Richard Widmark (1914-2008)
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Richard Widmark (1914-2008)
Cette année, Richard Widmark, va fêter ses 90 ans.
Depuis ses débuts en 47 avec "Le Carrefour de la mort"(H.Hataway) dans le rôle d'un tueur psychopathe; il a marqué de son empreinte plusieurs films qui sont devenus par la suite des classiques du cinéma.
Un peu oublié aujourd'hui, il reste pour moi, un des plus grands du cinéma américain.
Ma Sélection :
Le Carrefour de la mort
La Dernière rafale (W.Keighley, 1948)
La Ville abandonnée (W.A Wellman, 1949)
Panique dans la rue (E.Kazan, 1950)
Le Port de la Drogue (S.Fuller, 1953)
Sergent la Terreur (R.Brooks, 1953)
La Dernière Caravane (D.Daves, 1956)
Alamo (J.Wayne, 1960)
Les Cheyennes (J.Ford, 1964)
Police sur la ville (D.Siegel, 1967)
Quand meurent Les Légendes (S.Millard, 1972)
Qu'en pensez-vous:?
Depuis ses débuts en 47 avec "Le Carrefour de la mort"(H.Hataway) dans le rôle d'un tueur psychopathe; il a marqué de son empreinte plusieurs films qui sont devenus par la suite des classiques du cinéma.
Un peu oublié aujourd'hui, il reste pour moi, un des plus grands du cinéma américain.
Ma Sélection :
Le Carrefour de la mort
La Dernière rafale (W.Keighley, 1948)
La Ville abandonnée (W.A Wellman, 1949)
Panique dans la rue (E.Kazan, 1950)
Le Port de la Drogue (S.Fuller, 1953)
Sergent la Terreur (R.Brooks, 1953)
La Dernière Caravane (D.Daves, 1956)
Alamo (J.Wayne, 1960)
Les Cheyennes (J.Ford, 1964)
Police sur la ville (D.Siegel, 1967)
Quand meurent Les Légendes (S.Millard, 1972)
Qu'en pensez-vous:?
Dernière modification par Jeremy Fox le 26 mai 08, 20:42, modifié 3 fois.
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Re: Richard WIDMARK
ont n'as deja evoqué ce formidable acteur dans un post il y a pas si longtemps ,j'adore:bogart a écrit :Cette année, Richard Widmark, va fêter ses 90 ans.
Depuis ses débuts en 47 avec "Le Carrefour de la mort"(H.Hataway) dans le rôle d'un tueur psychopathe; il a marqué de son empreinte plusieurs films qui sont devenus par la suite des classiques du cinéma.
Un peu oublié aujourd'hui, il reste pour moi, un des plus grands du cinéma américain.
Ma Sélection :
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La Dernière rafale (W.Keighley, 1948)
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Panique dans la rue (E.Kazan, 1950)
Le Port de la Drogue (S.Fuller, 1953)
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La Dernière Caravane (D.Daves, 1956)
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Les Cheyennes (J.Ford, 1964)
Police sur la ville (D.Siegel, 1967)
Quand meurent Les Légendes (S.Millard, 1972)
Qu'en pensez-vous:?: [/i]
coup de fouet en retour 1957
la dernière caravane 1956
le trésor du pendu 1958
nevada,ville abandonné 1948
vala,c'est encore dis
je suis fana de ce genre ciné,je recherche et propose.merci
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Le Toboggan de la mort (Rollercoaster) de James Goldstone 1977
Un inquiétant jeune homme (Timothy Bottoms) arpente un parc d’attractions ; l’on comprend peu après qu’il est là pour activer une bombe qu’il avait auparavant placée sous les rails de montagnes russes. Cet attentat meurtrier est bientôt suivi d’un incendie qui se déclare dans un autre parc de loisirs. Persuadé qu’il ne s’agit pas d'accidents et contre l’avis de son patron (Henry Fonda), Harry Calder (George Segal), contrôleur chargé de vérifier le bon fonctionnement de ces manèges, décide de mener l’enquête. Il se rend à Chicago après avoir appris que les dirigeants des cinq plus grandes compagnies de parcs d'attractions ont pris la décision d’urgemment se retrouver dans un hôtel de la ville. L’un d’entre eux a reçu une cassette audio sur laquelle est enregistré le message vocal de l’homme qui revendique ces attentats et qui exige une rançon de 1 million de dollars auquel cas contraire il continuerait ses sabotages terroristes. Durant ses recherches, Harry va être aidé malgré lui par le FBI dont l’inspecteur principal (Richard Widmark) aimerait bien récolter tous les lauriers de la résolution de l’énigme et de l’arrestation du criminel…
Surtout pour les cinquantenaires 'enfants de la télé' un peu nostalgiques, comme beaucoup d’autres titres qui font partie de ce que -dans les bonus du combo Elephant Films- le sympathique journaliste Julien Comolli nomme 'les films de l’âge d’argent d'Hollywood' -expression théorique que je n’avais encore jamais entendu jusqu’à présent et qui recouvre à priori la période du cinéma américain de studio s’étendant du milieu des années 60 à la fin des années 70- Le Toboggan de la mort rappelle pour les jeunes cinéphages que nous étions le rendez-vous immanquable représenté par la case Prime Time du dimanche soir sur TF1 intitulée tout simplement le cinéma du dimanche soir et qui déroulait son alléchant générique avec fanfare, projecteurs et paillettes. Même si les films étaient diffusés en version française et parfois recadrés à partir de la naissance du tristement célèbre pan & scan, un moment qui, pour les enfants/adolescents peu regardants que nous étions, marquait la fastueuse fin du Week-end au travers la diffusion de films français ou américains à grand spectacle, à succès ou plus globalement ‘de divertissement’ sur lesquels nous discutions à bâtons rompus dès le lendemain dans la cour de récréation ; en effet, à cette époque de disette en chaines de télévision, tout le monde ou presque regardait la même chose, ce qui nous permettait de pouvoir échanger plus facilement sur les films projetés dans notre petite lucarne bien souvent encore en noir et blanc.
Cette parenthèse générationnelle terminée, Le Toboggan de la mort avait fait son effet sur le jeune adolescent que j’étais en ce dimanche soir du début des années 80 ; très belle surprise de constater aujourd’hui et sans l’avoir revu entre temps qu’il n’a pas pris une ride et qu’il se suit avec toujours autant de plaisir ; à condition bien sûr de savoir ce qu’il faut en attendre puisque sans évidemment être un chef-d’œuvre du cinéma, il s’agit avant tout d’un thriller très efficace pour lequel il faut ne pas oublier sa suspension consentie d’incrédulité et ne pas chercher beaucoup plus loin que de visionner un très bon film de suspense, ce que le long métrage de James Goldstone se révèle assurément être et ce qui n’est absolument pas déshonorant. En cette deuxième partie des années 70, la vogue des films catastrophes commençait alors à se tarir d’autant plus qu’une certaine œuvre de science fiction de George Lucas -était-il vraiment besoin de citer Star Wars- allait immédiatement donner un violent coup de vieux à ce ‘genre de cinéma à papa’ voué à disparaitre. Il venait pourtant seulement quelques années auparavant de voir ses plus beaux fleurons remplir les caisses des principaux grands studios hollywoodiens, que ce soit -pour ne citer que les plus célèbres- Airport de George Seaton, Tremblement de terre de Mark Robson, L’aventure du Poséidon de Ronald Neame et bien évidemment le modèle jamais surpassé que fût La Tour infernale de John Guillermin. Après les avions, les bateaux, les gratte-ciels ou diverses catastrophes naturelles, le duo de scénariste de Rollercoaster apportait en cette année 1977 un peu de ‘dépaysement’ au genre en faisant se dérouler leur intrigue au sein de plusieurs parcs de loisirs entre Californie et Virginie ensoleillées.
Les auteurs du scénario ne sont pas moins que les créateurs du personnage de Columbo, ayant également déjà été réunis pour un autre film ‘catastrophe’ tout aussi inhabituel, L’Odyssée du Hindenburg de Robert Wise. On retrouve un peu ici leur marque de fabrique et leur approche similaire à celle des épisodes de la célèbre série ; en effet, ils reprennent une partie de leurs structures par le fait de dévoiler d’emblée aux spectateurs l’identité du criminel, les rendant témoins et voyeurs des agissements du meurtrier sans que ça ne nuise au plaisir pris ni que ça n’atténue le suspense mis en place. L’on se demande alors tout du long quand, où et de quelle manière ce fou furieux va-t-il agir et comment va-t-on réussir à l’arrêter. Il est clair qu’en cette période contemporaine d’accroissement des actes terroristes, le film de Goldstone semble toujours d’actualité ; ce n’est pas pour cette raison qu’il faut penser que les scénaristes se penchent avec acuité sur cette thématique même s'ils mettent déjà le doigt sur les difficultés de la police et l’impuissance des autres autorités officielles à pouvoir contrer ce genre d’individus même s'il s'agit ici en l'occurrence d'un cas isolé de folie criminelle 'intelligente' qui sème la terreur et non d'un réseau terroriste. Le film porte d’ailleurs bien son nom en anglais, les auteurs s’étant avant tout concentrés sur la création de la tension et de la montée du suspense, Le Toboggan de la mort étant une fiction que les amateurs d’émotions fortes devraient apprécier, véritable montagne russe (Rollercoaster = grand Huit) de séquences montées et réalisées dans le seul but de faire agripper le spectateur à son siège.
Il semble certes incontestable qu’au vu de tout ce qui est sorti depuis cette date, les plus jeunes ne ressentiront pas grand-chose et ne vibreront sans doute pas beaucoup à la vision de ce film ; mais il faut cependant se rendre à l’évidence, les séquences avec la caméra subjective embarquée à l’avant des wagons sont toujours aussi ébouriffantes. Avec l’ajout du système Sensurround utilisé seulement pour quatre longs métrages car trop couteux pour l’équipement des salles de cinéma -il consistait à amplifier les basses afin de faire vibrer les sièges de la salle lors des séquences mouvementées-, il est aisé de s’imaginer l’effet que le film a pu produire à l’époque. Outre l’habileté du scénario de Richard Levinson et William Link qui repose sur une entrée en matière explosive qui nous récompense de tant de laborieux préambules de films catastrophes précédents, sur le fait de ne pas s’embarrasser de romances inutiles, de s’appesantir au contraire principalement sur le suspense et sur les relations qui unissent le meurtrier et l’enquêteur par téléphone interposé, le premier harcelant le second tout en semblant anticiper tout ce qui va se mettre en place pour entraver ses actes, la mise en scène de James Goldstone s’avère elle aussi d’une solidité à toutes épreuves, utilisant avec beaucoup d’efficacité un montage d’une fluidité remarquable ainsi que des plans aériens souvent spectaculaires et très beaux. Réalisateur de quelques films avec Paul Newman -dont Virages- mais ayant surtout travaillé pour la télévision, Goldstone ne fait certes pas vraiment d’étincelles mais tient constamment son film avec vigueur et nous livre un travail carré et efficace, parvenant sans trop en faire -et même parfois carrément hors-champ ; voire le second attentat- à instaurer une atmosphère oppressante.
Ce film non dénué du charme constitué par la patine de son époque et aux dialogues parfois assez pittoresques bénéficie également d’un très beau casting constitué en partie de vieilles gloires hollywoodiennes en fin de carrières telles Henry Fonda dans le rôle du patron antipathique ou encore Richard Widmark, parfait en inspecteur grande gueule du FBI tentant de tirer toute la couverture à lui. A leurs côtés, de jeunes comédiens un peu moins connus tels George Segal, impeccable en ingénieur se transformant en enquêteur par le fait de s’être senti humilié suite aux soupçons ayant pesé sur lui et par le fait que l’on ait remis en doute la qualité son travail, et surtout Timothy Bottoms -le ‘héros’ de Johnny’s Got his Gun de Dalton Trumbo ou de The Last Picture Show de Peter Bogdanovitch- roué et inquiétant à souhait avec son air vicieux et sa voix suave, dans la peau d’un terroriste à l'incroyable sang froid se délectant de semer le chaos dans les parcs d’attraction et jouissant avec jubilation de harceler ses poursuivants. Ajoutez à ça le plaisir de retrouver -même dans de très petits rôles- d'aussi sympathiques comédiens que Harry Guardino, Susan Strasberg ou même une toute jeune Helen Hunt, voire même à tomber au détour d’un plan sur les encore totalement méconnus Steve Guttenberg ou Craig Wasson.
Un ‘thriller catastrophe’ efficace, formidablement bien découpé et du coup d’une belle lisibilité ; une très plaisante série B réalisée avec un grand professionnalisme et ayant trouvé le parfait dosage entre enquête à la Columbo, suspense psychologique à la Hitchcock et scènes mouvementées, un jeu du chat et de la souris au sein d’un décor peu usité, rehaussé par une photographie lumineuse de David M. Walsh ainsi que par un puissant score de Lalo Schifrin agrémenté d’un Soundtrack sympathique dont deux chansons en live du groupe Sparks dont il est cocasse de constater l’énergie et la violence scénique avant leur passage quelques années plus tard à la New Wave avec le gentil tube interplanétaire ‘When I’m with you’. Laissez vous embarquer dans ce looping cinématographique qui eut un petit succès d’estime en son temps et vous aurez peut-être envie de reprendre un ticket pour un tour de plus destiné à revivre ces distrayantes sensations fortes !