Le Privé (Robert Altman - 1973)
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Re: Le Privé (Robert Altman - 1973)
Je ne suis pas Flol, mais j'ai la réponse : c'est Mike Stoklasa de Red Letter Media
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Re: Le Privé (Robert Altman - 1973)
En fait, j'ai eu un MP!Pomponazzo a écrit :Je ne suis pas Flol, mais j'ai la réponse : c'est Mike Stoklasa de Red Letter Media
Merci à toi en tous cas!
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Le Privé (Robert Altman - 1973)
Pomponazzo a écrit :Je ne suis pas Flol, mais j'ai la réponse : c'est Mike Stoklasa de Red Letter Media
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Re: Le Privé (Robert Altman - 1973)
Eh ben ! Je m'attendais à debarquer sur un topic où il allait falloir se coltiner tout un tas de pages, l'ayant vu dans bon nombres de top100 classikiens, mais non. Je suis déçu, pas grand chose a se mettre sous la dent
J'en ressors tout juste, decouverte via la restauration br de potemkine (très bon boulot au passage, le technicolor est magnifique et même si le grain est "plutôt" net, le cachet 70's est là. Idem pour l'ambiance sonore).
Je sais pas trop encore quoi en penser, ca faisait un moment que j'avais pas eu affaire au cinoche d'Altman et j'avais oublié à quel point il savait se montrer desarçonnant.
J'ai adoré le personnage de Marlowe, detective faussement paumé (grattant autant d'allumettes que Josey Wales crache de chique) se laissant dériver volontairement dans cet amas de points d'interrogations tout en se rattrapant chaque fois à la dernière minute à quelque chose de concret, qu'il saisit plus qu'il ne provoque, arborant l'apparence d'une flaque d'eau venant constamment provoquer l'effet mirroir face aux injonctions/questions/évènements que lui assenent les personnages gravitant autour de ce brouillard, enchaînant les clopes comme pour injecter sa propre fumée à cette histoire qu'il sait fumeuse dès le début (la mort de Terry).
La mise en scène alcoolisée, la photo, la voix d'E.Gould, m'ont embarqué sans difficulté même s'il m'est arrivé de ressentir quelques longueurs.
Je sens que j'ai encore beaucoup à penser et à dire à propos mais je suis encore trop embrumé pour y parvenir. Je vais laisser tout ca faire son petit chemin mais il est sûr que j'y reviendrais, et sans doute plus d'une fois.
Ca m'a aussi donné envie de revoir Inherent Vice et After hours.
J'en ressors tout juste, decouverte via la restauration br de potemkine (très bon boulot au passage, le technicolor est magnifique et même si le grain est "plutôt" net, le cachet 70's est là. Idem pour l'ambiance sonore).
Je sais pas trop encore quoi en penser, ca faisait un moment que j'avais pas eu affaire au cinoche d'Altman et j'avais oublié à quel point il savait se montrer desarçonnant.
J'ai adoré le personnage de Marlowe, detective faussement paumé (grattant autant d'allumettes que Josey Wales crache de chique) se laissant dériver volontairement dans cet amas de points d'interrogations tout en se rattrapant chaque fois à la dernière minute à quelque chose de concret, qu'il saisit plus qu'il ne provoque, arborant l'apparence d'une flaque d'eau venant constamment provoquer l'effet mirroir face aux injonctions/questions/évènements que lui assenent les personnages gravitant autour de ce brouillard, enchaînant les clopes comme pour injecter sa propre fumée à cette histoire qu'il sait fumeuse dès le début (la mort de Terry).
La mise en scène alcoolisée, la photo, la voix d'E.Gould, m'ont embarqué sans difficulté même s'il m'est arrivé de ressentir quelques longueurs.
Je sens que j'ai encore beaucoup à penser et à dire à propos mais je suis encore trop embrumé pour y parvenir. Je vais laisser tout ca faire son petit chemin mais il est sûr que j'y reviendrais, et sans doute plus d'une fois.
Ca m'a aussi donné envie de revoir Inherent Vice et After hours.
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Re: Le Privé (Robert Altman - 1973)
Nan mais ça c'est parce qu'on a arrêté de parler de films ici, tu te trompes de forum. Par contre, nous t’accueillons si tu veux parler de commandes en attente, de féminisme dévoyé, de montres moches et de fin du monde. Welcome !
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Re: Le Privé (Robert Altman - 1973)
Je te trouve restrictif, il y a aussi de longs et passionnants échanges sur la couleur et la taille des boitiers.
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Re: Le Privé (Robert Altman - 1973)
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Là c'est vraiment Elliot Cool, quoi. Une sorte d'idéal masculin.
Tu peux aussi rajouter Under the Silver Lake à ta watchlist.
Dernière modification par Flol le 16 déc. 20, 11:32, modifié 1 fois.
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Re: Le Privé (Robert Altman - 1973)
Allé allé il me semble qu'il subsiste encore quelques braves pour exprimer ce qu'ils ont ressenti et/ou analysé à la vue d'une oeuvre de cinéma.
Mais je ne peux nier la fâcheuse impression qu'ils se cachent les coquins.
Dernière modification par Papus le 16 déc. 20, 11:50, modifié 3 fois.
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Re: Le Privé (Robert Altman - 1973)
Eh ben à peine le temps de repondre que la cavalerie débarque.
Thanks flol pour le conseil, j'ajoute j'ajoute.
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Re: Le Privé (Robert Altman - 1973)
J'ai beau voir les similitudes entre les trois, je ne mets pas le privé dans la même catégorie, la même ambiance.
Le malaise général est d'un autre cran, et même si Marlowe arbore la coolitude et la nonchalance avec autant (plus?) de talent et de classe que les deux autres, la fin détonne complètement avec le portrait qui nous est présenté pendant quasi 2h et vient introduire l'air de rien une grosse touche de polar hard boiled.
Ce qui n'est pas le cas des deux autres.
Après tu me fais une soirée combo avec un enchaînement des trois je ne crierais pas à l'incohérence hein
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Re: Le Privé (Robert Altman - 1973)
Drôle de film, avec une mise scène incroyable (encore le souvenir de cette séquence de course-poursuite hallucinante dans un marché couvert) et une fin hyper couillue.
Bref, tu vas kiffer.
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Re: Le Privé (Robert Altman - 1973)
Busting est une merveille (bien supérieur à son cousin Freebie and the Bean... comment ça c'est pas le sujet !) Go go go !
Sinon dans la série Gould 70, je rajoute Getting Straight (avec moustache) et The Silent Partner (sans).
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Le Privé (Robert Altman - 1973)
+1. Ce film suinte la couille tranquille de 3kg qui suinte elle-même. (Sur ce j'arrête avec les métaphores avant que kiamavel nous entretienne sur les violences conjugales.)
LU SUR FORUM A MONTRES : "(...) maintenant c'est clair que Festina c'est plus ce que c'était(...)"
Non mais ALLOOOO quoi
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