Cololi a écrit :kiemavel a écrit :En tout cas, ses interventions ne méritent pas les :
Retourne dans ton 93 entrevus plus haut
(ou retournes chez Sergio, c'est pareil)
Je pense simplement que Leone est un réalisateur qui réalise la prouesse de pondre des films qui peuvent être adulés, par des publics très différents, et donc des raisons très différentes.
Je n'ai aucune gêne là dessus, que ce soit clair. Surtout que dans la vie courante, je passe un peu (dans les autres domaines) pour le snob de service ... donc jouer un peu un autre rôle, je suis preneur
Ne répètes quand même pas trop que tu préfères
Mon nom est personne à Anthony Mann, surtout ici, parce que sinon tu vas passer directement de snob...à plouc (c'est pour rire). Je ne connais pas grand chose à ce genre de westerns mais autant je comprends l'admiration pour Leone dont j'aime beaucoup certains films autant celui là…À 14 ans, oui, je me rappelle que ça passait encore et pourtant je ne suis ni snob ni du genre à dire que je lis Proust si je préfère Pierre Louÿs (ni snob dub en fait
). Je me contredis un peu par rapport à ma 1ère intervention, hein ? Oui, mais c'est qu'il faut toujours rester sur ses gardes. Le western, surtout italien pour le coup, est un monde impitoyable.
Par ailleurs, je ne suis pas trop d'accord avec ce que tu sous entends au sujet de la perception de Leone. "Aimé autant par l'intello ou la critique que par le plus grand public" ? ça oui mais pour le coté "plusieurs niveaux de perception", un peu moins. Plusieurs niveaux de perception, c'est valable pour Hitchcock pour citer un autre cinéaste immensément populaire…ou pour John Ford. Puisque tu viens de voir The Searchers, en voilà un de western à plusieurs niveaux de lecture. Je suis moins qualifié pour en juger, si tant est que je le sois pour Ford, mais je ne vois pas cette richesse là dans les westerns de Leone. Mais bon, je confesse de grosses réserves pour le plus célèbre de ces films (
Il était une fois dans l'ouest) et si j'aime beaucoup
Le bon... c'est plus pour la poilade et l'orgie visuelle que pour les messages subliminaux. En revanche, pour ses deux derniers films, oui, peut-être mais à peine. Et c'est un adorateur de
Il était une fois en Amérique qui cause…(C'est un des films que j'ai vu le plus)
Cololi a écrit :Supfiction a écrit :
Pas sûr que ce qui a fasciné dans le genre à l'époque de la sortie des films et ce qui fascine aujourd'hui soit identique.
Bien sûr, il y a l'évasion, les paysages, l'action aussi parfois. Mais quelque-chose me dit qu'il y a sans doute un intérêt autre dans les cinéphiles d'aujourd'hui.
J'essaie de comprendre c'est déjà fournir un effort louable mais le fait que tu sois obligé de te forcer pour voir des classiques montre quand même que le genre a bien évolué. Silenttimo, sur la page précédente expliquait que même dans le western "classique" il était bien difficile de trouver d'autres points communs que des détails qui fixent simplement le genre dans une époque et encore par des accessoires bien secondaires…Et c'est juste. Bref, je ne peux qu'essayer de comprendre ce qui peut le plus te rebuter dans les classiques. Si je reprends tes propos :
dialogues d'une série tv des années 70, les femmes jouent les nunuches, une histoire jouée d'avance, une division morale du monde très manichéenne ...
Je ne te suis vraiment que sur un point, les femmes. C'est vrai que les italiens sont moins hypocrites que les américains sur la sexualité ! (je ne déconne qu'à moitié
)