John Wayne (1907-1979)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Federico
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Re: John Wayne (1907-1979)

Message par Federico »

Commissaire Juve a écrit :
Federico a écrit : Vite, une cuvette !!
De Dien-Bien-Phu ? :mrgreen:
J'avais évité cet écueil mais je me disais bien que j'allais tomber sur un perchiste... :mrgreen:
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Re: John Wayne (1907-1979)

Message par Federico »

Commissaire Juve a écrit :
onvaalapub a écrit :
:D . Le procès des critiques était à mon avis beaucoup plus idéologique qu'en rapport avec la qualité du film... même si évidemment il y a aussi une part de caricature dans le film du Duke.
C'est comme les gens qui refusaient que leurs enfants lisent "Mickey" parce qu'ils considéraient que c'était "fasciste" (on en parle dans le joli film La faute à Fidel) ; c'est une question de point de vue. Chez nous, on lisait "Spirou", mais "Pif gadget" était mal vu parce que c'était un journal communiste ! :lol:

C'est comme -- aussi -- ces présentateurs abrutis d'aujourd'hui qui vous expliquent qu'il est bon de voir un film parce que John Wayne n'y joue pas, parce qu'il détestait ledit film (entendu récemment sur ARTE)... :roll:

Les goûts, les couleurs...
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Dans ma famille aussi, lire Pif, c'était limite "sale" (ceci dit mes parents ne m'ont jamais arraché des mains ceux que j'empruntais à des copains). Mais ça me rappelle une amie, née dans une famille de Communistes purs et durs époque Marchais qui s'offusquait (et je ne lui donnais pas tout à fait tort) de voir des amis communs passer des vacances dans l'Afrique du Sud de l'Apartheid... et qui d'un autre côté me parlait avec émotion des merveilleux séjours qu'elle et ses parents firent... en RDA, ce qui me faisait un peu tiquer.
Et maintenant que j'ai bien descendu le film (qui à vrai dire n'a pas besoin de moi pour se descendre tout seul comme un grand) je continuerai de considérer Wayne comme un acteur fantastique et lui reconnais en plus une qualité rare pour une star de son immense acabit : il s'est bien moins mis en avant dans les films qu'il produisit que certains de ses collègues (et pas seulement américains). Même dans Alamo, film d'un tout autre calibre que ces tristes Bérets verts, il est - relativement - en retrait par rapport à Widmark et Harvey. Un point que j'avais récemment pu remarquer dans Ecrit dans le ciel de Wellman.
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Message par Supfiction »

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Ce matin, un lapin à tué un chasseur...
Dernière modification par Supfiction le 10 avr. 15, 01:31, modifié 1 fois.
Julien Léonard
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Re: John Wayne (1907-1979)

Message par Julien Léonard »

J'adore cette photo ! De façon générale, j'aime beaucoup retrouver des moments ou photographies dans lesquelles le Duke se tourne en dérision... Il avait plus d'humour à propos de son image que ce que l'on pouvait penser.
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Re: John Wayne (1907-1979)

Message par Federico »

Julien Léonard a écrit :Il avait plus d'humour à propos de son image que ce que l'on pouvait penser.
Tout à fait. Il suffit par exemple de lire l'interview de Luke Askew par Philippe Garnier dans Caractères - Moindres lumières à Hollywood à propos du tournage des Bérets Verts... ou les passages le concernant dans l'autobiographie de Richard Fleischer Just tell me when to cry (où le Duke fait montre d'un comportement très "nature" :roll: :mrgreen: ).

Et même si l'art de l'auto-dérision fait intégralement partie du métier du show-business américain (jusqu'aux speechs et conférences présidentiels qui traditionnellement se doivent de débuter par une vanne) c'est bien marrant de voir Wayne en gros lapin rose.
Je n'ai pas retrouvé l'extrait exact mais c'était dans cette émission de 1969, le Rowan & Martin Laugh In dont voici le final avec un charmant petit poème du Duke.
En même temps, ça restait très sage et inoffensif comparé à ce qu'osaient faire à la même époque les Monty Pythons sur la BBC.
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Wayne et Tiny Tim pour la 100ème de l'émission en 1971
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Re: John Wayne (1907-1979)

Message par Julien Léonard »

J'adore ce poème, il m'a toujours fait marrer... :mrgreen:
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Re: John Wayne (1907-1979)

Message par bruce randylan »

Ca y est ! J'ai pu voir le fameux Réveil de sorcière rouge d'Edward Ludwig :D

J'ai trouvé ça très bon, pas un chef d'oeuvre, mais un film avec du caractère, de la personnalité et un univers qui lui propre.
Les histoires en flash-backs ont souvent tendance à me fatiguer mais celle m'a plutôt plus. Cette structure permet d'ailleurs de faire passer les péripéties trop conventionnelles ou trop improbables. Cette volonté de se confronter frontalement aux clichés pour mieux les dépasser (pour ne pas dire les transcender) semble d'ailleurs la motivation première du cinéaste qui parvient souvent à trouver une astuce ou une idée de mise en scène qui viendra ré-hausser une scène au bord du ridicule. D'où une dimension romanesque (plus que romantique) qui ne manque pas de charme : un rapide travelling décadré sur Wayne quand il vient de précipiter un homme dans des flammes, Wayne - totalement possédé - s'avançant vers la caméra jusqu'à finir en gros plan, une iconographie religieuse (Wayne sur sa croix flottante et sa posture quand il remonte à la surface après le combat contre la pieuvre) sans oublier quelques séquences intimistes et passionnées ne manquant pas de force ni de poésie.
Quant à la fin dans l'épave sous-marine, on touche presque au sublime, entre merveilleux et suspens.

Après tout n'est pas parfait, il n'y a quelques moments creux, quelques trous dans l'histoire, un casting inégal, des personnages pas toujours bien caractérisés mais le style du cinéaste lui donne une dimension à la fois flamboyante et retenue. Et John Wayne y trouve un de ses meilleurs rôles. :)
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Re: John Wayne (1907-1979)

Message par Sudena »

Federico a écrit :

Je n'avais jamais vu ce fameux film. C'est fait et... c'est à la fois moins honteux et pire que je l'imaginais. D'un strict point de vue de la mise en scène, c'est effectivement honnêtement troussé, sans génie mais efficace (malgré une trop visible maquette d'hélico en flamme). Exact aussi, pas de réplique nauséabonde genre "Sale Chink !". C'est bien plus pervers que ça... Il s'agit d'une propagande bonasse, de bon père de famille, avec tout ce qu'il faut pour retourner comme un gant les esprits à la fois peu regardants, aisément impressionnables (donc manipulables)... et indécis, car il ne changera évidemment pas les positions bloquées des thuriféraires des deux bords.

C'est le propre des films de propagande (la majorité des films de guerre le sont à différents niveaux et 100% d'entre eux quand ils sont produits en temps de conflit) mais là, au secours ! Les Américains ne sont donc intervenus au Vietnam que pour de strictes raisons humanitaires avec de gentils docteurs et des soldats prêts à partager des friandises avec des petits nenfants. Ils se battent toujours proprement (un p'tit arrosage par hélico par ici, un autre par avion par là) tandis que l'ennemi, fourbe et cruel comme sont tous les vilains Jaunes (sauf quand ils sont alliés, bien sûr) ne fait rien qu'à torturer et inventer des pièges aussi sophistiqués que stupidement peu rentables en terme de "casualties" (c'est qu'il en fallut des journées de travail pour bricoler la grande herse qui ne servira à déchiqueter qu'un seul G.I. !!). Le professionnel de guerre américain est lui par contre éduqué, polyglotte, bienveillant, poli, élégant et même capable d'un humour délicieux au moment d'expirer (Luke Askew demandant à ce que son nom soit donné aux toilettes). La claaaasse, quoi. Le seul soldat du bon camp qui est surpris en train de déféquer sur la Convention de Genève le fait non seulement hors-champ mais en plus est lui-même un Vietnamien (joué par le célèbre comédien local George Takei car c'est bien connu, tous les Asiatiques se ressemblent et puis lâchez-leur la bride et leur cruelle fourberie revient au galop) mais jamais un authentique Yankee n'oserait ça. Et puis c'est trop trognon, y a un bambin adorable, orphelin, mascotte du régiment qui finira face au soleil couchant, sa fragile menotte dans la grosse pogne confortable et rassurante du Duke.

Mais je crois que le plus lourdingue, c'est le personnage du journaliste joué par l'inexpressif David "Fugitive" Janssen. En ce moment, je suis en train de découvrir une petite collection de bouquins destinés aux lecteurs 1er âge, eh bien c'est infiniment plus subtil et moins enfantin avec seulement dix mots par page. Ce pauvre Janssen sert - on ne peut plus grossièrement - d'intermédiaire entre le film et le spectateur puisqu'il joue (atrocement mal, hélas pour la propagande) un type au départ méfiant quant aux intentions des forces américaines en Asie du Sud-Est (traduction : il écrit pour un canard gauchiste, enfin, c'est-à-dire "démocrate" :mrgreen: ) mais bien entendu, confronté à la "réalité" décrite ci-dessus, le film n'en est pas à sa première moitié qu'on le sent prêt à s'engager auprès des Pères Missionnaires... euh, je voulais dire des Green Berets.

Vite, une cuvette !!
Excellent résumé, pas grand-chose à ajouter... Ce film est désespérant au niveau formel (où es-tu lyrisme grandiose d'Alamo?!) et le fond...on le croirait écrit par Lyndon Johnson lui-même!.. La guerre du Vietnam, on a le droit d'en penser ce qu'on veut au niveau idéologique (je suis communiste...mais viscéralement anti-soviétique et vomissant l'impérialisme stalinien de tous mes pores: je me souviens simplement que c'est le Vietnam qui a flanqué, quelques années après, la trempe de leurs beaux jours aux ignobles assassins cambodgiens Khmers Rouges...), mais dire que les américains étaient tous beaux et gentils et sans reproche relève de la farce! et ça se savait déjà à cette époque-là! Pour défendre le Duke je pourrais néanmoins dire ceci: il montre ce que devraient faire les soldats et contre ce dont il devraient se battre: la force de l'exemple pour des valeurs qu'on lui sait chères...à la rigueur pourquoi pas? Mais quand on voit la finesse dont il était capable, l'ambigüité qu'il savait parfaitement rendre à l'écran (devant et derrière la caméra) au moment d'éviter le manichéisme facile (encore une fois je pense à Alamo où les mexicains sont des adversaires parfaitement respectables et où le seul vrai méchant est un riche yankee), ce film est une énorme déception... Mais il ne m'empêche pas pour autant d'adorer mr John Wayne, homme je pense sincèrement rempli de principes moraux et acteur gigantesque, fabuleux, titanesque et au-combien injustement méprisé par une partie de la critique!..
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Re: John Wayne (1907-1979)

Message par Supfiction »

Pour ma part, j'ai revu hier soir La rivière rouge. C'était ma troisième vision du film (la première désastreuse, il y a 15 ans, en VHS sur un écran 36cm) et qu'est ce que c'était bon sur grand écran ! Le film n'est pas loin de devenir l'un de mes tous meilleurs westerns, il se bonifie à chaque nouvelle vision.
J'ai lu que Hawks n'avait pas trouvé Joanne Dru très bonne, je n'ai jamais compris pourquoi. Clift est génialement minimaliste avec son brin d'herbe dans la bouche, j'adore aussi son sourire final. Coleen Gray est incroyablement belle (il faut ne pas être totalement sain d'esprit pour l'abandonner comme ça au milieu de la vallée). Ah, et j'aime aussi le bienveillant Harry Carey (tout comme à la fin de L'Ange et le Mauvais Garçon).
Le seul truc qui me dérange dans ce film à la rigueur, c'est la coupe de cheveux étrange de John Wayne. Jamais il n'a eu aussi peu la classe que dans ce film. Probablement le résultat d'une tentative de vieillissement passablement raté (?).

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Re: John Wayne (1907-1979)

Message par Federico »

C'est un peu anecdotique et je n'ai pas encore regardé mais Arte vient de diffuser le documentaire Les héros irradiés où il est question des légers dégâts collatéraux du jeu avec le feu nucléaire longtemps passés sous silence, citant notamment le fameux tournage du Conquérant de Dick Powell en 1953 non loin d'un site ayant juste avant servi pour des essais. Dans tous les sens du terme, un film-catastrophe...
(en plus, c'est imprimé en large sur la bande-annonce : "Titanic in scope !" :? )
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Re: John Wayne (1907-1979)

Message par Jeremy Fox »

Music Man écrivait d'ailleurs à ce propos :
D'après IMDB, cette production a été filmée dans le désert près de l'emplacement d'essais nucléaires . En outre, après les tournages en extérieur, des caisses entières de sable radioactif ont été ramenées dans les studios afin de finir le film en studio avec un désert de la même couleur (June Allyson précise aussi cette anédocte dans sa bio) Un certain nombre de comédiens du film sont morts du cancer ou des problèmes liés au cancer dont John Wayne (cancer généralisé), Susan Hayward(cancer du cerveau), Pedro Armendáriz (qui s'est suicidé en apprenant qu'il était atteint d'un cancer en phase terminale), Agnes Moorehead, Thomas Gomez, et le directeur Dick Powell(cancer de la lymphe).

Quant au film, il est certes moyen mais loin d'être aussi mauvais que sa réputation le laisse entendre.
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Re: John Wayne (1907-1979)

Message par Federico »

Jeremy Fox a écrit :Music Man écrivait d'ailleurs à ce propos :
D'après IMDB, cette production a été filmée dans le désert près de l'emplacement d'essais nucléaires . En outre, après les tournages en extérieur, des caisses entières de sable radioactif ont été ramenées dans les studios afin de finir le film en studio avec un désert de la même couleur (June Allyson précise aussi cette anédocte dans sa bio) Un certain nombre de comédiens du film sont morts du cancer ou des problèmes liés au cancer dont John Wayne (cancer généralisé), Susan Hayward(cancer du cerveau), Pedro Armendáriz (qui s'est suicidé en apprenant qu'il était atteint d'un cancer en phase terminale), Agnes Moorehead, Thomas Gomez, et le directeur Dick Powell(cancer de la lymphe).
Quant au film, il est certes moyen mais loin d'être aussi mauvais que sa réputation le laisse entendre.
Je l'ai vu il y a sans doute trop longtemps mais n'en ai pas gardé un grand souvenir. Et puis surtout le Duke en Gengis Khan, c'est aussi crédible que Lee Marvin en Tintin (la bande-annonce à elle seule fait mal aux yeux).
Oui, je sais, au cinéma, tout peut être possible, la preuve avec un autre film de Wayne (mais quel film aussi !) où il partagea l'affiche avec un quinquagénaire interprétant un jeune avocat fraichement diplômé... :wink:
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Re: John Wayne (1907-1979)

Message par onvaalapub »

Je suis tombé par hasard sur ce site extrêmement riche sur la filmo du Duke en DVD, particulièrement intéressant pour les fans ultimes qui veulent approfondir la toute première partie de sa filmo (jusqu'en 1945 disons).
On y trouve aussi quelques aperçus de ses premières apparitions à la fin des 1920s comme celle-ci dans The Drop Kick(1927) :
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Re: John Wayne (1907-1979)

Message par Alexandre Angel »

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Je l'avais pas vue celle-là : après la moule morte, le lapin rose !!! :lol:
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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Re: John Wayne (1907-1979)

Message par Supfiction »

Vu Dalton Trumbo de Jay Roach et je dois dire que j'ai trouvé l’interprétation vocale de l'acteur absolument stupéfiante de réalisme.
Physiquement c'est moins ça mais il suffisait de fermer les yeux et John Wayne était ressuscité à l'écran.


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