Addis-Abeba a écrit :comment ont t'ils pu les avoir à ce prix-là, qu'on en me parle pas d'invendus c'est des conneries
Il faudrait savoir comment ça fonctionne. Peut-être que pour eux, c'est différent mais on ne le sait pas.
Je ne parle que de ce que je connais (pour le livre), donc c'est peut-être différent, mais j'imagine pas tant que ça.
Tu achètes des droits, tu définis une production, qui est ensuite dispatchée vers tous les points de vente... et c'est là que les emmerdes se démultiplient (
)... avec les retours. Et gérer les retours c'est toute une économie. C'est même énorme si tu en as une tonne. Alors oui parfois, la solution du "déstockage" te coûte moins chère que du "restockage"
ad vitam pour des "titres morts" et des produits qui vont te rester sur les bras des années jusqu'à la fin des droits définis au préalable. Encore une fois, pour le livre... mais y a qu'à voir un exemple qu'on connaît avec JS de
Gaumont qui avait posté les chiffres de ventes sur les premiers mois de certains blu-ray
Découverte... ça peut être cataclysmique pour une structure qui n'a pas les moyens... d'autant plus que dans les enseignes physiques, ça rigole plus du tout. Tu vois combien de temps certaines sorties restent dispo en rayons, c'est dérisoire, le roulement est affolant, c'est pareil que dans les salles de cinéma. Tu finis par vendre 100 unités sur 2 ans, ça peut te coûter infiniment plus cher que d'écouler tout au rabais. Garder un catalogue "vivant" et disponible sur une longue durée, c'est un budget vraiment pas négligeable.
Mais j'imagine que c'est pour ça aussi que le marché de l'édition "limitée" est si répandue et même en plein boum. Ça a de gros avantages commerciaux, financiers mais aussi de gestion.
Après, je suis d'accord, ça n'explique pas la présence de titres aussi récents que
L'année du Dragon et
La dixième victime.
J'imagine que certaines enseignes peuvent carrément acheter le stock qu'ils décident de mettre en vente plutôt que de les prendre en "dépôt" (c'est une image). Et que donc ils sont maîtres de ce qu'ils en font ? A ce moment là,
Carlotta n'aurait plus son mot à dire. Mais tant qu'on ne sait pas...
Pour prendre un exemple que je connais, je sais qu'aux USA,
Dark Force a acheté cash, à
Code Red, 300 exemplaires de leur blu-ray de
Carrier. Avant de découvrir que les disques étaient défectueux, contrairement à
Diabolikdvd qui n'avait pas payé la totalité de chaque disque avant de les mettre en vente. Du coup, quand le problème a été découvert,
Code Red a demandé à
Diabolikdvd de stopper la vente et de leur retourner le stock.
Par contre,
Dark Force pouvait faire ce qu'ils voulaient.