hansolo a écrit :Boubakar a écrit :[tweet][/tweet]
Ca fait plaisir de voir un discours mesuré qui ne crie pas seulement "haro sur le pirate" mais mentionne aussi les nouveaux modes de consommation.
La piraterie ne devrait même pas être abordée dans une comparaison avec 2010, période où elle était déjà largement démocratisée. Ce qui est certain, plutôt, c'est que qui l'eut cru, les modes de visionnage se sont multipliés, mais les sous des Français non.
C'est d'ailleurs aussi valable pour la musique. A force de vouloir courir après tous les lièvres afin de ramasser un max de thunes, l'industrie s'est juste tirée une (énième) balle dans le pied en créant un usage moins rémunérateur.
Blue a écrit :J'aurais bien voulu savoir quelle est la répartition entre dvd/bluray/uhd dans ce chiffre d'affaires, et à combien d'unités cela correspond...
Si tu veux les chiffres passés, je peux les retrouver, ils sont sur le CNC (enfin, BR et DVD, UHD c'est plus compliqué). Les chiffres de 2018 ne sont pas encore tombés, il me semble.
Blue a écrit :J'en viens à penser que les disques UHD existent plus pour accroître les ventes de matériel (TV, lecteurs, ...) 4K que pour pérenniser le support physique.
En fait, ce n'est même pas ça, je pense. L'UHD n'existe que parce que les TV 4K existent, TVs lancées pour relancer un nouveau renouvellement du parc des écrans, le renouvellement SD-HD stagnant depuis quelques années. Comment ré-injecter alors de la valeur ? En donnant envie aux gens d'y retourner pour un tour. Et ça marche puisque les écrans se vendent.
Sauf qu'il faut bien aussi (un peu) proposer un support physique pour avoir une vague équivalence, mais comme pour la HD et le BR, l'UHD et les écrans UHD ne sont pas liés du tout dans les ventes.