Le Privé (Robert Altman - 1973)
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Le Privé (Robert Altman - 1973)
Je viens de relire la critique de cosmo de ce film de Altman. Tout le monde connait la chanson, le privé a souffert des critiques des aficionados de Chandler. Je ne remets pas en cause l'adaptation de Altman, ni l'idée de le projeter en 1973, Altman et Brackett en font un personnage décalé qui m'a fait penser au personnage du dude et aux situations dans the Big Lebowski. Ce que je reproche au film, c'est son utilisation quasi constante des zooms et son absence de plan fixe. Pour un personnage mettant un personnage aussi nonchalant, Altman aurait gagné a lui ménager des pauses, notamment en utilisant davantage le plan fixe.
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Re: The long goodbye - le privé
C'est pourtant la marque Altman, ce regard à la fois distancié et ironique. Ses zooms sont toujours très lents, ce qui me donne justement une impression de nonchalance, de tranquille insouciance. Le plan fixe aurait donné une ambiance trop rigide.Dave Garver a écrit :Ce que je reproche au film, c'est son utilisation quasi constante des zooms et son absence de plan fixe.
Cette utilisation inimitable des zooms se retrouve dans tous les films de Robert Altman.
Re: The long goodbye - le privé
Et j'ajoute qu'il s'agit d'un de mes Altman préférés, avec un merveilleux Elliott Gould, génialement pince-sans-rire !
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Re: The long goodbye - le privé
tout à fait d'accord et c'est d'ailleurs ce que je reproche aux films d'Altman dans leur ensemble. Mis à part short cuts, j'ai du mal avec ses films.Bob Harris a écrit :C'est pourtant la marque Altman, ce regard à la fois distancié et ironique. Ses zooms sont toujours très lents, ce qui me donne justement une impression de nonchalance, de tranquille insouciance. Le plan fixe aurait donné une ambiance trop rigide.Dave Garver a écrit :Ce que je reproche au film, c'est son utilisation quasi constante des zooms et son absence de plan fixe.
Cette utilisation inimitable des zooms se retrouve dans tous les films de Robert Altman.
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Il en est passé de l'eau sous les ponts depuis que je l'ai vu, mais je ne me souviens pas que l'utilisation du zoom y fût intensive au point d'en concevoir quelque inconfort.
Je louerais au contraire l'élégance de la mise en scène, et garde présent à l'esprit la savoureuse composition de Mark Rydell en truand sadique.
Je louerais au contraire l'élégance de la mise en scène, et garde présent à l'esprit la savoureuse composition de Mark Rydell en truand sadique.
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Re: The long goodbye - le privé
Pour moi aussi, l'un des meilleurs Altman.Bob Harris a écrit :Et j'ajoute qu'il s'agit d'un de mes Altman préférés, avec un merveilleux Elliott Gould, génialement pince-sans-rire !
I would prefer not to
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Re: The long goodbye - le privé
+1.Bob Harris a écrit :Et j'ajoute qu'il s'agit d'un de mes Altman préférés, avec un merveilleux Elliott Gould, génialement pince-sans-rire !
Elliott Gould est excellent comme toujours, et j'ai toujours un pincement de le voir cachetonner dans Friends, au lieu d'occuper des premiers rôles d'envergures.
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Encore un très bon Altman.
J'aime le côté déjanté du film et le personnage de Philp Marlowe joué par Gould est très bon. Ces répliques, ces mimiques sont souvent jouissives.
On a l'impression que ce personnage est tantôt naif, manipulé, qu'il subit alors qu'il est certainement déterminé et conscient de ses actes.
La fin est impressionnante.
Encore un très bon Altman.
J'aime le côté déjanté du film et le personnage de Philp Marlowe joué par Gould est très bon. Ces répliques, ces mimiques sont souvent jouissives.
On a l'impression que ce personnage est tantôt naif, manipulé, qu'il subit alors qu'il est certainement déterminé et conscient de ses actes.
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Michel Chion aborde le douloureux procédé du zoom dans son ouvrage tecnique du cinéma. Il revient sur les critiques formulées par les critiques français et également sur une vision travelling du procédé. Intéressant.Sergius Karamzin a écrit :Je déteste les zooms, sauf chez Lelouch (et j'imagine chez Altman). Un grand cinéaste qui utilise un zoom, c'est comme Picasso qui pendrait au rouleau... ce serait quand même beau.
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Pas d'accord non plus avec Dave: l'usage du plan fixe aurait risqué d'induire une certaine sérennité "zen" face aux évènements, une idée de maîtrise de soi qui n'aurait rien eu à voir avec le côté légèrement décalé du personnage bien rendu comme le dit Bob par des zooms loin d'être aussi voyants que ceux qu'on voit dans les films italiens ou HK de l'époque -qui ne me gênent pas:)-. Alors que j'ai du mal avec Altman, j'aime énormément celui-là, le fait qu'il démythifie le film noir sans sombrer dans la grosse parodie cynique et surtout sa fin.