Il était une fois en Amérique !

[Torrente]

Super nouvelle ! Merci !

Autre super nouvelle, je viens de recevoir une commande d'un Blu Ray du film Super acheté sur Price pour un ami et quelle ne fut pas ma surprise en découvrant que l'expéditeur n'était autre que Jérôme !!

[Jerome]

Super nouvelle ! Merci !

Autre super nouvelle, je viens de recevoir une commande d'un Blu Ray du film Super acheté sur Price pour un ami et quelle ne fut pas ma surprise en découvrant que l'expéditeur n'était autre que Jérôme !!

c'est drôile, j'ai eu un doue quand j'ai vu le nom sur l'adresse, j'ai pensé à toi.

[Lino]

Vu la moitié du film sur le DVD Warner Italie (2 disques, qui ne coupent pas comme l'entracte au cinéma).

Techniquement, c'est de très bon niveau, donc je conseille vivement à tous ceux qui aiment Sergio Leone d'en faire l'acquisition. Les éditeurs de Leone sont particulièrement versatiles... (cf. l'édition italienne de 2002, CVC, de Il était une fois dans l' Ouest, jamais revue maintenant)

(J'ai aussi le BR mais pas encore le matériel pour regarder la trentaine de westerns italiens et connexes sortis en BR.... , j'ai même dû revenir au BETAMAX et à la VHS pour des titres introuvables (versions intégrales) et qui ne verront jamais le jour autrement maintenant )

Concernant l'utilité ou non des séquences rajoutées, j'attends de voir le film en entier pour avoir un avis, (la séquence du cimetière avec Louise Fletcher: le matériel utilisé est vraiment catastrophique , ce doit être même le son témoin.... la séquence n'a vraisemblablement jamais été post-synchronisée dans aucune langue).

La première impression confirmerait cependant la thèse de Garofalo, parfaitement documentée, d'un montage télévisuel, explicitant pour une vision en différents épisodes ce qui peut être elliptique en une projection unique.

Le doublage (et mixage) italien est celui fait sous la direction de Leone, et on retrouve ces voix traînantes, parfois presques atones, terriblement distantes, qui sont sa marque en italien (cf. la voix d'Emilio Cigoli pour Lee van Cleef) : les truands des années 30 deviennent du coup aussi abstraits par là que les chasseurs de primes antérieurs, dont ils apparaissent comme des doubles directs.

Rien que pour entendre cette direction des voix faite sans intermédiaire (Leone n'a jamais maîtrisé l'anglais), cela vaut le coup. A quand l'excellent -et nerveux- doublage Leone/SNC français de 1984, sur un DVD ?

[Lino]

Vu dans sa totalité (2 DVD), piste italienne, sous-titrée italien. Seuls les passages nouveaux sont en anglais sous-titrés italiens (bruits de fond sur les dialogues, prise de son témoin crédible, pas de post-synchronisation ultérieure, d'autant que Il était une fois en Amérique doit être le premier Leone a avoir été tourné avec son direct (J.P. Ruh) -infos cependant contradictoires sur une prise de son directe pour Il était une fois la Révolution... (cf. le reportage de Photo, 1972, sur mon blog:
http://monnomestpersonne1973.blogspot.f ... -1972.html )

Pour quelqu'un qui a vu le film (plusieurs fois en salles en 1984 ), et en avait été frappé, au sens propre du terme, les séquences additives sont évidemment assez souvent inutiles : particulièrement : la séquence du cimetière, le dialogue avec le chauffeur, la scène de théâtre (le raccord est bien plus beau de la photo, dans l'asile, de Deborah à son masque en loge), l'explication finale entre le syndicaliste (Treat Williams) et Max, avant que n'entre Noodles dans sa dernière scène.

Il y a même un fondu entre la séquence du viol de Deborah (Noodles sur fond de ciel ) et la rencontre avec Eve assez peu habile, trop rapide, on passe même mal d'une musique à l'autre.

Bref, la réflexion sur le temps est bien plus belle, à mon sens, quand l'ellipse du montage y joue pleinement. Beaucoup de mystère s'est évanoui et l'explicitation logique et rationnelle des évènements jure avec l'ambiguïté du final (le rire de Noodles à travers la toile).

Dernière réflexion toute personnelle : j'ai pris bien évidemment un immense plaisir à voir ce film en italien, doublage original (je ne le connaissais pas) et il ne m'est ainsi apparu jamais aussi proche de Il était une fois dans l'Ouest. (Quand je le vis la première fois, en mai 1984, j'étais arrivé quelques images en retard dans une salle pleine et les images vues (les gangsters qui traquent Noodles) m'étaient apparues comme celles des pistoleros déguisés de Sergio Leone par un autre... .

[odelay]

Donc en conclusion, "Il était une fois en Amérique", chef d'oeuvre incontesté, c'est et ça reste 3h40, c'est ça? Après les 30 min c'est plus du gras autour et ne feront donc pas du film la nouvelle référence?

[Lino]

Donc en conclusion, "Il était une fois en Amérique", chef d'oeuvre incontesté, c'est et ça reste 3h40, c'est ça? Après les 30 min c'est plus du gras autour et ne feront donc pas du film la nouvelle référence?

Je ne peux pas me mettre à la place de quelqu'un qui voit ce film une première fois ainsi, d'autant que, tout le monde l'aura compris, Leone -et les westerns spaghetti- , pour des raisons personnelles qui n'ont pas à être développées ici, m'est (me sont) très proche (s) .

Ce que je peux dire, c'est que les séquences additives, au matériel image et son souvent des plus médiocres, ne semblent pas vraiment indispensables à sa qualité intrinsèque. Et que certains raccords d'une séquence à l'autre, sont vraiment très au dessous, tant dans la forme que dans l'idée, du niveau de ce cinéaste souvent prodigieux.

Je reste proche de la thèse de Marcello Garofalo, qui démontre que l'intention d'une version longue était télévisuelle.

Leone a beaucoup tourné de séquences non montées pour ses films, les séquences des autres ont disparues. Peut-être est-ce mieux ainsi (par ex, l'attente avec les prostituées de Agua Caliente, dans Et pour quelques Dollars de plus), parfois on peut regretter (la séquence dite de Soccoro, dans Le bon la brute et le truand, utilisée pour partie dans le bande annonce française, ou certaines séquences de Il était une fois dans l'Ouest dont il reste des photos. Pour Il était une fois la Révolution, vous pouvez avoir une idée du scénario original et des séquences tournées, mais non retenues, en lisant la Série Noire au titre homonyme, faite probablement d'après le script ( et par comparaison avec le découpage intégral du projet, consigné dans le livre de Cébé, Sergio Leone, 1984)

Je suis très content de connaître ce montage, et surtout d'en avoir entendu le doublage italien "Leone" , mais le film, dans mon esprit, c'est celui de 1984 (en gros, c'est ce que pense aussi une de ses filles, si j'ai bien compris, la version 1984 fait partie de notre histoire).

Je conseille vivement l'acquisition de ce DVD à tout amateur de Leone, qui se forgera son opinion,et qui reste, de toute façon un document philologique sur la construction du film.

[Jerome]

Même si la qualité technique des scènes inédites n'est pas au rendez-vous, la faute à un matériel issu d'une copie de travail, je trouve cependant formidable de pouvoir les voir, le matériel étant tellement rare et seules quelques photos nous étaient jusqu'ici parvenues. Merci à la famille Leone d'avoirfait ces efforts.
Je ne prendrais pas le BR italien dont la compression est très décriée. Je vais attendre l'édition européenne ou américaine, sans doute en 2014.
Je garde de toute façon précieusement le blu-ray Warner avec le montage cinéma, son excellent master HD et sa bonne vitesse de défilement contrairement au dvd.
Peu m'importe que ce ne soit pas la VF d'époque, je regarde les films en VO.

[Bill Baroud]

Perso, j'ai un peu de mal avec le BRD Warner actuel.

D'abord parce qu'il ne présente pas le doublage français d'origine que je trouvais très réussi. Ensuite parce que ce BRD ne possède pas le montage français. Je trouve que le flashback final n'apporte rien qu'on ne pouvait déjà lire sur le visage de De Niro à ce moment-là, il casse la tension entre Noodles et le Sénateur Bailey et en plus il coupe l'unité musicale (le Yesterday des Beatles et interrompu maladroitement pour être repris ensuite de façon tout aussi abrupte). Je trouve ce flashback un peu lourd et artificiel quand ceux d'Il était une fois dans l'Ouest ou Il était une fois la Révolution étaient de magnifiques moments de temps suspendu. Bref, je m'accroche toujours hélas au Laserdisc français même si on y perd en qualité d'image.

Donc une sortie française en BRD du nouveau montage italien serait la bienvenue surtout si elle propose les différents montages et la VF d'origine. Sinon, je devrais toujours conserver mon Laserdisc...

[Lino]

Perso, j'ai un peu de mal avec le BRD Warner actuel.

D'abord parce qu'il ne présente pas le doublage français d'origine que je trouvais très réussi. Ensuite parce que ce BRD ne possède pas le montage français. Je trouve que le flashback final n'apporte rien qu'on ne pouvait déjà lire sur le visage de De Niro à ce moment-là, il casse la tension entre Noodles et le Sénateur Bailey et en plus il coupe l'unité musicale (le Yesterday des Beatles et interrompu maladroitement pour être repris ensuite de façon tout aussi abrupte).

Bien vu, il me semblait qu'il ne figurait pas en salles en 1984. Une certaine maladresse, je partage votre avis : c'est ce que l'on peut retenir du montage "étendu" 2012. Je doute franchement que Leone ait pu le penser pour le film en salles (il n' y a qu'en France et en Belgique qu'il soit sorti tel que monté sous sa direction).

Le doublage français des Leone, c'est toujours très réussi, comme l'italien, ces voix traînantes comme celle de Salerno dont Eastwood s'est inspiré par la suite pour sa propre diction. Il avait la main totale dessus. Leone parlait très bien l'espagnol aussi, mais je ne pense pas qu'il ait supervisé les doublages espagnols. Voir les films dans ces deux langues, cela les rend un peu différents, donc c' est très intéressant.

[Lino]

En regardant l'excellent documentaire italien (1° partie) sur Terence Hill et Bud Spencer, que je signale ici :

http://western-maniac.forum-pro.fr/t576 ... ucher-1977

...et qui contextualise le cinéma des ces années là avec la télé italienne, il me vient l'idée d' une (simple) hypothèse : coupés d'intervalles publicitaires (donc du temps) , certains raccords maladroits dans la continuité cinématographique, seraient tout à fait adaptés à ce type de diffusion télévisuelle, qui demande au spectateur de reprendre l'histoire après interruptions.

La Rai avait racheté les droits TV de Leone vers la fin des années 80 et il me semble que quand je les y avais vu,voilà plus de 20 ans, ils étaient déjà interrompus par des publicités (impensables sur les télévisions françaises publiques).

Le documentaire cité ci dessus est en tout cas à suivre avec le plus grand intérêt, dans les futurs DVD et BR de la collection (?), chez Federal Video, consacrée à ces deux monstres du box-office et, par et avec eux, aux toutes dernières années dorées du cinéma italien.

[Watkinssien]

Quelqu'un a-t-il des infos concernant l'éventuelle sortie en Blu-ray de la version de 259 minutes présentée à Cannes en 2012 ?

[Jerome]

Quelqu'un a-t-il des infos concernant l'éventuelle sortie en Blu-ray de la version de 259 minutes présentée à Cannes en 2012 ?

non, à part la sortie Blu-Ray en Italie, rien de neuf car le film est repartie en restauration, et c'est pas plus mal selon moi.
http://www.forgottensilver.net/2012/08/ ... repoussee/

[Watkinssien]

Ok merci !

C'est parti pour attendre...

[Jerome]

Il était une fois en Amérique, version longue en mai chez Warner France.
Source : LAL

[Arion]

Il était une fois en Amérique, version longue en mai chez Warner France.
Source : LAL

Ô joie !
C'est là que je me félicite de n'avoir jamais cédé à l'achat du BR précédent, bien qu'il s'agisse de mon film culte.