Le pourcentage des jeunes "cultivés" ou non n'a pas dû beaucoup évoluer selon les décennies. Arrêtez de prendre la nouvelle génération pour des neuneus !Dunn a écrit :Je pense quand même que cette nouvelle génération sera encore moins cinéphile , il n'y a qu'à voir les jeunes qui ne lisent quasiment plus et préfèrent jouer aux jeux vidéos voire regarder Netflix.
Alors posséder un bluray ? Cette nouvelle génération s'en contrefiche alors un DVD encore moins et un livre pour en collectionner là on rêve !!
J'espère que mes enfants seront une espèce rare : lecteurs, cinéphiles , cultivés quoi
Blu-ray/Dvd : évolution du marché
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- Jeremy Fox
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché
Je vois pas du tout de quoi tu parles !Xav83 a écrit :je me demande si c'est pas maladif, savez cette petite décharge d’adrénaline quand vous tomber sur ce genre de titres...
(très jolies prises !!!! )
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché
Exact, dans les années 80, on ne m'aurait pas fait regarder un film des années 60, déja les années 70, c'était ringard.Jeremy Fox a écrit : Le pourcentage des jeunes "cultivés" ou non n'a pas dû beaucoup changer selon les décennies. Arrêtez de prendre la nouvelle génération pour des neuneus !
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché
Le "c'était mieux avant" est une maladie incurable et a encore de beaux jours devant elle... malheureusement !la_vie_en_blueray a écrit :Exact, dans les années 80, on ne m'aurait pas fait regarder un film des années 60, déja les années 70, c'était ringard.Jeremy Fox a écrit : Le pourcentage des jeunes "cultivés" ou non n'a pas dû beaucoup changer selon les décennies. Arrêtez de prendre la nouvelle génération pour des neuneus !
Replongez vous avec lucidité à l'époque de votre jeunesse et vous admettrez que c'était déjà pareil. Et il n'y a rien de sale dans le fait de ne pas être forcément curieux à une période de notre vie.
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché
... tout comme l'anti-c'était mieux avant...Jeremy Fox a écrit : Le "c'était mieux avant" est une maladie incurable et a encore de beaux jours devant elle... malheureusement !
Ou plutôt, car je ne vois pas ce que ce mot de maladie a à faire ici : systématiquement déconsidérer un élément qui peut sembler "mieux avant" est aussi stupide que considérer que tout était forcément mieux avant.
Se constituer des bibliothèques n'a rien de maladif à mes yeux : c'est un désir de connaissance et de transmission bien naturel à mon avis. Sans lui, sans tous ces "malades" à travers les siècles qui ont acheté, collectionné, conservé des livres, cartes, partitions etc., sans toujours les lire / utiliser toutes, nos bibliothèques et connaissances seraient bien moindres aujourd'hui. Sans compter les artistes et leurs intermédiaires, qui ont bien besoin économiquement de cette partie du public qui veut posséder et transmettre.hellrick a écrit :Faut quand même se dire que ce besoin d'acquérir les films est quelque chose de récent et quasiment maladif
d'où ce constat, c'est maladif et absurde d'acheter des films...ça ne m'empêche pas de le faire mais c'est un constat lucide
Certes parfois ce désir de possession devient une fin en soi, s'hypertrophie et peut dans certains cas sembler devenir "maladif" (14 versions du même film ?)... mais un ébéniste qui reprend 14 fois sa fleur de bois, qui n'a pourtant strictement aucune utilité, sa table tenant parfaitement debout sans elle, est-il lui aussi un "malade" ?
Je retourne à mes achats de blu ray pour me constituer la bibliothèque la plus large possible avant le remplacement du support physique par un robinet immatériel, instransmissible, incontrôlable, invendable et perpétuellement payable, car, oui, la civilisation de la possession et de la transmission est bien supérieure à celle de l'esclave des flux contrôlés par les Gafas : c'était (dans ce domaine) mieux avant.
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché
Je suis trop content de moi, j'ai permis de relancer un débat déjà abordé environ 1238 fois depuis que ce forum existe.
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché
On peut aussi dire qu'une certaine partie des jeunes (plutôt trentenaire) rejettent le modernisme et se tourne vers le passé (pour caricaturer et employer ce mot idiot que je déteste : "les bobos") . C'est très à la mode et je ne sais combien de choses à priori dépassé redeviennent "tendance" (le vintage). Le vinyle par exemple est revenu à la mode depuis de nombreuses années. Le cinéma bis des 70's et 80's aussi tout comme la VHS qui trouve de plus en plus de collectionneurs. A contrario, les quinqua ou sexagénaires font, pour beaucoup, tout pour ne pas paraître dépassé et se tiennent informé des dernières technologies, albums à la mode ou sont très actifs sur les réseaux sociaux ("While we're young de Noah Baumbach en parle très bien). Autrement dit, le monde à l'envers, ce qui laisse un espoir quant à la nouvelle génération.la_vie_en_blueray a écrit :Exact, dans les années 80, on ne m'aurait pas fait regarder un film des années 60, déja les années 70, c'était ringard.Jeremy Fox a écrit : Le pourcentage des jeunes "cultivés" ou non n'a pas dû beaucoup changer selon les décennies. Arrêtez de prendre la nouvelle génération pour des neuneus !
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché
Sauf que je ne le fais pas systématiquement ; et c'est surtout le dénigrement des nouvelles générations qui m'horripile ; c'est bien beau d'embellir l'époque de notre propre jeunesse mais il faut parfois être lucide et avouer que nous étions bien aussi "cons" à leur âge en y réfléchissant bien. Mais comme peu de monde arrive à se remettre en question et que ce sont toujours les autres qui on tort...Farnaby a écrit : Ou plutôt, car je ne vois pas ce que ce mot de maladie a à faire ici : systématiquement déconsidérer un élément qui peut sembler "mieux avant" est aussi stupide que considérer que tout était forcément mieux avant.
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché
Mieux avant quand ? A l'époque des vhs recadrée à 1000frcs ?
A l'époque des films invisibles si aucun cinéma ne les diffusait ?
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché
Il y a quelque chose de profondément émouvant à pouvoir aujourd'hui "avoir un film". Il y a quelques décennies, l'usage de ce terme était presque impossible. Posséder un film, une vidéothèque donne une liberté incroyable. Si je veux voir un Welles, un Scorsese ou un Fulci, il me suffit de le prendre dans mon étagère alors qu'auparavant le choix était évidemment restreint et imposé par le biais de la programmation du cinéma. Ce que je dis tombe sous le sens et peut paraître idiot mais je pense que chaque cinéphile veut avoir sa propre cinémathèque, son temple et il y a peut être quelque chose de fétichiste et passionné là dedans mais sûrement pas absurde.Farnaby a écrit :... tout comme l'anti-c'était mieux avant...Jeremy Fox a écrit : Le "c'était mieux avant" est une maladie incurable et a encore de beaux jours devant elle... malheureusement !
Ou plutôt, car je ne vois pas ce que ce mot de maladie a à faire ici : systématiquement déconsidérer un élément qui peut sembler "mieux avant" est aussi stupide que considérer que tout était forcément mieux avant.
Se constituer des bibliothèques n'a rien de maladif à mes yeux : c'est un désir de connaissance et de transmission bien naturel à mon avis. Sans lui, sans tous ces "malades" à travers les siècles qui ont acheté, collectionné, conservé des livres, cartes, partitions etc., sans toujours les lire / utiliser toutes, nos bibliothèques et connaissances seraient bien moindres aujourd'hui. Sans compter les artistes et leurs intermédiaires, qui ont bien besoin économiquement de cette partie du public qui veut posséder et transmettre.hellrick a écrit :Faut quand même se dire que ce besoin d'acquérir les films est quelque chose de récent et quasiment maladif
d'où ce constat, c'est maladif et absurde d'acheter des films...ça ne m'empêche pas de le faire mais c'est un constat lucide
Certes parfois ce désir de possession devient une fin en soi, s'hypertrophie et peut dans certains cas sembler devenir "maladif" (14 versions du même film ?)... mais un ébéniste qui reprend 14 fois sa fleur de bois, qui n'a pourtant strictement aucune utilité, sa table tenant parfaitement debout sans elle, est-il lui aussi un "malade" ?
Je retourne à mes achats de blu ray pour me constituer la bibliothèque la plus large possible avant le remplacement du support physique par un robinet immatériel, instransmissible, incontrôlable, invendable et perpétuellement payable, car, oui, la civilisation de la possession et de la transmission est bien supérieure à celle de l'esclave des flux contrôlés par les Gafas : c'était (dans ce domaine) mieux avant.
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché
La litanie que j'entends actuellement va plutôt dans le sens d'une telle quantité d’œuvres disponibles que les gens voient plein de choses très différentes et qu'il n'y a plus aucun socle ciné commun, pas qu'ils regrettent un temps passé qui serait mieux.
De mon côté, ce que je vois, c'est qu'ayant toujours habité en "province", voir des films de patrimoine (voire récents mais A&E) a longtemps été mission impossible, parce que les salles étaient à 40 minutes de chez moi et les films avaient 1 ou 2 séances (à des horaires pas pratiques pour un sou, évidemment) et basta, alors qu'avec le DVD puis le BR, la boîte de Pandore s'est largement ouverte.
De mon côté, ce que je vois, c'est qu'ayant toujours habité en "province", voir des films de patrimoine (voire récents mais A&E) a longtemps été mission impossible, parce que les salles étaient à 40 minutes de chez moi et les films avaient 1 ou 2 séances (à des horaires pas pratiques pour un sou, évidemment) et basta, alors qu'avec le DVD puis le BR, la boîte de Pandore s'est largement ouverte.
- la_vie_en_blueray
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché
Pour contribuer au moulin. J'ai enregistré une fois un film en digital.
"Nous avons eu le plaisir de faire partie de votre passion pour le divertissement numérique. Vous vous souviendrez peut-être que nous vous avions contacté en janvier pour vous informer de la fermeture du service UltraViolet le 31 juillet 2019."
Et voila.
"Nous avons eu le plaisir de faire partie de votre passion pour le divertissement numérique. Vous vous souviendrez peut-être que nous vous avions contacté en janvier pour vous informer de la fermeture du service UltraViolet le 31 juillet 2019."
Et voila.
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- Howard Hughes
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché
Des champions !
Mais vive la culture à durée limitée.
(le premier qui parle de QOL... )
- Xav83
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché
le petit truc qui ajoute encore à l'expérience, c'est qu'il y a encore les étiquettes de prix Tower Records sur ces LD </HSOFF>Torrente a écrit :http://www.dvdclassik.com/forum/posting ... 0e58d1a8f7#Xav83 a écrit :je me demande si c'est pas maladif, savez cette petite décharge d’adrénaline quand vous tomber sur ce genre de titres...
Je vois pas du tout de quoi tu parles !
(très jolies prises !!!! )
- primus
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché
Ma femme se doit d'être cinéphile ou le devenir. Sinon c'est la porte. Voilà l'évolution de mon marché. Quelle tristesse de se sentir seul à deux, alors non merci, oui les boutiques de fringues c'est la première à droite byyyyye.
La jeunesse elle s'intéresse à tous les cinémas des fois. Mais souvent c'est quand même le rouleau compresseur du divertissement téléchargé qui domine, sans plus de curiosité. J'ai l'impression durable que c'est la dernière opportunité pour constituer une large collection physique de films. Sa durée de vie... on verra bien. Mais la tendance industrielle lourde reste, me semble-t'il, la dématérialisation, et le réchauffement cérébral à grands coups de 4g-5g-wifi-linky.... si le futur scandale sanitaire se confirme (les électrosensibles sont de plus en plus nombreux) alors peut-être que le support physique fera son revival. En attendant je profite au mieux, sans me justifier. Mon père, pourtant pas si demeuré que ça, a enfin compris l'intérêt d'avoir l'équivalent d'une médiathèque à la maison quand on est loin de tout. Je ne lui demande pas de comprendre par contre comment le cinéma et autres disciplines artistiques contribuent à mon évolution personnelle et donc à améliorer ma vie, et celle des autres. Le spectateur ne va pas souvent jusque-là et c'est bien dommage.
La jeunesse elle s'intéresse à tous les cinémas des fois. Mais souvent c'est quand même le rouleau compresseur du divertissement téléchargé qui domine, sans plus de curiosité. J'ai l'impression durable que c'est la dernière opportunité pour constituer une large collection physique de films. Sa durée de vie... on verra bien. Mais la tendance industrielle lourde reste, me semble-t'il, la dématérialisation, et le réchauffement cérébral à grands coups de 4g-5g-wifi-linky.... si le futur scandale sanitaire se confirme (les électrosensibles sont de plus en plus nombreux) alors peut-être que le support physique fera son revival. En attendant je profite au mieux, sans me justifier. Mon père, pourtant pas si demeuré que ça, a enfin compris l'intérêt d'avoir l'équivalent d'une médiathèque à la maison quand on est loin de tout. Je ne lui demande pas de comprendre par contre comment le cinéma et autres disciplines artistiques contribuent à mon évolution personnelle et donc à améliorer ma vie, et celle des autres. Le spectateur ne va pas souvent jusque-là et c'est bien dommage.