Nos visionnages : vite fait (index P.1)

Rubrique consacrée aux Blu-ray de films tournés à partir de 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

villag
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Re: Nos visionnages : vite fait

Message par villag »

OUTLAND: ( Peter Hyams 1981 ) Tout d’abord, le moins bon : les scènes d’ensemble, bar, dortoirs, restaurant, présentent une profondeur de champs plutôt restreinte, mais vu le faible éclairage de ces scènes, il est difficile, diaphragme grand ouvert d’avoir un meilleur résultat ; pour le reste, la colorimétrie est superbe, comparée au DVD correspondant, y a pas photo ; le piqué en dehors des cas précités est au top ! ; Dans l’ensemble, bon BR, et, c’est ce qui compte, bien supérieur au DVD….. !
Je parle là du BR US, je ne sais si l'européen est le même.....
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tenia
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Re: Nos visionnages : vite fait

Message par tenia »

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Frankenstein - James Whale
Ce test est basé sur le disque anglais, mais le disque français sera exactement identique.

Universal, 2012
BD-50, Zone Free
1.37, N&B
1080p, AVC, débit vidéo moyen : 31.57 Mbps
English / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1847 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
French / DTS Audio / 2.0 / 48 kHz / 448 kbps / 24-bit
STF, STA, amovibles

Frankenstein reprend globalement les mêmes qualités que le transfert HD de Dracula, à savoir une stabilité impressionnante de l'image, une très grande propreté (même si quelques points blancs subsistent), un contraste marqué avec des noirs profonds mais jamais bouchés, et surtout un côté très naturel, avec un grain retenu et une absence d'accentuation artificielle des contours.
Cependant, comparé à Dracula, le film possède plus de scènes manquant un chouïa de netteté, et on notera surtout le plan sur le moulin à la 64e minute qui possède un côté brut bien moins défini que le reste du film.
Hormis cela, cependant, le résultat force à nouveau le respect.

Côté son, la VO possède un souffle là aussi facilement audible, mais un tantinet moins présent que pour Dracula. Par contre, les dialogues, s'ils sont toujours clairs, paraissent un peu plus étouffés. Quoiqu'il en soit, le résultat est très agréable à suivre.

Image : 8.5/10
Son (VO 2.0) : 8/10
Film : 8.5/10
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Re: Nos visionnages : vite fait

Message par tenia »

Image
Harvey - Henry Koster
Universal, 2012
BD-50, Zone B
1.37, couleurs
1080p, AVC, débit vidéo moyen : 31.24 Mbps
English / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 2049 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
French / DTS Audio / 2.0 / 48 kHz / 448 kbps / 24-bit
STF, STA, amovibles

Qu'arrive-t'il à Universal ?

Après leur coffret Universal Monsters (mais pas, malheureusement, le coffret Hitchcock), il semble que certaines équipes de restauration méritent plus leur salaire que d'autres.
L'upgrade HD est formidable, avec une image très définie, riche en détails, et très naturelle. Aucun des travers habituels du studio (DNR et Edge Enhancement) ne sont visibles ici, pour un rendu riche et extrêmement plaisant. On pourra tout juste noter des fondus enchaînés possédant une montée de grain assez flagrante par rapport au reste du film, mais rien d'inhabituel ou de gênant.

Le son est un peu en dessous, avec un souffle assez présent mais sans jamais gêner l'écoute, mais des dialogues toujours clairs et audibles. Rien de particulier donc, mais clairement pas la piste la plus propre du monde pour un film de cette époque.

Image : 8.5/10
Son : 8/10
Film : 8/10
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Re: Nos visionnages : vite fait

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The Night of the Hunter (La nuit du chasseur) - Charles Laughton
Criterion, 2010
BD-50, Zone A
1.66, couleurs
1080p, AVC, débit vidéo moyen : 34.28 Mbps
English / LPCM Audio / 1.0 / 48 kHz / 1152 kbps / 24-bit
STA, amovibles

La copie du film, si elle n'est pas évidemment pas du matériel de démonstration, possède un charme extrêmement plaisant. Globalement très détaillée, dotée d'un contraste présentant des noirs profonds et de belles nuances dans la gradation des gris, elle est aussi extrêmement granuleuse, notamment dans les scènes en extérieur. S'il parait évident que le film a été respecté en utilisant aucun outil de dégrainage (ou alors de manière invisible), le résultat pourra cependant en choquer certains.
Aussi, on notera d'autant plus facilement des plans plus doux apparaissant ci et là le long du film. Rien de gênant, mais la différence de rendu est assez flagrante.
Enfin, les plans aériens au début du film présente une instabilité assez franche.

Côté son, si la piste présente par moments quelques limitations, avec un rendu un peu plus brut (notamment les cris finaux de Mitchum), elle est dans l'ensemble très propre et claire, et ne présente aucun souffle ou distorsion. Aussi, elle présente une dynamique assez plaisante et surprenante compte tenu de l'historique du film.

Image : 8.5/10
Son : 8/10
Film : 9.5/10
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Re: Nos visionnages : vite fait

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Image Image
Moonraker - Lewis Gilbert
MGM via FOX, 2012
BD-50, Zone Free
2.40, couleurs
1080p, AVC, débit vidéo moyen : 21.50 Mbps
English / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 4143 kbps / 24-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
French / DTS Audio / 5.1 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit
STF, STA, amovibles

Dilemme. Si l'image de Moonraker retient la plupart des qualités notables des restaurations de la franchise (à savoir : copie immaculée, joli niveau de détails et stabilité à toute épreuve), le rendu du Blu Ray semble étrange.

Le plus flagrant, c'est le rendu vidéo assez problématique de la séquence de chasse à la 35e minute. Outre une colorimétrie absolument pas raccord avec tout ce qui a précédé ou suivra, et un contraste fortement artificiel, il y a une véritable sensation vidéo spécifique à cette scène, et assez désagréable.

Mais plus que ça, sur presque tout le film, et de façon visible sur les 75 premières minutes, le grain semble complètement figé en intégralité. Non pas que le film soit dégrainé. Le grain est là, présent et fin, mais complètement figé.
Sur les plans larges ou les mouvements d'ensemble fouillis, ça passe sans problème. Mais dès que la caméra se pose un peu, ou que l'on est sur une discussion avec des gros plans et des plans moyens, une désagréable sensation pointe alors. Le niveau de détails est élevé, mais avec un rendu qui fait très peu naturel. D'ailleurs, le débit vidéo en berne semble abonder vers quelque chose d'inhabituel au sein du coffret. Etrange, donc.

A noter aussi un générique étrangement picture-boxed (c'est à dire, avec des bandes noires à gauche et à droite).

Même limites pour la VO 5.1. Si, comme d'autres Bond, elle n'utilise que très rarement les arrières et le caisson (hormis une jolie envolée musicale à la 98e min et quelques explosions ci et là), c'est surtout le mixage des dialogues qui est trop en retrait, déséquilibrant la piste. C'est propre et clair, mais pas optimal à l'écoute.

A noter que le VO d'origine non remixée n'est pas incluse sur le disque FR.

Image : 7.5/10
Son (VO 5.1) : 7/10
Film : 6/10
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Re: Nos visionnages : vite fait

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Image Image
The Mummy (La momie) - Karl Freund
Ce test est basé sur le disque anglais, mais le disque français sera exactement identique.

Universal, 2012
BD-50, Zone Free
1.37, N&B
1080p, AVC, débit vidéo moyen : 31.30 Mbps
English / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1967 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
French / DTS Audio / 2.0 / 48 kHz / 448 kbps / 24-bit
STF, STA, amovibles

Comme Frankenstein, si la qualité globale du transfert est impressionnante, il subsiste malgré tout quelques menus défauts.
Evidemment, certaines scènes, notamment celles contenant des trucages optiques, possèdent un rendu plus doux et moins détaillé que la moyenne du film. Aussi, le contraste en début du film semble aussi un tantinet moins marqué que le reste du film. Enfin, la plupart des fondus enchaînés possèdent les habituelles chutes de définition et montées de grain.
Hormis ces points, le film possède les mêmes points forts que Darcula et Frankenstein, à savoir un rendu très naturel, libre de tout post processing intrusif, et un niveau de détails régulièrement impressionnant, comme ce plan à la 28e minute de Zita Johann sortant de sa soirée.

Côté son, le souffle qu'on observe sur les 2 films précédents est ici bien plus atténué. Cependant, la dynamique de la VO reste limitée malgré tout, avec une piste manquant d'ampleur et possédant un rendu parfois brut.

Image : 8.5/10
Son (VO 2.0) : 8/10
Film : 7/10
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Alphonse Tram
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Re: Nos visionnages : vite fait

Message par Alphonse Tram »

tenia a écrit :
Image
The Night of the Hunter (La nuit du chasseur) - Charles Laughton
Criterion, 2010
BD-50, Zone A
1.66, couleurs
1080p, AVC, débit vidéo moyen : 34.28 Mbps
English / LPCM Audio / 1.0 / 48 kHz / 1152 kbps / 24-bit
STA, amovibles
Tenia, sur les suppléments (en particulier Charles Laughton directs) il n'y a aucun sous-titres, c'est bien cela ?
Souhaits : Alphabétiques - Par éditeurs
- « Il y aura toujours de la souffrance humaine… mais pour moi, il est impossible de continuer avec cette richesse et cette pauvreté ». - Louis ‘Studs’ Terkel (1912-2008) -
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tenia
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Re: Nos visionnages : vite fait

Message par tenia »

Alphonse Tram a écrit :
tenia a écrit :
Image
The Night of the Hunter (La nuit du chasseur) - Charles Laughton
Criterion, 2010
BD-50, Zone A
1.66, couleurs
1080p, AVC, débit vidéo moyen : 34.28 Mbps
English / LPCM Audio / 1.0 / 48 kHz / 1152 kbps / 24-bit
STA, amovibles
Tenia, sur les suppléments (en particulier Charles Laughton directs) il n'y a aucun sous-titres, c'est bien cela ?
Malheureusement, aucun ST sur les suppléments, pas même STA, cela incluant Charles Laughton Directs.
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Re: Nos visionnages : vite fait

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Quai des brumes - Marcel Carné
Studio Canal, 2012
BD-50, Zone B
1.37, N&B
1080p, AVC, débit vidéo moyen : 23.22 Mbps
French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1565 kbps / 16-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 16-bit)
STF, STA, amovibles

Si le film a clairement souffert de son passé chargé et des affres du temps, la restauration 2K montre régulièrement ses limites.

En 1er lieu, le film possède une grande hétérogénéité en terme de rendu visuel. Certaines séquences, assez rares, présentent un grain fin bien résolu et un niveau de détails très élevé. Le contraste y est aussi plus fort, avec des noirs plus profonds.
D'autres séquences sont au contraire bien moins définies, avec un contraste plus faible créant un visuel plus ancré dans les gris. Les fondus enchaînés sont, évidemment, les 1ers concernés par cette chute de définition. Certaines scènes extérieures peuvent aussi présenter du banding et se situer à la limite de problèmes de compression. Ici, seuls 66% de l'espace disque est utilisé, et le film possède un débit vidéo moyen 33% inférieur au maximum possible. Il est fort probable que si Studio Canal avait mieux profiter de l'espace disque disponible, certains de ces problèmes auraient été limités, et on ne pourra que déplorer que certains éditeurs ne saisissent pas l'opportunité de maximiser la place occupée par le film afin de minimiser la compression.

Il subsiste aussi quelques séquences présentant des traces de collure.
Enfin, le plus gros problème reste probablement l'instabilité générale de l'image, tremblotant régulièrement et quasiment tout le long du film.
Cela étant dit, au milieu de toutes ces faiblesses résiduelles, environ 60-70% du film possède une patine fine et précise, avec un aspect résolument HD. Il est aussi appréciable que le Blu Ray présente un rendu naturel, où les outils de post processing semble absents, ou au moins invisibles.

Le son, comme l'image, présente lui aussi quelques limites. Si la piste est propre et qu'aucun souffle, craquement ou distorsion sont à déplorer, elle n'en reste pas limitée, notamment dans la restitution des dialogues qui sonnent régulièrement bruts et sourds. La musique, par contre, bénéficie d'une jolie ouverture et d'une belle clarté à l'écoute.

Image : 7.5/10
Son : 7/10
Film : 8.5/10
Dernière modification par tenia le 8 nov. 12, 23:12, modifié 2 fois.
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Commissaire Juve
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Message par Commissaire Juve »

Euh... c'est pas la bonne rubrique... Là, on est dans les films à partir de 1980. :mrgreen:
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
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tenia
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Re: Nos visionnages : vite fait

Message par tenia »

Commissaire Juve a écrit :Euh... c'est pas la bonne rubrique... Là, on est dans les films à partir de 1980. :mrgreen:
Depuis le temps que je poste tout indifféremment ici, tout de même... :mrgreen:
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Re: Nos visionnages : vite fait

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The Amazing Spider-Man - Marc Webb
Sony Pictures, 2012
BD-50, Zone Free
2.40, couleurs
1080p, AVC, débit vidéo moyen : 24.80 Mbps
English / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 2321 kbps / 16-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 16-bit)
French / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 2333 kbps / 16-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 16-bit)
STF, STA, amovibles

Oui, bon bah c'est du Blu Ray de blockbuster sérieusement traité. Comme la très grande majorité des titres contemporains édités par Sony, le transfert est exemplaire, même si le film ne se prête pas à 100% à un rendu à couper le souffle. Aucun défaut n'est à déplorer à quelque niveau que ce soit, et tous les compteurs sont positifs au maximum, que ce soit à la compression, à la gestion des contrastes, le niveau de détails, etc.

Si sur le papier, les pistes sons ne payent pas de mine (débit moyen peu impressionnant et encodage 16-bit uniquement), la seule limite de la VO est une utilisation du caisson de basses assez légère. Hormis cela, le mixage rayonne constamment sur l'ensemble des enceintes, que ce soit pour la musique (enfin, le truc, là) de James Horner comme les effets sonores, tant d'ambiance que plus spécifiques comme lors des combats.
On est clairement face à une vraie piste 5.1, et on sent que les ingénieurs du son se sont amusés comme des fous à spatialiser la piste au maximum. Le résultat en terme de spatialisation et de mixage est clairement excellent.

Image : 10/10
Son (VO 5.1) : 9.5/10
Film : 6.5/10
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Re: Nos visionnages : vite fait

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21 Jump Street - Phil Lord & Chris Miller
Sony Pictures, 2012
BD-50, Zone Free
2.40, couleurs
1080p, AVC, débit vidéo moyen : 24.27 Mbps
English / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 3731 kbps / 24-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
French / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 2967 kbps / 24-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
STF, STA, amovibles

Si le Blu Ray propose une qualité optimale, il est clair que le look du film ne permet d'en faire un top démo pour autant, la faute notamment à une patine visuelle numérique et tout à fait quelconque.
Cela étant dit, malgré un piqué du coup un poil léger, l'ensemble tient parfaitement la route. Aucun artefact de compression en vue, un contraste bien géré, pour un rendu naturel(lement quelconque, donc).

Le même constat est de mise pour la piste son. La VO fait bien son boulot avec une bonne utilisation des surrounds, mais on pourra la trouver relativement timide, même lors des quelques scènes d'action du film. L'utilisation trop timorée du caisson est très certainement la cause de ce rendu un peu pantouflard lors de ces scènes.
Cela étant dit, le film restant principalement une comédie centrée sur les dialogues, la piste fait un bon boulot de ce côté là. Rien de dommageable, donc.

Image : 9/10
Son (VO 5.1) : 9/10
Film : 8/10
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The Invisible Man (L'homme invisible) - James Whale
Ce test est basé sur le disque anglais, mais le disque français sera exactement identique.

Universal, 2012
BD-50, Zone Free
1.37, N&B
1080p, AVC, débit vidéo moyen : 31.55 Mbps
English / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1769 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
French / DTS Audio / 2.0 / 48 kHz / 448 kbps / 24-bit
STF, STA, amovibles

On poursuit dans la lignée des films précédents avec une qualité assez impressionnante, mais un peu inférieure. Déjà, la copie présente bien plus de poussières, rayures et autres défauts que les films précédents.
Aussi, le contraste est plus fluctuant d'une scène à une autre, mais reste assez stable malgré tout.
Hormis ces réserves, la grande majorité du film présente une définition assez admirable, même si le disque n'est clairement pas le meilleur de cette 1ere moitié du coffret.
Enfin, les quelques scènes à effets spéciaux autour de L'homme invisible du titre ont un rendu évidemment bien plus cru et moins beau que le reste du film. Les changements de rendu sont très bruts et flagrants, et donc d'autant plus choquants, mais restent limités à une poignée de plans sur l'ensemble du film. Evidemment, cela n'a rien à voir avec le transfert HD en lui même, mais provient des trucages de l'époque mais c'est suffisamment fort pour mériter qu'on en parle.

Côté son, ça s'améliore à nouveau, avec un souffle encore plus atténué que sur les films précédents. Cependant, à nouveau, la dynamique de la VO reste limitée, avec une piste manquant d'ampleur, même si les dialogues sont toujours clairs, et jamais bruts.

Image : 8/10
Son (VO 2.0) : 8.5/10
Film : 6.5/10
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Re: Nos visionnages : vite fait

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To Kill A Mockingbird (Du silence et des ombres) - Robert Mulligan
Universal, 2012
BD-50, Zone Free
1.85, N&B
1080p, VC-1, débit vidéo moyen : 28.07 Mbps
English / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 2086 kbps / 24-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
English / DTS Audio / 2.0 / 48 kHz / 448 kbps / 24-bit
French / DTS Audio / 2.0 / 48 kHz / 448 kbps / 24-bit
STF, STA, amovibles

Le rendu visuel est malheureusement typique des magouilles d'Universal : du matériel restauré de manière formidable, mais ensuite nivelé par le bas par du filtrage inutile.
Le visionnage de la featurette sur la restauration des titres du 100e Anniversaire est révélateur : non seulement les extraits de To Kill A Mockingbird qui y sont utilisés sont de meilleure qualité visuelle que le transfert du film présenté sur le BR, mais Universal doit être le seul studio à générer des featurettes où le look "Avant" est plus beau qu' "Après".

En l'état, tout ne tient pas du désastre non plus. Le film possède notamment une stabilité d'image exemplaire, ainsi qu'un contraste bien géré et doté de noirs profonds mais jamais bouchés. Enfin, le niveau de détails (en particulier tous les arbres entourant la petite ville et visibles régulièrement dans les arrière plans) est plutôt élevé et appréciable.

Cependant, lors des gros plans et des plans en intérieur, le rendu plat et dégrainé du film est assez flagrant : rien ne scintille vraiment de piqué, les détails sur les visages sont inexistants, le tout doublé d'une sensation de flou et d'un grain qui ne ressemble plus vraiment à du grain fin, mais à quelque chose de moins naturel.

Au final, si le rendu est qualitativement élevé, on ne pourra que (comme trop souvent) se plaindre de la main lourde du studio qui a clairement dénaturé le matériel formidable qu'il aurait pu livrer tel quel. Que de potentiel inexploité.

Côté son, la piste 5.1 n'en a que le nom. En comparant avec la VO 2.0 (proposée en DTS sur le disque), on se rend facilement compte qu'elles sonnent de manière quasi identique, malgré une spatialisation et un encodage différent. Cependant, leur ouverture est franche sur le front avant, avec une belle clarté dans les dialogues comme la musique. Le souffle est inexistant, et aucune coupure ou autre n'est à déplorer.
Cependant, à moins d'être pro-lossless, la piste 5.1 n'apporte strictement rien au film, et la piste 2.0 est amplement suffisante.

Image : 7/10
Son (VO 5.1 / 2.0) : 8.5/10
Film : 9/10
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