Steve Mc Queen (1930-1980)
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Re: Steve Mc Queen (1930-1980)
Je remonte ce topic pour dire que le jeudi 4 novembre, France 3 consacrera sa soirée à Steve McQueen pour les 30 ans de sa mort avec Papillon à 20h35 et Bullitt à 23h25.
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Re: Steve Mc Queen (1930-1980)
A voir cette nuit sur Arte, un sujet de l'émission Metropolis* sera consacré au Steve McQueen de L'affaire Thomas Crown. A partir de 00h05. Rediffusion dimanche à 17h45.
http://www.arte.tv/fr/Echappees-culture ... 65674.html
(*) Cette émission multi-culturelle propose souvent des sujets très intéressant sur le cinéma ainsi que sur les séries télévisées (il y eut une remarquable analyse de la série Mission : Impossible il y a quelques années).
http://www.arte.tv/fr/Echappees-culture ... 65674.html
(*) Cette émission multi-culturelle propose souvent des sujets très intéressant sur le cinéma ainsi que sur les séries télévisées (il y eut une remarquable analyse de la série Mission : Impossible il y a quelques années).
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Emballé par la performance de Lee Remick dans The detective, j'ai enchaîné avec ce film prometteur avec un Steve Mc Queen très different des rôles auxquels on est habitué.Personne a écrit :Ca vient de sortie chez Columbia en zone 1 avec sous-titres français.
Film de Robert Mulligan.
Kikavu?
Si la photographie noir et blanc, le cadre et la mise en scène sont superbes, l'histoire en revanche est très décevante et sans grand intérêt (faute d'empathie pour le personnage de Mc Queen), le rythme lent compte tenu des faibles enjeux narratifs présumés.
Si Lee Remick s'en sort une nouvelle fois très bien (pas de topic sur Classik d'ailleurs), j'ai eu du mal à voir Steve Mc Queen dans ce genre de rôle de rockeur (doublé de façon trop grossière lorsqu'il chante façon Elvis) sorti du bagne et qui essaye de refaire sa vie dans une petite ville bigote du texas où sa femme, et sa petite fille qui ne le connait pas, sont venus le rejoindre pour un nouveau départ.
Tout de même une très belle scène à signaler entre Steve et la petite fille à la fin du film, rien que pour celle-ci le film mérite le détour.
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Re: Steve Mc Queen (1930-1980)
Un Mulligan extrêmement moyen. Et comme le souligne Supfiction, toutes les scènes où McQueen est sur scène en train de chanter sont ridicules : en plus d'être très mal doublé, il en fait des caisses à surjouer le rockeur et à bien articuler toutes les paroles.
Et c'est à peu près tout ce dont je me souviens.
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Re: Steve Mc Queen (1930-1980)
Ouais. Pas un très bon film, faut bien l'admettre. Mulligan et McQueen ont tourné un autre film ensemble, magnifique celui là, : "Une certaine rencontre".
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Re: Steve Mc Queen (1930-1980)
Personnellement, c'est bien la présence de McQueen qui m'avait aidé à tenir le coup, même si le rôle n'est pas évident à la base par rapport à son "image". Mais son talent est là.
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Re: Steve Mc Queen (1930-1980)
Eh, Glen Campbell!Supfiction a écrit :
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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Re: Steve Mc Queen (1930-1980)
Vu coup sur coup les deux derniers films de Steve McQueen (la critique de Tom Horn est aussi dans le topic dédié au film).
Tom Horn (1979)
Vu en DVD
J'ai trouvé ce film assez ennuyeux et quelconque. En effet, je m'attendais à un film de série B de 1h30 de luxe, âpre, dur et violent. Or, il n'en est presque rien. Il s'agit presque d'un film juridique à l'américaine, ce qui ne me déplaît pas, bien au contraire, mais le procès est trop vite évacué. On se retrouve donc avec un film bancal oscillant entre le western et le juridique;
L'aspect psychologique, point fort de Nevada Smith, est, ici, presque totalement gommé (sauf la scène où il s'acharne sur le responsable de la mort de son cheval). La relation du héros avec le personnage de Linda Evans est juste esquissée.
Le film est trop court pour un personnage aussi complexe et un sujet prêtant toujours à discussion entre les historiens. De plus, il manque de liant: on a l'impression de voir plusieurs scénettes uniquement rattachées entre elles par des effets sonores lors des fondus au noir.
La réalisation est assez banale même si elle comporte quelques fulgurances (les splendides paysages, certains des gunfights).
Bien que l'on perçoive la fatigue de McQueen en raison de sa maladie, j'ai trouvé son interprétation excellent. Mais, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Eastwood lors de ce film pour deux raisons:
- The Outlaw Josey Wales bien qu'antérieur est beaucoup plus moderne que ce film ;
- Eastwood aurait été très bon dans ce rôle et d'ailleurs il reprendra, à mon avis, le prolongement de ce personnage de tueur d'une autre époque dans le même cadre du western crépusculaire dans Unforgiven .
Pour conclure, ce film aurait pu être un excellent western et offrir un bel écrin à la l'excellente interprétation de Steve McQueen. Mais à cause d'un scénario plat et d'une réalisation faible, cet objectif n'est malheureusement pas atteint.
Note: 7.5/20
The Hunter (1980)
Vu en DVD
Pour son dernier rôle, McQueen replonge dans la peau du même type de personnage qui l'a fait connaître au grand public: un chasseur de primes.
Le film se laisse regarder sans déplaisir mais souffre du même maux que Tom Horn: la psychologie du héros n'est pas très fouillée et le film ne possède pas de réelle fil rouge. L'histoire se résume à arrêter des détenus en cavale lors de scènes d'actions plus ou moins réussis. Dans le but de créer un lien entre les scènes, le personnage de McQueen est traqué par un fou. C'est très, trop faible.
Bien que fan de McQueen, je suis partagé sur son interprétation. Je la trouve excessive dans les scènes de "comédie" (scène de conduite de la Pontiac Firebird Trans Am ou les souffles pour aider sa copine quand ils sont en route à la fin vers l'hôpital). En revanche, j'ai vraiment eu l'impression de retrouver le McQueen d'antan au moment où il dégaine son pistolet dans l'appartement de Bernardo, joué par Thomas Rosales Jr. J'ai eu le sentiment que si McQueen faisait ces scènes d'actions c'était un peu comme un dernier tour de piste, pour lui et surtout pour son public.
Les retrouvailles avec Eli Wallach sont sympathiques et donnent lieu à des scènes avec une réelle complicité entre les deux comédiens.
J'ai trouvé Kathryn Harrold très juste dans son rôle de future mère délaissé par son fiancé.
Malgré ces points positifs, ce film n'a pas la dimension d'un grand film d'action. On a presque l'impression, parfois, de voir un long épisode de série télé, comme en témoigne le générique de fin typique des show de l'époque (lettrage blanc suivi de points sur fond d'images du film).
En ce qui concerne la bande originale, la musique de Michel Legrand n'est pas marquante à la différence de celle de Charles Bernstein (la course-poursuite dans Chicago).
De plus, tout comme pour Tom Horn, je n'ai pas pu m'empêcher de penser, pendant ce film, qu'Eastwood aurait pût être un autre choix intéressant pour ce rôle (il aura d'ailleurs un rôle similaire dans le navrant Pink Cadillac).
Pour conclure, ce film témoigne de la fin d'une époque. En effet, les films d'actions vont bientôt devenir l'affaire de gros bras. Certes, c'est un chant du cygne presque indigne de McQueen au vu de sa carrière, mais il ne faut pas non plus bouder son plaisir de le voir évoluer une dernière fois dans un rôle quasi caricatural de ce qu'il représentait au cinéma.
Note: 9/20
Tom Horn (1979)
Vu en DVD
J'ai trouvé ce film assez ennuyeux et quelconque. En effet, je m'attendais à un film de série B de 1h30 de luxe, âpre, dur et violent. Or, il n'en est presque rien. Il s'agit presque d'un film juridique à l'américaine, ce qui ne me déplaît pas, bien au contraire, mais le procès est trop vite évacué. On se retrouve donc avec un film bancal oscillant entre le western et le juridique;
L'aspect psychologique, point fort de Nevada Smith, est, ici, presque totalement gommé (sauf la scène où il s'acharne sur le responsable de la mort de son cheval). La relation du héros avec le personnage de Linda Evans est juste esquissée.
Le film est trop court pour un personnage aussi complexe et un sujet prêtant toujours à discussion entre les historiens. De plus, il manque de liant: on a l'impression de voir plusieurs scénettes uniquement rattachées entre elles par des effets sonores lors des fondus au noir.
La réalisation est assez banale même si elle comporte quelques fulgurances (les splendides paysages, certains des gunfights).
Bien que l'on perçoive la fatigue de McQueen en raison de sa maladie, j'ai trouvé son interprétation excellent. Mais, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Eastwood lors de ce film pour deux raisons:
- The Outlaw Josey Wales bien qu'antérieur est beaucoup plus moderne que ce film ;
- Eastwood aurait été très bon dans ce rôle et d'ailleurs il reprendra, à mon avis, le prolongement de ce personnage de tueur d'une autre époque dans le même cadre du western crépusculaire dans Unforgiven .
Pour conclure, ce film aurait pu être un excellent western et offrir un bel écrin à la l'excellente interprétation de Steve McQueen. Mais à cause d'un scénario plat et d'une réalisation faible, cet objectif n'est malheureusement pas atteint.
Note: 7.5/20
The Hunter (1980)
Vu en DVD
Pour son dernier rôle, McQueen replonge dans la peau du même type de personnage qui l'a fait connaître au grand public: un chasseur de primes.
Le film se laisse regarder sans déplaisir mais souffre du même maux que Tom Horn: la psychologie du héros n'est pas très fouillée et le film ne possède pas de réelle fil rouge. L'histoire se résume à arrêter des détenus en cavale lors de scènes d'actions plus ou moins réussis. Dans le but de créer un lien entre les scènes, le personnage de McQueen est traqué par un fou. C'est très, trop faible.
Bien que fan de McQueen, je suis partagé sur son interprétation. Je la trouve excessive dans les scènes de "comédie" (scène de conduite de la Pontiac Firebird Trans Am ou les souffles pour aider sa copine quand ils sont en route à la fin vers l'hôpital). En revanche, j'ai vraiment eu l'impression de retrouver le McQueen d'antan au moment où il dégaine son pistolet dans l'appartement de Bernardo, joué par Thomas Rosales Jr. J'ai eu le sentiment que si McQueen faisait ces scènes d'actions c'était un peu comme un dernier tour de piste, pour lui et surtout pour son public.
Les retrouvailles avec Eli Wallach sont sympathiques et donnent lieu à des scènes avec une réelle complicité entre les deux comédiens.
J'ai trouvé Kathryn Harrold très juste dans son rôle de future mère délaissé par son fiancé.
Malgré ces points positifs, ce film n'a pas la dimension d'un grand film d'action. On a presque l'impression, parfois, de voir un long épisode de série télé, comme en témoigne le générique de fin typique des show de l'époque (lettrage blanc suivi de points sur fond d'images du film).
En ce qui concerne la bande originale, la musique de Michel Legrand n'est pas marquante à la différence de celle de Charles Bernstein (la course-poursuite dans Chicago).
De plus, tout comme pour Tom Horn, je n'ai pas pu m'empêcher de penser, pendant ce film, qu'Eastwood aurait pût être un autre choix intéressant pour ce rôle (il aura d'ailleurs un rôle similaire dans le navrant Pink Cadillac).
Pour conclure, ce film témoigne de la fin d'une époque. En effet, les films d'actions vont bientôt devenir l'affaire de gros bras. Certes, c'est un chant du cygne presque indigne de McQueen au vu de sa carrière, mais il ne faut pas non plus bouder son plaisir de le voir évoluer une dernière fois dans un rôle quasi caricatural de ce qu'il représentait au cinéma.
Note: 9/20
- Jeremy Fox
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Re: Steve Mc Queen (1930-1980)
Danger planétaire (The Blob) de Irvin S. Yeaworth Jr. - 1958
Petit nanar fantastique de série Z, ce petit classique vaut surtout pour les admirateurs de Steve Mc Queen qui pouvaient le voir ici dans un de ses premiers rôles ainsi que pour son postulat de départ qui fait d'une gélatine informe le vilain extra-terrestre. C'est assez bien vu et plutôt amusant, le film se laisse regarder mais s'avère cependant très bavard et au final guère captivant. S'il n'y avait les quelques apparitions de cette créature on se serait même sacrément ennuyé. Il est permis de préférer le remake bien plus réjouissant signé en 1988 par Chuck Russell.
Petit nanar fantastique de série Z, ce petit classique vaut surtout pour les admirateurs de Steve Mc Queen qui pouvaient le voir ici dans un de ses premiers rôles ainsi que pour son postulat de départ qui fait d'une gélatine informe le vilain extra-terrestre. C'est assez bien vu et plutôt amusant, le film se laisse regarder mais s'avère cependant très bavard et au final guère captivant. S'il n'y avait les quelques apparitions de cette créature on se serait même sacrément ennuyé. Il est permis de préférer le remake bien plus réjouissant signé en 1988 par Chuck Russell.
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Re: Steve Mc Queen (1930-1980)
L'archétype du film de drive in, devant lequel des milliers d'ados américains ont du se rouler des palots (et plus si sièges basculants dans la Plymouth de Dad'). Des trois (?) versions, c'est la moins bonne mais c'est sympa quand même. Ça me fait penser qu'il y a un bail que je n'ai pas revu celle réalisée par Larry Hagman en 1972 (dont le film de 1988 serait davantage le remake que du Blob de 1958).Jeremy Fox a écrit :Danger planétaire (The Blob) de Irvin S. Yeaworth Jr. - 1958
Petit nanar fantastique de série Z, ce petit classique vaut surtout pour les admirateurs de Steve Mc Queen qui pouvaient le voir ici dans un de ses premiers rôles ainsi que pour son postulat de départ qui fait d'une gélatine informe le vilain extra-terrestre. C'est assez bien vu et plutôt amusant, le film se laisse regarder mais s'avère cependant très bavard et au final guère captivant. S'il n'y avait les quelques apparitions de cette créature on se serait même sacrément ennuyé. Il est permis de préférer le remake bien plus réjouissant signé en 1988 par Chuck Russell.
McQueen y joue comme une fesse mais est-ce qu'il faut attendre une sérieuse direction d'acteurs dans ce genre de production...
J'essaie de voir à partir de quel moment il est vraiment devenu un acteur parce qu'il y a des années-lumière dans le métier entre ce Blob et disons... Les 7 mercenaires, pourtant seulement séparés de deux ans. Donc, en gros il a appris le job au fil de la centaine d'épisodes d'Au nom de la loi. Ce qui a pu être aussi le cas au même moment pour le grand machin de Rawhide...
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Re: Steve Mc Queen (1930-1980)
Annonce hier dans le mag de France 5 Entrée Libre de la sortie d'un documentaire sur Steve Mc Queen réalisé lors du tournage de Le Mans(1971), présenté à Cannes ce mois ci.
http://culturebox.francetvinfo.fr/emiss ... mai-218207
http://culturebox.francetvinfo.fr/emiss ... mai-218207
Dernière modification par moonfleet le 23 mai 15, 13:25, modifié 1 fois.
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Re: Steve Mc Queen (1930-1980)
Ça peut valoir le coup d'oeil même si je doute qu'on y apprenne du nouveau sur l'acteur et sur le film. Et puis c'était sans doute un mal pour un bien que McQueen n'ait pas eu l'autorisation de prendre part à la course. C'était certainement un bon pilote mais pas le crack qu'il aurait voulu être (et il n'y a rien de plus dangereux sur un circuit que de mêler des "gentlemen drivers" à des pros) sans parler de ses addictions diverses et avariées peu compatibles avec la tenue d'un volant au milieu de bolides filant à plus de 300.moonfleet a écrit :Annonce hier dans le mag de France 5 Entrée Libre de la sortie d'un documentaire sur Steve Mc Queen lors du tournage de Le Mans(1971), présenté à Cannes ce mois ci.
http://culturebox.francetvinfo.fr/emiss ... mai-218207
OK, à cette époque, de nombreux grands pilotes étaient d'énormes fêtards qui participaient parfois à des courses sans avoir dormi la veille mais ce n'est pas une excuse (et il y avait suffisamment de terribles accidents comme ça).
Par contre, si Le Mans ne vaut pas pipette question scénario et qualité filmique globale, les réalisateurs du docu ont raison de dire qu'il reste certainement lui-même l'un des meilleurs documentaires sur la course auto. Je n'ai pas encore vu celui tourné par Polanski mais j'en ai eu des échos pas très encourageants.
Le blog du docu
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Re: Steve Mc Queen (1930-1980)
Photo extraite du livre de William Claxton
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