Henry King (1886-1982)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Dracu
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Henry King (1886-1982)

Message par Dracu »

EDIT DE LA MODERATION:

N'hésitez pas à consulter les topics dédiés aux films d'Henry King

Le brigand bien-aimé (1939)
Le cygne noir (1942)
Le chant de Bernadette (1943)
La cible humaine (1950)
La colline de l'adieu (1955)

un topic sur la période muette d'Henry King

la "Chronique Classik" d'Un homme de fer (1949)

sans oublier le Top 5 Henry King






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Vu hier:
Love is a Many-Splendored Thing de Henry King.
Bon, ben j'avoue que je suis mitigé.
D'un côté, j'ai passé un bon moment en compagnie de ce film, et je ne regrette certes pas de l'avoir vu; mais je n'ai pas été transcendé.
Je ne sais pourquoi, mais je n'ai pas réussi à m'investir complètement dans le sort les personnages, aussi charmants soient-ils.
Il me manquait quelque chose. Peut-être est-ce l'hopital qui a une peu trop aseptisé le film à mes yeux? :wink:

Bref, un bon moment, un bon film, mais pas un grand film, à mes yeux en tout cas.

Par contre, je ne suis pas du tout mitigé quant au superbe score d'Alfred Newman!! :D

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Joshua Baskin
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Message par Joshua Baskin »

Dracu a écrit :Vu hier:
Love is a Many-Splendored Thing de Henry King.
Bon, ben j'avoue que je suis mitigé.
D'un côté, j'ai passé un bon moment en compagnie de ce film, et je ne regrette certes pas de l'avoir vu; mais je n'ai pas été transcendé.
Je ne sais pourquoi, mais je n'ai pas réussi à m'investir complètement dans le sort les personnages, aussi charmants soient-ils.
Il me manquait quelque chose. Peut-être est-ce l'hopital qui a une peu trop aseptisé le film à mes yeux? :wink:

Bref, un bon moment, un bon film, mais pas un grand film, à mes yeux en tout cas.

Par contre, je ne suis pas du tout mitigé quant au superbe score d'Alfred Newman!! :D

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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

A Yank in the RAF de Henry King

Film de propagande devant sortir chez Fox en zone 2 le 02 juin. J'en ai profité pour découvrir ce film grâce à une VHS de Geoffrey.

Henry King derrière la caméra :shock:

Je ne l'ai pas reconnu dans ce film affligeant de vide et de nullité. L'histoire de 3 officiers tournant autour de la même femme au début de la Seconde Guerre Mondiale. Mélange de vaudeville, film vaguement guerrier ni passionnant, ni émouvant et même assez idiot. Betty Grable et Tryone Power n'arrivent même pas à nous tenir éveillé. Bref, à éviter.
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Henry King (1886-1982)

Message par daniel gregg »

Vu recemment "Twelve O'Clock High" avec un gregory Peck au "fait" de son art m'a confirme le sentiment qu'Henry KING est bien l'un des tres grands meconnus du cinema hollywoodien (de petite memoire de cinephile je ne me souviens plus avoir vu un mauvais film de lui : "IN OLD CHICAGO" dont j'ai lamentablement rate l'enregistrement chez Brion il y a quelque temps et qui comporte des scenes d'une tension etonnante dont devrait s'inspirer les soi-disants films de catastrophes aujourd'hui; "THE SONG OF BERNADETTE" ,du "sublime" comme dirait Lourcelles, avec une Jennifer Jones habitee; "LOVE IS A MANY SPLENDORED THING", un veritable manifeste de la passion; "THE BRAVADOS", un petit western a redecouvrir et enfin "TOL'ABLE DAVID', ma trouvaille de chez dvdpacific que je viens de commander et que j'attends avec impatience...Et il en reste encore beaucoup a decouvrir dont "I'D CLIMB THE HIGHEST MOUNTAIN"; "WAIT 'TILL THE SUN SHINES NELLIE".; "BLACK SWAN"; "STATE FAIR"; "JESSE JAMES" mais helas ces films sont tres tres rarement diffuses...
Alex Blackwell
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Message par Alex Blackwell »

Je serais plus réservé car je n'ai encore vu aucun film que je considère comme véritablement très grand. Jesse James, le chant de Bernadette sont très bons mais un peu surestimés quand même. ceci dit il me reste bien des choses à découvrir et je n'avais pas vu que Brion avait programmé Chicago récemment :roll:
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Night of the hunter forever


Caramba, encore raté.
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

Si, Henry King a fait d'effroyables films (A yank at the RAF) mais dans l'ensemble, content que tu le réhabilites ici comme Beule l'avait fait sur DVDrama car il le mérite amplement :D

A ne pas louper en juin la sortie de son chef d'oeuvre en zone 2 : le sensible et délicat La cible humaine (The gunfighter) l'un des plus beaux westerns de l'histoire du cinéma.

Sinon, dans ceux que j'adore et redécouvert récemment le superbe Le brigand bien aimé et, grâce à Beule, le superbe Un homme de fer dont le test est sur le site
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Message par Lord Henry »

Un cinéaste que j'ai beaucoup aimé, mais cela remonte à si longtemps qu'il faudrait que je me familiarise à nouveau avec son oeuvre avant d'émettre quel que jugement que ce soit.

Une filmographie que j'ai délaissée sur son adaptation de Tender is the Night; souvenir peu glorieux.

En revanche, je tenais The Bravados pour l'un de ses plus beaux films.
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Roy Neary
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Message par Roy Neary »

Henry King a une carrière pléthorique, il est donc normal d'y trouver des films médiocres. Mais ses plus grandes réussites démontrent que ce réalisateur n'est absolument pas surestimé, je dirais même le contraire.
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bogart
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Message par bogart »

Je connais de son oeuvre les films qu'ils a tournés avec son acteur fétiche Tyrone Power "Le Brigand bien aimé, Capitaine de Castille, Echec à Borgia, L'incendie de Chicago etc...et bien sûr La cible humaine, The Bravados, Un homme de fer avec Grégory Peck.
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Message par O'Malley »

l'incendie de Chicago, découvert récemment aussi, est très réussie: peut-être le meilleur film catastrophe qui m'ait été donné de voir (donc tous ceux des 70's et quelques uns des 90's) avec La tour infernale...

Bonne surprise avec Bravados, bon souvenir d'enfant de Capitaine King et aaptation réussie d'Hemingway avec Les neiges du Kilimandjaro...

que du bon pour le moment mais rien de passionnant non plus (à part peut-être Bravados)....
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

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Bravados (The Bravados - 1958) de Henry King
20TH CENTURY FOX


Avec Gregory Peck, Joan Collins, Stephen Boyd, Henry Silva, Lee Van Cleef
Scénario : Philip Yordan
Musique : Lionel Newman
Photographie : Leon Shamroy (DeLuxe 2.35)
Un film produit par Herbert B. Swope Jr. pour la 20th Century Fox


Sortie USA : 25 juin 1958

Jim Douglass (Gregory Peck) arrive dans la petite ville de Rio Arriba ; il souhaite assister à la pendaison qui doit se dérouler en ces lieux où la potence est en train d’être construite, celle de quatre malfrats venant de tenter d’attaquer la banque, tuant par la même occasion l’un de ses employés. Suspicieux de la venue de cet étranger, le shérif interroge Jim sur ses véritables motivations et lui confisque ses armes le temps de son séjour en ville. Dans les rues de la cité, on le prend pour le bourreau venu pour exécuter les quatre prisonniers mais il détrompe vite les habitants ; et d’ailleurs le véritable guillotineur arrive peu après. A l’hôtel où il s’installe, Jim rencontre Josefa (Joan Collins), une femme qu’il a autrefois beaucoup aimée ; lorsque cette dernière lui demande des nouvelles de son épouse, il évite de lui répondre. Jim demande au shérif à voir les futurs exécutés ; ce sont Lujan (Henry Silva), Bill (Stephen Boyd), Ed (Albert Salmi) et Alfonso (Lee Van Cleef). Il les scrute attentivement avec un rictus de haine sur le visage mais les quatre hommes semblent ne pas le connaitre. Peu après, alors que tout le monde s’est rendu à l’église pour un office religieux, l’homme qui se faisait passer pour le bourreau fait délivrer les bandits. Un posse s’organise et Jim demande à en faire partie : il n’a qu’une idée en tête, rattraper et tuer les fugitifs. Nous apprenons alors qu’il pense qu’il s’agit des hommes ayant violés et tués sa femme : il les traque depuis maintenant six mois…

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« Le respect et la grande tendresse du cinéaste pour ses personnages, son talent de conteur et son brio lors des séquences mouvementées font de Jesse James un des premiers westerns classiques importants de l’histoire du cinéma. »

« La Cible humaine est un western sobre et dépouillé mais dramatiquement très dense, dépourvu de toute emphase, à la beauté grave et poignante, évitant avec intelligence tous les lieux communs, empreint d’une tristesse nostalgique et d’une belle sensibilité. »

A mon grand regret, je ne serais malheureusement pas aussi dithyrambique à propos du troisième et dernier western réalisé par ce géant d’Hollywood qu'était Henry King et qui, depuis l’époque du muet, avait signé une bonne dizaine de chefs-d’œuvre. Si les années 50 furent moins prolifiques en terme de grands films (il y eut même d’abominables ratages tels Carousel dans le domaine de la comédie musicale), citons néanmoins David et Bethsabée avec encore Gregory Peck, l’un des plus beaux péplums qui aient été, ou encore l’émouvant mélodrame, La Colline de l’adieu (Love Is a Many-Splendored Thing) avec William Holden et Jennifer Jones. Après Bravados, Henry King mettra encore en scène quatre films avant de se retirer de la circulation. Mais revenons-en à ce western qui pourrait s’avérer le plus décevant de la pourtant passionnante collaboration entre Henry King et Gregory Peck qui, outre La Cible Humaine et David et Bethsabée déjà cités, comprenait aussi le magnifique Un homme de fer (Twelve O'Clock High).

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Le retournement de situation final étant extrêmement important dans l’intérêt que pourrait avoir ce western, je ne pourrais raisonnablement pas le passer sous silence ; ceux qui n’auraient pas vu le film et qui voudraient garder la surprise intacte, je vous conseille de ne pas lire ce paragraphe en son entier non plus que le résumé au dos de la jaquette du DVD français au sein duquel tout est raconté de A à Z. Cet avertissement étant établi, l’histoire de ce western est très simple : un homme dont la femme a été violée et tuée est à la recherche de ses meurtriers ; pensant les avoir retrouvés dans la prison d’une petite ville de la frontière mexicaine où ils sont sur le point d’être pendus, il va continuer à les poursuivre après qu’ils aient réussi à s’échapper. Au moment de mettre un terme à sa vengeance, il se rendra compte que ce n’étaient pas les coupables de la mort de son épouse. Regrettant de s’être instauré juge, jury et bourreau, il ira se faire pardonner auprès d’un homme d’église mais les villageois l’applaudiront néanmoins pour avoir mis fin aux jours de ces dangereux bandits. On l’aura deviné, le principal intérêt du film (et son principal défaut) repose sur ces ambigüités. Si Henry King a, selon ses dires, voulu réaliser un pamphlet contre le fait de vouloir faire sa propre justice, la dernière image met mal à l’aise et semble vouloir anéantir cette noble pensée : alors que le vengeur, regrettant sincèrement son aveuglement, vient chercher le pardon au sein même de la religion, les habitants lui font une véritable ovation à la sortie de l’église, bénissant et légitimant ses actes, lui accordant ainsi sa rédemption. Ironie comme le pensent certains ? Je n’en suis pas certain, surtout connaissant la personnalité de King ;je parlerais plutôt de maladresse. Si les condamnés à mort ne furent pas les coupables du meurtre l'épouse du principal protagoniste, les auteurs ont néanmoins décrits les quatre hommes comme d’abjects et dangereux psychopathes à l’exception de l’un d’entre eux qui a cependant laissé commettre des exactions par ses complices sans lever le petit doigt (encore un élément du scénario assez peu convaincant surtout lorsqu’on essaie au final de rendre ce personnage sympathique). Bref, Henry King et Philip Yordan semblent vouloir nous dire que si le désir de vengeance fait commettre des erreurs, celles-ci ne sont pas obligatoirement répréhensibles. En quelques sorte le cul entre deux chaises, sans arriver à choisir leur camp quant à la loi du talion !

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Ce détail n’aurait pas été de trop grande importance si le film avait été par ailleurs remarquable ou tout simplement intéressant, ce que sa structure en deux temps (1/3 dans la petite ville dans l’attente de la pendaison, 2/3 dévolu à la traque qui s’ensuit après la fuite des condamnés à mort) pouvait nous laisser présager ; ce n’est malheureusement pas le cas malgré des qualités certaines à commencer par la somptueuse photographie de Leon Shamroy qui nous délivre des images et des éclairages de toute beauté, notamment ses nuits américaines bleutées où chevauche l’ombre de notre vengeur interprété par un Gregory Peck inquiétant et menaçant, presque tout autant que ceux qu’il poursuit, annonçant en cela les personnages d’anges de la mort de certains westerns joués et (ou) réalisés par Clint Eastwood. Taciturne, glacial, le visage fermé, son impitoyable idée de vengeance lui fait tuer ses adversaires de sang froid même si passent sur son visage une fois son acte accompli une certaine peur, un certain remords, voire même une gêne. Les séquences des meurtres des fugitifs par Gregory Peck sont d’ailleurs les plus réussies du film à l’image de celle presque surnaturelle qui voit, tel un fantôme, Jim, chevaucher à travers les arbres, échapper aux balles de son adversaire avant de pendre ce dernier par les pieds. La mort de Stephen Boyd dans le saloon mexicain, sèche et rapide, est tout aussi stupéfiante et violente. Dommage que le film n’ait pas été du niveau de ces quelques séquences, Henry King, poète élégiaque d'une grande sensibilité, paraissant s’être senti peu concerné par son histoire qui manque du coup singulièrement d'ampleur et d'émotion. Il s’agit non pas d’un western rugueux et sec mais plutôt ici asséché, sans âme ; un comble pour un cinéaste qui nous a donné tant de motifs de nous émouvoir et de nous toucher tout au long de sa carrière, notamment lorsqu'il travaillait avec le scénariste Lamar Trotti. Une telle histoire aurait peut-être mieux convenu au réalisateur pressenti au tout début du projet, Edward Dmytryk.

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Après une demi-heure consacrée à la mise en place, tendue, mystérieuse et assez prenante, le film devient plutôt ennuyeux dès que la course-poursuite s'engage. Le portrait des quatre bandits est assez terne, le rythme se fait languissant et l'on finit par trouver le temps long surtout que le scénario n'apporte plus grand chose d'original hormis le retournement final et même si les scènes violentes d’exécutions évoquées ci-avant s’avèrent magistrales. Pourtant Henry King, à 70 ans, n'a rien perdu de son acuité de paysagiste : les lieux plutôt inhabituels montrés ici sont magnifiquement photographiés et filmés. Pour le reste, la déception est d'autant plus grande que j'admire sans réserve ces superbes westerns que sont Jesse James (Le Brigand bien aimé) ou The Gunfighter (La Cible humaine) et, qu’hormis Gregory Peck, la distribution ne fait pas vraiment d’étincelles, Joan Collins en tête faisant presque figure ici de tapisserie, les autres personnages s’avérant trop schématiques. Un western amer mais à moitié raté ; sur un thème qui lui ressemble un peu, le sublime Decision at Sundown de Budd Boetticher lui était nettement supérieur, beaucoup plus puissant, virulent et radical. Le film de King n'est pas mauvais mais ne s'avère guère captivant. Dommage !

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james
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Message par james »

Bravados western qui m'as terriblement ennuyez je reconnais neamoins une distribution de second role fort interréssante,je ne parleré pas de gregory peck ny de joan collins qui sont non credible pour moi dans ce western mais j'accorde plus de credit aux second role qui font a eux seul le film de "king" :wink:
je suis fana de ce genre ciné,je recherche et propose.merci
daniel gregg
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Message par daniel gregg »

Jeremy Fox a écrit :Si, Henry King a fait d'effroyables films (A yank at the RAF) mais dans l'ensemble, content que tu le réhabilites ici comme Beule l'avait fait sur DVDrama car il le mérite amplement :D

A ne pas louper en juin la sortie de son chef d'oeuvre en zone 2 : le sensible et délicat La cible humaine (The gunfighter) l'un des plus beaux westerns de l'histoire du cinéma.

Sinon, dans ceux que j'adore et redécouvert récemment le superbe Le brigand bien aimé et, grâce à Beule, le superbe Un homme de fer dont le test est sur le site
a propos pour quand l'edition annonce de "The Gunfighter" en z2??
Sinon des que je recois "Tol'able David " de pacific je vous passe le mot mais je pense qu'il s'agit d'une tres bonne adresse vue l'aptitude singuliere de KING pour l'"Americana"...
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-Kaonashi-
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Message par -Kaonashi- »

Vu uniquement Le Cygne noir (des choses sympas, mais je n'en ai pas beaucoup de souvenirs, vu que je me suis endormi devant...) et je viens de voir Le Soleil se lève aussi... c'était pas bon ; j'aime beaucoup les acteurs, mais le film est vraiment trop long et pas vraiment passionnant...
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francis moury
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quelques chefs-d'oeuvre d'Henry King : bilan et lacunes

Message par francis moury »

Quelques chefs-d'oeuvre, parfois des adaptations réussies - autant qu'elles peuvent l'être - de classiques de la littérature du XXe siècle, mais parfois aussi issus de scénarios originaux ou de faits historiques :
- L'INCENDIE DE CHICAGO (1938)
- LE CHANT DE BERNADETTE (1943)
- CAPITAINE DE CASTILLE (1947)
- LES NEIGES DU KILIMANDJARO (1952)
- UNTAMED [Tant que soufflera la tempête] (1954)
- LOVE IS A MANY SPLENDORED THING [La colline de l'adieu] (1955)
d'après le roman d'Han Suyin traduit en français sous le titre "Multiple splendeur"
- LE SOLEIL SE LEVE AUSSI (1957)
- BRAVADOS (1958) pas exclusivement mais AUSSI pour Joan Collins (toujours géniale) et Gregory Peck

D'après tout ce que j'ai pu lire dessus on peut aussi y ranger son dernier - et psychanalytique - film :
- TENDRE EST LA NUIT (1961) mais avec cette réserve évidente qu'il me tarde de le découvrir, qu'il est rare, trop rare : édition DVD correcte ? À vérifier...

Parmi les oeuvres honnêtes ou assez bonnes ou bonnes :
- TOL'ABLE DAVID (1921)
- STANLEY ET LIVINGSTONE (1938)
- DAVID ET BETHSABÉE (1951)

Parmi les nullités :
LE CYGNE NOIR (1942)

Le bilan est plus qu'honorable !
Et ce ne sont que quelques films représentant à peine la moitié de sa filmographie. Un cinéaste méconnu aujourd'hui, mal édité, à re-découvrir que les historiens de la génération précédentes avaient plus visionné que nous. Une des grandes lacunes actuelles des programmations en somme...
"Felix qui potuit rerum causas cognoscere "
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