De mon côté, je pensais surtout au "critique" cité, qui, en employant des mots outranciers et très exagérés pour le plaisir de se donner un positionnement moral à propos d'un film qui n'en méritait pas tant, ne peut obtenir comme véritable résultat que de faire passer Robert Enrico pour tout le contraire de ce qu'il était. Il ne s'agit pas d'une meute ni d'un film d'horreur sur un fait ponctuel. Il s'agit de faits imaginés d'après des faits historiques identiques, perpétrés par des troupes disciplinées et aguerries ayant reproduit dans le sud-ouest de la France et à plusieurs reprises des actes de ce type. Il y a malheureusement des cas où l'ambiguïté n'est pas de mise.tenia a écrit :Oui et non. Je citais Le corbeau uniquement dans le sens où ces pratiques de vendetta personnelle disons amorales finissent toujours par faire des dommages collatéraux indésirés, en réponse à l'exemple hypothétique du nazi qui viendrait à refuser de se mêler à la meute, mais serait mis malgré tout dans le même sac.
Les propos de Noiret à propos du film sont beaucoup plus nuancés et pointent plus un manque de subtilité, ce qui n'est pas faux. Mais si le film n'était que la vengeance de Noiret, il serait oublié depuis longtemps. C'est un mélodrame ou un drame, comme on veut, mais en aucun cas un film qui fait saliver ou se réjouir.