Nos visionnages : vite fait (index P.1)

Rubrique consacrée aux Blu-ray de films tournés à partir de 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Avatar de l’utilisateur
Geoffrey Firmin
Howard Hughes
Messages : 16879
Inscription : 20 mai 03, 19:08
Localisation : au fond de la Barranca

Re: Nos visionnages : vite fait

Message par Geoffrey Firmin »

Commissaire Juve a écrit :Georges Huston.
Je connais Walter, Angelica, Danny, John mais pas Georges. :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
Commissaire Juve
Charles Foster Kane
Messages : 24561
Inscription : 13 avr. 03, 13:27
Localisation : Aux trousses de Fantômas !
Contact :

Re: Nos visionnages : vite fait

Message par Commissaire Juve »

Geoffrey Firmin a écrit :
Commissaire Juve a écrit :Georges Huston.
Je connais Walter, Angelica, Danny, John mais pas Georges. :mrgreen:
Heiiiiin ? :o Argl ! :mrgreen: - - - :oops:
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
Avatar de l’utilisateur
tenia
Le Choix de Sophisme
Messages : 30853
Inscription : 1 juin 08, 14:29
Contact :

Re: Nos visionnages : vite fait

Message par tenia »

Image
L'étrangleur de Boston (The Boston Strangler) - Richard Fleischer
Carlotta, 2013
BD-50, Zone B
2.35, Couleurs
1080p, AVC, débit vidéo moyen : 37000 kbps
English / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 842 kbps / 16-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 768 kbps / 16-bit)
French / DTS-HD Master Audio / 1.0 / 48 kHz / 1041 kbps / 24-bit (DTS Core: 1.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit)
STF, amovibles

Loin de l'excellence visuelle des Inconnus dans la ville, la copie de L'étrangleur de Boston, bien que visiblement restaurée, reste clairement limitée, et ce à tous les niveaux. On remarquera ainsi un manque patent et récurrent de piqué, 2 drops de définition (20e et 61e minute), et quelques poussières et salissures ci et là.
Si certains plans sont de bien meilleure qualité, avec une définition et un niveau de détails supérieurs et appréciables, il semble que les méthodes de tournage et de montage du film limitent son rendu visuel : les nombreux split-screens sont donc peu détaillés, et la profondeur de champ est régulièrement restreinte. Enfin, mais il s'agit ici d'un défaut d'origine, la mise au point n'est pas toujours parfaite, et certains passages sont simplement flous.

La partie sonore, par contre, s'en sort bien mieux. Si on pourra se demander pourquoi la VO n'est qu'en 16-bit quand la VF est en 24-bit, la VO 2.0 n'en reste pas moins excellente, avec une clarté et une ampleur agréablement surprenante. Qui plus est, le mixage sonore travaillé lors des split-screens profite largement de cette ouverture avec une belle utilisation des effets et placements gauche / droite.
A côté de ça, la VF ne ressemble pas à grand chose et semble provenir d'un autre film. Mixée bien plus bas que la VO, et présentée en mono uniquement, son amplitude est limitée comme pas permis. Elle sonne datée, étriquée, bref, on passera son chemin.

Image : 7.5/10
Son (VO 2.0) : 8.5/10
Son (VF 1.0) : 5/10
Film : 8.5/10
Avatar de l’utilisateur
tenia
Le Choix de Sophisme
Messages : 30853
Inscription : 1 juin 08, 14:29
Contact :

Re: Nos visionnages : vite fait

Message par tenia »

Image
Love Exposure - Sono Sion
HK Video, 2013
BD-50, Zone B
1.78, Couleurs
1080p, AVC, débit vidéo moyen : 17963 kbps
Japanese / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 2069 kbps / 16-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 16-bit)
STF forcés

Cas d'école : comment juger un Blu Ray d'un film doté d'une palette visuelle numérique (pour ne pas dire quasi DV) au possible, extrêmement limitée, et dont les 3h56 sont calées sur un seul disque ?

Quoiqu'on réponde à cela, il faut bien avouer que Love Exposure possède un rendu extrêmement limité en Blu Ray. Ce n'est évidemment pas une catastrophe, loin de là, mais le matériel est ce qu'il est : la définition est régulièrement en berne, la compression se fait parfois sentir, et si quelques séquences ou gros plans possèdent un niveau de détails plus élevé, et s'il reste évident que l'on est bien devant un Blu Ray, ce n'est pas avec ce film qu'on fera une démo de son matos.

Côté son, l'unique VO 5.1 fait honorablement son boulot, avec une dynamique appréciable et profitant surtout d'une généreuse utilisation des basses. Les dialogues sont clairs, jamais noyés par le reste de la piste, et l'utilisation des canaux arrières est agréable, bien que parcimonieuse.

Image : 7.5/10
Son : 8/10
Film : 7.5/10


C'est effectivement complètement barré, change de direction toutes les 20 minutes, et ça dure 3h52 sans le générique de fin.

Et pourtant.

En commençant par les évidences, la durée extrême de Love Exposure est assez éprouvante. Non pas que ce soit ennuyeux (étonnamment, pas vraiment, d'ailleurs), mais c'est effectivement très long, et ce n'est pas le visuel DV numérique TV Drama du film, boucles musicales jusqu'à l'indigestion incluses, qui aide à faire passer la pilule plus facilement.

Pourtant, c'est aussi ce qui est complètement fendard avec Love Exposure : en passant du coq à l'âne toutes les 20 minutes, en rebondissant d'un point de vue à un autre, on finit par se prendre au jeu. Déjà, parce que ce foutoir ambulant totalement foutraque est, mine de rien, régulièrement hilarant dans un second degré souvent assumé, mais parce qu'on finit aussi par jouer de la multiplicité des situations en se demandant ce que Sion va sortir de son chapeau dans la demi-heure à venir.

Soyons honnêtes, tout n'est pas du même niveau, et il parait ô combien flagrant que la longueur du film tient aussi à la redondance de certaines séquences, ou une inutile multiplication des mêmes actions. A-t'on besoin de se farcir 30 minutes de photographies de petites culottes ? Faut-il se retaper la 1/2 heure précédente mais vu par un autre personnage ? Probablement pas. Est-ce gênant ? Bonne question, dont la réponse dépend hautement de la curiosité du spectateur et sa capacité à accepter le fait d'être trimbalé par ce machin complètement portnawak.

Au final, Love Exposure est une oeuvre complètement libre de ton, de direction, complètement spontané mais hautement imparfait, et doté d'une troupe d'acteurs totalement impliqués (et quelques jolies actrices assez hum hum). C'est fun, et extrêmement rafraîchissant, mais un poil épuisant.
Avatar de l’utilisateur
Boubakar
Mécène hobbit
Messages : 52280
Inscription : 31 juil. 03, 11:50
Contact :

Re: Nos visionnages : vite fait

Message par Boubakar »

tenia a écrit :3h56
:shock:
Avatar de l’utilisateur
tenia
Le Choix de Sophisme
Messages : 30853
Inscription : 1 juin 08, 14:29
Contact :

Re: Nos visionnages : vite fait

Message par tenia »

Boubakar a écrit :
tenia a écrit :3h56
:shock:
Ouais, hein ? :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
tenia
Le Choix de Sophisme
Messages : 30853
Inscription : 1 juin 08, 14:29
Contact :

Re: Nos visionnages : vite fait

Message par tenia »

Image
Samsara - Ron Fricke
Arrow, 2013
BD-50, Zone B
2.39, Couleurs
1080p, AVC, débit vidéo moyen : 32081 kbps
English / DTS-HD Master Audio / 7.1 / 96 kHz / 6869 kbps / 24-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
English / Dolby Digital Audio / 5.1 / 48 kHz / 640 kbps

Il n'y a pas à tortiller 35 ans : votre nouveau disque de démo vient d'arriver (enfin, pas encore en France, malheureusement).

Filmé intégralement en Panavision Super 70 (pellicule 65mm, ce qui ne s'était pas fait depuis le Hamlet de Kenneth Branagh), numérisé en 8K (la plus haute résolution de numérisation actuellement disponible), masterisé en 4K et encodé au maximum des capacités du support, Samsara possède une copie HD qui dépasse allègrement la majorité des titres contemporains (hormis la poignée de films tutoyant les sommets visuels de la HD), et fait notamment bien mieux que Baraka. Visuellement, le film est un régal de tous les instants, et le Blu Ray magnifie cela au maximum. L'image est évidemment d'une propreté et d'une stabilité à toute épreuve, mais c'est surtout le niveau de détails constamment ultra élevé qui capte l'attention : que ce soit les bâtiments, les paysages, les visages, de jour, de nuit, au ralenti ou en accéléré, ça déboîte, tout simplement, avec une image littéralement pure.
Aucun défaut n'est visible (pas de post processing, aucun scintillement, artefact de compression, moirage, hétérogénéité ou quoique ce soit d'autre), le contraste est au top, la saturation au diapason avec celui-ci.

Bref, 10/10. Sans même réfléchir.

Même combat pour le son, proposé comme Baraka en DTS HD MA 96/24, mais cette fois-ci non pas en 5.1 mais en 7.1. Là aussi, le constat est simple : ça déboîte. Grave.
Si on pourra (mais c'est tout à fait subjectif) reprocher un manque de personnalité à la bande son, force est de constater que la piste son fait des merveilles. Ample, généreuse, chaleureuse, dotée d'une dynamique et d'une spatialisation constantes, la piste 7.1 de Samsara est de celles qui s'écoutent à volume bien élevé, histoire d'en profiter au maximum.
A côté, la piste DD 5.1 640 kbps fait évidemment pâle figure, et cela s'entend assez rapidement. Si elle reste assez puissante, elle est surtout ultra bourrine et manque cruellement de la finesse qui fait, au final, la force de la piste 7.1, notamment à cause d'un mixage autrement plus ramassé, et placé à volume sonore plus important que la piste 7.1.

Image : 10/10
Son (DTS HD MA 7.1 96/24) : 10/10
Film : 7.5/10
Avatar de l’utilisateur
Commissaire Juve
Charles Foster Kane
Messages : 24561
Inscription : 13 avr. 03, 13:27
Localisation : Aux trousses de Fantômas !
Contact :

Re: Nos visionnages : vite fait

Message par Commissaire Juve »

Raison et sentiment (1995) ... chez Columbia UK.

Reçu aujourd'hui... Honnêtement, je ne l'ai pas encore visionné en entier, mais je l'ai longuement exploré. Pour faire bref : ça me semble très bien, solide. Vous ne ferez pas une démo avec, mais vous serez sûrement contents (si blu-ray.com finit par le tester, je vous parie qu'ils mettront 4 ou 4,5 pour l'image).

J'ai jeté un coup d'oeil à certains passages où le master DVD ramait un peu (ça postérisait notamment). Ici : rien. C'est impec.

EDIT : c'est visionné... bilan très positif... dans la poignée de trucs qui m'ont fait tiquer, on a la scène de pluie où l'encodage fait ce qu'il peut, on a aussi la carnation un peu trop "roast beef" des comédiens (pas tout le temps, mais...). Je viens de jeter un coup d'oeil au DVD et, de ce point de vue, j'ai trouvé les couleurs plus naturelles.

Enfin : c'est une édition anglaise parfaitement francophile. Il y a des sous-titres français (interligne malheureusement trop large) et même une VF (VF "de France"). Il y a aussi 5 featurettes dans la rubrique "suppléments" (en 576p moche), des trucs sur l'adaptation littéraire, sur les personnages, les décors, les costumes... le tout sous-titré en français. Il y a aussi des scènes coupées, mais je n'ai pas regardé.

Je l'ai eu lundi à 13,02 euros tout compris sur Amazon.uk. Sur Amazon.fr, il était à 24,99. Cela dit, bizarrement, deux jours après, le prix français est passé à 11,95 (mais il semble y avoir un problème). Avis aux amateurs.

EDIT : si vous avez une PS3, attention ! il faut "au moins" le firmware 4.34" pour lire ce disque (actuellement, on en est au 4.40).

Image
Dernière modification par Commissaire Juve le 11 avr. 20, 07:04, modifié 3 fois.
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
Avatar de l’utilisateur
Commissaire Juve
Charles Foster Kane
Messages : 24561
Inscription : 13 avr. 03, 13:27
Localisation : Aux trousses de Fantômas !
Contact :

Re: Nos visionnages : vite fait

Message par Commissaire Juve »

Lo impossible (2012)... car c'est un film espagnol.

Et comme nos éditeurs n'ont pas de dictionnaire Espagnol / Français, et que c'était vraiment impossible à traduire en français :roll: , ben, ils ont titré : The impossible ! Les champions du monde de la Francophonie ! :x (le titre québécois est : L'impossible... incroyable, non ?)

Techniquement parlant : rien à dire, c'est réussi. Par ailleurs, le sous-titrage n'est pas trop gros (idem pour l'interligne), donc, perso, ça me convient. Sinon, comme je n'ai absolument pas envie de savoir comment le raz-de-marée a été réalisé, j'ai fui les "coulisses du tournage" comme la peste. De toute façon, rien qu'en passant dans le doc consacré aux comédiens, j'ai compris qu'on était dans un truc à "grosse langue de bois" (genre : "Naomi was so dedicated ! so fantastic !"), sans le moindre intérêt.

Artistiquement parlant : ouah ! :o bien foutue la séquence du tsunami, on est vraiment "en immersion" (c'est le cas de le dire :oops: )... Et la blessure de Naomi, yiiiik ! :? :? :?

Image
Dernière modification par Commissaire Juve le 11 avr. 20, 07:04, modifié 1 fois.
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
Avatar de l’utilisateur
Commissaire Juve
Charles Foster Kane
Messages : 24561
Inscription : 13 avr. 03, 13:27
Localisation : Aux trousses de Fantômas !
Contact :

Re: Nos visionnages : vite fait

Message par Commissaire Juve »

Tendres passions (1983)... chez Paramount

Visionné tout à l'heure... Bon ben, c'est du tout bon. Il y a quand même le chapitre 1 (jusqu'à 5'33) qui fait bien flipper avec son image filtrée comme dans un David Hamilton. Mais ensuite, c'est vraiment bien, propre, avec des couleurs bien claquantes (le rouge !)... le sous-titrage est un poil trop gros, mais l'interligne est bien serré. Pas de suppléments.

Le film est bien sympa... Etant très client de Shirley MacLaine, ça fait quand même de la peine de la voir si vieillie (bien qu'elle n'ait que 49 piges). Debra Winger, elle, met un moment à avoir sa tête des bons jours (ça commence quand elle rencontre John Lithgow au supermarché)...

Image
Dernière modification par Commissaire Juve le 11 avr. 20, 07:05, modifié 1 fois.
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
Avatar de l’utilisateur
tenia
Le Choix de Sophisme
Messages : 30853
Inscription : 1 juin 08, 14:29
Contact :

Re: Nos visionnages : vite fait

Message par tenia »

Image
Baron Blood (Gli orrori del castello di Norimberga / Baron Vampire) - Mario Bava
Arrow, 2013
BD-50, Zone B

Montage original :

1.78, couleurs
1080p, AVC, débit vidéo moyen : 27571 kbps
English / LPCM Audio / 2.0 / 48 kHz / 1536 kbps / 16-bit
Italian / LPCM Audio / 2.0 / 48 kHz / 1536 kbps / 16-bit
STA, amovibles via le menu

Montage AIP :

1.66, couleurs
1080p, AVC, débit vidéo moyen : 27536 kbps
English / LPCM Audio / 2.0 / 48 kHz / 1536 kbps / 16-bit
STA, amovibles via le menu

Si le film a été assez bien restauré, Baron Blood est ce qu'il est, et la patine globale du film reste invariablement moyenne. Hormis les génériques de début et de fin (quelle que soit la version choisie), qui sont assez sales et dotés d'un grain assez extrême, la copie est plutôt propre et assez stable dans le cadre. Cependant, bien que relativement fine, la copie possède un niveau de détails qui ne décolle jamais, et un bon nombre de séquences en basse lumière ont de très grosses hétérogénéités de grain et de contraste. Au final, c'est donc assez moyen, même dans les gros plans, même si l'apport HD est là, mais globalement limité.

Le son est à peu près du même niveau : c'est pas forcément désagréable à l'écoute, mais ça fait clairement son âge, avec une ouverture faible, malgré des dialogues clairs et bien rendus (un peu mieux en anglais qu'en italien), et une partition musicale qui peine.


Petit point pratique :

3 montages du film sont proposés : 2 variantes du montage original de Bava, avec simplement les génériques soit italiens soit anglais, et le remontage raccourci et re-partitionné AIP.

Les 2 1ers montages sont en seamless branching et au format 1.78. Si on choisit la variante Export, seule la piste son anglaise est accessible. Si on choisit la variante Italienne, seule la piste son italienne est accessible.
Le montage AIP possède un encodage à part, certainement du fait que son format diffère des 2 précédents montages : le montage AIP est en 1.66. Seul le redoublage anglais est accessible.
Dans les 3 cas, une piste de STA est enclenchable, mais uniquement via le menu.

Quelle que soit la version choisie, les caractéristiques techniques, tant côté image que son, sont équivalentes.

Image : 7/10
Son : 7/10
Film : 5.5/10
Avatar de l’utilisateur
tenia
Le Choix de Sophisme
Messages : 30853
Inscription : 1 juin 08, 14:29
Contact :

Re: Nos visionnages : vite fait

Message par tenia »

Image
Captured - John Krish
BFI, 2013
BD-50, Zone Free
1.37, couleurs
1080p, AVC, débit vidéo moyen : 31997 kbps
English / LPCM Audio / 2.0 / 48 kHz / 1536 kbps / 16-bit
STA, amovibles

La restauration 2K effectuée par le BFI donne de jolis résultats pour ce film, pourtant à l'origine prévu pour une diffusion limitée au seul personnel militaire anglais.
Il y a cependant des limites assez flagrantes à la qualité visuelle du Blu Ray, à commencer par une image encore un peu sale par endroits, avec quelques salissures par ci par là, et les habituelles chutes de définition lors des fondus enchaînés. On remarquera aussi quelques séquences (comme à la 21e minute) où le rendu est assez brut, avec un grain bien plus important, mais aussi un niveau de détails un poil inférieur.
Enfin, certaines scènes possèdent des légères fluctuations de contraste et de luminosité au sein du cadre, mais ceci est assez restreint.
D'un point de vue global, cependant, l'image est de très bonne tenue, et plutôt stable. Le niveau de détails est globalement bon à très bon, et le niveau de contraste, notamment lors des nombreuses scènes en basse lumière au milieu du film, est bien géré, avec des noirs profonds mais jamais bouchés.

Côté son, moins de miracles de ce côté. Si la piste est assez claire, un léger souffle se fait facilement entendre, les dialogues sont parfois un peu sec, et surtout, il ne faut pas s'attendre à une grande dynamique. Qui plus est, la piste est assez timide, ce qui limite encore plus le rendu.


Plus succinctement, j'ai jeté un oeil à une partie des autres réalisations de Krish proposées en bonus, et c'est globalement de bonne tenue. Les 2 petits films informatifs d'1 min chacun sont très sales, mais dotés d'une jolie définition mais ont des couleurs assez passées et on sent que, d'un point de vue technique, ça ne reste que des bonus. Quant à The Finishing Line, l'image est jolie, assez stable, avec des couleurs d'une meilleure tenue et un joli grain fin bien rendu.

BFI inclut aussi HMP (non visionné) ainsi qu'un documentaire sur John Krish (non visionné).

Tout est présenté en 1080p.

Image : 8.5/10
Son : 7/10
Film : 7.5/10
Avatar de l’utilisateur
tenia
Le Choix de Sophisme
Messages : 30853
Inscription : 1 juin 08, 14:29
Contact :

Re: Nos visionnages : vite fait

Message par tenia »

Image
Knightriders - George A. Romero
Arrow, 2013
BD-50, Zone B
1.85, couleurs
1080p, AVC, débit vidéo moyen : 32000 kbps
English / LPCM Audio / 2.0 / 48 kHz / 1536 kbps / 16-bit
STA, amovibles

Passé un générique d'ouverture franchement flou, la stabilité et la qualité globale du transfert est agréablement surprenante. A part 2-3 poussières furtives ci et là, l'image est extrêmement propre, et dotée d'un niveau de détails d'une grande stabilité. La copie possède un aspect très naturel, si ce n'est peut être un chouïa dégrainé, mais dans l'ensemble, c'est du bon boulot.

La partie sonore est un léger cran en dessous. La piste stéréo est propre, assez claire, mais bénéficie seulement d'une faible dynamique et d'un rendu souvent un peu étriqué. Cela ne gêne pas forcément car Knightriders est peu prompt à la démonstration de force sonore, mais évidemment, on est loin des meilleures pistes stéréo.

Image : 8.5/10
Son : 7.5/10
Film : 6.5/10
Avatar de l’utilisateur
tenia
Le Choix de Sophisme
Messages : 30853
Inscription : 1 juin 08, 14:29
Contact :

Re: Nos visionnages : vite fait

Message par tenia »

ImageImage
Blithe Spirit (L'esprit s'amuse) - David Lean
Criterion, 2012 (US)
BD-50, Zone A
1.37, couleurs
1080p, AVC, débit vidéo moyen : 34994 kbps
LPCM Audio English 1152 kbps 1.0 / 48 kHz / 1152 kbps / 24-bit
STA, amovibles

Le duo Lean / Coward est gâté chez Criterion. Ce transfert de Blithe Spirit, autre titre restauré via la BFI, possède une belle stabilité du cadre, et surtout un rendu très naturel, très propre et assez pointu. Un grain fin bien résolu parsème de manière homogène et stable l'ensemble de l'image, et le niveau de détails est très élevé pour un rendu extrêmement agréable.
Le seul problème réside dans les habituelles (pour un film Technicolor de cette époque) dans les nombreuses pulsations chromatiques, plus ou moins prononcées en fonction des plans.

La piste son est comme souvent bien inférieure au rendu visuel, avec une piste assez propre et claire, mais sans dynamique, et avec des dialogues souvent sourds ou sifflants. Aussi, un léger souffle se fait régulièrement entendre.

Image : 8.5/10
Son : 6.5/10
Film : 7/10
Avatar de l’utilisateur
tenia
Le Choix de Sophisme
Messages : 30853
Inscription : 1 juin 08, 14:29
Contact :

Re: Nos visionnages : vite fait

Message par tenia »

Image
Richard III - Lawrence Olivier
Criterion, 2013 (US)
BD-50, Zone A
1.66, couleurs
1080p, AVC, débit vidéo moyen : 27006 kbps
English / LPCM Audio / 1.0 / 48 kHz / 1152 kbps / 24-bit
STA, amovibles

Issu d'une restauration 4K supervisée par la Film Foundation de Martin Scorsese, la copie de Richard III resplendit de mille feux. Comme le montre le module sur la restauration du film, de nombreuses corrections et stabilisations ont été effectuées et permettent au film de retrouver sa palette de couleurs originale, bien qu'on pourra se demander si les noirs (notamment sur les costumes) ne sont pas un peu bouchés par moments. L'image est immaculée, complètement vierge de toute poussière ou rayure, et est aussi très stable, avec un grain fin bien géré, une excellente précision, pour un rendu très naturel.

Comme souvent, les seuls dommages restants sont des pulsations chromatiques assez fréquentes mais faibles, et des tâches chimiques encore faiblement visibles. Enfin, certains plans dans les 10 dernières minutes du film sont d'une qualité bien plus faible que le reste du film. On peut supposer qu'il s'agit là de conséquences du travail sur des éléments variés afin de reconstituer le film, fortement coupé dans le passé.

La partie sonore se situe, évidemment, plus en retrait. Si la piste est très propre, avec une absence de souffle, craquements ou autres, elle reste étriquée, avec une tendance à légèrement saturer lorsque les personnages crient, ou lorsque la musique monte en niveau. Hormis cela, elle fait honnêtement son travail.

Image : 9/10
Son : 7/10
Film : 7.5/10
Répondre