Brigitte Bardot

[Tom Peeping]

[Commissaire Juve]

[Père Jules]

Le repos du guerrier est un film absolument sans intérêt. De la forme oui, disons que ce n'est pas mal fait, mais un fond des plus navrants. Ou comment faire perdre 1h37 au spectateur avec en plus, par-dessus, une musique sirupeuse à souhait histoire que l'écœurement achève définitivement la bonne âme qui s'était lancée par curiosité dans cette galère. C'était mon premier Vadim, je ne suis pas près d'y retourner tant il semble que son cinéma soit basé entièrement sur le vide et l'artifice. Il y a bien l'abbaye de San Galgano à la fin, mais bon chez Tarkovski aussi hein.
Et comme on est sur le topic BB, n'oublions pas de mentionner qu'elle a rarement été aussi irritante.

Circulez, y'a rien à voir.

[Supfiction]

Faut arrêter avec le "mythe" Bardot : c'était certes un physique, un corps voire une interprète de chansons (le répertoire parfait que lui a donné Gainsbourg) mais une actrice ?
Franchement, restons - un peu - sérieux ...

Il y a un vrai truc générationnel avec Bardot. J'ai l'impression qu'on ne se rend pas compte de la révolution qu'elle a représentée si l'on ne l'a pas vécue. Car même en faisant l'effort de remettre ses films en perspective avec leur époque, il demeure la plupart du temps une distance ou une fascination qui n'opère plus totalement.
Bardot c'est le sexe des orteils jusqu'à la pointe des cheveux. Si l'on a pas saisi ça, on ne voit qu'une actrice moyenne dans une grande partie de films quelconques.
Ce qu'elle représente dépasse largement le cadre du cinéma, c'est l'expression des prémisses de la libération sexuelle de 68. Le mythe Bardot n'est pas un mythe.

Néanmoins, il est vrai que bon nombre de ses films vieillissent mal, à l'image de La vérité qui est passé sur OCS et dans lequel son personnage finit par être insupportable (je pense notamment à la scène finale avec Sami Frey). Mais ce qui a le plus mal vieilli dans ce film, ce sont les scènes de procès avec Charles Vanel et Paul Meurisse qui paraissent totalement invraisemblables (mais peut-être y a t-il un fond de vérité qui semblerait trop grossier vu de 2019 ?). Ce n'est pas le procès d'un crime auquel on assiste mais le procès des mœurs du personnage de Bardot jugée trop libre et dépravée.

[Sybille]

Je ne suis pas fascinée par Brigitte Bardot ni ne la qualifierai évidemment de "grande" actrice. Son étendue de jeu est limitée mais elle est loin d'être la seule dans ce cas (je pense à Anna Karina par ex, pour rester dans la même époque et pays).

J'ai vu 5 des ses films et je trouve qu'elle se débrouille correctement. La vérité m'avait d'ailleurs beaucoup plu. Elle incarne en effet souvent des personnages insupportables mais c'est parce qu'ils sont écrits de cette manière. Et elle réussit à leur donner un corps, une voix (que personnellement j'apprécie). En fait je la trouve à la fois irritante et amusante ; c'est un mélange qui m'intrigue et qui au final me plaît bien.

[Commissaire Juve]

Programmation "confinement" : 14 films cette semaine...

Le dernier a été La Bride sur le cou (Roger Vadim, 1961). Je ne l'avais pas revu depuis décembre 2009 et j'ai compris pourquoi. Il ne dure qu'1h25, mais j'ai eu l'impression d'être resté assis pendant 2h25 ! Oh, le truc !

[Karras]

Sortie aujourd'hui du biopic en 6 épisodes consacré à l'actrice.
Diffusion ce soir sur France 2 et disponible en intégralité sur france.tv
https://www.france.tv/france-2/bardot/

[Supfiction]

Sortie aujourd'hui du biopic en 6 épisodes consacré à l'actrice.
Diffusion ce soir sur France 2 et disponible en intégralité sur france.tv
https://www.france.tv/france-2/bardot/

Marrant l’intro suivi du générique fait très James Bond, je trouve. Premier épisode pas mal du tout, beaucoup mieux que ce que la promotion laissait présager. Belmondo est pas mal, de même que l’ensemble du casting (Pailhas, Girardot, Le Ny, Attal..). La musique aussi.

[Grimmy]

Bon ben voilà. Vu les deux premiers épisodes.
Alors soyons brefs : c'est nul.
Aucune idée de mise en scène, c'est d'un tel ennui visuellement qu'on a l'impression qu'il ne se passe rien. Bardot dans le film n'existe pas. Elle est là face à son père, sa mère, Roger Vadim, Trintignant mais elle, elle n'existe pas. Tout un épisode sur le tournage de Et Dieu créa la femme sans qu'on ait l'impression de voir un tournage de film, il fallait le faire. Ils l'ont fait.
Les dialogues sont pourris et tentent de nous expliquer ce qu'on ne ressent jamais et montrent bien l'échec de l'entreprise. On ne ressent rien. Il ne s'y passe rien. L'électrochoc qui va réveiller la France des années 50 devient une vaguelette s'échouant sur une plage déserte. Bardot sans Bardot. Les épisodes suivants ce sera sans moi.

[Mosin-Nagant]

Un détail qui m'avait échappé :

[Supfiction]

L'électrochoc qui va réveiller la France

Le monde.

[Flol]

Un détail qui m'avait échappé :

Oui, c'est bien Jean Gabin qu'on aperçoit dans le fond.

[Alexandre Angel]

Bon ben voilà. Vu les deux premiers épisodes.
Alors soyons brefs : c'est nul.
Aucune idée de mise en scène, c'est d'un tel ennui visuellement qu'on a l'impression qu'il ne se passe rien. Bardot dans le film n'existe pas. Elle est là face à son père, sa mère, Roger Vadim, Trintignant mais elle, elle n'existe pas. Tout un épisode sur le tournage de Et Dieu créa la femme sans qu'on ait l'impression de voir un tournage de film, il fallait le faire. Ils l'ont fait.
Les dialogues sont pourris et tentent de nous expliquer ce qu'on ne ressent jamais et montrent bien l'échec de l'entreprise. On ne ressent rien. Il ne s'y passe rien. L'électrochoc qui va réveiller la France des années 50 devient une vaguelette s'échouant sur une plage déserte. Bardot sans Bardot. Les épisodes suivants ce sera sans moi.

Ça m'intéressait déjà pas sur le papier mais alors là..

[Flol]

En même temps, c'est du Danièle Thompson. A quoi vous vous attendiez ?

[Alexandre Angel]

En même temps, c'est du Danièle Thompson. A quoi vous vous attendiez ?

Moi, à rien.