petite histoire "romantique" à gros effets spéciaux. J'ai passé un moment à me demander "c'était quoi, le climax, déjà ? Il a fini par me revenir à l'esprit et... oué... pas le moment le plus abouti du film (techniquement parlant, s'entend).
Dernière modification par Commissaire Juve le 9 sept. 13, 13:59, modifié 1 fois.
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
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tenia
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Re: Nos visionnages : vite fait

Message par tenia »

Image
Stoker - Park Chan-wook
FOX, 2013 (FR)
BD-50, Zone Free
2.40, couleurs
1080p, AVC, débit vidéo moyen : 33496 kbps
English / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 3633 kbps / 24-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
French / DTS Audio / 5.1 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit
STF, STA, amovibles

Tourné en 35mm (fait rare en 2013), le film est bien rendu en Blu Ray, avec une très jolie image rendant justice à la photo du film. Même si la palette de couleurs est parfois terne, de nombreuses séquences jouent joliment avec le contraste et des couleurs saturées. Les nombreux plans en extérieur, en début et fin de film notamment, sont particulièrement beaux.

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La piste son est du même acabit, mais le film n'étant pas franchement très démonstratif, le résultat reste évidemment timoré par rapport aux références du genre. Cependant, le sound design monté avec soin permet une grande spatialisation, à travers un champ sonore très ample, enveloppant complètement le spectateur avec une multitude de petits effets sonores, le tout accompagné par la musique, dans un tout bien équilibré.

Image : 9/10
Son (VO 5.1) : 9/10
Film : 7/10


C'est ultra chiadé, avec une vraie mise en scène, mais le tout au service d'un script certes honnête (comprendre : j'en n'attendais pas tant de Wentworth Miller) mais ultra linéaire, prévisible et surligné de partout.

Pour autant, ça se regarde plutôt bien, voire très bien, malgré une 1ere demie heure assez pénible tant elle accumule les évidences mettant en place l'intrigue et le contexte, alors que tout le monde a très bien compris ce qu'il en retourne.

Heureusement, le fait de se concentrer sur l'éveil d'India paie plutôt bien, avec de jolis moments de montage qui évacuent aussi la rigidité quasi cadavérique (à ce niveau là) des autres acteurs (Matthew Goode, passe encore, vu son "rôle" consistant grosso modo à tenir un sourire maniaco-pervers pas louche du tout pendant tout le film, mais Kidman, ça devient rapidement navrant), en enchaînant des moments pas toujours très fins (le montage alterné de la douche, entre fulgurance rare et facepalm ultime) mais souvent très beaux. Tout le générique est notamment impeccable, mais aussi de nombreux raccords, certes maniérés, mais rarement foireux (le brossage de cheveux, la révélation finale, etc).

Dommage, donc, que tout cela soit au service d'un script en effet ultra balisé de bout en bout.
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Re: Nos visionnages : vite fait

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ImageImage
Little Caesar (Le petit César) - Mervyn LeRoy
Warner, 2013 (US)
BD-25, Zone Free
1.37, N&B
1080p, AVC, débit vidéo moyen : 29337 kbps
English / DTS-HD Master Audio / 1.0 / 48 kHz / 1031 kbps / 24-bit (DTS Core: 1.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit)
STF, STA, amovibles

Pas de miracles ici. Le film fait son âge et même si Warner a visiblement fait un travail de restauration assez poussé, de nombreuses limites pointent leur nez tout au long du film. La plus évidente, c'est les grosses limites en terme de définition, d'autant plus flagrant qu'une partie non négligeable du film est en très bon état et dotée d'un rendu assez fin. Le reste est en assez piètre état, et l'image reste régulièrement peu définie. Ensuite, si l'image est globalement propre et stable côté contraste, de nombreuses rayures verticales (parfois assez longtemps à l'écran) parsèment le film. Il y a aussi des images manquantes ci et là, créant des sautes d'image.
Passés ces grosses réserves provenant des éléments originaux, l'encodage et le traitement réservé au film par la Warner est plutôt transparent. Pas de bidouillages type DNR, une compression invisible avec un débit confortable, etc etc.

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Côté son, c'est à peu près la même chose, avec une piste aussi datée que l'image, sonnant étriquée et étouffée. Les nombreux dialogues sont intelligibles, certes, mais souvent peu clairs. Le reste de la piste est assez plat, et les nombreuses fusillades n'ont que très peu de peps. A noter aussi un souffle assez important tout le long du film.

Image : 6.5/10
Son (VO) : 6.5/10
Film : 7.5/10
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Re: Nos visionnages : vite fait

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Image
The Land Of Hope - Sono Sion
HK Video, 2013 (FR)
BD-50, Zone B
1.77, Couleurs
1080p, AVC, débit vidéo moyen : 19438 kbps
Japanese / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 1740 kbps / 16-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 16-bit)
French / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 2113 kbps / 16-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 16-bit)
STF, amovibles

Évacuons d'emblée un souci vu à au moins 5 occurrences : le film possède des séquences où la luminosité clignote, comme si quelqu'un poussait la luminosité de 10 crans, puis revenait au niveau normal, puis remontait, puis etc... Quand ce phénomène apparaît, cela a 3 effets très nets : générer une image clignotante très désagréable, générer un voile gris sur l'image, et transformer les noirs en gris.
Je n'ai, en l'état, aucune idée de l'origine de ce phénomène. Est-ce normal, c'est à dire, un effet de style ? Cela serait assez surprenant, compte tenu des apparitions éparses et non reliées thématiquement parlant. Est-ce que cela provient de la source ou de l'encodage ? Aucune idée. En l'état, j'ai choisi de ne pas refléter ce problème dans ma note finale, mais de simplement l'annoter d'une étoile, afin de pointer qu'il ne faut pas oublier ce problème. J'ai contacté Seven Sept à ce sujet.

Hormis ce point, l'image est de toute beauté. Le film possède régulièrement une mise en valeur de couleurs chatoyantes et de sources de lumière directement orientées vers l'objectif, et cela est parfaitement rendu ici. Le niveau de détails est régulièrement excellent, que ce soit sur les décors, les visages des acteurs ou les vêtements qu'ils portent. Dans l'ensemble, malgré un débit assez bas vu que le film, assez long, cohabite avec des bonus vidéo en HD tout aussi longs, aucun souci de compression n'est à déplorer. Vraiment du bon boulot de la part de HKV, dont il serait temps qu'ils se bougent un peu les fesses côté sorties, films de catalogue ou contemporains, peu importe.

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La VO est efficace à de nombreux niveaux, malgré une spatialisation un peu limitée et un film peu démonstratif. Cependant, la musique, très présente dans le film, est magnifiquement rendue, les dialogues sont très clairs, et la piste très ouverte.

Image : 9.5*/10
Son (VO) : 9/10
Film : 7.5/10


The Land Of Hope est à la fois un film étrange, mais en même temps très logique. Etrange parce que Sono Sion ne semble pas exactement certain de ce qu'il veut montrer, de là où il veut en venir, mais en même temps très logique parce que très cru avec ce qu'il montre.

Le film semble éminemment anti-nucléaire, et de l'aveu même de Sion, est fait pour susciter un "vif débat sur le nucléaire et l'après Fukushima". Le film transpire littéralement de cette intention, avec l'intégralité de son script tournée vers l'absurdité d'une population qui se pense en sécurité derrière des barricades et stigmatisant les gens qui osent se protéger face à des radiations qui n'ont que faire des périmètres de sécurité (à titre informatif, les essais d'EDF ont indiqué que des ballons peuvent se déplacer à près de 200 km de leur point de départ, alors que les zones d'évacuation en cas de problème sur une centrale nucléaire ne dépassent pas les 20km).
Le film est d'ailleurs particulièrement cru dans ces séquences, où l'on comprend rapidement où Sion veut en venir : ce n'est pas Yoko, qui fait ses courses en combinaison anti radiation, qui est cinglée, mais bien la population qui a fini par se résigner et vit sans se protéger. Pour autant, l'épilogue du film est ambigu sur le bien fondé de cette paranoïa : il semble déjà trop tard, la radio-activité étant déjà partout, alors faut-il chercher à tout prix à se protéger d'un mal invisible omniprésent, quitte à ne plus pouvoir vivre simplement, quitte à devenir quasiment paranoïaque ?
Il y a aussi cette crédibilité des réactions dans ces 3 générations : les jeunes qui passent outre les consignes, ceux qui cherchent à tout prix à protéger la future génération, et les anciens qui s'accrochent tant que possible à leur maison remplie des souvenirs de toute une vie.

Il y a dans ces 3 portraits un calme, une sérénité belle comme une peinture, remplie de lumière et de fleurs, que rien ne semble pouvoir interrompre, et qui tranchent avec le contexte de danger imminent et se tournent au contraire vers la clarté de l'espoir de jours plus beaux pour ceux qui survivront la catastrophe.

Pour autant, le film, bien que 2 fois plus court que Love Exposure (sic) n'en déploie pas moins un rythme assez lent, et une narration qui donne l'impression de ne pas savoir où aller. Si les personnages sont clairement définis, et tous joués par une galerie d'acteurs impeccables (Sono Sion sait clairement les choisir et les diriger, film après film), les enjeux restent flous, et le film, s'allongeant sur 2h10, finit par traîner doucement la patte. On a compris les messages, on a compris les évolutions, on a facilement deviné la fin, alors on finit par se demander : pourquoi est-ce si long à s'achever ?

Dommage, tant le lyrisme, poétique et formel, qui se dégage du film aurait pu l'emporter sur les cimes, comme un film à la fois fin sur son sujet, mais aussi profondément humain et émouvant. A trop diluer l'émotion, le film finit par errer, heureusement rattrapé par 20 dernières minutes implacables.
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Re: Nos visionnages : vite fait

Message par tenia »

Image
The Trouble With Harry (Mais qui a tué Harry ?) - Alfred Hitchcock
Ce test est basé sur le disque anglais, identique au disque français.

Universal, 2012 (UK)
BD-50, Zone Free
1.85, couleurs
1080p, AVC, débit vidéo moyen : 31999 kbps
English / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1780 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
French / DTS Audio / 2.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit
STF, STA, amovibles

Au sein du coffret Hitchcock / Universal, Harry fait partie des films couleurs les mieux traités. Si l'on excepte quelques dédoublements d'image, présents en grande partie dans les 5 1eres minutes du film, ainsi qu'un léger saut d'image à la 4e minute (probablement pour éviter un décalage sonore), l'ensemble du film est en excellente forme. La palette de couleurs automnale est tout particulièrement resplendissante, et le transfert HD semble vierge de tout trifouillage type DNR ou rehausseur de contours, ce qui, pour un titre de catalogue Universal, tient du petit miracle. L'ensemble est très naturel, doté d'un grain fin bien présent, et hormis les transitions, un peu en retrait, le niveau de détails est régulièrement épatant. Un très bel upgrade HD, envoyant tout droit le DVD à la poubelle.

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Côté sonore, la piste stéréo obtient un joli rendu dont la musique est la 1ere à profiter. Propre, clair, vierge de distorsion, l'ensemble est extrêmement agréable à l'écoute.

Image : 9/10
Son (VO 2.0) : 8/10
Film : 7/10
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Re: Nos visionnages : vite fait

Message par tenia »

Image
Poltergeist - Tobe Hooper
Warner, 2008 (FR)
BD-25, Zone Free
2.40, Couleurs
1080p, VC-1, débit vidéo moyen : 16670 kbps
English / Dolby TrueHD Audio / 5.1 / 48 kHz / 1138 kbps / 16-bit (AC3 Embedded: 5.1 / 48 kHz / 640 kbps / DN -4dB)
English / Dolby Digital Audio / 5.1 / 48 kHz / 640 kbps / DN -4dB
English / Dolby Digital Audio / 2.0 / 48 kHz / 192 kbps / DN -4dB / Dolby Surround
French / Dolby Digital Audio / 2.0 / 48 kHz / 192 kbps / DN -4dB / Dolby Surround
STF, STA, amovibles

Bien qu'un peu limité, le transfert HD de Poltergeist est plutôt agréable. L'ensemble est assez propre, très stable, et possède une belle gestion du contraste et des couleurs. Pour autant, la fréquente utilisation de trucages optiques et de plans composites limite évidemment la précision, et génère aussi une augmentation du grain pas toujours très gracieuse. Ce n'est clairement pas du matos de démo, mais c'est certainement efficace, même s'il apparaît clair que le DVD du 25 anniversaire du film part du même master HD. Enfin, il apparaît régulièrement une pixellisation pas très agréable et assez visible, probablement due à l'utilisation d'un encodage VC-1 couplé à un débit vidéo assez faible.

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Côté son, le film laisse un choix impressionnant de possibilités pour la VO, avec pas moins de 3 pistes possibles dont 2 pistes 5.1. La piste DTS HD MA 5.1 n'est pas, elle non plus, une piste de démo, mais il faut avouer que l'ensemble a un rendu tout à fait correct. Les basses sont souvent mises à contribution, la musique possède une belle netteté vierge de distorsion, et l'ensemble est bien équilibré avec les dialogues. La seule vraie limite reste une spatialisation très limitée, ce qui fait qu'hormis pour la musique et quelques scènes bien chargées, les enceintes arrières sont rarement utilisées.

Image : 7.5/10
Son (VO DTS HD MA 5.1) : 8/10
Film : 7.5/10
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El Dadal
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Re: Nos visionnages : vite fait

Message par El Dadal »

American Gigolo / Paramount

Force est de reconnaître que ça fait bizarre de placer ce film charnière (1980 pile, la naissance du style Bruckheimer...) en section "HD d'aujourd'hui", surtout après visionnage du blu-ray proposé par Paramount en Europe.
C'est bien simple, devant le logo d'ouverture, puis durant le générique, j'ai retenu mon souffle. Et puis, on rentre dans le film. Si l'on note une (très) légère amélioration de définition, ça ne change rien au fait que, pendant 1h54, j'ai eu l'impression de me retrouver devant un upscale de dvd. Oui, messieurs dames, vous avez bien lu. En fait, je me demande quelle source a bien pu être utilisée pour créer ce "master HD". Parsemée de tâches, parfois instable, aux couleurs passées, et à la définition minime, on pourrait vraiment croire que la copie date des années 90. C'est d'autant plus dommage que le film tient tout seul (aucun supplément n'est proposé, pas même une BA) sur un BD50 et affiche régulièrement un taux d'encodage dépassant les 35mbps, permettant au minimum d'éviter de gros défauts de compression et de gérer ce gros grain (cette soupe de grain).
Question audio, la piste VO DTS MA 5.1 ne m'a pas bouleversé. C'est très timoré, et même la partition de Giorgio Moroder reste en retrait. Les effets et le mix global semblent entièrement voués à la clarté des dialogues, régulièrement susurrés, ce même durant des scènes plus intenses (la déclaration de Bill Duke par exemple). Propre mais faible.

Incidemment, on pourrait croire le film d'un autre temps. Je n'en avais que de vagues souvenirs (et je ne possède pas le dévédé pour comparer), mais en opposant deux notions bien éloignées comme le hightech glamour naissant des futures années 80 (le film est tourné en 79, quand le personnage de Richard Gere roule dans L.A., il passe régulièrement devant des cinémas proposant par exemple Norma Rae) et l'ascèse stylistique voulue comme héritée de Bresson (dixit Schrader himself), on reste bloqué dans une bulle temporelle particulièrement envoutante. Ce film, c'est comme regarder en bas du bord d'une falaise, ne sachant pas encore si à ce petit jeu on va finir par tomber ou non. L'année suivante, Jerry Bruckheimer produit Thief (Le Solitaire de Michael Mann) et Schrader lui-même passe la vitesse supérieure avec son remake de La Féline. On est passé de l'autre côté du prisme.
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Re: Nos visionnages : vite fait

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Image
Star Trek Into Darkness - JJ Abrams
Paramount, 2013 (NL)
BD-50, Zone Free
2.40, couleurs
1080p, AVC, débit vidéo moyen : 26267 kbps
English / Dolby TrueHD Audio / 7.1 / 48 kHz / 4496 kbps / 24-bit (AC3 Embedded: 5.1 / 48 kHz / 640 kbps / DN -4dB)
French / Dolby Digital Audio / 5.1 / 48 kHz / 640 kbps / DN -4dB
STF, STA, amovibles

Ce test est basé sur le disque Benelux, qui devrait être identique au disque français.

Dès les toutes premières minutes du film, plongées dans une planète remplie de végétation rouge et d'indigènes vêtus de tuniques jaune pétant, le transfert HD donne le ton : vibrant, doté d'un niveau de détails absolu, le Blu Ray est sans surprise une démo technique complète. De la précision chirurgicale jusqu'aux noirs impeccables, en passant donc par un rendu exemplaire des couleurs, STID a de quoi faire les beaux jours des Home Cinema. En terme de film live, le Blu Ray pourra facilement finir dans les meilleurs titres du support. Les scènes de combat spatiaux, les intérieurs, les extérieurs, les fusillades, tout resplendit de mille feux à travers les multiples détails visibles : les textures des peaux, les trames des uniformes saturés de Starfleet, les détails des intérieurs de l'Enterprise. Bref, la totale.
Un conseil ? Testez le chapitre 6.

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Côté son ? Oh, qui l'eut cru, c'est la même en couleurs. La VO est absolument phénoménale. Tourbillonnant constamment autour du spectateur en exploitant à chaque instant l'ensemble du champ sonore, la piste possède à la fois une très grande spatialisation sonore mais aussi un excellent équilibre entre la musique (quasi omniprésente), les effets sonores et les dialogues. Son efficacité, c'est donc son ouverture totale, alliée à une puissance de feu brutale bien comme il faut, doublée d'une utilisation plus qu'explicite du caisson de basses, permettant une rondeur complétant l'excellence sonore de la piste. Tout le dernier quart du film permet d'en profiter pleinement, entre les nombreuses explosions faisant cracher le caisson, une multitude de petits effets sonores répartis sur toutes les enceintes, et la musique et les dialogues, permettant un enveloppement complet sur 360°.
La musique, en particulier, possède un rendu absolument magnifique, et on ne peut que conseiller de monter le son pour en profiter jusqu'aux dernières notes du générique de fin. Un petit regret (outre la VF seulement proposée en DD 5.1, je vous vois venir, là bas) : que Paramount n'ait pas eu la même idée qu'Universal sur Oblivion, et ne propose pas de piste musicale isolée.

Maintenant, un point rapide sur la partie éditoriale déplorable de Paramount :
- Paramount a fait le choix de séparer aux USA les bonus en 3 parties : une partie de 40 min, présente ici, et présente sur tous les disques du monde. Celle ci est composée de 6 featurettes (8 aux USA, mais les 2 supplémentaires cumulent 3 min en tout et sont largement dispensables. Une 2e partie d'environ 30 est exclusive à Target, une autre d'elle aussi 30 min exclusive à Best Buy.
- l'édition Benelux ne contient que les 6 featurettes pour 40 min au total. Il en sera vraisemblablement de même en France. En France, aucun revendeur n'a annoncé d'édition avec bonus exclusifs. Il faudra donc vraisemblablement se tourner vers l'étranger (USA, Angleterre, etc) pour les obtenir.
- Bad Robot a enregistré un commentaire audio/vidéo du film (un peu comme le Maximum Movie Mode de Warner). Aux USA et en Angleterre, il n'est disponible qu'en téléchargeant la copie numérique sur iTunes. Mon édition Benelux ne contenant pas de copie numérique, je dois faire une croix sur une copie légale de ce commentaire A/V. La France annonce des éditions avec copie numérique. On peut donc supposer qu'il sera disponible en France.

Au final, ça implique que le film possède un commentaire A/V et 1h40 de bonus, mais que sur le disque français, on aura que 40 min de bonus, et il faut se farcir 5 Go de téléchargement sur iTunes pour le commentaire. Ceci, couplé à la VF en DD 5.1, représente un pas majeur en arrière de la part de Paramount, qui souhaite probablement capitaliser sur les fans américains de la franchise, mais ne fait que s'en aliéner en générant une attitude complètement opportuniste. Au lieu d'acheter 3 éditions pour compléter les bonus, la réaction spontanée est plutôt de boycotter, ou d'attendre une baisse de prix. Qui plus est, Paramount semble avoir complètement oublié les marchés hors-USA, qui en sont réduits aux aléas des revendeurs nationaux, et de très nombreux pays européens perdent donc 1h de bonus sans raison autre que l'appât du gain.
Quand on compare au contenu éditorial du film de 2009, la frustration est de mise.

EDIT : la FNAC a annoncé une édition incluant "un DVD bonus de 30 mn de suppléments". On peut donc décemment supposer que ce sera un équivalent du DVD anglais Sainsbury avec les bonus suivants : The Voyage Begins... Again (2:29), Mr. Spock and Mr. Spock (4:15), Rebuilding the Enterprise (5:30), Vengeance is Coming (4:27), Visual Affection (9:02) et Kirk and Spock (5:34).

Image : 10/10
Son (VO 7.1) : 10/10
Film : 8.5/10
Dernière modification par tenia le 16 sept. 13, 18:49, modifié 1 fois.
villag
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Re: Nos visionnages : vite fait

Message par villag »

A noter que ce br est dispo en Angleterre mais qu' il faudra attendre le 16 oct.pour qu'il en soit de même en France....!
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Re: Nos visionnages : vite fait

Message par Commissaire Juve »

Sous surveillance (traduc pas croyable de : "The company you keep" :mrgreen: ) film de Robert Redford, 2013, chez M6 Vidéo.

Visionné à l'instant : 2.35 en 1080p/24... rien à dire côté HD, c'est très bien. Zéro défaut (bruit, postérisation, lissage). Les plans en basse lumière sont même plutôt pointus (on a fait des progrès sur ce plan)... sous-titrage optionnel "dans" l'image. L'interligne gagnerait à être resserré. Dans les suppléments, "coulisses du tournage" de 30 minutes en 1080p/24.

Artistiquement parlant : la bande annonce nous vend -- très efficacement -- un thriller d'action. En réalité, on a un film très différent. Une sorte d'arrière-petit-fils de "Les hommes du président" (en botanique, on dirait "une pousse", "un surgeon"). Robert a 76 ans et... d'une certaine manière... le film aussi (parfois, la démarche du comédien m'a fait penser à celle de Gabin dans son dernier film ; c'est triste). L'intrigue n'est pas démente, mais c'est bien photographié. C'est un film pour fans de Robert. Incidemment : la nouvelle voix française qu'on lui a collée est plutôt ok*.

* la BA en VF est un document, car on y entend Claude Giraud (l'ancien doubleur de Robert) dans son tout dernier travail, avant de prendre sa retraite.

Image
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Re: Nos visionnages : vite fait

Message par Torrente »

Ça me tente bien dis donc, du coup :D

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Re: Nos visionnages : vite fait

Message par tenia »

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Trance - Danny Boyle
Pathé, 2013 (FR)
BD-50, Zone Free
2.40, couleurs
1080p, VC-1, débit vidéo moyen : 23847 kbps
English / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 1874 kbps / 16-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 16-bit)
French / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 2126 kbps / 16-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 16-bit)
STF, forcés

Le film possède une patine visuelle extrêmement vaste, mais typique de nombreux films de Boyle, avec une grosse utilisation de filtres et des caméras très variées. Le résultat est souvent très précis mais le look peut très facilement varier d'un plan à un autre. La seule constante tend à être l'apparition régulière d'un léger bruit vidéo, qui semble être du à la source plutôt qu'à l'encodage. En effet, celui tient largement la route, avec une compression invisible, une très bonne gestion des couleurs et des noirs profonds juste comme il faut. Dans l'ensemble, cela permet un rendu très naturel, visiblement fidèle aux intentions de l'équipe du film.

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Côté son, on se fait grave entuber sur la VO. En effet, si les amateurs de VF auront raison de se tourner vers le disque français pour profiter un meilleur encodage, les amateurs de VO, eux, devraient plutôt songer à se tourner vers le disque US, Zone Free, et proposant une VO English / DTS-HD Master Audio / 7.1 / 48 kHz / 4709 kbps / 24-bit (DTS Core: 5.1-ES / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit). Avec un encodage "seulement" 5.1 et 16-bit, la piste perd évidemment en spatialisation, mais aussi en dynamique (et donc mathématiquement en débit). Si la piste reste tout à fait honnête, celle ci manque ostensiblement de punch et de profondeur, en plus d'être mixée un peu bas et obligeant à monter le volume. De nombreuses scènes profitent d'une ambiance sonore travaillée, que la VO peine à retranscrire notamment à cause d'un manque de basse amputant le spectre sonore inférieur. Le champ sonore semble aussi assez limité en spatialisation, malgré de nombreux passages où la musique remplit les 5 enceintes. Quoiqu'il en soit, j'ai e-mailé Pathé à ce sujet. En l'état, la note finale fait office de "sanction" par rapport à cette déception sonore.

A noter que la piste française est globalement équivalente sur le papier et en pratique (mêmes défauts de punch, donc).

Image : 9.5/10
Son (VO) : 8/10
Film : 7/10
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