Tyrone Power (1914-1958)
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c'est marrant personne ne parle d'AMES REBELLES ou This Above All.
c'est le film dans lequel j'ai découvert Tyrone Power en ce qui me concerne et ça reste mon préféré.
un film d'Anatole Litvak réalisé durant la guerre en 42.
A la base certains y fois juste un film de propagande mais c'est bien mieux que ça. une bien belle histoire d'amour entre Tyrone Power et Joan Fontaine, encore plus bouleversante que d'habitude.
j'y avais consacré quelques captures l'an passé, en ligne ici :
la partie 1 - http://24liespersecond.blogspot.com/200 ... atole.html
la partie 2 - http://24liespersecond.blogspot.com/200 ... atole.html
sinon +1 pour "le fil du razoir"
c'est le film dans lequel j'ai découvert Tyrone Power en ce qui me concerne et ça reste mon préféré.
un film d'Anatole Litvak réalisé durant la guerre en 42.
A la base certains y fois juste un film de propagande mais c'est bien mieux que ça. une bien belle histoire d'amour entre Tyrone Power et Joan Fontaine, encore plus bouleversante que d'habitude.
j'y avais consacré quelques captures l'an passé, en ligne ici :
la partie 1 - http://24liespersecond.blogspot.com/200 ... atole.html
la partie 2 - http://24liespersecond.blogspot.com/200 ... atole.html
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LE FIL DU RASOIR d'Edmund Goulding
J'en sors, et je reste assez perplexe face à ce film. Je suis beaucoup moins enjoué que Bogart, et un peu plus du côté de Joe Wilson, sans l'être tout à fait.
Cette histoire semble opposer deux richesses: l'une matérielle (ces bourgeois égoistes, uniquement préoccupés par leur bien être et leurs invitations aux fêtes jet-setteuses, incarnés par Gene Tierney et Clifton Webb, entre autres) et l'autre richesse: spirituelle et intellectuelle, on parle aussi de "bonté" à la fin du film, personnifiée par Tyrone Power. Ces deux états d'esprits sont ici confrontés de façon étrange: en fait Power n'agit pas beaucoup, c'est l'autre camp qui se dévoile davantage, par ce qu'il nous montre de ses actions, et qui fait avancer le film. Il n'y a pas de véritable confrontation mais plutôt une sorte d'état des lieux. Le machiavélisme de Gene Tierney s'épanouit dans des petites intrigues mélodramatiques, plutôt convenues. Disons que je n'ai pas été très séduit par ce scénario... Je ne me suis pas trop ennuyé, étant intéressé par ce qui pouvait se passer, mais j'ai vu le film en 2 fois ce qui explique peut-être cela.
En revanche les acteurs montrent tout leur talent: Power est hypnotisant, avec son regard, Gene Tierney est encore magnifiquement belle et incarne un mal horriblement séduisant. Moi, c'est Ann Baxter qui m'a bluffée, dans sa scène du bar parisien, ivre. Sans en faire trop, elle portait sur son visage le poids de son chagrin. Elle a eu l'oscar pour ce rôle (on en voit un peu en bonus).
La réalisation est peut-être impersonnelle, comme on le dit en page précédente, mais j'ai surtout noté un effort de mise en scène par des plans séquences et des mouvements de caméra. La première séquence (la soirée au country club) est, à ce titre, révélatrice: on bouge tout le temps et les plans sont plutôt longs. Par contre la direction d'acteurs est trop théatrale...
Pour une fois, un film Fox, naphta, en 1.33 a bénéficié d'un master très propre, à la définition très agréable. En bonus, on peut voir Ernst Lubitsch recevoir un oscar, entendre sa voix également (il remercie en 2 mots...)
J'en sors, et je reste assez perplexe face à ce film. Je suis beaucoup moins enjoué que Bogart, et un peu plus du côté de Joe Wilson, sans l'être tout à fait.
Cette histoire semble opposer deux richesses: l'une matérielle (ces bourgeois égoistes, uniquement préoccupés par leur bien être et leurs invitations aux fêtes jet-setteuses, incarnés par Gene Tierney et Clifton Webb, entre autres) et l'autre richesse: spirituelle et intellectuelle, on parle aussi de "bonté" à la fin du film, personnifiée par Tyrone Power. Ces deux états d'esprits sont ici confrontés de façon étrange: en fait Power n'agit pas beaucoup, c'est l'autre camp qui se dévoile davantage, par ce qu'il nous montre de ses actions, et qui fait avancer le film. Il n'y a pas de véritable confrontation mais plutôt une sorte d'état des lieux. Le machiavélisme de Gene Tierney s'épanouit dans des petites intrigues mélodramatiques, plutôt convenues. Disons que je n'ai pas été très séduit par ce scénario... Je ne me suis pas trop ennuyé, étant intéressé par ce qui pouvait se passer, mais j'ai vu le film en 2 fois ce qui explique peut-être cela.
En revanche les acteurs montrent tout leur talent: Power est hypnotisant, avec son regard, Gene Tierney est encore magnifiquement belle et incarne un mal horriblement séduisant. Moi, c'est Ann Baxter qui m'a bluffée, dans sa scène du bar parisien, ivre. Sans en faire trop, elle portait sur son visage le poids de son chagrin. Elle a eu l'oscar pour ce rôle (on en voit un peu en bonus).
La réalisation est peut-être impersonnelle, comme on le dit en page précédente, mais j'ai surtout noté un effort de mise en scène par des plans séquences et des mouvements de caméra. La première séquence (la soirée au country club) est, à ce titre, révélatrice: on bouge tout le temps et les plans sont plutôt longs. Par contre la direction d'acteurs est trop théatrale...
Pour une fois, un film Fox, naphta, en 1.33 a bénéficié d'un master très propre, à la définition très agréable. En bonus, on peut voir Ernst Lubitsch recevoir un oscar, entendre sa voix également (il remercie en 2 mots...)
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THE EDDY DUCHIN STORY, de George Sidney, à y regarder de plus près,Lucky Luke a écrit :Et pour ce Monsieur n'oublions pas :
le bon Witness for the Prosecution et le nettement moins bon Eddy Duchin Story, peu de temps avant sa disparition si je ne fais pas erreur
est certainement beaucoup mieux que l'on veut bien le dire.
Déjà d'un point de vue plastique, il a d'indéniable qualités visuelles: la
photographie est superbe, les décors valent le détour, et la mise en scène
originale (je pense à une scène musicle en particulier).
La musique est réellement énergique et captivante. (Tyrone Power est doublé au piano par Carmen Cavallero).
C'est une belle performance d'acteur de Tyrone Power, injustement boudée, et sa partenaire, Kim Novak illumine de sa beauté la première partie du film.
Le film a déplu certainement à cause de son côté "eau de rose", mais en fait il est captivant de par la puissance des sentiments qu'il exhalte, en témoigne la douleur que provoque la perte de son épouse idéalisée ( cela n'est pas sans rappeler VERTIGO, et sa thématique du deuil impossible à surmonter), et son retour "à la vie", lorsqu'il joue du piano avec un petit asiatique, lui rappelant son fils.
C'est donc une merveille visuelle et auditive, à découvrir pour les amoureux du beau Tyrone, dans lequel la noblesse des sentiments, tout comme le parcours, à la fois professionnel et psychologique d'un homme, donne à méditer.
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Je suis d'accord pour Eddy Duchin, un très beau film, triste, mais tellement bien interpreté...kim a écrit :THE EDDY DUCHIN STORY, de George Sidney, à y regarder de plus près,Lucky Luke a écrit :Et pour ce Monsieur n'oublions pas :
le bon Witness for the Prosecution et le nettement moins bon Eddy Duchin Story, peu de temps avant sa disparition si je ne fais pas erreur
est certainement beaucoup mieux que l'on veut bien le dire.
C'est donc une merveille visuelle et auditive, à découvrir pour les amoureux du beau Tyrone, dans lequel la noblesse des sentiments, tout comme le parcours, à la fois professionnel et psychologique d'un homme, donne à méditer.
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bogart a écrit :Visuel :
Critique en Français :http://www.coindudvd.com/cgi-bin/genfra ... kswan.html
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Pas d'accord : "Tu seras un homme mon fils" est un splendide mélo de Georges Sidney avec des fulgurances "modernes" (dans le jardin pour enfants, ambiance crépusculaire) et une bande son vertigineuse.Lucky Luke a écrit :Et pour ce Monsieur n'oublions pas :
le bon Witness for the Prosecution et le nettement moins bon Eddy Duchin Story, peu de temps avant sa disparition si je ne fais pas erreur
En plus, il y a Kim Novak !
Film à réhabiliter d'urgence.
"Le cinéma est un art. La télévision est un meuble."
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Ca m'apprendra à tout lire avant de poster.Fan Rita a écrit :Je suis d'accord pour Eddy Duchin, un très beau film, triste, mais tellement bien interpreté...kim a écrit :
THE EDDY DUCHIN STORY, de George Sidney, à y regarder de plus près,
est certainement beaucoup mieux que l'on veut bien le dire.
C'est donc une merveille visuelle et auditive, à découvrir pour les amoureux du beau Tyrone, dans lequel la noblesse des sentiments, tout comme le parcours, à la fois professionnel et psychologique d'un homme, donne à méditer.
"Le cinéma est un art. La télévision est un meuble."
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- Machino
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Lord Henry a écrit :S'il n'en restait qu'un, ce serait Nightmare Alley .
Je viens d'acheter le bouquin, je pourrai comparer.
Excellent film, baignant dans une atmosphère assez glauque. Il y est fait référence au monde des forains, à une époque où aux Etats Unis, on trouvait encore des "Geeks", pas tout à fait des monstres de foire, mais des épaves humaines qui faisaient le spectacle par des comportements dégradants et assez dégoûtants, il faut bien le dire, du style dépecer un poulet vivant avec les dents et le manger encore tout "chaud". Evidemment, souvent les personnes réduites à cela n'étaient pas celles qui bénéficiaient du plus haut prestige, et comme dans le film, tenaient parfois ce rôle pour être logé, nourri -et abreuvé. Le geek du début fascine le personnage joué par Tyrone Power, qui trouve là son meilleur rôle. Je crois qu'il a insisté pour l'interpréter, et à raison : on est assez surpris dans la mesure où il sort des rôles ripolinés (bien que plaisants) qui ont fait sa gloire, en jouant un personnage fort peu sympathique en face de la mûrissante mais toujours merveilleuse Joan Blondell (Zeena) -[y a-t-il un topic sur cette adorable actrice sur le forum ?]
Le grand public ne s'y est pas trompé : le film a été un flop retentissant au box-office.
Film à voir absolument.
- AtCloseRange
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Je viens de le voir et je ne suis pas du tout d'accord pour la réalisation que je trouve très élégante. C'est plus le scénario qui pâtine à mi-parcours (alors que j'avais vraiment beaucoup aimé jusque là). Anne Baxter a toujours une tendance à surjouer et j'ai été vraiment surpris d'apprendre qu'elle avait gagné l'oscar pour ce rôle. L'histoire s'éparpille beaucoup à partir du moment où on la retrouve à Paris, les personnages se retrouvent au gré de leurs pérégrinations (Paris, Côte d'Azur), on a l'impression que l'histoire est alors très condensée et les enjeux deviennent assez obscurs.Joe Wilson a écrit :Le Fil du Rasoir souffre quand même d'une réalisation pour le moins impersonnelle et de certains choix hasardeux, notamment pour les décors. Les séquences censées se dérouler en Inde deviennent à posteriori des exemples de mauvais goût, reflets d'un cinéma en carton-pâte.
Superproduction de la Fox conçue pour mettre en valeur Tyrone Power, peu après la fin de la seconde guerre mondiale, Le Fil du Rasoir séduit donc uniquement grâce au jeu des acteurs. Si Tyrone Power, bien qu'en partie convaincant, manque un peu de relief pour donner une crédibilité à son parcours initiatique libérateur, les seconds rôles sont particulièrement savoureux.
Gene Tierney, dans le rôle d'une femme possessive et manipulatrice, dévoile un registre proche de son interprétation de Leave Her to Heaven. Si son personnage est moins puissant, son jeu est toujours remarquable, tant elle parvient mêler séduction et froideur dans l'expression d'une beauté glaciale, à la fois rayonnante et inquiétante. Anne Baxter, récompensée par un Oscar du meilleur second rôle, lui fait face avec talent. Sa composition est très crédible, en parvenant à faire ressortir une douleur et une lassitude émouvantes.
Clifton Webb, qui retrouve Gene Tierney deux ans après Laura, est irrésistible d'élégance aristocratique, et sa toute dernière réplique demeure sans conteste le moment le plus réjouissant du film.
Le Fil du Rasoir est donc inégal mais plaisant, donnant tout de même l'occasion de voir des acteurs au sommet de leur forme.
6,5/10
Pour ce qui est des acteurs, mon coup de coeur va à Clifton Webb impeccable dans le rôle de l'oncle "bienveillant".
Donc un film à moitié réussi. Par contre, le DVD Z1 est excellent avec une mage vraiment magnifique.
Je serais curieux de revoir maintenant l'adaptation de John Byrum avec Bill Murray et Theresa Russel. C'est surprenant de voir que le rôle principal féminin ne semble pas être le même dans les 2 films, le rôle d'Anne Baxter devenant proéminent.
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Je l'ai vu dans les années 80, mais de mémoire le personnage de Théresa russel était très secondaire. C'était isabel le premier personnage feminin.AtCloseRange a écrit :
Je serais curieux de revoir maintenant l'adaptation de John Byrum avec Bill Murray et Theresa Russel. C'est surprenant de voir que le rôle principal féminin ne semble pas être le même dans les 2 films, le rôle d'Anne Baxter devenant proéminent.
- AtCloseRange
- Mémé Lenchon
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Je dois faire une fixette sur la sublime Theresa Russell alors parce que je ne me souviens pas du personnage joué par Catherine Hicks.Ballin Mundson a écrit :Je l'ai vu dans les années 80, mais de mémoire le personnage de Théresa russel était très secondaire. C'était isabel le premier personnage feminin.AtCloseRange a écrit :
Je serais curieux de revoir maintenant l'adaptation de John Byrum avec Bill Murray et Theresa Russel. C'est surprenant de voir que le rôle principal féminin ne semble pas être le même dans les 2 films, le rôle d'Anne Baxter devenant proéminent.
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REQUINS D'ACIER d'Archie Mayo
Pas désagréable, comportant quelques séquences prenantes, mais l'aspect "film de propagande" pour la Navy est si présent que je relativise tous les efforts de l'entreprise. C'est un film à grand spectacle qui comporte à la fois des scènes d'action (pour plaire aux hommes) et auxquelles on a ajouté, pour les autres publics, une intrigue romantique très accessoire mais qui prend pas mal de temps. L'armée en sort grandie, ses hommes montrent un grand courage, tout s'arrange avec des pertes minimes (1 seule victime américaine ). Ils sont trop forts...
C'est surtout l'occasion de retrouver Ann Baxter et Tyrone Power (qu'on reverra dans LE FIL DU RASOIR), avec la participation toujours bénéfique de Dana Andrews.
Très beau master, récent (cela se voit) quasi immaculé, à la belle définition et à la colorimétrie un peu froide (mais c'était souvent particulier chez la Fox à cette époque).
A noter que le film date de 1943 et non de 1957 comme indiqué sur la jaquette.
Pas désagréable, comportant quelques séquences prenantes, mais l'aspect "film de propagande" pour la Navy est si présent que je relativise tous les efforts de l'entreprise. C'est un film à grand spectacle qui comporte à la fois des scènes d'action (pour plaire aux hommes) et auxquelles on a ajouté, pour les autres publics, une intrigue romantique très accessoire mais qui prend pas mal de temps. L'armée en sort grandie, ses hommes montrent un grand courage, tout s'arrange avec des pertes minimes (1 seule victime américaine ). Ils sont trop forts...
C'est surtout l'occasion de retrouver Ann Baxter et Tyrone Power (qu'on reverra dans LE FIL DU RASOIR), avec la participation toujours bénéfique de Dana Andrews.
Très beau master, récent (cela se voit) quasi immaculé, à la belle définition et à la colorimétrie un peu froide (mais c'était souvent particulier chez la Fox à cette époque).
A noter que le film date de 1943 et non de 1957 comme indiqué sur la jaquette.
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- Euphémiste
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Je vais découvrir cet acteur avec le coffret de chez Fox.
Top 20 actuel
http://www.shompy.com/someone1600/l10080_frfr.html
Mes dvd
http://someone1600.dvdaf.com/