Nestor Almendros a écrit :C'est un inédit en France, le Blu-ray US était zoné, et ça vise un public assez large, familial et quarantenaire (voire +) nostalgique. C'était peut-être plus du ESC que du Carlotta mais bon, si ça marche et que ça permet de financer d'autres sorties plus tard...
Je l'avais complètement oublié mais à présent je suis très impatient de le revoir. Et voilà encore du pognon à dépenser
Nota : ce n'est absolument pas une pique contre l'éditeur (mais le fait est que -- de mon côté -- c'est "mauvaise pioche" 8 ou 9 fois sur 10... j'ai tout de même 42 films estampillés Carlotta).
Donc, Cocoon. Vu -- que dis-je ? -- "découvert" en VHS louée il y a 16 ans chez ma chérie d'alors ! En le racontant, je suis tout surpris de penser qu'il y avait encore des Vidéoclubs à l'époque.
J'avais -- on avait -- trouvé ça assez "bof". Mais c'est très bien qu'il sorte (les mauvais coups des uns étant souvent les bons coups des autres).
EDIT : la preuve...
monk a écrit :
Roy Neary a écrit :C'est une jolie fable, Cocoon.
C'est un film sensible, astucieux, drôle et tendre à la fois sur une problématique grave mais traitée avec légèreté et honnêteté. De plus, la mise en scène est élégante et c'est superbement interprété. Même Guttenberg a réussi à ne pas en faire des tonnes.
Typiquement le genre de film que j'aimais jeune ado, et que je fais découvrir à mes jeunes ados d'enfants, qui apprécient à leur tour ! Je le prendrais !
Dernière modification par Commissaire Juve le 8 juin 18, 12:13, modifié 2 fois.
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
Commissaire Juve a écrit : je suis tout surpris de penser qu'il y avait encore des Vidéoclubs à l'époque.
Celui où j'allais voici 8 ans à Soignies semble toujours exister alors qu'il n'y en a plus à Mons, ville beaucoup plus grande (où le cinéma, la médiathèque et la bibliothèque ont fermés je le rappelle)
Commissaire Juve a écrit : je suis tout surpris de penser qu'il y avait encore des Vidéoclubs à l'époque.
Celui où j'allais voici 8 ans à Soignies ...
On est off topic, mais quand je parlais "Vidéoclubs", je pensais uniquement à la location de VHS (si ça se trouve, il y a des loueurs de DVD / BLU aujourd'hui... je n'en sais rien du tout).
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
hellrick a écrit :
Celui où j'allais voici 8 ans à Soignies ...
On est off topic, mais quand je parlais "Vidéoclubs", je pensais uniquement à la location de VHS (si ça se trouve, il y a des loueurs de DVD / BLU aujourd'hui... je n'en sais rien du tout).
Commissaire Juve a écrit :
On est off topic, mais quand je parlais "Vidéoclubs", je pensais uniquement à la location de VHS (si ça se trouve, il y a des loueurs de DVD / BLU aujourd'hui... je n'en sais rien du tout).
Oui c'est des loueurs de dvd / blu ray et plus de vhs bien sûr mais n'empêche qu'il n'y en a aucun à Mons...
Nestor Almendros a écrit :C'est un inédit en France, le Blu-ray US était zoné, et ça vise un public assez large, familial et quarantenaire (voire +) nostalgique. C'était peut-être plus du ESC que du Carlotta mais bon, si ça marche et que ça permet de financer d'autres sorties plus tard...
Ca faisait un bail pour ma part que j'attendais la sortie française en blu ray de ce film. J'aimerais bien qu'il sorte aussi Le journal mais je crois que c'est chez Universal.
hellrick a écrit :Celui où j'allais voici 8 ans à Soignies semble toujours exister alors qu'il n'y en a plus à Mons, ville beaucoup plus grande (où le cinéma, la médiathèque et la bibliothèque ont fermés je le rappelle)
Presque fini de lire le Dictionnaire du cinéma japonais.
Dans l'ensemble, il y a évidemment un aspect assez concis qui peut frustrer, mais c'est après tout le principe littéral d'un dictionnaire qui vise à l'exhaustivité du nombre de définitions, mais pas à avoir des définitions exhaustives. De fait, il est relativement difficile de mettre en défaut le livre quant aux auteurs cités (même si évidemment, on peut toujours creuser et se dire "tiens, y a pas bidule ou machin"), mais chaque auteur est forcément traité de façon rapide (malgré des films qui paraissent parfois très intéressants, comme chez Kazuo Hara par exemple).
Evidemment, ce sont les cinéastes les plus connus et reconnus qui se taillent la part du lion avec parfois 3 voire presque 4 pages de texte dédiées : Kurosawa, Ozu, Mizoguchi, etc. Les cinéastes connus mais moins canonisés ont droit aussi à leurs entrées étendues : Kobayashi, Shindo, Wakamatsu. Les autres tournent en général autour de 1 page - 1 page et demie.
Fascinante lecture en fin de livre : le classement par entrées réalisées de nombreux films sortis en France en salles, où on découvre que Entre le ciel et l'enfer a réalisé 6400 entrées seulement (contre 44 877 10 ans plus tôt pour Chien enragé et 904 000 pour Kagemusha), Sanjuro 22 557, Les amants crucifiés 35 078, O-haru 64 745, 755 761 pour L'île nue, et 4 films millionnaires : King Kong s'est échappé (1 014 593), La porte de l'enfer (1 210 432) (oui oui le Kinugasa), Furyo (1 509 223) et le champion L'empire des sens (1 730 874) (276 040 pour L'empire de la passion).
C'est évidemment sidérant de voir des chefs d'oeuvre absolus finir à 6 400 entrées (ce Kurosawa est d'ailleurs le dernier de la liste) et de voir l'échelonnement parfois très étrange entre les différents films (1.2M pour le Kinugasa, c'est fou vu le film qui me semble pas super fédérateur quand même), mais c'est une fenêtre intéressant sur le passé.
Un bémol, que je trouve de taille : une bonne idée du dictionnaire est de mettre en gras les films sortis en France et en italique les inédits. Pratique pour se faire une idée de l'ampleur de ce qui reste encore totalement inédit chez nous. Sauf que pour les titres en gras, la notion d'exploitation commerciale en France englobe la salle, la TV et la vidéo... et le livre ne précise jamais exactement ! Notamment, le dico ne contient aucune liste des titres disponibles en vidéo (au moins en DVD et au moins en France), ce qui est bien dommage pour le lecteur. Je n'ai aucun doute que le but d'un projet pareil est de faire découvrir des auteurs et des films aux lecteurs, mais c'est tout de suite plus difficile s'ils doivent eux-mêmes aller farfouiller parmi les titres en gras lesquels sont effectivement sortis en DVD, et non uniquement vite fait en salles y a 50 ans. Et c'est une liste manquante d'autant plus surprenante que Carlotta eux-mêmes ont édités une bonne partie de ces titres en vidéo.
De mémoire, le Kinugasa était novateur par son approche de la couleur, ce qui avait motivé le public à se déplacer, pour voir un film aussi coloré qu'une estampe japonaise (tout en s'inscrivant au coeur d'une période de découverte du cinéma japonais par l'occident, Kurosawa, Mizoguchi...).
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell