Don Ameche
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Don Ameche
Acteur américain (1908-1993)
Ce comédien aura eu une carrière particulière, débuta à l'écran en 36, tourna plusieurs films jusqu'au début des années 50, se consacra à la télévison, et, reviendra au cinéma au début des années 80 pour entamer une seconde carrière encore plus prestigieuse puisqu'elle lui vaudra son premier Oscar en 85.
Je connais surtout ce comédien dans :
Et la parole fut de I Cummings
Le Ciel peut attendre de E. Lubitsch
L'incendie de Chicago de Henry King
Un Fauteuil pour deux de John Landis
Cocoon et sa suite de Ron Howard
Parrain d'un jour
Et vous ?
Ce comédien aura eu une carrière particulière, débuta à l'écran en 36, tourna plusieurs films jusqu'au début des années 50, se consacra à la télévison, et, reviendra au cinéma au début des années 80 pour entamer une seconde carrière encore plus prestigieuse puisqu'elle lui vaudra son premier Oscar en 85.
Je connais surtout ce comédien dans :
Et la parole fut de I Cummings
Le Ciel peut attendre de E. Lubitsch
L'incendie de Chicago de Henry King
Un Fauteuil pour deux de John Landis
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A Roy Neary
Les trois Mousquetaires de Allan Dwan est un des films que j'aimerai voir de ce comédien.
C'est bien une parodie sur Les trois Mousquetaires ?
C'est bien une parodie sur Les trois Mousquetaires ?
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C'est un comédien que je connais en définitive fort mal.
Il y a quelques jours, Majordome soulignait justement le brio de son interprétation à contre-emploi dans un film de Walter Lang que je ne connaissais même pas de réputation, The magnificent dope, diffusé sur le cable. Ca m'a donné envie de le découvrir.
Il y a quelques jours, Majordome soulignait justement le brio de son interprétation à contre-emploi dans un film de Walter Lang que je ne connaissais même pas de réputation, The magnificent dope, diffusé sur le cable. Ca m'a donné envie de le découvrir.
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Merci de le signaler. J'allais dire qu'il s'agit d'une vraie rareté à priori puisque je n'ai pour l'instant pas trouvé grand chose sur ce film... qu'Ameche porte littéralement à bout de bras, car on ne peut trouver, face à lui, qu'un peu fade le jeune premier du film, Henry Fonda, qui sortait pourtant tout juste des raisins de la colère.Beule a écrit :C'est un comédien que je connais en définitive fort mal.
Il y a quelques jours, Majordome soulignait justement le brio de son interprétation à contre-emploi dans un film de Walter Lang que je ne connaissais même pas de réputation, The magnificent dope, diffusé sur le cable. Ca m'a donné envie de le découvrir.
J'aime beaucoup cet acteur qui apporte souvent une petite distinction 'vulgaire' et un raffinement non dénué d'humour et de cynisme à ses rôles. Et quelle étonnante carrière à 2 temps (il est excellent dans parrain d'un jour, sympathique comédie, un temps suréavulée, sûrement à cause de sa prestation qui a bluffé tout le monde).
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Re: Don Ameche
Pourquoi cet acteur talentueux, bel homme, baryton de surcroit, est-il si peu connu du grand public?
A l'évidence, il a autant de charisme, de séduction virile qu'un Rex Harrison ou un
Ronald Coleman, avec sa fine petite moustache qui est devenue sa marque de fabrique, qu'il porte pour la première fois dans LOVE IS NEW (Tay Garnett, 1939) auprès de Loretta Young, excellent film selon Tavernier et Coursodon, ce qui n'est pas peu dire...
Peut-être faut-il lorgner du côté de l'Histoire:
la carrière de Don commence à la fin des années 30 et continue dans les années 40, période peu propice àl 'exportation des films en Europe. A partir des années 50, il se consacre avec succès au théâtre; il remporte deux succès à Broadway avec SILK STOCKINGS (1955) et GOLDILOCKS (1958).
Par ailleurs, il travaille pour la télévision, notamment pour une série, DON AMECHE'S MUSICAL PLAYHOUSE (1951).
C'est dans les années 80 qu'il renoue avec le cinéma, et le succès qu'on lui connait (Un oscar pour COCOON, Ron Howard, 1985).
Cette truculence, cet humour se retrouve dans nombre de ses films, prestigieux, avec des partenaires non moins prestigieuses.
Même si son charisme est en baisse dans LILLIAN RUSSELL (Irving Cummings, 1940), en mari jaloux d'Alice Faye, il compose néanmoins l'année suivante une savoureuse double composition, mettant en émoi de nouveau Alice Faye, au point de ne plus savoir à qui elle a affaire, dans THAT NIGHT IN RIO (Irving Cummings, 1941).
Irresistible dans MIDNIGHT (Michel Leisen, 1939), en amoureux transi de Claudette Colbert, merveilleuse comédie sur le thème de Cendrillon, il retrouve cette même actrice, neuf ans plus tard, dans un film de Douglas Sirk (SLEEP MY LOVE, 1948), dans lequel on le découvre inquiétant et manipulateur.
Le grand public européen le connait dans un chef d'oeuvre d'Ernst Lubitsch, HEAVEN CAN WAIT (1943), face à Gene Tierney, mais c'est en incarnant l'inventeur du téléphone, auprès de Loretta Young, (THE STORY OF ALEXANDER GRAHAM BELL, Irving Cummings,1939), qu'il a le plus marqué le public américain. Un "ameche" est devenu un téléphone en argot, aux USA.
A l'évidence, il a autant de charisme, de séduction virile qu'un Rex Harrison ou un
Ronald Coleman, avec sa fine petite moustache qui est devenue sa marque de fabrique, qu'il porte pour la première fois dans LOVE IS NEW (Tay Garnett, 1939) auprès de Loretta Young, excellent film selon Tavernier et Coursodon, ce qui n'est pas peu dire...
Peut-être faut-il lorgner du côté de l'Histoire:
la carrière de Don commence à la fin des années 30 et continue dans les années 40, période peu propice àl 'exportation des films en Europe. A partir des années 50, il se consacre avec succès au théâtre; il remporte deux succès à Broadway avec SILK STOCKINGS (1955) et GOLDILOCKS (1958).
Par ailleurs, il travaille pour la télévision, notamment pour une série, DON AMECHE'S MUSICAL PLAYHOUSE (1951).
C'est dans les années 80 qu'il renoue avec le cinéma, et le succès qu'on lui connait (Un oscar pour COCOON, Ron Howard, 1985).
Cette truculence, cet humour se retrouve dans nombre de ses films, prestigieux, avec des partenaires non moins prestigieuses.
Même si son charisme est en baisse dans LILLIAN RUSSELL (Irving Cummings, 1940), en mari jaloux d'Alice Faye, il compose néanmoins l'année suivante une savoureuse double composition, mettant en émoi de nouveau Alice Faye, au point de ne plus savoir à qui elle a affaire, dans THAT NIGHT IN RIO (Irving Cummings, 1941).
Irresistible dans MIDNIGHT (Michel Leisen, 1939), en amoureux transi de Claudette Colbert, merveilleuse comédie sur le thème de Cendrillon, il retrouve cette même actrice, neuf ans plus tard, dans un film de Douglas Sirk (SLEEP MY LOVE, 1948), dans lequel on le découvre inquiétant et manipulateur.
Le grand public européen le connait dans un chef d'oeuvre d'Ernst Lubitsch, HEAVEN CAN WAIT (1943), face à Gene Tierney, mais c'est en incarnant l'inventeur du téléphone, auprès de Loretta Young, (THE STORY OF ALEXANDER GRAHAM BELL, Irving Cummings,1939), qu'il a le plus marqué le public américain. Un "ameche" est devenu un téléphone en argot, aux USA.
Anciennement Kim
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Re: Don Ameche
Entièrement d'accord, l'ayant vu à plusieurs reprises ces dernières semaines par la découverte des Musicals de la Fox, il est toujours excellent et sauve de l'ennui pas mal de films par sa seule présence.Kimm a écrit :Pourquoi cet acteur talentueux, bel homme, baryton de surcroit, est-il si peu connu du grand public?
A l'évidence, il a autant de charisme, de séduction virile qu'un Rex Harrison ou un Ronald Coleman, avec sa fine petite moustache qui est devenue sa marque de fabrique...
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Re: Don Ameche
C'est drôle que tu parles de ce film parce que je l'ai justement regardé hier soirKimm a écrit :
Irresistible dans MIDNIGHT (Michel Leisen, 1939), en amoureux transi de Claudette Colbert, merveilleuse comédie sur le thème de Cendrillon, il retrouve cette même actrice, neuf ans plus tard, dans un film de Douglas Sirk (SLEEP MY LOVE, 1948), dans lequel on le découvre inquiétant et manipulateur.
Sinon je l'ai particulièrement aimé en inventeur de téléphone :complêtement exalté, hystérique même dans son jeux et en même temps radieux !
Par contre dans son contre-emploi de L'Homme aux lunettes d'écaille il manque à mon avis de crédibilité :
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Dernière modification par francesco le 4 juin 08, 15:51, modifié 1 fois.
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Re: Don Ameche
Pincez-moi, je REVE!!!!Kimm a écrit :Pourquoi cet acteur talentueux, bel homme, baryton de surcroit, est-il si peu connu du grand public?
A l'évidence, il a autant de charisme, de séduction virile qu'un Rex Harrison ou un Ronald Colman (pas de e, s'il vous plait!), avec sa fine petite moustache qui est devenue sa marque de fabrique...
Comparez le talent d'acteur de deux des meilleurs acteurs anglais (et je pèse mes mots) du cinéma avec celui d'un américain bien pâlichon?!? Et n'en remettons pas sur 'sa séduction virile'!!! (je suis morte de rire!!!) On parle, avec dérision, du 'magnétisme animal' de Nelson Eddy et je crois bien qu'on peut dire la même chose de ce cher Don qui a certes fait des grands films (Midnight et Heaven can Wait) mais ne peut certainement pas postuler au titre de grand acteur.
Midnight est un chef d'oeuvre, n'en doutons pas, grâce à la présence de Claudette Colbert, Mary Astor et John Barrymore (dont le charisme et le superbe comic timing sont à peine entamés par l'alcool!).
Dernière modification par Ann Harding le 4 juin 08, 14:56, modifié 1 fois.
- Jeremy Fox
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Re: Don Ameche
Et en fonction de quel critère ne pourrait-il pas y postuler ? En fonction de tes goûts personnels certainement ; mais sinon ?Ann Harding a écrit : Pincez-moi, je REVE!!!!
Comparez le talent d'acteur de deux des meilleurs acteurs anglais (et je pèse mes mots) du cinéma avec celui d'un américain bien pâlichon?!? Et n'en remettons pas sur 'sa séduction virile'!!! (je suis morte de rire!!!) On parle, avec dérision, du 'magnétisme animal' de Nelson Eddy et je crois bien qu'on peut dire la même chose de ce cher Don qui a certes fait des grands films (Midnight et Heaven can Wait) mais ne peut certainement pas postuler au titre de grand acteur.
Beaucoup ici (dont moi) estiment qu'il a au contraire porté certains films sur ses épaules ; ne serait-ce pas justement la marque des grands acteurs ?
Dernière modification par Jeremy Fox le 4 juin 08, 15:28, modifié 1 fois.