Richard Brooks (1912-1992)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Jack Carter
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Re: Richard Brooks (1912-1992)

Message par Jack Carter »

en 2011 deja
Jeremy Fox a écrit :
Federico a écrit : et les autres grands films de Brooks et termine par ce qui est pour moi son sommet : The happy ending.
C'est un des rares que je n'ai jamais vu ; j'avoue même que le titre ne me disait rien. :o

:mrgreen: :oops:
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Jack Carter
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Re: Richard Brooks (1912-1992)

Message par Jack Carter »

Père Jules a écrit :
Jeremy Fox a écrit :
:o Je ne connaissais même pas son existence !!
Moi non plus. Je vais me mettre en quête.
il n'existe pas en dvd, je crois

on me l'avait enregistré du CDM ! (je crois meme que c'etait George Costanza :cry: )
il serait temps que je le regarde....
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Re: Richard Brooks (1912-1992)

Message par Federico »

Jack Carter a écrit :
Père Jules a écrit : Moi non plus. Je vais me mettre en quête.
il n'existe pas en dvd, je crois

on me l'avait enregistré du CDM ! (je crois meme que c'etait George Costanza :cry: )
il serait temps que je le regarde....
Je vous rassure, avant sa diffusion par l'ami Brion il y a quelques années, je ne savais rien de cette merveille injustement méconnue (à ma double honte d'ailleurs car j'ai sa belle monographie sur Brooks depuis 25 ans). Un film d'une classe absolue, superbement écrit, dirigé, photographié et interprété (même le sympathique mais souvent terne John Forsythe y est excellent, c'est dire). Bref, un sans faute.
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Re: Richard Brooks (1912-1992)

Message par Chapichapo »

Federico a écrit :
Jack Carter a écrit : il n'existe pas en dvd, je crois

on me l'avait enregistré du CDM ! (je crois meme que c'etait George Costanza :cry: )
il serait temps que je le regarde....
Je vous rassure, avant sa diffusion par l'ami Brion il y a quelques années, je ne savais rien de cette merveille injustement méconnue (à ma double honte d'ailleurs car j'ai sa belle monographie sur Brooks depuis 25 ans). Un film d'une classe absolue, superbement écrit, dirigé, photographié et interprété (même le sympathique mais souvent terne John Forsythe y est excellent, c'est dire). Bref, un sans faute.
Vu sur OCS l'année dernière, avec un préjugé favorable provenant peut être du mythe accompagnant les raretés. Mais c'est d'un gnan gnan (et dieu sait si j'aime Richard Brooks) peut être du à l'insupportable musique de Michel Legrand. Avant ça j'avais vu avec régal "Le repas de noces", également indisponible jusqu'à ce que "Hollywood légends" l'édite l'année dernière.
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Re: Richard Brooks (1912-1992)

Message par Federico »

Chapichapo a écrit :
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Federico a écrit : Je vous rassure, avant sa diffusion par l'ami Brion il y a quelques années, je ne savais rien de cette merveille injustement méconnue (à ma double honte d'ailleurs car j'ai sa belle monographie sur Brooks depuis 25 ans). Un film d'une classe absolue, superbement écrit, dirigé, photographié et interprété (même le sympathique mais souvent terne John Forsythe y est excellent, c'est dire). Bref, un sans faute.
Vu sur OCS l'année dernière, avec un préjugé favorable provenant peut être du mythe accompagnant les raretés. Mais c'est d'un gnan gnan (et dieu sait si j'aime Richard Brooks) peut être du à l'insupportable musique de Michel Legrand. Avant ça j'avais vu avec régal "Le repas de noces", également indisponible jusqu'à ce que "Hollywood légends" l'édite l'année dernière.
J'avoue ne plus me souvenir du score de Legrand (à qui, oui, entre deux pépites, il est souvent arrivé d'être gnan-gnan) mais pour ce qui est du film lui-même, là je ne vois pas... Il m'a plutôt laissé l'impression inverse, avec des situations et dialogues très francs et adultes (je pense notamment à la séquence entre Jean Simmons et Bobby Darin).

[edit] Ah, en effet, la chanson principale n'est pas loin du sirop dégoulinant mais c'est à mon avis davantage la faute à son interprète (un certain Michael Dees) qu'à Legrand.
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Re: Richard Brooks (1912-1992)

Message par Commissaire Juve »

Profondo Rosso a écrit :Le Repas de noces (1956)

Apprenant, au cours d’un repas de famille, que leur fille va se marier, un couple d’origine modeste décide de tout mettre en œuvre pour offrir à Jane (Debbie Reynolds) la cérémonie rêvée. En dépit de la préférence de cette dernière pour une fête sans fioriture, ses parents se sentent en compétition avec ceux du futur époux, Ralph (Rod Taylor) dont la sœur a eu droit à un mariage somptueux.

...

Une belle histoire, pleine de bienveillance sans jamais tomber dans la mièvrerie. 5/6
J'étais passé à côté. Et j'ai vu -- par hasard -- que tu avais acheté le DVD. Le joli minois de Debbie Reynolds a fait le reste.

Aujourd'hui, j'ai découvert deux films : une grosse daube et ce charmant Richard Brooks auquel j'ai mis un 8/10 sur la IMDb. Comme quoi, la rubrique "Nos boules à mythes" sert parfois à quelque chose.

J'ai pensé "Father of the bride" (1950) tout du long et j'ai préféré cette version plus "populaire".


EDIT : mais je vois que Jeremy avait également été emballé... Je ne connais pas "Le lys de Brooklyn", je vais mener l'enquête.
Jeremy Fox a écrit :
The Catered Affair (Le Repas de noce) - 1956

...
Sorte de version 'prolétarienne' du Père de la mariée de Minnelli...

C'est parfois drôle (ce n'est d'ailleurs pas franchement une comédie) mais c'est surtout d'une justesse confondante (on pense parfois au Lys de Brooklyn de Kazan au travers la description de cette famille et de ce quartier) et souvent extrêmement touchant... Une petite merveille de délicatesse tout simplement.
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
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Re: Richard Brooks (1912-1992)

Message par Profondo Rosso »

Les Professionnels (1966)

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1917. Ancien soldat de Théodore Roosevelt et de Pancho Villa, Henry 'Rico' Fardan est engagé par Grant, un magnat texan du pétrole, pour retrouver sa femme Maria, enlevée par des révolutionnaires mexicains conduits par Jesus Raza. En échange, Grant offre une récompense de 100 000 $. Fardan est épaulé dans sa mission par trois autres 'spécialistes' : Hans Ehrengard, ancien cavalier et éleveur de chevaux, Jacob 'Jake' Sharp passé maître dans l'art de manier n'importe quelle arme et enfin Bill Dolworth, spécialiste en explosifs et ami de Fardan avec qui il a opéré nombre de coups de main au Mexique deux ans auparavant...

Au premier abord, The Professionals avec sa promesse d’action et d’aventures portées par un étincelant casting viril semble creuser le sillon des Sept Mercenaires (1960) qui a popularisé ce type de structure dans le western. C’est mal connaître Richard Brooks qui, tout en assurant le quota de grand spectacle livre une œuvre plus subtile qu’il n’y parait. Le côté divertissant semble dominer au départ avec une caractérisation des « professionnels » se faisant dans l’action à travers un générique pétaradant présentant leurs compétences : Rico (Lee Marvin) ex-militaire introduit en instructeur de mitrailleurs, Hans (Robert Ryan) l’expert en chevaux et Jake (Woody Strode) maître en maniement d’armes et plus précisément l’arc. Seul Bill (Burt Lancaster) a droit à une introduction plus comique, sa science des explosifs ne se révélant que plus tard. Avec Burt Lancaster et le cadre du Mexique où se déroulera la mission, on pense immédiatement au classique de Robert Aldrich, Vera Cruz (1954). Ce dernier film obéit à une construction proche du film de Brooks, avec ces deux aventuriers cyniques (Gary Cooper et Burt Lancaster) finissant par s’affronter dans un Mexique à feu et à sang, l’appât du gain de l’un s’opposant à la noblesse d’âme retrouvée de l’autre.

Les héros de Richard Brooks suivent un même cheminement où cependant leur lien au Mexique est plus fort. Rico et Bill sont des anciens compagnons d’armes qui furent gagnés par la fièvre de la révolution. Ce retour sur la terre de leurs combats n’est désormais plus guidé par la cause mais par une lucrative récompense. Brooks met donc en valeur leurs aptitudes militaires qu’il croise à celle plus associée au western classique de leurs acolytes avec le pistage pour Woody Strode et le soin des chevaux pour Robert Ryan. Le froid professionnalisme des soldats s’oppose ainsi à l’humanisme d’un Robert Ryan novice, que ce soit dans la résistance au rude climat du désert ou au sort à accorder aux chevaux ennemis après une embuscade. La raison est en tout cas toujours donnée aux deux soldats, dans la science du combat comme dans l’attitude détachée. Le sourire goguenard et carnassier de Burt Lancaster (proche de son personnage de Vera Cruz) se complète ainsi à l’autorité naturelle et au bon sens stratégique de Lee Marvin (qui quant à lui annonce son rôle d’instructeur dans Les Douze Salopards (1967)). L’objectif de la mission se déroulera dans une même maîtrise avant qu’un coup de théâtre fasse tout voler en éclat. Sous la distance de façade, toute cette première partie aura développé en filigrane une certaine nostalgie des hauts faits guerriers qui eurent un sens, un engagement et un certain romantisme pour les personnages. Réprimant ce sentiment par le simple appât du gain, nos héros sont ramenés à leurs doutes quand la mission ne sera pas ce qu’elle parait être avec la vraie nature de la kidnappée (Claudia Cardinale) et du kidnappeur (Jack Palance), ex frères d’armes aussi.

Tout le film change avec ce vacillement. Les scènes d’actions impressionnantes mais mécanique car simples démonstrations du « savoir-faire » militaire des héros prennent un tour plus déchirant. On pense à l’époustouflante embuscade à un contre cinq que mène Burt Lancaster dans un canyon et où sous l’aspect rigolard, chaque exécution est douloureuse notamment Chiquita (Marie Gomez) cessant d’être une simple silhouette pulpeuse par sa mort déchirante. Jack Palance lancera d’ailleurs une superbe tirade en comparant la Révolution aux atours d’une femme dont on est amoureux et recelant plus de plaisir que la maîtresse éphémère que constitue le seul attrait pécuniaire. Aldrich célébrait l’héroïsme américain avec Gary Cooper tout en donnant de beaux atours à l’amoralité symbolisée par Lancaster dans Vera Cruz. Plus tard Sam Peckinpah donnera dans l’approche crépusculaire et la nostalgie des « vrais » hommes avec La Horde sauvage (1969) pour rester au Mexique, et dans Pat Garret et Billy le Kid (1973) si on l’étend au western au sens large. Le propos de Richard Brooks est bien plus concret et politisé, Rico et Bill étant une métaphore de la politique américaine. Les personnages auront participé à la Révolution Mexicaine par engagement et volonté de libération comme on pourrait l’interpréter l’action des Etats-Unis durant la Deuxième Guerre Mondiale. Leur retour au Mexique pour cette mission les rapprocherait plus de l’impérialisme calculé associé à l’Amérique en ce milieu des années 60 avec la Guerre du Vietnam, les missiles de Cuba. Tout comme dans son précédent et magnifique Lord Jim (1965), l’héroïsme naît cependant du renoncement et peut faire retrouver grandeur d’âme aux héros de Richard Brooks. C'est le sentiment qui domine la cinglante conclusion et qui en fait un film à part, plus proche du sous-genre du « western Zapata » qu’on trouve dans le western spaghetti et une œuvre comme El Chuncho (1966) sorti la même année. 5/6
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Re: Richard Brooks (1912-1992)

Message par Jeremy Fox »

Le dernier western du samedi pour 2016, et pas des moindres : Les Professionnels. Le Blu-ray Sony Pictures a été testé par Jean-Marc Oudry.
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Re: Richard Brooks (1912-1992)

Message par Jeremy Fox »

Le western du WE : La Chevauchée sauvage
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Re: Richard Brooks (1912-1992)

Message par shubby »

Jeremy Fox a écrit :Le western du WE : La Chevauchée sauvage
Un de mes 10 westerns préférés ! Davantage un grand film d'aventures qu'un western, presque. je me souviens des 2 vieux baroudeurs, et surtout de la prestation de Jan-Michael Vincent, jeune andouille de service qui ne sert pas pour autant (complètement) la soupe aux vieux de la vieille, Richard Brooks oblige. Faut que je le revois. La photo du film est magnifique - ces ralentis avec le sable blanc à la fin ! - et j'espère que le br lui rend justice. j'avais découvert ce film y'a un bail, sur Paris première ou Canal Jimmy, je ne sais plus. Un chouette souvenir, vraiment, pour un sacré bon film.
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Re: Richard Brooks (1912-1992)

Message par Jeremy Fox »

shubby a écrit : et j'espère que le br lui rend justice.
Vas lire le test de Stéphane, tu ne seras pas déçu. :wink:
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Re: Richard Brooks (1912-1992)

Message par Profondo Rosso »

Cas de conscience (1950)

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Le docteur Ferguson et sa femme Helen, en vacances dans un pays d'Amérique latine, sont amenés de force au Palais présidentiel par des militaires. Le chef d'État, nommé Raoul Farrago, est un dictateur. Il est condamné à brève échéance par une tumeur au cerveau, à moins que Ferguson ne tente une opération de la dernière chance. Le chirurgien hésite, mais son sens du devoir le fait accepter.

Crisis est le premier film d'un Richard Brooks initialement écrivain puis scénariste remarqué (Les Tueurs de Robert Siodmak (194) bien qu'il ne soit pas crédité, Les Démons de la liberté de Jules Dassin (1947), Key Largo de John Huston (1948)) durant les années 40. Crisis témoigne déjà d'une filmographie à venir placée sous le signe de l'observation, du constat social et politique. Adaptant la nouvelle The Doubters de George Tabori, Richard Brooks anticipe le Viva Zapata! d'Elia Kazan (1952) dans le regard hollywoodien sur les tumultes politiques d'alors sur le continent sud-américain. Si le film de Kazan est une fresque historique, celui de Richard Brooks tout en traitant d'un pays d'Amérique latine jamais nommé évoque fortement l'Argentine avec les époux Farrago qui renvoient à Juan et Eva Perron. L'imaginaire inspiré du réel autorise dont la tonalité de fable et quelques raccourcis sous le regard acéré de Brooks.

Cary Grant incarne ainsi un médecin en voyage avec son épouse (Paula Raymond) dans la poudrière d'un pays d'Amérique latine. Réquisitionné de force pour opérer Raoul Farrago (José Ferrer) dictateur local souffrant d’une tumeur au cerveau, le docteur Ferguson (Cary Grant) est ainsi confronté aux contradictions du pays. La mégalomanie du dictateur est parfaitement capturée dans la prestation de José Ferrer, détaché des réalités mais paradoxalement très lucide sur le caractère profond de son peuple. Tout en soulignant son autoritarisme guerrier, Richard Brooks glisse quelques dialogues brillants où Farrago note l'inconséquence de sa population qui tout en se plaignant de sa main de fer ne créerait que le chaos si on leur apportait la liberté d'une démocratie. Cary Grant navigue donc entre ce tyran et une révolution qui gronde et le supplie de ne pas l'opérer. Si le film manque clairement d'ampleur pour illustrer le grondement ambiant (le peuple et les révolutionnaires confinés dans un restaurant, l'insurrection finale réduite à deux ruelles), Richard Brooks pose intelligemment tous les questionnements attendus, bien aidé par la prestation solide de Cary Grant. Loin du pensum, le réalisateur parvient même à saisir ces moments où le dictateur se confronte symboliquement à sa propre vulnérabilité et faiblesse. Venu assister avec des convives amusés aux répétitions qu'effectue Ferguson pour son opération avec des assistants de fortune, Farrago perd de sa superbe et pâlit en voyant comme son pouvoir ne tient qu'à un fil, celui de son propre organisme. Le final plus grossier s'avère néanmoins savamment ironique et terriblement lucide sur l'exaltation et l'inconséquence de la révolution, annonçant déjà le classique de Richard Brooks Les Professionnels (1966) - y compris dans la critique de l'impérialisme américain avec ici un influent agent d'une compagnie pétrolière. 4,5/6
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Re: Richard Brooks (1912-1992)

Message par Jeremy Fox »

Très bon premier film qui annonçait une filmographie passionnante.
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Re: Richard Brooks (1912-1992)

Message par Rick Deckard »

Jeremy Fox a écrit :Le western du WE : La Chevauchée sauvage
1975 ! Je croyais que c'était fini depuis longtemps les titres français idiots pour les westerns... Et pourquoi pas la galopade furieuse ? :lol: :roll:
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Alexandre Angel
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Re: Richard Brooks (1912-1992)

Message par Alexandre Angel »

Rick Deckard a écrit :1975 ! Je croyais que c'était fini depuis longtemps les titres français idiots pour les westerns...
C'était ça ou Mords la douille :mrgreen:
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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