Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
bruce randylan a écrit :Ah ben non. Ma copine par exemple ne connaissait absolument pas. Sa sœur avait redessiné la fameuse lune avec la fusée dans l'oeil dans sa chambre et elle était très fière de l'imagination de sa frangine. Quand je lui ai dit d'où ça venait, c'était tout un mythe qui s'écroulait !daniel gregg a écrit : 2 pages consacrées à la restauration du film le plus connu de tous les temps.
Idem avec The three ages de Keaton.dudu a écrit :Idem voir R.Sallé sur les Griffithriqueuniee a écrit : Rien à voir , apparemment, entre le tripatouillage Moroder/Metropolis, et cette mise en musique. il s'agit juste d'un accompagnement musical récent sur un film restauré (même si les techniques appliquées sont modernes, la colorisation est d'époque), comme cela se fait beaucoup. Ceci précisé , je ne suis pas chaude non plus : la plupart des accompagnements modernes de films muets me donnent envie de couper le son, de toute façon..
Sinon je ne stigmatisais "que" la musique du Moropolis
Je n'aime pas Air et je les imagine mal "s'intégrer" aux Méliès
Étant un grand admirateur d'Art Nouveau, ça ne m'étonne absolument pas, ce mouvement artistique né à cheval entre le 19° et le 20° siècle et donc contemporain des débuts du cinéma* aura énormément inspiré les graphistes des années 60. Et j'ai eu la chance, tout gamin, de découvrir au début des années 70 des Méliès colorisés au pochoir appartenant à un collectionneur privé (dont Serge Bromberg a certainement entendu parler).riqueuniee a écrit :En ce qui concerne les couleurs, aussi surprenant que ça puisse paraître avec ce côté psychédélique avant la lettre, elles sont le plus proche possible de la version d'époque.
Attention, pédantisme gratuit:Federico a écrit :des Méliès colorisés au pochoir
Oui, j'avais hésité entre les deux mais je suis fâché avec le français depuis l'école primaire.allen john a écrit :Attention, pédantisme gratuit:Federico a écrit :des Méliès colorisés au pochoir
Coloriés!
la "colorisation" est un procédé vidéo numérique, et le terme n'existait pas avant les années 80.
Je n'y crois pas non plus, surtout concernant un film qui a fait cent fois le tour de la Terre depuis un siècle. je ne me rappelle plus si le collectionneur que j'ai évoqué en avait une copie mais c'est probable. Le seul Méliès que je me souviens avoir vu chez lui devait être La Chrysalide et le papillon (1901), ici en version non coloriée...allen john a écrit : Et par ailleurs, j'ai moi aussi vu, sous le haut patronage de la petite fille de Méliès, des séances de courts métrages, dont deux copies du Voyage dans la lune en couleurs. (dans les années 90)Maintenant, il devait s'agir de copies incomplètes, mais il faut faire atention, lorsqu'on entend les journalistes dire cette semaine que le film était totalement perdu (France 2) ou que personne n'a vu le film en couleurs depuis 1902 (je ne sais plus ou, mais c'est comique).
Il y a eu à Orsay une très belle expo sur les cnrrespondances entre Art Nouveau (ou Déco) et l'art psychédélique. Avec parfois des ressemblances troublantes. Ne pas s'étonner donc des couleurs pétantes, très psychdéliques, du Méliès en couleurs.Federico a écrit :Étant un grand admirateur d'Art Nouveau, ça ne m'étonne absolument pas, ce mouvement artistique né à cheval entre le 19° et le 20° siècle et donc contemporain des débuts du cinéma* aura énormément inspiré les graphistes des années 60. Et j'ai eu la chance, tout gamin, de découvrir au début des années 70 des Méliès colorisés au pochoir appartenant à un collectionneur privé (dont Serge Bromberg a certainement entendu parler).riqueuniee a écrit :En ce qui concerne les couleurs, aussi surprenant que ça puisse paraître avec ce côté psychédélique avant la lettre, elles sont le plus proche possible de la version d'époque.
(*) Je ne suis sans doute pas très orthodoxe mais à mes yeux, Méliès, c'est d'une certaine façon de l'Art Nouveau. Et les premières affiches et programmes de l'histoire du cinéma utilisèrent souvent une typo et un graphisme "art nouille" du plus bel effet.
