Henry King (1886-1982)
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Re: Henry King (1886-1982)
Je trouve ton enthousiasme bien tiède Profonde Rosso.
Le brigand bien-aimé est un lumineux chef d'oeuvre qui mérite d'office son 6/6. OKAY?
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Re: Henry King (1886-1982)
J'ai largement préféré le second de Fritz Lang. Mais je ne l'ai pas descendu non plus, j'adhère juste plus aux visions plus ambigües comme celle de Lang, peut être celle du Nicholas Ray qu'il me reste à voir ou encore du récent Andrew Dominik. Le King est plaisant mais ce n'est pas son meilleur western...Tancrède a écrit :Je trouve ton enthousiasme bien tiède Profonde Rosso.
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Re: Henry King (1886-1982)
mon Dieu...Profondo Rosso a écrit :J'ai largement préféré le second de Fritz Lang.Tancrède a écrit :Je trouve ton enthousiasme bien tiède Profonde Rosso.
Le brigand bien-aimé est un lumineux chef d'oeuvre qui mérite d'office son 6/6. OKAY?
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Re: Henry King (1886-1982)
C'est fou hein ? Sinon on peut en discuter sans partir non plus en grandes envolées enfin bref...Tancrède a écrit :mon Dieu...Profondo Rosso a écrit :
J'ai largement préféré le second de Fritz Lang.
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Re: Henry King (1886-1982)
Le brigang bien-aimé est selon moi un pur chef d'oeuvre de classicisme.Profondo Rosso a écrit :C'est fou hein ? Sinon on peut en discuter sans partir non plus en grandes envolées enfin bref...Tancrède a écrit : mon Dieu...
C'est une merveille de simplicité et de fluidité. C'est un film parfaitement équilibré mais vibrant des émotions de ses héros pris dans la grande histoire. J'ajoute que King y chante la beauté de la campagne américaine mieux que personne.
Tout le contraire de sa suite handicapée par la rigidité teutonne d'un (immense) metteur en scène qui ne fut jamais à l'aise dans le western (L'ange des maudits est à part).
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Re: Henry King (1886-1982)
A mais tout à fait d'accord avec ça je préfère néanmoins la manière dont Lang aborde la psychologie de ses hors la loi, un peu trop "glorifié" malgré les nuances chez King que alors c'est forcément plus trouble avec Lang. C'est très bien fait chez King et provoque une empathie certaine mais je n'adhère pas complètement à ce côté emphatique. Pour l'aisance dans le western, sans être un cador (les scènes d'action sont bien moins virtuose dans le second) du genre son film largement la route.Tancrède a écrit : C'est une merveille de simplicité et de fluidité. C'est un film parfaitement équilibré mais vibrant des émotions de ses héros pris dans la grande histoire. J'ajoute que King y chante la beauté de la campagne américaine mieux que personne.
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Re: Henry King (1886-1982)
Pas nécessairement d'accord ; la poursuite à cheval dans le Lang est selon moi une superbe réussite. Pour en revenir aux 3 westerns de Lang, Le Retour de Franck James est celui que je préfère ayant un peu de mal avec les deux autres.Profondo Rosso a écrit : (les scènes d'action sont bien moins virtuose dans le second) .
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Re: Henry King (1886-1982)
Je me suis mal exprimé disons qu'elles sont plus sèches chez Lang alors que chez King il y a vraiment une volonté d'en mettre plein la vue (la scène du train, le saut à cheval d'une falaise...) pour magnifier les exploits de Jesse James.Jeremy Fox a écrit :Pas d'accord ; la poursuite à cheval dans le Lang est selon moi une superbe réussite.Profondo Rosso a écrit : (les scènes d'action sont bien moins virtuose dans le second) .
Dernière modification par Profondo Rosso le 20 avr. 11, 15:55, modifié 1 fois.
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Re: Henry King (1886-1982)
Exact ; d'ailleurs Lang se permet de ne pas mettre de musique sur sa scène d'action, tellement sûr de ses effets. Je disais d'ailleurs celà : "Quant aux extérieurs, ils sont splendidement filmés et photographiés, témoin l’une des rares séquences mouvementée, celle de la poursuite à cheval des frères Ford qui, malgré quelques transparences embarrassantes, est tout simplement parfaite ; Fritz Lang est tellement confiant en la force et la beauté de ses images et de son montage qu’il n’a même pas voulu y inclure de musique et que ça fonctionne pourtant à la perfection."Profondo Rosso a écrit :Je me suis mal exprimé disons qu'elles sont plus sèches chez Lang alors que chez King il y a vraiment une volonté d'en mettre plein la vue (la scène du train, le saut à cheval d'une falaise...).Jeremy Fox a écrit :
Pas d'accord ; la poursuite à cheval dans le Lang est selon moi une superbe réussite.
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Re: Henry King (1886-1982)
mais le film de King n'est pas, ou si peu, emphatique...Profondo Rosso a écrit :A mais tout à fait d'accord avec ça je préfère néanmoins la manière dont Lang aborde la psychologie de ses hors la loi, un peu trop "glorifié" malgré les nuances chez King que alors c'est forcément plus trouble avec Lang. C'est très bien fait chez King et provoque une empathie certaine mais je n'adhère pas complètement à ce côté emphatique. Pour l'aisance dans le western, sans être un cador (les scènes d'action sont bien moins virtuose dans le second) du genre son film largement la route.Tancrède a écrit : C'est une merveille de simplicité et de fluidité. C'est un film parfaitement équilibré mais vibrant des émotions de ses héros pris dans la grande histoire. J'ajoute que King y chante la beauté de la campagne américaine mieux que personne.
Tout le contraire de sa suite handicapée par la rigidité teutonne d'un (immense) metteur en scène qui ne fut jamais à l'aise dans le western (L'ange des maudits est à part).
ce qui est beau justement, c'est qu'on y reste à hauteur de fermier.
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Re: Henry King (1886-1982)
L'équilibre entre le côté "Robin des bois" de l'Ouest et du hors la loi dangereux penche nettement plus du côté de la première solution (si on excepte l'altercation avec les membres de sa bande sur la fin), le Lang montre justement le chemin inverse c'est ce que j'y apprécie. La dramaturgie et la mise en scène à hauteur de fermier justement a surtout cours dans la première partie pour nous faire adhérer aux actions des frères James. Après ce n'est pas un reproche que je fait au King mais c'est une question de ressenti j'adhère nettement plus à l'approche de Lang.Tancrède a écrit :mais le film de King n'est pas, ou si peu, emphatique...Profondo Rosso a écrit :
A mais tout à fait d'accord avec ça je préfère néanmoins la manière dont Lang aborde la psychologie de ses hors la loi, un peu trop "glorifié" malgré les nuances chez King que alors c'est forcément plus trouble avec Lang. C'est très bien fait chez King et provoque une empathie certaine mais je n'adhère pas complètement à ce côté emphatique. Pour l'aisance dans le western, sans être un cador (les scènes d'action sont bien moins virtuose dans le second) du genre son film largement la route.
ce qui est beau justement, c'est qu'on y reste à hauteur de fermier.
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Re: Henry King (1886-1982)
tu confonds visiblement empathie (pour le personnage) et emphase (du ton).L'équilibre entre le côté "Robin des bois" de l'Ouest et du hors la loi dangereux penche nettement plus du côté de la première solution
parce que sinon je suis d'accord avec la citation; ce parti-pris de l'auteur ne remet d'ailleurs nullement en cause la justesse du film.
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Re: Henry King (1886-1982)
Oui c'était mal dit, c'est l'empathie suivi d'une remise en question assez superficielle qui me fait décrocher un peu. Mais on est d'accord en fait sauf que là où je fais un reproche pour toi c'est une grande qualité cette idéalisation de Jesse James.Tancrède a écrit :tu confonds visiblement empathie (pour le personnage) et emphase (du ton).L'équilibre entre le côté "Robin des bois" de l'Ouest et du hors la loi dangereux penche nettement plus du côté de la première solution
sinon je suis d'accord avec la citation; ce parti-pris de l'auteur ne remet d'ailleurs nullement en cause la justesse du film.
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Re: Henry King (1886-1982)
Je crois que mes phrases ont été parfaitement claires alors merci de ne pas me faire ce que je n'ai pas dit (surtout si c'est n'importe quoi).Profondo Rosso a écrit :Oui c'était mal dit, c'est l'empathie suivi d'une remise en question assez superficielle qui me fait décrocher un peu. Mais on est d'accord en fait sauf que là où je fais un reproche pour toi c'est une grande qualité cette idéalisation de Jesse James.Tancrède a écrit : tu confonds visiblement empathie (pour le personnage) et emphase (du ton).
sinon je suis d'accord avec la citation; ce parti-pris de l'auteur ne remet d'ailleurs nullement en cause la justesse du film.
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Re: Henry King (1886-1982)
Sur ce que j'ai mis en gras tu vas dans mon sens même si tu ne seras pas d'accord sur le mot "idéalisation" et c'est c'est ce qui diffère de notre appréciation du film sur ce point précis. Sur ce ton ton agressif n'incite pas vraiment à l'échange (on peut vraiment discuter sans ce rentrer dans le lard gratuitement hein) je vais donc en rester là je risquerai encore de dire n'importe quoi.Tancrède a écrit :parce que sinon je suis d'accord avec la citation; ce parti-pris de l'auteur ne remet d'ailleurs nullement en cause la justesse du film.L'équilibre entre le côté "Robin des bois" de l'Ouest et du hors la loi dangereux penche nettement plus du côté de la première solution