Le Cinéma muet
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- Ann Harding
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Re: Le cinéma muet
Si vous voulez découvrir une comédie de Douglas Fairbanks, c'est le moment! Lors des Rencontres Internationales du Cinéma de Patrimoine de Vincennes, When the Clouds Roll by (Cauchemars et superstitions, 1919) de Victor Fleming est projeté le dimanche 1er février à 18 h 30 - auditorium Jean-Pierre-Miquel (Coeur de ville - 98, rue de Fontenay-Vincennes).
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Re: Le cinéma muet
Je n'ai pas de souvenirs précis de ce film, si c'est bien celui où l'on voit à la fin le marin sauter du bateau pour rejoindre sa belle à la nage, j'aimerais bien le revoir. Est-il sorti en DVD, car je n'ai trouvé que l'édition US en VHS ?Ballin Mundson a écrit :
the docks of new york (Josef Von Sternberg 1928)
Une nuit, un marin un peu rustre sauve une jeune fille un peu paumée qui se jette dans le port....
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Re: Le cinéma muet
C'est bien celui-làTutut a écrit : Je n'ai pas de souvenirs précis de ce film, si c'est bien celui où l'on voit à la fin le marin sauter du bateau pour rejoindre sa belle à la nage, j'aimerais bien le revoir.
je ne crois pasTutut a écrit :Est-il sorti en DVD ?
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Re: Le cinéma muet
Décès de Marie Glory (1905-2009) , doyenne du cinéma, star du cinéma muet et des premières co-productions parlantes franco-allemandes.
On avait déjà évoqué le nom de cette vedette de jadis à l'occasion de l'interview de Kevin Bronlow réalisée par Ann.
Je lui consacrerai quelques lignes sur le topic vedette de comédies musicales
La couronne de la doyenne du cinéma reviendrait à Barbara Kent, née en 1906, partenaire de Garbo dans la chair et le diable.
L'acteur le plus agé (et toujours actif) demeure le hollandais Johannes Heesters, très connu en Allemagne (nombreux films musicaux dans les années 30 à60, avec Marika Rökk surtout). il a récemment dérapé dans une interview en parlant d'Hitler comme quelqu'un de très gentil.
On avait déjà évoqué le nom de cette vedette de jadis à l'occasion de l'interview de Kevin Bronlow réalisée par Ann.
Je lui consacrerai quelques lignes sur le topic vedette de comédies musicales
La couronne de la doyenne du cinéma reviendrait à Barbara Kent, née en 1906, partenaire de Garbo dans la chair et le diable.
L'acteur le plus agé (et toujours actif) demeure le hollandais Johannes Heesters, très connu en Allemagne (nombreux films musicaux dans les années 30 à60, avec Marika Rökk surtout). il a récemment dérapé dans une interview en parlant d'Hitler comme quelqu'un de très gentil.
- Ann Harding
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Re: Le cinéma muet
Merci pour cette triste nouvelle, Music Man... Je l'avais découverte dans Les Gens du Voyage (1937, J. Feyder) où elle était l'écuyère Pepita qui aimait flirter avec les messieurs bien argentés. Sinon, parmi ses muets, on peut la voir dans L'Argent de Marcel L'Herbier où elle attise la convoitise de Pierre Alcover ainsi que dans Le Monte-Cristo de Henri Fescourt.
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Re: Le cinéma muet
Un nouveauté de taille sur Europa Film treasures: le très, disons, excentrique film-pastiche de Max Linder, dans une version reconstituée: The three must-get-there (1922). Sans aucune honte, j'avoue: c'est mon Linder préféré, donc joie.
http://www.europafilmtreasures.fr/PY/31 ... usquetaire
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Re: Le cinéma muet
Orphans of the Storm (1921)
Premier film de Griffith que je vois, et je n'ai pas été decu. Sur fond de révolution francaise, Griffith nous fait voir le périple de deux jeunes soeurs dont l'une est aveugle qui sont séparé a leur arrivé a Paris. L'histoire est pleine de suspence particulierement a la fin, alors que Henriette est sur le point d'etre guillotiné et que son sauveur doit faire face a une foule en folie. Terrifiant comme Griffith maitrise l'art du montage et des les années 20, avec des procédés que tous utilisent aujourd'hui. Je crois qu'il s'agit de la derniere grande oeuvre de Griffith qui a presque tout inventé depuis les debuts du cinéma. Un excellent film et un chef d'oeuvre du muet.
Note : 9 / 10
Premier film de Griffith que je vois, et je n'ai pas été decu. Sur fond de révolution francaise, Griffith nous fait voir le périple de deux jeunes soeurs dont l'une est aveugle qui sont séparé a leur arrivé a Paris. L'histoire est pleine de suspence particulierement a la fin, alors que Henriette est sur le point d'etre guillotiné et que son sauveur doit faire face a une foule en folie. Terrifiant comme Griffith maitrise l'art du montage et des les années 20, avec des procédés que tous utilisent aujourd'hui. Je crois qu'il s'agit de la derniere grande oeuvre de Griffith qui a presque tout inventé depuis les debuts du cinéma. Un excellent film et un chef d'oeuvre du muet.
Note : 9 / 10
Top 20 actuel
http://www.shompy.com/someone1600/l10080_frfr.html
Mes dvd
http://someone1600.dvdaf.com/
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Re: Le cinéma muet
La Jeune Fille au Carton à Chapeau (Devushka s karobkoi, 1927) de Boris Barnet avec Anna Sten, Vladimir Fogel, Ivan Koval-Samborski, Serafima Birman.
Une jeune fille (A. Sten) travaille chez une modiste à Moscou où elle est censée occuper une chambre. Mais, en fait, la pièce est prise par l'époux de sa patronne. Mais, un jour, elle rencontre un jeune homme sans logis et décide de le faire passer pour son mari pour lui offrir un toit. Elle est limogée, mais, le jeune homme prend possession de l'appartement...
Ce film muet soviétique est une comédie qui montre les conditions de vie guère reluisantes dans les années 20 à Moscou. Le film est illuminé par la très belle Anna Sten. Elle était alors brune. Avec ses yeux clairs en amande et ses pomettes hautes, elle ressemble à s'y méprendre à Gene Tierney. Anna Sten partira pour Hollywood en 1932 où Samuel Goldwyn fera d'elle une blonde. Mais, sa carrière Hollywoodienne sera sans lendemain et après seulement trois films, il la libèrera de son contrat. Pourtant, elle montre une personnalité très attachante dans cette comédie: elle est opiniatre, décidée et délicieuse. Le film a été montrée dans une version sonorisée (soviétique de 1968) avec une bande son qui est un patchwork assez infernal de musiques sans relation entre elles et qui donne au film un côté 'Keystone Cop' en accélèrant le film à 24 im/sec. Mais, le film a du charme avec sa vision des rues moscovites et des petits patrons médiocres et radins. Je ne regrette pas le déplacement d'autant plus que la copie était de bonne qualité.
Le Masque de Fer (The Iron Mask, 1929) de Allan Dwan avec D. Fairbanks Sr.
Cette adaptation de Dumas condense Les Trois Mousquetaires, Vingt Ans Après et le Masque de Fer et permet à Douglas Fairbanks de retrouver le rôle de D'Artagnan, 9 ans après les Trois Mousquetaires. Un gros travail a été effectué sur les décors et costumes réalisés sous la supervision de Maurice Leloir, un illustrateur des romans de Dumas. Il s'agit du dernier film muet de Fairbanks et il contient même un prologue parlant. Comme toujours, il exécute des cascades halucinantes avec une légèreté et une maestria qui les font apparaîtrent comme de simples exercices. Le DVD Kino offre une copie restaurée de toute beauté qui met en valeur le travail remarquable de Henry Sharp (un collaborateur de Maurice Tourneur dans les années 20). Et, il y a en plus la partition orchestrale de Carl Davis. On sent une réelle nostalgie dans ce film comme un adieu au cinéma muet qui est en train de mourir en 1929. D'ailleurs, pour la première fois, Fairbanks meurt à l'écran avant de monter au ciel. Il n'a rien à craindre : il est immortel !
Une jeune fille (A. Sten) travaille chez une modiste à Moscou où elle est censée occuper une chambre. Mais, en fait, la pièce est prise par l'époux de sa patronne. Mais, un jour, elle rencontre un jeune homme sans logis et décide de le faire passer pour son mari pour lui offrir un toit. Elle est limogée, mais, le jeune homme prend possession de l'appartement...
Ce film muet soviétique est une comédie qui montre les conditions de vie guère reluisantes dans les années 20 à Moscou. Le film est illuminé par la très belle Anna Sten. Elle était alors brune. Avec ses yeux clairs en amande et ses pomettes hautes, elle ressemble à s'y méprendre à Gene Tierney. Anna Sten partira pour Hollywood en 1932 où Samuel Goldwyn fera d'elle une blonde. Mais, sa carrière Hollywoodienne sera sans lendemain et après seulement trois films, il la libèrera de son contrat. Pourtant, elle montre une personnalité très attachante dans cette comédie: elle est opiniatre, décidée et délicieuse. Le film a été montrée dans une version sonorisée (soviétique de 1968) avec une bande son qui est un patchwork assez infernal de musiques sans relation entre elles et qui donne au film un côté 'Keystone Cop' en accélèrant le film à 24 im/sec. Mais, le film a du charme avec sa vision des rues moscovites et des petits patrons médiocres et radins. Je ne regrette pas le déplacement d'autant plus que la copie était de bonne qualité.
Le Masque de Fer (The Iron Mask, 1929) de Allan Dwan avec D. Fairbanks Sr.
Cette adaptation de Dumas condense Les Trois Mousquetaires, Vingt Ans Après et le Masque de Fer et permet à Douglas Fairbanks de retrouver le rôle de D'Artagnan, 9 ans après les Trois Mousquetaires. Un gros travail a été effectué sur les décors et costumes réalisés sous la supervision de Maurice Leloir, un illustrateur des romans de Dumas. Il s'agit du dernier film muet de Fairbanks et il contient même un prologue parlant. Comme toujours, il exécute des cascades halucinantes avec une légèreté et une maestria qui les font apparaîtrent comme de simples exercices. Le DVD Kino offre une copie restaurée de toute beauté qui met en valeur le travail remarquable de Henry Sharp (un collaborateur de Maurice Tourneur dans les années 20). Et, il y a en plus la partition orchestrale de Carl Davis. On sent une réelle nostalgie dans ce film comme un adieu au cinéma muet qui est en train de mourir en 1929. D'ailleurs, pour la première fois, Fairbanks meurt à l'écran avant de monter au ciel. Il n'a rien à craindre : il est immortel !
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Re: Le cinéma muet
Quand sonne l'Angélus ( Hanns Beck-Gaden - 1930 )
C'est toujours sympa qu'Arté diffuse des films qu'on pensait disparus dans leur case sur le cinéma muet mais ça serait mieux s'il pouvait les regarder avant car celui-là n'avait vraiment pratiquement aucun interet. Il y a quelques jolis plans de natures ( le film est tourné en décors naturels en montagne ) et puis rien d'autre : histoire insipide, acteurs transparents, humour dispensable, morale douteuse.
Bref, une purge.
On pourra dire que c'est toujours mieux que rien mais quand on imagine les trésors jamais ou rarement diffusé, il y a de quoi être vert.
C'est toujours sympa qu'Arté diffuse des films qu'on pensait disparus dans leur case sur le cinéma muet mais ça serait mieux s'il pouvait les regarder avant car celui-là n'avait vraiment pratiquement aucun interet. Il y a quelques jolis plans de natures ( le film est tourné en décors naturels en montagne ) et puis rien d'autre : histoire insipide, acteurs transparents, humour dispensable, morale douteuse.
Bref, une purge.
On pourra dire que c'est toujours mieux que rien mais quand on imagine les trésors jamais ou rarement diffusé, il y a de quoi être vert.
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
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Re: Le cinéma muet
Le Cuirassé Potemkine
Le film mérite sa réputation, l'histoire est prenante de bout en bout et il est réalisé avec des moyens assez conséquents pour l'époque. La scène de la panique sur l'escalier d'Odessa est un morceau d'anthologie du cinéma muet !
Blogs Perso, Cinéma de Minuit : http://cineminuit.fr.over-blog.com/
Cinéma Actuel : http://sallesobscures2.over-blog.fr/
"And Now Mr Serling"
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Re: Le cinéma muet
Je remonte ce topic pour vous signaler le passage de films muets italiens au Musée d'Orsay:
Vedi Napule e poi morire (1924) d'Eugenio Perego avec Francesca Bertini le 2 juin à 20h00
Assunta Spina (1915) de Gustavo Serena avec Francesca Bertini le 3 juin à 20h00
Vedi Napule e poi morire (1924) d'Eugenio Perego avec Francesca Bertini le 2 juin à 20h00
Assunta Spina (1915) de Gustavo Serena avec Francesca Bertini le 3 juin à 20h00
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Re: Le cinéma muet
Ou l'on apprend que La rue sans Joie est sorti en Dévédé en Autriche:
http://filmarchiv.at/shop/produkt_show. ... v_item_506
...et qu'en prime, une (a priori) excellente édition proposant la dernière restauration va sortir aussi, avec mucho bonus, et tuttti quanti:
http://www.edition-filmmuseum.com/produ ... 26c18c9726
Bon: La rue sans joie, quand même. C'est plutôt une bonne nouvelle, non?
http://filmarchiv.at/shop/produkt_show. ... v_item_506
...et qu'en prime, une (a priori) excellente édition proposant la dernière restauration va sortir aussi, avec mucho bonus, et tuttti quanti:
http://www.edition-filmmuseum.com/produ ... 26c18c9726
Bon: La rue sans joie, quand même. C'est plutôt une bonne nouvelle, non?
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Re: Le cinéma muet
un article sur cette version:allen john a écrit : ...et qu'en prime, une (a priori) excellente édition proposant la dernière restauration va sortir aussi, avec mucho bonus, et tuttti quanti:
http://www.edition-filmmuseum.com/produ ... 26c18c9726
Bon: La rue sans joie, quand même. C'est plutôt une bonne nouvelle, non?
http://www.latrobe.edu.au/screeningthep ... hfr5b.html
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Re: Le cinéma muet
C'est la version qui a été diffusée sur Arte en 98 ou 99.Ballin Mundson a écrit :un article sur cette version:allen john a écrit : ...et qu'en prime, une (a priori) excellente édition proposant la dernière restauration va sortir aussi, avec mucho bonus, et tuttti quanti:
http://www.edition-filmmuseum.com/produ ... 26c18c9726
Bon: La rue sans joie, quand même. C'est plutôt une bonne nouvelle, non?
http://www.latrobe.edu.au/screeningthep ... hfr5b.html
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Re: Le cinéma muet
Maris aveugles (Blind Husbands, 1919), d'Erich von Stroheim.
A Cortina d'Ampezzo, un couple d'Américains (Sam De Grasse et Francelia Billington) font la connaissance d'un officier autrichien, Eric von Steuben (Stroheim). Celui-ci est intéressé par le vin, LES FEMMES, et la chanson, comme nous l'apprend un carton. Il va tenter de conquérir la jeune et jolie Américaine, délaissée par son chirurgien de mari...
Classique triangle amoureux sur le papier, ce film est néanmoins plus subtile que cela, aidé par une mise en scène inspirée de Stroheim (la scène du miroir avec le reflet du mari dans son lit est fabuleuse) et par un ton assez étrange, privilégiant même une absence de cartons pendant un bon moment, lors de cette nuit où va se mettre en place le drame, donnant par là une plus grande puissance à l'action et à l'histoire. Miss Billington est le pivot du film et son jeu tout en retenue mérite tous les éloges. On retrouve également au générique Gibson Gowland, le McTeague de Greed, dans un rôle en retrait, peu agissant, incarnant une sorte de Némésis.
Mlaheureusement un timing pas toujours adéquat nuit quelque peu au bon déroulement de l'histoire et peut générer un léger ennui, ce film n'ayant pas la force de Foolish Wives, de The Wedding March et surtout de Greed.
A Cortina d'Ampezzo, un couple d'Américains (Sam De Grasse et Francelia Billington) font la connaissance d'un officier autrichien, Eric von Steuben (Stroheim). Celui-ci est intéressé par le vin, LES FEMMES, et la chanson, comme nous l'apprend un carton. Il va tenter de conquérir la jeune et jolie Américaine, délaissée par son chirurgien de mari...
Classique triangle amoureux sur le papier, ce film est néanmoins plus subtile que cela, aidé par une mise en scène inspirée de Stroheim (la scène du miroir avec le reflet du mari dans son lit est fabuleuse) et par un ton assez étrange, privilégiant même une absence de cartons pendant un bon moment, lors de cette nuit où va se mettre en place le drame, donnant par là une plus grande puissance à l'action et à l'histoire. Miss Billington est le pivot du film et son jeu tout en retenue mérite tous les éloges. On retrouve également au générique Gibson Gowland, le McTeague de Greed, dans un rôle en retrait, peu agissant, incarnant une sorte de Némésis.
Mlaheureusement un timing pas toujours adéquat nuit quelque peu au bon déroulement de l'histoire et peut générer un léger ennui, ce film n'ayant pas la force de Foolish Wives, de The Wedding March et surtout de Greed.
L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie